École nationale supérieure des mines de Paris
École nationale supérieure des mines de Paris Mines ParisTech | |||||||||||
Devise | Théorie et pratique | ||||||||||
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Informations | |||||||||||
Fondation | 1783 | ||||||||||
Type | École d’ingénieurs et école de la fonction publique (EPA) | ||||||||||
Budget | 88 millions d’euros[1] | ||||||||||
Dotation | 47,7 millions d'euros en 2014[1] | ||||||||||
Localisation | |||||||||||
Coordonnées | 48° 50′ 42″ N 2° 20′ 21″ E / 48.844952, 2.33919348° 50′ 42″ Nord 2° 20′ 21″ Est / 48.844952, 2.339193 | ||||||||||
Ville | Paris | ||||||||||
Pays | France | ||||||||||
Direction | |||||||||||
Président | Jacques Aschenbroich | ||||||||||
Directeur | Romain Soubeyran | ||||||||||
Chiffres clés | |||||||||||
Étudiants | 1 200[1] | ||||||||||
Niveau | Bac+8 (Doctorat) | ||||||||||
Divers | |||||||||||
Affiliation | Institut Mines-Télécom, ParisTech, CGE, CDEFI, Medicen, G16+, PSL Paris Sciences et Lettres | ||||||||||
Site web | www.mines-paristech.fr | ||||||||||
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L'École nationale supérieure des mines de Paris[2], aussi connue sous le nom de MINES ParisTech ou École des mines de Paris, d'ENSMP, de Mines Paris ou simplement les Mines est l'une des 210 écoles d'ingénieurs françaises habilitées à délivrer un diplôme d'ingénieur.
Fondée le sur ordonnance du roi Louis XVI, dans le but de former des « directeurs intelligents » pour les mines du royaume de France[3], c'est l’une des plus anciennes et sélectives écoles d'ingénieurs françaises. Elle est aujourd'hui un établissement sous tutelle du ministère de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique. Ses élèves et anciens élèves sont par tradition appelés « Mineurs ».
À l’époque de sa fondation, l’exploitation des mines représentait l’industrie de haute technologie par excellence, où se retrouvaient toutes sortes de problèmes allant de la géophysique au génie des procédés en passant par la sécurité minière, la gestion économique des ressources et la stratégie géopolitique. Les ingénieurs des mines étaient alors formés pour les résoudre. Les compétences développées par l’école sont donc dès l’origine très diverses, et l’école a su évoluer au cours du temps pour devenir aujourd’hui une école dite « généraliste ».
Présentation générale
L’École des mines de Paris est un établissement public (statut d’établissement public à caractère administratif sous tutelle du ministère de l'économie, de l'industrie et du numérique)[2] dont la vocation est de former des ingénieurs de premier plan destinés au secteur industriel, notamment dans les domaines de l'énergie et des matières premières. L’établissement est rattaché à l'Institut Mines-Télécom. Il est membre de la conférence des grandes écoles, du PRES ParisTech, et depuis juin 2012, de l'Idex Université de recherche Paris Sciences et Lettres en tant que membre fondateur.
Histoire
Créée par arrêt du Conseil du roi du 19 mars 1783, la première école des mines est établie à l'hôtel des Monnaies de Paris. Disparue en 1791 dans la tourmente révolutionnaire, puis reconstituée par un arrêté du Comité de salut public le 13 messidor an II (1794)[4], elle fut transportée à Peisey-Nancroix en Savoie, à ce moment française, après l'arrêté des consuls du 23 pluviôse an X (1802)[5].
Après les événements de 1814, l'école fut définitivement reconstituée à Paris, par l'ordonnance du 6 décembre 1816, et établie à l'hôtel de Vendôme, longeant le jardin du Luxembourg, emplacement qu'elle occupe encore aujourd'hui[6].
En 1967 l'école s'est étendue à Fontainebleau, et à Évry, puis en 1976 dans le parc technologique de Sophia Antipolis.
Campus
Le site principal de l’école est au boulevard Saint-Michel à Paris. L’établissement est également implanté à Évry, Fontainebleau, et Sophia Antipolis[7].
Les formations
Ingénieurs civils
L'école forme des ingénieurs généralistes de haut niveau appelés à occuper des fonctions de responsabilité dans des domaines multiples, comme la production industrielle, la recherche et le développement, la gestion, et autres branches d'activités très diversifiées. L'enseignement correspond à cet impératif de polyvalence et se traduit par quelques objectifs principaux : assurer une solide culture scientifique commune dans les disciplines fondamentales, permettre aux élèves d'approfondir un domaine de leur choix, donner une place primordiale à l'observation et à l'application, développer l'esprit d'entreprendre.
Pour cela, le cursus associe à l'enseignement des périodes importantes de stages, fait appel au potentiel scientifique des centres de recherche, fournit aux étudiants un encadrement pédagogique individualisé, et associe le plus souvent possible les acteurs de la vie économique.
Ce cycle accueille environ 400 élèves-ingénieurs sur 3 années de formations.
L’admission des étudiants se fait par concours après les classes préparatoires aux grandes écoles. La voie d’accès principale est le Concours commun Mines-Ponts (filière de classes préparatoires MP, PSI, PC, PT, TSI). Quelques universitaires ainsi qu'un contingent important d'élèves étrangers intègrent aussi le cycle en deuxième année. Enfin, une trentaine de polytechniciens rejoignent l'école en troisième année.
Options[8]
L'école propose 16 options au choix :
- Mathématiques et mathématiques appliquées
- Mareva (Automatique, robotique, vision et morphologie mathématique)
- Géostatistiques et probabilités appliquées
- Management des systèmes d'information
- Sciences de la matière
- Biotechnologies
- Énergie et procédés
- Génie atomique
- Géosciences
- Machines et énergie
- Sciences et génie des matériaux
- Sol et sous-sol
- Sciences économiques et sociales
- Affaires publiques et innovation
- Économie industrielle
- Gestion scientifique
- Ingénierie de la conception
- Innovation et entrepreneuriat
- Système de production et logistique
Ingénieur du corps des mines
L’école des Mines ParisTech est également chargée de former les fonctionnaires du corps des mines. Les promotions comptent une vingtaine d’élèves, parmi les mieux classés de l’École polytechnique, de l’École normale supérieure, du cycle ingénieur civil de mines ParisTech et de Télécom ParisTech. La formation dure trois années et comprend des stages[9].
Mastères spécialisés
L'établissement propose un ensemble de 19 Mastères spécialisés (MS)[10], dans cinq domaines.
- Sciences de la terre et de l'environnement[1] :
- MS_IGE : Ingénierie et gestion de l'environnement
- MS_ENVIM : International Environmental Management
- MS_CESECO : Analyse technique et économique d'opérations minières
- MS_CFSG : Geostatistique
- Énergétique et procédés :
- MS_ALEF : International Energy Management
- MS_EnR : Energies renouvelables
- MS_GAZ : Ingénierie et gestion du gaz
- MS_IVE : Ingénierie des véhicules électriques
- MS_OSE : Optimisation des systèmes énergétiques
- Mécanique et matériaux :
- MS_MaPMod : Materials, Processing and Modeling
- MS_DMS : Design des matériaux et des structures
- Économie, Management et Société :
- MS_MISL : Management industriel et systèmes logistiques
- MS_MRI : Management des risques industriels
- MS_MILEO : Management industriel et excellence opérationnelle
Les diplômes de Mastère spécialisé sont accrédités par la Conférence des grandes écoles.
Diplômes de master
L’école, en collaboration avec des universités de la région parisienne, délivre des diplômes de Master[11]
Au sein des Masters nationaux, qui constituent des initiations à la recherche, les enseignants-chercheurs de MINES ParisTech interviennent dans de nombreuses universités. Dans certains cas, MINES ParisTech est co-organisateur (cohabilité) dans ces masters nationaux :
- Mn_ME : Nuclear energy
- Mn_BME Paris : Biomedical engineering
- Mn_P3M : Physique des matériaux, mécanique et modélisation numérique
- Mn_OIV : Optique, Image et Vision
- Mn_EDDEE : Économie du développement durable, de l'environnement et de l'énergie
- Mn_GDO : Gestion et dynamique des organisations
- Mn_MODO : Modélisation, optimisation, décision, organisation
- Mn_MOPP : Management des Organisations et des Politiques Publiques
- Mn_MTI : Management de la technologie et de l'innovation
Par ailleurs, elle est partie prenante dans 6 Masters destinés à des étudiants internationaux de niveau M2 ou équivalent et professionalisants[1] :
- Mi_CARE : Énergies propres et renouvelables
- Mi_GTESD : Gestion et traitement des eaux, des sols et des déchets
- Mi_MVE : Mobilité et véhicules électriques
- Mi_REST : Renewable Energy Science & Technology
- Mi_SE : Stratégies énergétiques
- Mi_TRADD : Transport et développement durable
Doctorat[12]
Coaccréditée dans cinq écoles doctorales, Mines ParisTech est habilitée à délivrer le diplôme de Docteur dans 18 spécialités doctorales (rentrée 2014) et dans 5 domaines d'activités [1] :
- Sciences de la terre et de l'environnement
- Dynamique et ressources des bassins sédimentaires
- Géologie de l'ingénieur
- Géostatistique
- Hydrologie et hydréologie quantitative
- Énergétique et génie des procédés
- Énergétique et procédés
- Mécanique et matériaux
- Sciences et génie des matériaux
- Mécanique numérique et matériaux
- Mécanique
- Mathématiques et systèmes
- Bio-informatique
- Géostatistique
- Informatique temps réel, robotique et automatique
- Mathématique et automatique
- Morphologie mathématique
- Contrôle, optimisation, prospective
- Économie, management et société
- Économie et finance
- Sciences de gestion
- Socio-économie de l'innovation
- Sciences et génie des activités à risques
Depuis la rentrée universitaire 2015, tous les doctorants nouvellement inscrits ou réinscrits dans une formation doctorale au sein d'un établissement membre de PSL sont désormais des doctorants de PSL.[13]
Ouverture vers l’international
Le cycle ingénieur civil a une forte composante d'internationalisation :
- les élèves de l'école ont la possibilité de réaliser un semestre de leur scolarité dans des universités étrangères du plus haut niveau (Massachusetts Institute of Technology (MIT), California Institute of Technology (Caltech), université de Hong Kong, Université nationale de Singapour (NUS), Tokyo Tech, Université nationale de Séoul...). L'école compte 100 universités partenaires sur les 5 continents.[1]
- le stage ingénieur est obligatoirement réalisé à l'étranger (hors d'Europe pour 52,3 % des élèves)
- une quinzaine d'élèves étrangers (universités chinoises, brésiliennes, russe, UPC, UPM...) intègrent la promotion en deuxième année pour un programme de double diplôme par la voie de l'admission sur titre.[14] L'école a 30 accords de double-diplôme ingénieur.[1]
- une quinzaine d'étudiants-visiteurs suivent des cours du cycle dans le cadre de programmes d'échanges tels qu'Erasmus
- en tant que membre de ParisTech le programme Athens permet des échanges courts avec d'autres universités en Europe.
Les autres formations (Masters, Mastères Spécialisés, Doctorat) attirent une part importante d'étrangers (il y 32% d'étudiants de nationalité étrangère, tous cycles confondus avec 60 nationalités représentées).[1]
La recherche
Les départements et leurs centres de recherche
La recherche à l’école des Mines ParisTech se caractérise par des liens forts avec l'industrie (1re recherche contractuelle en France avec environ 30 millions d'euros de contrats de recherche par an[1]. Elle est essentiellement gérée via Armines, structure de recherche contractuelle propre aux écoles des mines). Elle est organisée en 18 centres de recherche, répartis dans cinq grands domaines scientifiques :
Énergétique et procédés (Responsable du département : Didier MAYER)[15]
- Centre Efficacité énergétique des Systèmes (CES MINES ParisTech) - Directeur du centre : Maroun NEMER[16]
- Centre Thermodynamique des Procédés (CTP MINES ParisTech) - Directeur du centre : Christophe COQUELET[17]
- Centre Observation, Impacts, Énergie (O.I.E MINES ParisTech) - Directeur du centre : Thierry RANCHIN[18]
- Centre Procédés, Énergies Renouvelables et Systèmes Énergétiques (Persée MINES ParisTech) - Directeur du centre : Arnaud RIGACCI[19]
Ces quatre centres, créés en 2013, constituent le Département Énergétique et Procédés (anciennement Centre Énergétique et Procédés, CEP)
Mécanique et Matériaux (Responsable du département : Jean-François AGASSANT)[20]
- Centre des Matériaux Pierre-Marie Fourt (MAT MINES ParisTech) - Directeur du centre : Jacques BESSON[21]
- Centre de Mise en Forme des Matériaux (Cemef MINES ParisTech) - Directrice du centre : Elisabeth MASSONI[22]
- Laboratoire de Mécanique des Solides (LMS MINES ParisTech) - Directeur du centre : Patrick LE TALLEC[23]
Mathématiques et Systèmes (Responsable du département : Pierre ROUCHON)[24]
- Centre de Morphologie Mathématique (CMM MINES ParisTech) - Directeur du centre : Michel BILODEAU[25]
- Centre de Robotique (Caor MINES ParisTech) - Directeur du centre : Arnaud DE LA FORTELLE[26]
- Centre de Bio-Informatique (CBio MINES ParisTech) - Directeur du centre : Jean-Philippe VERT[27]
- Centre de Recherche en Informatique (CRI MINES ParisTech) - Directeur du centre : François IRIGOIN[28]
- Centre Automatique et Systèmes (CAS MINES ParisTech) - Directeur du centre : Nicolas PETIT[29]
- Centre de Mathématiques Appliquées (CMA MINES ParisTech) - Directrice du centre : Nadia MAIZI[30]
Sciences de la Terre et de l'environnement (Responsable du département : Hedi SELLAMI)[31]
- Centre de Géosciences (GEOSCIENCES MINES ParisTech) - Directeur du centre : Hedi SELLAMI[32]
- Institut supérieur d'ingénierie et de gestion de l'environnement (ISIGE MINES ParisTech) - Directrice du centre : Frédérique VINCENT[33]
Économie, Management et Société (Responsable du département : Franck AGGERI)[34]
- Centre d'Économie Industrielle (Cerna MINES ParisTech) - Directeur du centre : Matthieu GLACHANT[35]
- Centre de Gestion Scientifique (CGS MINES ParisTech) - Directeur du centre : Pascal LE MASSON[36]
- Centre de Recherche sur les Risques et les Crises (CRC MINES ParisTech) - Directeur du centre : Franck GUARNIERI[37]
- Centre de Sociologie de l'Innovation (CSI MINES ParisTech) - Directeur du centre : Alexandre MALLARD[38]
Les chaires de recherche et d'enseignement[39]
- Énergétique et procédés
- Éco-conception des ensembles bâtis et des infrastructures (CES)
- Captage, transport et stockage du CO2 (CES)
- Mécanique et Matériaux
- Bioplastiques (CEMEF)
- Procédés métalliques pour l'aéronautique et le nucléaire (CEMEF)
- CRISTAL - Matériaux Haute Température (CdM)
- Mathématiques et Systèmes
- Frelon : logistique urbaine (CAOR)
- PSA Peugeot-Citroën - Robotique et réalité virtuelle (CAOR)
- Modélisation prospective au service du développement durable (CMA)
- Conduite automatisée - Drive for you (CAOR)
- Économie, Management et Société
- Théorie et méthodes de la conception innovante (CGS)
- Environnement et eau pour tous (CGS)
- Économie des médias et des marques (CERNA)
- Résilience et sécurité (CRC)
- IPMT - Intellectual Property and Markets for Technology Chair (CERNA)
- OCP - Économie des Matières Première (CERNA)
- Mines Urbaines (CGS)
- Théorie de l'entreprise - Modèles de gouvernance & Création collective (CGS)
Bibliothèque
La bibliothèque est créée en 1783 afin de permettre aux élèves de jouir d'une documentation pratique. Des choix dans les dépôts littéraires permettent de l'enrichir pendant la Révolution, avec une politique documentaire stricte : seuls sont retenus les livres utiles aux élèves et aux professeurs. Les fonds se constituent parallèlement à l'émergence des sciences comme la minéralogie ou la géologie. Le fonds ancien est également marqué par les documents en langue étrangère, particulièrement en allemand, pays où se développent d'abord ces sciences.
Les fonds s'enrichissent au XIXe siècle, par achats, dons, legs, mais également par échanges avec des sociétés savantes qui se constituent alors, toujours en liaison avec le développement des sciences et de l'école. Il s'agit à l'origine d'un fond essentiellement pédagogique, et non patrimonial, ce qui permet de suivre les évolutions de l'enseignement. Les fonds relèvent donc plus de l'aspect économique (voire social, avec une ouverture vers le saint-simonisme) des mines que de l'aspect technique - plutôt enseigné dans les écoles des mines d'Alès ou de Douai. Une nouvelle salle de lecture est inaugurée en 1926 par le maréchal Foch, à l'occasion de la remise de la Croix de guerre à l'école.
La bibliothèque est aujourd'hui située sur deux sites, à Paris et à Fontainebleau (collection des sciences de la terre).
Les Presses des mines
En 1995, l'école des mines de Paris a créé une maison d'édition : les Presses de l'École des mines.
Cette maison d'édition édite des livres sur des sujets spécifiques que d'autres maisons d'édition n'auraient peut être pas publié en raison de leur faible potentiel de vente. Ces ouvrages sont souvent écrits par des membres de l'école (chercheurs, professeurs, étudiants).
Depuis le 1er février 2009, à l'occasion d'un changement de statut juridique, elle est filiale d'ARMINES et a changé son nom en Les Presses des Mines. Elle souhaite développer plus de partenariats à l'international.
Junior-Entreprise
JuMP Mines ParisTech est la Junior-Entreprise de l'École des Mines de Paris[40]. Il s’agit d’une Junior-Entreprise, donc d'une association loi 1901 à vocation pédagogique, créée en 1980, qui compte aujourd'hui 16 administrateurs en première et deuxième années du cycle ingénieur civil[41]. JuMP Mines ParisTech, étant labélisé Junior-Entreprise, est donc membre de la Confédération nationale des Junior-Entreprises (CNJE).
JuMP Mines ParisTech est une Junior-Entreprise qui réalise des prestations de conseil dans des domaines variés (ingénierie, business plan, traduction, systèmes d'informations, etc.) afin de permettre aux élèves du cycle ingénieur civil d'appliquer leurs connaissances théoriques à des cas concrets. La Junior-Entreprise compte parmi ces clients notamment GDF SUEZ, Areva, Yves Rocher, Thomas Cook, Samsung[42].
JuMP Mines ParisTech a reçu en avril 2010 le Prix des Internautes du Trophées Grandes Écoles organisé par La Tribune[43] dans la catégorie Junior-Entreprise.
Maison des Mines et des Ponts et Chaussées
La Maison des Mines a été construite en 1933, c'est une résidence d’étudiants de 200 chambres, située au 270 rue Saint Jacques au Quartier Latin de Paris, entre le Panthéon et le Val de Grâce, et à 500 mètres du Jardin du Luxembourg. Ses 2 immeubles comprennent également plusieurs salles de conférence et réunion disponibles pour séminaires, formations, congrès médicaux et locations de gymnase.[44][45]
Anciens élèves célèbres (ordre alphabétique)
Ingénieurs civils des mines
- Henri Babinski (1855-1931), gastronome
- Pierre Berloquin, ludographe et scénographe
- Maurice Besson (1903-2000), directeur de l'Usine à Gaz de Gennevilliers, puis directeur du Groupement Gazier de Production de la Région parisienne (GGPRP), contrôleur Général à Gaz de France
- Jean-Louis Bianco (1943-), homme politique, secrétaire général de la Présidence de la République (1982-1991), ministre des Affaires sociales et de l'Intégration (1991-1992), ministre de l'Équipement, du Logement et des Transports (1992-1993), député des Alpes-de-Haute-Provence (1997-)
- Claude Bonnier (1897-1944), ingénieur et résistant
- Louis Paul Cailletet (1832-1913), industriel, inventeur et physicien, il fut le premier à liquéfier l’oxygène
- Georges Charpak (1924-2010), prix Nobel de physique 1992
- Ignacy Domeyko (1802 – 1889), minéralogiste et géologue
- Xavier de Gaulle (1887 - 1955), promotion 1909, ingénieur civil des mines, capitaine, résistant, consul général de France en Suisse.
- Jacques de Gaulle, (1893 -1946), frère de Xavier, promotion 1913, ingénieur des mines de Blanzy, chevalier de la Légion d'honneur
- Carlos Ghosn (1954-), polytechnicien, industriel, PDG Nissan puis de Renault-Nissan
- Étienne Hirsch (1901-1994)
- Émile Javal (1839-1907), médecin et homme politique
- Auguste Laurent (1808-1853), chimiste, précurseur de la chimie organique moderne
- Georges Lipietz (1922-2003), auteur d'un célèbre procès contre la SNCF et l’État Français pour leur rôle dans leur internement et transfert à Drancy.
- Alain Minc (1949-), économiste, dirigeant d'entreprises, et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy
- Jacques de Morgan (1857-1924), explorateur et égyptologue
- Mohamed Naceur (1957-), ministre tunisien
- René Nicklès (1859-1917), géologue fondateur de l'École nationale supérieure de géologie
- Alain Poher (1909-1996), homme politique, président du Sénat, président par intérim de la République française
- Yves Quéré (1931-), physicien des matériaux
- Philippe Varin (1952 -)
- Léon Walras (1834-1910), économiste
- Morgan Hermand-Waiche, entrepreneur
Ingénieurs du corps des mines
Les ingénieurs des mines sont des fonctionnaires formant un des grands corps techniques de la fonction publique française, appelé usuellement « corps des mines ». La majorité des membres du Corps des Mines sont polytechniciens.
- Maurice Allais (1911-2010), prix Nobel d'économie 1988
- Jacques Attali (1943-), économiste, écrivain et haut fonctionnaire
- Roger Balian (1933-), physicien
- Élie de Beaumont (1798-1874), père de la géologie, médaille Wollaston 1843
- Georges Besse (1927-1986), ancien président du constructeur automobile Renault
- Émile Clapeyron (1799-1864), physicien
- Louis Cordier (1777-1861), minéralogiste et géologue
- Robert Dautray (1928-), haut commissaire a l'énergie atomique, membre de l'Institut
- Jacques Friedel (1921-), physicien
- Pierre Laffitte (1925-), géologue, directeur de l'École des mines de Paris, fondateur de la technopole de Sophia Antipolis, puis homme politique
- Gabriel Lamé (1795-1870), mathématicien et cofondateur, avec Poisson et Cauchy, de la théorie mathématique de l'élasticité
- Albert Lebrun (1871-1950), président de la République
- Henry Le Chatelier (1850-1936), chimiste et industriel, Médaille Davy 1916
- Paul Lévy (1886–1971), mathématicien
- Raymond Lévy (1927-), ancien président du constructeur automobile Renault
- Alfred-Marie Liénard (1869-1958), physicien
- Henri Poincaré (1854-1912), mathématicien et physicien, médaille d'or de la Royal Astronomical Society 1900
- Henri Regnault (1810-1878), chimiste et physicien français, médaille Rumford (1848) et médaille Copley 1869
- Conrad Schlumberger (1878-1936), inventeur et industriel
Liste des directeurs de l'École des mines de Paris[46]
- 1783-1790 : Balthazar Georges Sage
- 1816-1836 : Charles-Joseph Lefroy
- 1836-1857 : Armand Dufrénoy
- 1857-1871 : Charles Combes
- 1872-1884 : Gabriel Auguste Daubrée
- 1884-1885 : Charles-Romain Lan
- 1885-1887 : Paul Bernard Labrosse-Luuyt
- 1887-1900 : Julien Haton de La Goupillière
- 1901-1907 : Marie-Adolphe Carnot
- 1907-1909 : Edmond Nivoit
- 1909-1914 : Jean Marie Frédéric Ernest Delafond
- 1914 : Henry Kuss
- 1914-1929 : Gabriel Chesneau
- 1929-1936 : Alfred-Marie Liénard
- 1936-1940 : Félix Leprince-Ringuet
- 1940-1944 : Marin Guillaume
- 1944-1963 : Edmond Friedel
- 1963-1972 : Raymond Fischesser
- 1972-1984 : Pierre Laffitte
- 1984-2001 : Jacques Lévy
- 2001-2012 : Benoît Legait
- 2012- : Romain Soubeyran
Sources de l’article
- 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 http://www.mines-paristech.fr/Ecole/Rapport-d-activite/RA-2014_Ecrans.pdf/
- 1 2 Décret no 91-1033 du 8 octobre 1991 relatif à l'École nationale supérieure des mines de Paris (Mines ParisTech), sur le site de Legifrance.
- ↑ Arrêt du conseil d'État du Roi portant établissement d'une École de Mines du 19 mars 1783
- ↑ Chapitre III de la Notice Historique de l'École des mines de Paris par Louis Aguillon
- ↑ Chapitre V de la Notice Historique de l'École des mines de Paris par Louis Aguillon
- ↑ Chapitre VI de la Notice Historique de l'École des mines de Paris par Louis Aguillon
- ↑ « Implantations géographiques », sur www.mines-paristech.fr (consulté le 19 août 2014)
- ↑ « MINES PARISTECH - Approfondissement / Options - », sur www.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « Les corps techniques de l'État », sur www.ensmp.fr (consulté le 4 mai 2010)
- ↑ « Mastères spécialisés », sur www.mines-paristech.fr (consulté le 19 août 2014)
- ↑ « Masters recherche et partenariats », sur www.mines-paristech.fr (consulté le 19 août 2014)
- ↑ « MINES PARISTECH - Suivre un doctorat en École d'ingénieurs - », sur www.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « La Formation doctorale à PSL », sur PSL (consulté le 23 octobre 2015)
- ↑ http://www.mines-paristech.fr/ingenieurcivil/Intro/AST_U.html
- ↑ « MINES ParisTech - Bienvenue au DEP », sur www.dep.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « MINES ParisTech - Bienvenue sur le site du Centre Efficacité énergétique des Systèmes », sur www.ces.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « MINES ParisTech - Centre Thermodynamique des Procédés », sur www.dep.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « MINES ParisTech - Bienvenue sur le site du Centre O.I.E. », sur www.oie.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « PERSÉE - Centre de recherche commun MINES ParisTech - ARMINES - Centre Procédés, Energies Renouvelables et Systèmes Energétiques - MINES ParisTech », sur www.persee.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « MINES PARISTECH - Mécanique et matériaux - », sur www.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « MINES ParisTech - BIENVENUE AU CENTRE DES MATÉRIAUX », sur www.mat.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « www.cemef.mines-paristech.fr », sur www.cemef.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « MINES PARISTECH - Laboratoire de mécanique des solides (LMS) - », sur www.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « MINES PARISTECH - Mathématiques et systèmes - », sur www.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « Center of Mathematical Morphology », sur cmm.ensmp.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « Accueil - Centre de Robotique », sur caor-mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « Center for Computational Biology - Ecole des Mines de Paris: Welcome », sur cbio.ensmp.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « Centre de Recherche en Informatique », sur cri.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « Centre Automatique et Systèmes : Control and Systems Centre », sur cas.ensmp.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « Bienvenue sur Centre de Mathématiques Appliquées | Centre de Mathématiques Appliquées », sur www.cma.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « MINES PARISTECH - Sciences de la terre et de l'environnement - », sur www.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « Qui sommes-nous ? — Français », sur www.geosciences.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « L'ISIGE - MINES ParisTech — ISIGE MINES ParisTech », sur www.isige.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « MINES PARISTECH - Économie, management et société - », sur www.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « Accueil », sur www.cerna.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « Home », sur Centre de Gestion Scientifique (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « CRC - MINES ParisTech », sur www.crc.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « Centre de Sociologie de l'Innovation - Accueil », sur www.csi.ensmp.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ « MINES PARISTECH - Les chaires de recherche et d'enseignement - », sur www.mines-paristech.fr (consulté le 22 octobre 2015)
- ↑ Site internet de la Junior-Entreprise des Mines de Paris
- ↑ Page de présentation de la Junior-Entreprise des Mines de Paris
- ↑ Clients de la Junior-Entreprise JuMP Mines ParisTech
- ↑ Site du Trophée Grandes Écoles La Tribune
- ↑ « MINES PARISTECH - Maison des Mines - », sur www.mines-paristech.fr (consulté le 23 octobre 2015)
- ↑ « Maison des mines », sur www.maisondesmines.com (consulté le 23 octobre 2015)
- ↑ Annales.org
Annexes
Articles connexes
- Ingénieur des mines (fonctionnaire français)
- Grandes Écoles
- Groupe des écoles des mines
- Institut Mines-Télécom
- École Nationale Supérieure des Mines
- Études d'ingénieurs en France
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