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Rap

Rap

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Le rap est une forme d'expression vocale appartenant au mouvement culturel et musical hip-hop, ayant émergé au milieu des années 1970 dans les ghettos aux États-Unis. Le rap consiste le plus souvent à égrener des couplets rimés séparés par des refrains, accompagnés de rythmes (notamment beat, scratching, échantillonnage). Ayant été influencé par d'autres genres musicaux (reggae, blues, et jazz), le rap acquiert une popularité de plus en plus grande au fil des années 1980. Aux premières heures, les MCs, (Master of Ceremony) servaient juste à soutenir les DJ, et les parties rappées étaient simplement appelées MC-ing (emceeing).

Étymologie et usage

Le mot « rap » provient de l'anglais to rap, un verbe signifiant « bavarder » dans l'argot noir américain[1],[2],[3]. Le Shorter Oxford English Dictionary retrace l'usage du terme en 1541 avec un enregistrement du mot signifiant « à prononcer, vigoureusement ou soudainement »[4]. Le Dictionary of American Slang de Wentworth et Flexner définit le mot : « parler à, reconnaître, ou faire connaître à quelqu'un », datant de 1932[5], et plus tard « parler ouvertement ou franchement »[6].

Rap était auparavant utilisé pour décrire des voix enregistrées en 1971 sur l'album d'Isaac Hayes, Black Moses, et plus précisément sur des titres comme Ike's Rap, Ike's Rap II, Ike's Rap III, et ainsi de suite[7]. Del the Funky Homosapien explique, d'une manière similaire, que rap était utilisé pour décrire les voix dans les musiques au début des années 1970 : « Je suis né en '72... à l'époque, ce qu'on décrivait de rap, c'était surtout des paroles non chantées qui essayaient de nous convaincre de quelque chose. C'est ça le rap, c'est une façon de parler, de s'exprimer[8]. »

Caractéristiques

Thèmes

En 1982, le morceau The Message de Grandmaster Flash[9] confirme[pourquoi ?] l'importance du rap et de ses thèmes dans le paysage musical[réf. nécessaire]. Ses textes, parfois très virulents contre les symboles du pouvoir, la police ou la justice, ont stigmatisé le rap pour une partie de la population. Pour David O'Neill, le succès de The Message favorise en France une conception politisée du rap contrairement à des racines américaines plus hédonistes[10]. Les critiques violentes sont en fait assez minoritaires et l'aspect contestataire se limite le plus souvent à une dénonciation qui passe par les descriptions des problèmes sociaux tels que l'homophobie, le racisme, la pauvreté, le chômage, et l'exclusion.

Les thématiques récurrentes, notamment dans le gangsta rap, se retrouvent autour des produits de consommation et des symboles du pouvoir, ainsi que des femmes, des voitures de luxe ou des armes à feu. Les rappeurs jouent sur ces fantasmes et se construisent des personnages en général sans lien avec leur vraie personnalité et leur quotidien réel. Des critiques ont été faites contre ces textes qualifiés de sexistes[11], matérialistes ou prônant la violence, par des hommes politiques et par une partie du milieu rap.

Les religions (les trois monothéismes abrahamiques dont l'influence de l'islam dans la zulu nation ainsi que le déisme, parfois l'animisme et les kamites) comme les autres positions philosophiques (l'agnosticisme ou l'athéisme[12]) sont également présentes dans le rap américain ou francophone.

Structure rythmique

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Les rythmes de la musique du rap sont très lents, inspirés de la musique classique du XVIIe siècle comme les paroles sont rarement des rythmes 4/4 ou 2/2 avec des temps fortement scandés par une alternance de grosse caisse et de caisse claire. Généralement, le tempo avoisine les 90-105 pulsations par minute. Le caractère syncopé marqué rappelant celui de certaines formes de funk, dont le rap des premiers temps était d'ailleurs fortement inspiré.

Ce style est amené de manière prédominante par les musiques soul et funk, lesquelles répétaient tout au long des morceaux leurs rythmes et leurs thèmes musicaux. Dans les années 1960 et 70, James Brown jette certaines bases sur lesquelles sera fondée une partie du rap : une musique rythmée (ses enregistrements sont encore aujourd'hui une source de samples inépuisable pour les DJ), un style de chant saccadé, parfois parlé ou crié et des textes véhiculant une forte identité et des revendications sociales ou politiques. C'était le parfait tremplin pour pousser les MC à écrire leurs rimes. C'est d'ailleurs toujours ce qui attire le plus dans le rap : l'emphase mise sur les paroles et la prouesse de leurs élocutions. Dans le rap (instrumental), les disc jockeys et les producteurs sont libres d'expérimenter avec la création de morceaux instrumentaux. Les producteurs peuvent prendre des sources sonores assez « diverses » (comportant des voix, etc.)

Instrumentation et production

L'instrumentation rap découle de la musique funk, disco et R&B, à la fois sur le plan de l'équipement sonore et des albums échantillonnés. Alors que le mixage réalisé par les DJ disco et de clubs avait pour but de produire une musique continuelle avec des transitions discrètes entre les morceaux, celui réalisé par Kool DJ Herc a lui donné naissance à une pratique visant à isoler et à étendre les seuls breaks en les mélangeant entre eux avec deux copies du même morceau. À l'origine, les breaks (ou breakbeats) étaient les transitions à l'intérieur d'un morceau, composées surtout de percussions. C'est ce qu'Afrika Bambaataa décrivit comme « la partie du disque qu'attend tout le monde… où ils se laissent aller et font les fous » (Top, 1991). James Brown, Bob James et Parliament - parmi d'autres - ont longtemps été des sources populaires pour les breaks. Sur cette base rythmique, on pouvait ajouter des parties instrumentales provenant d'autres albums (et beaucoup l'ont fait). L'instrumentation des premiers samples utilisés est la même que celle de la musique funk, disco ou rock : voix, guitare, basse, clavier, batterie et percussions.

Alors que l'originalité de la musique rap provenait principalement des breaks des albums du DJ, l'arrivée de la boîte à rythmes (appelée en anglais beat box ou drum machine) a permis aux musiciens du rap d'intégrer des fragments originaux à leur musique. Les sons de la boîte à rythme étaient joués soit par-dessus la musique produite par le DJ, soit seule. La qualité des séquences rythmiques est progressivement devenue centrale pour les musiciens de rap, car ces rythmes étaient la part la plus dansante de leur musique. En conséquence, les boites à rythme ont rapidement été équipées pour produire des kicks (sons de grosse caisse) avec une basse puissante et sinusoïdale en arrière-plan. Cela a permis d'émuler les solos de batterie de vieux albums de funk, de soul et de rock datant des années 1960 et 1970. Les boites à rythme avaient de plus un stock limité de sons prédéterminés incluant des cymbales, des grosses caisses, des caisses claires et des toms.

L'introduction des échantillonneurs (ou sampleurs) a changé la manière dont le rap était produit. Un échantillonneur permet d'enregistrer et de stocker numériquement des petits passages sonores provenant de n'importe quel appareil disposant d'une sortie électrique, comme une platine-disque. Les producteurs ont donc pu échantillonner les sons de batterie des albums de leur jeunesse. Plus important encore, ils ont pu sampler des sons de cuivre, de basse, de guitare et de piano à ajouter à leurs rythmes. Et le rap avait finalement son orchestration au grand complet.

Le caractère dur et énergique des sonorités de la musique rap, souvent assez éloigné du son plus organique des autres genres musicaux, constitue un obstacle à la reconnaissance du genre en tant que forme artistique à part entière. Même les groupes de rap ayant un orchestre utilisent souvent les samples et le son des machines pour créer leurs rythmes en studio (lors de concerts, ils les recréent habituellement avec un orchestre). Le rap est l'objet d'une méprise répandue selon laquelle les samples et les boites à rythme sont des techniques pour musiciens paresseux ou encore qu'ils ne sont qu'une pâle compensation pour un « véritable » orchestre (cette considération étant d'ailleurs courante pour toute musique faisant usage de ces techniques). Dans les faits, les producteurs de rap sont souvent à la recherche d'un timbre, d'une texture et d'une fréquence précis pour leur sample et leur séquence rythmique. Un batteur jouant en direct le break de Funky Drummer de James Brown ne peut se substituer à son sample. Toutefois, on peut noter ces dernières années une tendance de retour vers les instruments originaux avec des musiciens et producteurs tels que Timbaland, OutKast, The Roots et The Neptunes. Aujourd’hui[Quand ?], certains rappeurs[Qui ?] utilisent de nouveaux procédés pour enjoliver leur art. La batterie est ancrée depuis bien longtemps dans le rap, le tempo est étrangement similaire à une platine ou encore à un logiciel de percussions. Timbaland a récemment démontré, que la batterie pouvait convenir au rap, grâce à la grosse caisse et autres. Kanye West quant à lui, utilise les percussions pour son rap. Et ainsi, d'autres rappeurs vont suivre ce mouvement, celle de l'association d'instruments à percussions, qui mettent en valeur leurs origines lointaines, venant d'Afrique et autres pays colonisés.

Flow

Le flow définit le « rythme et les rîmes »[13],[14],[15] des paroles d'une chanson hip-hop. Une même phrase peut être rappée d'un nombre infini de manières. Le flow peut se concentrer sur le rythme, se rapprocher de la parole ou plus rarement d'une mélodie. La mode actuelle en ce qui concerne les flows est de « surprendre » l'oreille de l'auditeur en utilisant des rythmes ternaires, dansants et changeants. Les rappeurs américains utilisent ce genre de procédés pour garder l'attention de l'auditeur même si celui-ci ne comprend pas les paroles, et ce dans le but de se vendre internationalement. Cependant, des artistes, comme Sinik en France (qui y remédiera dans la chanson Adrénaline), possèdent un flow strictement linéaire (lorsque le rappeur place systématiquement le même nombre de syllabes, souvent 4, par pulsation, ce qui est perçu comme étant répétitif et monotone). Le flow dépend aussi de la voix et des intonations du rappeur. Les procédés poétiques classiques tels les allitérations, homéotéleutes, métaphores et assonances sont utilisées massivement. La paronomase est la figure de rhétorique reine du rap. L'argot est souvent utilisé.

Histoire

Origines et influences

Le rap semble au premier abord se rapprocher de la culture africaine. Le chant scandé du MC évoque en effet le griot, poète et musicien qui chronique la vie quotidienne ou est invité à chanter lors des célébrations (par exemple un mariage). De même, le retour à une musique essentiellement basée sur le rythme plus que sur la mélodie ramène aux polyrythmies de percussions africaines. Aussi une grande partie des premiers DJ et MC était d'origine jamaïquaine. Les sound systems jamaïcains, et la pratique du talk-over, ont donc eu un rôle dans l'apparition du rap dans les ghettos noirs américains. Malgré cela, d'autres ont aussi évoqués la possibilité d'une origine occidentale de cette expression, en prenant l'exemple des troubadours pour appuyer leur thèse. Peut-être d'origine brésilienne à la même époque de la capoeira (music, chant, dance-combat) contre l'esclavagisme.

Genèse

L'ancêtre le plus proche du rap est le spoken word (« mot parlé »), apparu au début des années 1930 avec le Golden Gate Quartet un groupe de gospel avec la chanson Preacher and the Bear. Bien plus tard, quelques groupes confidentiels dont The Last Poets à New York, The Watts Prophets, en Californie, ainsi que Gil Scott-Heron (voir notamment la chanson The Revolution Will Not Be Televised). Il s'agit à cette époque de la déclamation de discours sur des rythmes battus par des tambours africains avec la négritude comme thème de prédilection. Parallèlement au spoken word et bien que par essence, le hip-hop a surtout le funk comme racines, une autre influence possible dans la genèse du rap est l'apparition dès le début des années 1970, du toasting en Jamaïque. Des DJ/animateurs se mettaient à parler-chanter par dessus des mix instrumentaux de hits reggae (souvent placés en face B de ces derniers) à la radio ou dans les sound systems. Ces mix conçus pour les sound systems allaient permettre le développement du dub, tandis que cette façon de chanter-parler par dessus définissait le toasting, ou autre ragga, et du coup les prémices de rap à venir. U Roy est l'un des meilleurs exemples. Le rapprochement avec le rap est évident.

Le hip-hop, lui, est né en 1974 avec DJ Kool Herc, et les premiers raps étaient réalisés par des MC (Maîtres de Cérémonie) qui faisaient des rimes toutes simples pour mettre l'ambiance en soirée. Le premier morceau de rap proprement dit n'est pas américain, il est italien. C'est le titre d'Adriano Celentano, Prisencolinensinainciusol, qui voit le jour en 1972, sept ans avant King Tim III du groupe Fatback Band et Rap-O Clap-O de Joe Bataan (1979). En 1979, quelques mois après, le premier tube rap sort en 45 tours, c'est Rapper's Delight du Sugarhill Gang, où la musique est clairement influencée par le funk. On[Qui ?] peut noter aussi la parution de Magnificient Seven en 1980 du groupe punk anglais The Clash.

Les années 1980 sont celles de l'explosion du rap avec des groupes politiques comme Public Enemy ou entertainment comme Run–DMC. Dans la lignée du do it yourself des punks new-yorkais (le hip-hop fut d'abord surnommé le « punk noir »), les rappeurs rappaient sur des rythmes synthétiques et brutaux, issus de boîte à rythmes bon marché. Il s'agit d'une véritable musique populaire de rue qui développait ses propres thèmes : d'une part sous l'influence de la Zulu Nation d'Afrika Bambaataa qui voyait dans le hip-hop le moyen d'éloigner les jeunes de la drogue et des gangs et d'émuler leur créativité, d'autre part en tant que témoignage d'une vie difficile (rap "hardcore"). Initialement issu des quartiers défavorisés, le rap à ses débuts est souvent un exutoire au mal-être et aux revendications des jeunes qui les habitent. Les propos violents ou crus sont fréquents, volontiers provocateurs (Fuck tha Police de NWA. Le rap est à la fois un phénomène social et une forme artistique à part entière. En 1982, The Message de Grandmaster Flash est la révolution annoncée. Il s'agit du premier tube hip-hop, une culture de rue qui était alors composée principalement de danse et de DJ-ing. Il est d'ailleurs curieux que, malgré le fait que ce soit le rappeur Melle Mel qu'on entend sur l'enregistrement, le titre est crédité du nom de Grand Master Flash (le DJ - concepteur sonore). Le rappeur n'avait pas le rôle de premier plan qu'il a aujourd'hui. Les rappeurs américains tel que Run DMC critiquent le racisme des blancs dans leurs chansons, la majorité des auditeurs sont alors des noirs. Les Beastie Boys commencèrent eux aussi à se faire connaître, prouvant et montrant ainsi que la culture hip-hop était bien un mélange de culture et d'influence noir et blanche. Plus tard, Puff Daddy a calqué la musique rap sur les chants doux très en vogue chez les blancs aux États-Unis.

Âge d'or

Le milieu des années 1980 est désigné[Par qui ?] comme l'âge d'or du rap[réf. nécessaire]. À New York, la guerre des crews (équipes) se termine. Les crews réunissaient des rappeurs (souvent des dizaines) du même quartier, réunis autour d'un producteur charismatique. Le plus célèbre était le Juice Crew de Queensbridge, emmené par le célèbre Marley Marl à qui est attribuée l'invention du sampling (échantillons extraits d'autres morceaux puis inclus dans les boucles). Le Juice Crew a fait de nombreux beefs (luttes) avec les lyricists (paroliers) des autres quartiers. Par exemple, KRS-One, du South Bronx, a défié le Juice Crew par chansons interposées dont le célèbre The Bridge is Over qu'il est venu chanter devant eux dans une salle de Queensbridge.

L'âge d'or, c'est donc l'émergence à New York des duos DJ-MC comme Gang Starr (DJ Premier et Guru), Eric B & Rakim ou Pete Rock & CL Smooth qui continuent l'œuvre de Marley Marl ; et en Californie d'une nouvelle scène Gangsta avec surtout les NWA. À Los Angeles le groupe de rap NWA est fondé par Dr. Dre, Ice Cube, Eazy-E, MC Ren et DJ Yella en 1986, il sévit jusqu'en 1991 après avoir révolutionné le rap. En effet, alors que le rap new-yorkais produit un rap teinté de soul et de jazz à tendance consciente, les NWA créent le gangsta rap, musicalement très inspiré du P-Funk. Il s'agit de raconter leur vécu : les violences policières, les guerres de gangs, et de représenter leur ville Compton.

Leur album Straight Outta Compton est classé comme un monument du hip-hop. Ce groupe permet à la scène rap de la côte ouest d'avoir une visibilité médiatique. Cela est plutôt réussi puisque jusqu'au milieu des années 1990, le rap de Los Angeles domine[réf. nécessaire] l'actualité hip-hop (avec les premiers albums solos de Dr. Dre en 1992, de 2pac en 1991, de Snoop Dogg en 1993, Tha Dogg Pound composé de Daz Dillinger et Kurupt en 1995, etc.) pendant toute cette période avec le Gangsta rap et le G-funk (sample de funk de la côte ouest).

Mais le rap de l'est ne baisse pas les bras en sortant des albums de rap pendant cette même période. Se font connaître des artistes issus du Juice Crew comme NAS avec Illmatic en 1994, Mobb Deep (The Infamous en 1995), le Wu-Tang Clan en 1993 avec Enter the Wu tang 36th Chambers, The Notorious B.I.G. en 1994 avec Ready to die. New York produit un rap bien plus sombre faisant le récit de la dure réalité des rues du Queens, du Bronx et de Brooklyn. C'est Puff Daddy qui révolutionne une nouvelle fois le rap new-yorkais en mettant un peu de fête et en samplant de la funk qui permet à Notorious B.I.G. d'avoir une énorme couverture médiatique et de rivaliser avec les rappeurs de Los Angeles. Il s'ensuit d'ailleurs une guerre entre l'est et l'ouest des États-Unis due à la rivalité entre 2Pac et Notorious B.I.G.. Celle-ci se termine par la mort prématurée des deux protagonistes, assassinés en 1996 pour le premier et en 1997 pour le second. Cette date marque la fin d'une époque pour le hip-hop old school.

Évolution actuelle

S'il est bien issu des populations noires américaines, le rap s'est démocratisé dès le début des années 1990 pour toucher également les populations blanches dont provient une part croissante des créateurs de rap, l'exemple le plus connu étant Eminem. Plus récemment, les pays européens, africains puis asiatiques ont développé leurs propres scènes rap. Ainsi devenu un courant musical mondial très à la mode, le rap génère d'importants flux d'argent. Des radios spécialisées sont apparues mais privilégient les artistes « grand public » dont la promotion est assurée par les majors et aboutissent à une certaine homogénéité au détriment des artistes indépendants. Certains font remarquer que le rap est depuis le début une musique grand public qui, comme tous les genres, contient en son sein des artistes commerciaux et d'autres plus indépendants et peut-être plus créatifs.

Les évolutions du rap sont nombreuses. On peut parler par exemple de hip-hop instrumental ou abstract hip-hop (DJ Shadow, RJD2, Big Dada, DJ Krush), une musique très élaborée et qui se base sur la rythmique hip-hop. Le rap s'inspire et se mélange aussi aux autres genres jusqu'à brouiller les frontières : rock et métal avec la fusion et le rapcore, trip hop avec l'abstract hip-hop, musiques traditionnelles ou encore électroniques.

Jean-Baptiste Vieille, du magazine musical Tsugi, remarque que Kanye West avec 808s and Heartbreak permet l'émergence du « rappeur vulnérable », qui substitue ainsi à la fin des années 2000 « au modèle viril incarné par 50 Cent »[16]. Il explique que « là où le rap raconte habituellement des histoires d'ascension, du bas vers le haut, la nouvelle génération fait le chemin inverse » à l'image de Drake qui, à peine décollé, « contemple déjà sa réussite avec lassitude »[16]. À partir des années 2000, le rap est considéré par le département d'État américain comme un outil diplomatique : la diffusion de « bon rap musulman » serait un moyen de lutter contre l'embrigadement djihadiste de jeunes du monde entier[17].

Différence entre rap et hip-hop

Le rap est un mode d'expression alors que le hip-hop est un mouvement culturel et artistique qui regroupe quatre principaux modes d'expression[18]: le rap, le deejaying dont le beatbox est une sous-branche, la danse, et le graffiti. Ces modes d’expression artistique existaient séparément avant la création du mouvement hip-hop. Réunis dans les années 1970, ils donnèrent naissance à un réel état d’esprit avec ses propres codes : des valeurs, des attitudes, un style vestimentaire et des cultures urbaines.

À l'international

Le rap est apparu aux États-Unis et s'est répandu partout dans le monde dans les Années 1990. Auparavant inscrit seulement dans la culture urbaine, il est aujourd'hui présent dans tous les milieux[réf. souhaitée].

Europe

Allemagne

Article connexe : Hip-hop allemand.

Des premiers artistes locaux underground sont Cora E. et Advanced Chemistry. Ce n'est pas avant le début des années 1990 que le hip-hop allemand ne se popularise grâce à des groupes comme Die Fantastischen Vier et Rödelheim Hartreim Projekt. Le hip-hop allemand s'inspire largement des films, et se focalise beaucoup sur des éléments culturels comme le graffiti et la breakdance au-delà de la musique elle-même[19]. Ces films mènent la population locale à penser que le rap est bien plus qu'une musique. La scène hip-hop commence à se répandre dans les années 1990[20]. MTV n'existe pas à cette période en Europe, et la scène reste principalement underground. Plus encore, il y a un manque significatif de clubs hip-hop sur le continent[21].

Belgique

Article connexe : Hip-hop en Belgique.

Le rap belge est assez similaire au rap français à la différence que très peu d’artistes y ont réellement percé, que ce soit sur la scène nationale ou internationale. Ceci peut s’expliquer par le manque de structures, de moyens, d’argent, et de médiatisation avec lesquels les artistes sont obligés de faire… en attendant peut-être de se faire connaitre en France et dans les autres pays francophones. Historiquement, le rap apparaît en Belgique fin des années 1980 et naît de la sortie de deux disques importants : ceux de Benny B et de BRC. Ensuite, c’est le groupe Starflam qui percera sur la scène hip-hop et qui connaîtra un succès honorable. Progressivement, de nombreux nouveaux artistes et collectifs vont apparaître tels que CNN 199, OPAK, Ultime Team, Pitcho, Gandhi ou encore James Deano.

On retrouve au sein du rap belge les mêmes thèmes que dans le rap français (injustice, quartiers défavorisés et vie difficile, avenir incertain…) mais traité sur la base d’une réalité propre aux rappeurs belges, avec des références spécifiques telles que des quartiers, des communes, ou encore des hommes politiques. Les rappeurs se font également souvent le relais de problématiques typiquement belges telles que le conflit communautaire (problématique face à laquelle ces derniers semblent souvent défendre un point de vue unioniste et royaliste).

Espagne

Article connexe : Hip-hop espagnol.

L'un des facteurs qui contribueront au développement et à la popularisation de la culture du hip-hop dans le pays est la présence de bases militaires américaines sur le sol espagnol. Les militaires, en particulier ceux de descendance afro-américaine, écoutaient du rap dans leur base via des stations de radio, notamment[22]. L'une des base notables souvent citée comme point d'entrée du rap en Espagne est la base aérienne de Torrejon près de Madrid[23].

France

Article détaillé : Rap français.

Le rap apparait en France aux début des années 1980 grâce notamment au DJ Dee Nasty. La diffusion du rap est alors limité à quelques radios pirates. L'essor du rap français se fait à partir des années 1990 avec des groupes comme NTM, IAM ou Fonky Family. La diffusion devient de moins en moins confidentielle, avec par exemple la radio Skyrock et son émission Planète Rap. Enfin dans les années 2000, la scène française est représentée par des artistes tels que Sinik, Tunisiano, Kery James , IAM, Fonky Family, Arsenik, Lunatic, 113, Mafia K'1 Fry, Sniper, Psy 4 de la rime, La Fouine, Rohff, Sefyu, Youssoupha, Oxmo Puccino, Sultan, Keny Arkana, Lacrim, Niro, Soprano, Nessbeal, Ali, Booba, Kamelancien, Sexion D'Assaut, Orelsan, etc.

Asie

Kokujin Tensai est un groupe de rap japonais.

Le rap des Philippines date des années 1980 avec Francis Magalona et le rap chinois est apparu officiellement en 2001 avec MC Jin.[réf. nécessaire]

Québec

Article connexe : Hip-hop québécois.

KC LMNOP connait un succès commercial au début des années 1990 avec la chanson Ta Yeul' (Vis ta vie pis reste en vie), parue sur l'album Ta Yeul[24]. Il est l'un des premiers rappeurs québécois à enregistrer un album au Québec et l'un des ambassadeurs du hip-hop québécois et montréalais[réf. nécessaire]. L'album La force de comprendre[25], du groupe Dubmatique, paraît en 1996. Il offre au public québécois un produit musical du type rap dans lequel il peut se reconnaître. La porte ayant été grande ouverte, d'autres groupes suivront bientôt et d'autres produits du même genre feront leur apparition.

Amérique latine

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  • Racionais MC's, groupe de rap brésilien fondé en 1988
  • Mano Brown, le plus connu au sein du groupe
  • Vico C est le premier rappeur latino qui sera à l'origine du reggaetón[réf. nécessaire].
  • Los Aldeanos, Aldo est un groupe de rap cubain qui jouit d'une grande reconnaissance et notoriété en Amérique Latine (Mi Hermosa Habana)
  • Apache et Canserbero, Venezuela
  • Tres Coronas, Colombie-République Dominicaine et Afaz Natural (Medellin, Colombie)
  • King Kong click, Movimiento Original, Chili

Afrique

Certains pays ont une influence francophone (Mali, Sénégal, Tunisie, Maroc, Algérie, Guinée, Burkina Faso,Bénin, Maroc, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Côte d'Ivoire, Gabon, etc.) et d'autres une influence anglophone (Nigeria, Ghana). Ces influences n'empêchent pas l'apparition d'une identité africaine propre dans les rythmes et les flows au slang particulier. Beaucoup d'autres pays sont des plaques tournantes pour le rap à travers le monde comme le Nigeria, la Guinée, l'Égypte, le Congo[Lequel ?], le Cameroun, Le Mali, la Tunisie et l'Algérie avec une multitude de groupes et d'artistes. On observe partout en Afrique un développement de la scène rap comme en Côte d'Ivoire (Garba 50, Tour 2 Garde, Kiff No Beat, Didi B, Suspect, All black au Togo.

[réf. nécessaire]

Algérie

Article détaillé : Hip-hop algérien.
Le rap algérien est composé de plusieurs artistes tels que les pionniers MBS, Hamma Groupe, T.O.X ,ou encore TaaRyk Tk... Mais le plus connu est sans doute le rappeur Lotfi du groupe Double Kanon, qui est l'un des groupes à avoir vendu le plus d'albums au Maghreb. À la suite d'une dispute entre Lofti et Wahab, Lotfi se lance dans une carrière solo comptant déjà plusieurs albums, et la nouvelle générations de rap algérien c'est le groupe blow wold (Don Hussein, Phobia Isaac, I'Keen, Shawn).

[réf. nécessaire]

Bénin

Le Bénin où le groupe Ardiess organise chaque année le festival « Hip Hop Kankpe ». Des artistes comme Dibi Dobo, Kaysee Montejàno, Diamant Noir, Mister Blaaz ou Jay Killah sont les têtes d'affiche d'un rap en mouvement ou les groupes et labels (Ardiess Prod, Reflex Enten2ments, CCC, Afropop, Self Made Men, 3e Monarchie etc..) Plusieurs autres artistes rappeurs béninois comme Ardiess, H2O, Dhalai-k, Kaizah, Esprit Neg, Nasty Nesta, B-Syd, DAC, K-libr Volkaniq, Méthod X, Enod, Duce, Roccah, Polo Orisha, Mutant, Adinon, 3K6, Nicoteen, Kemtaan, 3 Game, CTN Heroes, Rim-K, Cyano-Gêne, ADN, WP Baba Djèdjè, Orpair, Big C, Young J, Marshall Cyano, Sam, Shinnin, E-ray, Cruiz AG, Sam Seed, Inox, Fool' Faya, Mamba Noir se multiplient et s'exportent dans la diaspora.

[réf. nécessaire]

Burkina Faso

Le Burkina Faso rassemble chaque année les rappeurs venus d'Afrique et du monde entier durant une semaine à travers un festival nommé « OUAGA HIP HOP ».

[réf. nécessaire]

Gabon

On assiste depuis quelques années[Depuis quand ?] à l'émergence du rap dans des pays comme le Gabon, avec des acteurs tels que Movaizhaleine, HAY'OE, Ba'ponga, Lestat XXL, Lord Ekomy Ndong ☥, Dany Maggeintha ou encore Secta'a. Au début des années 1990, le groupe V2A4, pionnier en Afrique, sort le tube AFRICAN REVOLUTION qui peut être considéré comme le premier 45 tours de l'histoire du hip-hop africain[réf. nécessaire]. De même, Libreville abrite déjà le grand mouvement des « Rappeurs de La côte ouest africaine », initié par Arcad, animateur sur Africa numéro 1. Aujourd'hui[Quand ?], le pays abrite des évènements hip-hop parmi les plus grands du continent africain[réf. nécessaire] tels que la nuit de la musique, le Bantou live, le Show du pays ou le Gabao hip-hop qui voient défiler chaque année les stars du hip-hop mondial.

[réf. nécessaire]

Maroc

Article détaillé : Rap marocain.
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Le Maroc est souvent présenté[Par qui ?] comme le principal pays du rap au Maghreb[réf. nécessaire]. Le rap marocain prend différentes formes allant du rap commercial au rap conscient. Les débuts du hip-hop et des arts urbains au Maroc remontent au milieu des années 1980. Il faut préciser que dès son apparition en Occident, des jeunes marocains issus de l'immigration vivant en Europe feront entrer le rap au pays lors de leur retour saisonnier au Maroc. Les rappeurs marocains mettront plusieurs années pour transformer le rap occidental en rap marocain (fusion entre musiques traditionnelles marocaines et rap occidental) et pour trouver le phrasé adéquat (mélange d'arabe marocain dit darija, tamazight (berbère), français et anglais). L'ouverture démocratique du pays (amorcée à la fin des années 1990) jouera un rôle crucial dans l'épanouissement et l'expansion de tous les nouveaux genres musicaux de la nouvelle scène marocaine. Il ne se fait réellement connaître qu'à partir de l'année 1996 grâce au rappeurs Dogs, 3awd Lil et Zanka Flow dont MUSLIM qui représentait le coté conscient du Rap Marocain. De l'autre côté il y avait Don Bigg avec une vision du rap très proche de celle des Européens et où on recense beaucoup de succès à travers l'Europe et l'Afrique dans les années 2000. Des artistes et des groupes comme Kachela, Casa Crew, Casa System, H-Kayne, Don Bigg, Shayfeen, Fnaire, MUSLIM ou Dizzy Dros rendent célèbre le rap marocain.

Sénégal

Autre pays précurseur, le Sénégal est une scène du rap africain avec des groupes ou artistes comme PBS (Positive black soul) ou Daara J et Pee Froiss.

[réf. nécessaire]

Tunisie

Le rap tunisien démarre au tout début des années 1990. On voit quelques artistes et groupes s'aventurer sur des scènes locales (T-Men, Wled Bled, Arab Clan, Brigade Parazit's, Hogra Sexion, Light Beat, B4 Clan, Mc bilel, etc, Rag Tag Music.) avec un succès limité à une sphère d'initiés. En effet, ces artistes demeurent inconnus pour la grande majorité de la jeunesse tunisienne. Cette vague artistique s'amplifiant de génération en génération, on retrouve des rappeurs chantant de plus en plus en tunisien (dialecte arabe local). Cette scène rap est très active et productive mais souffre du manque de soutien à la fois officiel et des éditeurs locaux. Ce manque de soutien est notamment dû au contenu de quelques titres de rap dénonçant les injustices sociales, le chômage, la corruption, etc. Cette scène rap est sous surveillance, surtout depuis l'apparition d'El Général qui interpelle le président Zine el-Abidine Ben Ali sur la corruption, le chômage et les violences de la police.

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Notes et références

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  3. David Diallo, « La musique rap comme forme de résistance ? », Revue de recherche en civilisation américaine, 2009-1.
  4. (en) Shorter Oxford English Dictionary, troisième édition, révisée, 1970, page 1656.
  5. (en) Harold Wentworth and Stuart Berg Flexner, Dictionary of American Slang, 2nd supplemented edition, 1975, p. 419.
  6. (en) Harold Wentworth and Stuart Berg Flexner, Dictionary of American Slang, 2nd supplemented edition, 1975, p. 735.
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  9. (en) « The Message Overview », sur AllMusic (consulté le 7 octobre 2015).
  10. David O'Neill, « Explicit Lyrics : Toute la culture rap ou presque », Les éditeurs libres, , p. Le premier hit à envahir la France fut The Message, titre conscient sur les conditions de vie des ghettos. D'où cette idée biaisée que le rap serait une musique sérieuse qui tirerait sa légitimité de la revendication sociale alors qu'il a toujours parlé de sexe, de rue et de musique..
  11. Lionel Labosse, L’année de l'orientation, Publibook, , Dans leurs chansons, les filles ne sont que le gibier de la drague. Leurs textes peuvent se résumer à "Toutes des putes y compris ma sœur, sauf ma mère, mais pas la tienne". Ils inscrivent leur mépris de la femme dans leur propre nom. Tu avais NTM, et tu as Doc Gynéco. ça veut bien dire ce que ça veut dire. Ils réduisent la femme à son sexe et ses seins […] Ces mecs ont une mentalité du Moyen Âge, ou plutôt non, au Moyen Âge les chevaliers s'humiliaient pour l'honneur de leur Dame. C'est carrément la préhistoire..
  12. Ill Bill ex Non Phixion a un morceau nommé God is an atheist, il rappe dans un autre morceau : « God is an sexe, why should I believe in religion? »
  13. Edwards 2009.
  14. Kool Moe Dee 2003, p. inside cover, 10, 17.
  15. Krims 2001, p. 48–49.
  16. 1 2 Jean-Baptiste Vieille, « Drake, le blues du millionnaire », Tsugi, no 46, , p. 60-61 (ISSN 1959-8564).
  17. Hisham Aidi, « La diplomatie par le hip-hop », Courrier international, no 1223, , p. 46-49 (ISSN 1154-516X). — Publication originale : (en) Hisham Aidi, « America's Hip-Hop Foreign Policy », The Atlantic, (lire en ligne). — extrait de (en) Hisham Aidi, Rebel Music : Race, Empire, and the New Muslim Youth Culture, Pantheon, , 432 p. (ISBN 978-0375424908)
  18. (en) « Hip-hop terme », sur Urban Dictionnary (consulté le 25 mars 2013).
  19. (en) Brown, Timothy S. ‘Keeping it Real’ in a Different ‘Hood: (African-) Americanization and Hip-hop in Germany. In The Vinyl Ain’t Final: Hip Hop and the Globalization of Black Popular Culture, ed. by Dipannita Basu and Sidney J. Lemelle, 139, Londres.
  20. (en) Elflein, Dietmar. From Krauts with Attitudes to Turks with Attitudes: Some Aspects of Hip-Hop History in Germany. Popular Music, Vol. 17, No. 3. (octobre 1998), pages 255–265.
  21. (en) Hip Hop In Germany
  22. (es) Marcos Carlos, « El Madrid más 'hip-hopero' », El País, (consulté le 17 mars 2011), Sobre la discoteca Stone's, cuenta el MC El Chojin : Estaba en Torrejón de Ardoz y ha sido muy importante para el hip-hop. Se abrió en 1974. Por allí pasaba todo el mundo. Cuando grupos como Boney M o Kool & The Gang tocaban en Madrid, luego siempre acababan en el Stone's. Para un niño, entrar a esta discoteca era el principal objetivo. Los fines de semana venía gente de toda España. Ponían la mejor música (...). Con el tiempo todos los raperos españoles hemos actuado allí. Lo cerraron en 2002. Ahora es un almacén de madera..
  23. (es) Elola Joseba, « La base americana contagió el 'rap' », Torrejón de Ardoz, El País, (consulté le 20 décembre 2010), El subtítulo del artículo reza de modo explicativo : El ritmo de la rima entró en España hace 25 años gracias a los militares estadounidenses de Torrejón.
  24. Jean-Philippe Arcand, « Le rappeur KC LMNOP au banc des accusés », sur 24h Montréal, (consulté le 22 avril 2015).
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Bibliographie

Ouvrages

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    Voir à ce sujet : Sami Zegnani, « Boucher Manuel, Rap, expression des lascars : Significations et enjeux du Rap dans la société française », Revue française de sociologie, vol. 41, no 1, , p. 190-192 (lire en ligne [PDF])
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  • Eva Kimminich, „Citoyen oder Fremder? Ausgrenzung und kulturelle Autonomie in der Banlieue Frankreichs.“ In: Archiv für Sozialgeschichte, Bd. 46: Integration und Frag¬men¬tierung in der europäischen Stadt. Bonn (Verlag J.H.W. Dietz Nachf.) 2006, S. 505-538. Rap et société: Immigration, intégration, racisme – Naissance et développement d’une orature anticapitaliste. In: Schriftenreihe des Frankreichzentrums der Albert-Ludwigs-Universität. Freiburg 2007, S. 102-115. RapAttitüden, RapAttacken und RAPublikaner. In: Winfried Wehle (Hrsg.), Lyrik des 20. Jahr¬hunderts. Tübingen (Stauffenburg) 2010, S. 411-458.
  • Georges Lapassade et Philippe Rousselot, Le rap ou la fureur de dire, Paris, Loris Talmont, 1990
  • David O'Neill, Explicit Lyrics : toute la culture rap ou presque, Paris, Les éditeurs libres, 2007. (ISBN 978-2-916399-05-8)
  • Anthony Pecqueux, Voix du rap : Essai de sociologie de l’action musicale, L’Harmattan, , 268 p. (ISBN 978-2-296-04463-0, présentation en ligne)
  • Jean-Marie Seca, (éd.), 2007, Musiques populaires underground et représentations du politique, Cortil-Wodon, InterCommunications & EME.
  • (en) Paul Edwards, Kool G Rap (foreword), How to Rap: The Art & Science of the Hip-Hop MC, Chicago Review Press, (ISBN 1-55652-816-7), p. 340
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  • (en) stic.man, The Art Of Emceeing, Boss Up Inc.,
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Articles

  • Gonzalez Éric, « Cash stills rulls : La représentation du succès dans le rap », Revue française d’études américaines, no 104, , p. 31-49 (lire en ligne)
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  • Eugène Lledo, « RAP, musique », sur Encyclopædia Universalis
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    • Eugène Lledo, « RAP, musique : 2. Extension du rap », sur Encyclopædia Universalis
    • Eugène Lledo, « RAP, musique : 3. Métamorphoses du rap », sur Encyclopædia Universalis
  • Miliani Hadj, « Culture planétaire et identités frontalières À propos du rap en Algérie », Cahiers d'études africaines, no 168 « Musique du monde », , p. 763-776 (ISBN 9782713217784, lire en ligne)
  • Stéphanie Molinero, « Karim Hammou, Une histoire du rap en France », Volume !, no 10:2 « Composer avec le monde », , p. 240-242 (lire en ligne)
  • Traïni Christophe, « L'appropriation du rap et du reggae », Communications, no 77 « Faire sien. Emprunter, s'approprier, détourner. », , p. 109-126 (DOI 10.3406/comm.2005.2265)

Liens externes

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