Master (France)
Le master est un diplôme et un grade universitaire de l'espace européen de l'enseignement supérieur. Dans le système éducatif français, il est un diplôme national et un grade de l’enseignement supérieur, validant un deuxième cycle de l’enseignement supérieur soit cinq années d’études après le baccalauréat.
Le « grade de master » est délivré par de nombreuses formations de l’enseignement supérieur, telles les écoles d'ingénieurs, les écoles de commerce ou les universités. Le « diplôme national de master » est délivré par une université, deux ans après l’obtention d'une licence.
Histoire
Durant l’existence de l’Université impériale, trois grades sont mis en place : le baccalauréat, la licence et le doctorat. Cette notion est ensuite peu à peu oubliée.
Créée en 1966, la maîtrise est délivrée au terme du deuxième cycle des études supérieures universitaires. Les étudiants titulaires d’une maîtrise peuvent alors poursuivre des études au sein d’un troisième cycle menant soit en un an à un diplôme d'études supérieures spécialisées (créé en 1977), afin d’ « acquérir des connaissances approfondies dans des domaines particuliers complémentaires de la formation dispensée en deuxième cycle ainsi que d’acquérir des techniques destinées à favoriser l’exercice d’un type d'activité déterminé », soit au doctorat après une année d’enseignement d'approfondissement et de stage d’initiation à la recherche menant au diplôme d'études approfondies (créé en 1964 en sciences et 1974 dans les autres disciplines), puis normalement trois années de recherche conduisant à la rédaction d’une thèse.
En 1998, le rapport Pour un modèle européen d'enseignement supérieur de Jacques Attali propose la création d’une « nouvelle maîtrise »[1]. Puis la déclaration de Bologne le vise à construire un « espace européen de l'enseignement supérieur ». Quelques mois plus tard, le « mastaire » est créé en tant que grade universitaire par Claude Allègre, en s’ajoutant aux grades préexistant. Son but est « de rassembler sous une appellation unique un ensemble de diplômes et de titres, de niveau comparable, délivrés au nom de l’État et bénéficiant de sa garantie ». Il est conféré aux titulaires d’un diplôme d'études supérieures spécialisées, d’un diplôme d’ingénieur, d’un diplôme d’études approfondies[2]. En 2001, la commission d’évaluation des formations et diplômes de gestion est créée afin notamment de délivrer ce grade à certaines écoles de commerce[3].
Le positionnement de ce grade a été réaffirmé en 2002 par Jack Lang, avec la réforme LMD qui structure toutes les formations de l’enseignement supérieur avec les grades de licence, master (nouveau nom du mastaire) et doctorat[4],[5]. À cette époque, l’Académie française a préconisé l’emploi du terme de « maîtrise » ou de « magistère »[6]. Avec cette même réforme, le diplôme national de master est créé[7],[8]. Le master professionnel remplace le diplôme d’études supérieures spécialisées et le master recherche remplace le diplôme d’études approfondies. Quant à la maîtrise, elle existe toujours formellement, sous la forme d’un diplôme intermédiaire. Les masters pouvaient être délivrés conjointement avec des écoles d’ingénieurs[9].
Avec la loi LRU de 2007, le deuxième cycle de l’enseignement supérieur correspond par définition aux études post-licence menant au grade de master[10]. La loi ESR de 2013 punit l’utilisation non autorisée du terme « master », ce qui était déjà le cas des appellations « universités », « baccalauréat », « licence », « doctorat »[11]. À la rentrée 2014, un cadre national des formations définit la délivrance des diplômes nationaux de licence, de licence professionnelle et de master, et la distinction entre master professionnel et master recherche est dès lors abrogée. De plus la délivrance des diplômes est restreinte aux EPSCP[12].
Grade de master
Objectifs
Le deuxième cycle associe formation générale et formation professionnelle, il doit permettre aux étudiants de compléter leurs connaissances, d’approfondir leur culture et doit les initier à la recherche scientifique correspondante[13].
Diplômes donnant droit au grade de master
Le grade de master est conféré par l’État au titulaire d’un diplôme dont la liste est la suivante :
- diplôme national de master[14] (voir paragraphe suivant)
- diplôme d'études approfondies[14],
- diplôme d'études supérieures spécialisées[14],
- diplôme d’ingénieur[14],
- diplôme de fin d’études délivré par un des instituts d’études politiques[14],
- diplôme de formation approfondie en sciences médicales[14],
- diplôme de formation approfondie en sciences pharmaceutiques[14],
- diplôme de formation approfondie en sciences odontologiques[14],
- diplôme d’État de sage-femme[14],
- certificat de capacité d'orthophoniste[14],
- diplômes propres de l’université Paris-Dauphine[14],
- diplôme d’État d’architecte[15],
- diplôme d’État d'infirmier anesthésiste[16]
- diplôme de fin d’études des écoles de commerces spécialement habilitées[17],
- diplôme d’études fondamentales vétérinaires[18],
- diplôme national supérieur d'arts plastiques[19],
- diplôme de l’École nationale supérieure des arts décoratifs[20],
- diplôme national supérieur d'expression plastique[21],
- diplôme supérieur de comptabilité et de gestion[22],
- diplômes du conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris[23],
- diplôme de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr[24],
- diplôme de management et contrôle du trafic aérien et diplôme d’ingénierie des systèmes électroniques de la sécurité aérienne de l’école nationale de l'aviation civile[25].
En 2014, un cahier des charges définit les critères devant être pris en compte lors de l’examen d’une demande visant à ce qu’un diplôme confère le grade universitaire de licence ou de master. Ainsi, l’autorisation ministérielle à conférer le grade de master repose sur certains points dont les suivants :
- La capacité de l’établissement à mettre en œuvre le cursus conduisant au diplôme ;
- L’organisation du cursus et des moyens d’enseignement et de formation mis en œuvre et plus particulièrement :
- l'organisation des formations sous forme de parcours, les volumes horaires d'enseignement, de travail personnel, les modalités de contrôle des connaissances,
- la déclinaison en semestres et en unités d’enseignement et la mise en œuvre du système européen d’unités d'enseignement capitalisables et transférables (ECTS),
- les modalités pédagogiques permettant l’accueil et l’accompagnement de publics diversifiés, garantissant le droit à l’égalité des chances et prévoyant l’évaluation des connaissances et des compétences,
- l’équilibre entre connaissances scientifiques, compétences transversales et compétences professionnelles en lien avec les objectifs de formation ;
- les moyens pédagogiques spécifiques dévolus à l’acquisition, au minimum, de la maîtrise d’une langue vivante étrangère ;
- les modalités de mise en place de l’initiation à la recherche, en liaison avec les projets ultérieurs de l'étudiant.
- Des aptitudes et des compétences visées pour le futur diplômé : Pour le grade de master, l’acquisition :
- la capacité à conduire, dans la discipline considérée, une démarche innovante et un projet en autonomie ;
- la capacité à conduire un projet dans un cadre collaboratif et à assumer la responsabilité d’une conduite de projet ;
- l’adaptabilité à différents contextes professionnels et culturels, y compris dans une démarche ouverte à l’international ;
- une initiation à la recherche et la formalisation de ce travail d’initiation en liaison avec l’équipe pédagogique et en fonction de ses projets ultérieurs, qui peut passer par différents supports de communication, dont l’écrit[26].
Diplôme de master
Objectifs
Les objectifs du diplôme de master sont d’abord ceux du grade correspondant (voir plus haut).
La formation dispensée en vue du diplôme national de master comprend des enseignements théoriques, méthodologiques et appliqués et, lorsqu’elle l’exige, un ou plusieurs stages. Elle comprend également une initiation à la recherche et, notamment, la rédaction d’un mémoire ou d’autres travaux d’études personnels. Le diplôme de master ne peut être délivré qu’après validation de l’aptitude à maîtriser au moins une langue vivante étrangère. Les parcours types de formation doivent comprendre des enseignements permettant aux étudiants d’acquérir cette aptitude.
Des diplômes de master destinés à former les enseignants du primaire et du secondaire avant qu’ils ne passent les concours font leur apparition à la rentrée 2010[27].
Organisation
Le diplôme de master sanctionne un niveau correspondant à l’obtention de 120 crédits européens au-delà du grade de licence[28]. D’après le principe sur lequel repose le système européen de transfert et d'accumulation de crédits, selon lequel le travail à fournir par un étudiant à plein temps pendant une année universitaire correspond à soixante crédits[29], la préparation du master dure deux années universitaires (ou quatre semestres) après l’obtention de la licence ; cette durée n’est cependant pas explicitement énoncée par les textes réglementaires.
Contrairement à la licence, la possibilité de seconde session d’examen, de compensation ou de redoublement n’est pas mentionnée dans le texte réglementaire.
Le contenu des enseignements, les modalités de contrôle de connaissance, d’entrée et de progression sont définies par chaque université puis soumis à accréditation auprès du ministère chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Pour être inscrits dans les formations conduisant au diplôme de master, les étudiants doivent posséder un diplôme national conférant le grade de licence dans un domaine compatible avec celui du diplôme national de master ou passer une procédure de validation des acquis.
Le diplôme de master est délivré uniquement par les établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP). Il peut également faire l’objet d’une cohabilitation entre un EPSCP et un autre établissement public d’enseignement supérieur[30].
Dans une université, l’accès de l’étudiant titulaire de la licence, dans le même domaine, est de droit pour la première année[31] (dite « Master 1 », en abrégé « M1 » ). Celle-ci peut être sanctionnée par le diplôme intermédiaire de la maîtrise[32]. L’admission en deuxième année (dite « Master 2 », en abrégé « M2 »), débouchant sur le diplôme national de master, est prononcée par le chef d’établissement sur proposition du responsable de la formation[31]. Le quatrième et dernier semestre est souvent l'occasion d'un stage en entreprise ou en laboratoire de recherche, donnant lieu à la rédaction d'un mémoire.
Domaines et mentions
Depuis la réforme LMD, les domaines sont théoriquement définis par chaque université. C’est ce qui s’est passé lors des premières habilitations (2003-2006). En 2007, le ministère a préconisé aux universités quatre noms de domaines nationaux, qui sont figés dans le cadre national des formations à partir de 2014[12] :
- Arts, lettres, langues
- Droit, économie, gestion
- Sciences humaines et sociales
- Sciences, technologies, santé
De la même façon, il existait en 2013 7 700 masters dont 1 841 en mentions et 5 806 en spécialités[33]. À partir de la rentrée 2014, les mentions sont réglementées au niveau national[34].
- Analyse et politique économique.
- Monnaie, banque, finance, assurance.
- Économétrie, statistiques.
- Économie.
- Économie appliquée.
- Économie du développement.
- Économie du droit.
- Économie de l'entreprise et des marchés.
- Économie des organisations.
- Économie internationale.
- Économie sociale et solidaire.
- Économie et management publics.
- Économie du travail et des ressources humaines.
- Économie de l'environnement, de l'énergie et des transports.
- Économie de la santé.
- Économie industrielle et des réseaux.
- Management et administration des entreprises.
- Administration économique et sociale.
- Administration et échanges internationaux.
- Comptabilité - contrôle - audit.
- Contrôle de gestion et audit organisationnel.
- Finance.
- Marketing, vente.
- Management.
- Management stratégique.
- Management et commerce international.
- Management public.
- Management sectoriel.
- Management des PME-PMI.
- Management des systèmes d'information.
- Entrepreneuriat et management de projets.
- Management de l'innovation.
- Gestion de production, logistique, achats.
- Gestion des ressources humaines.
- Gestion de l'environnement.
- Gestion de patrimoine.
- Politiques publiques.
- Politiques comparées.
- Relations internationales.
- Science politique.
- Actuariat.
- Administration publique.
- Droit.
- Droit administratif.
- Droit civil.
- Droit comparé.
- Droit privé.
- Droit public des affaires.
- Droit des affaires.
- Droit bancaire et financier.
- Droit de la propriété intellectuelle.
- Droit fiscal.
- Droit des assurances.
- Droit notarial.
- Droit du patrimoine.
- Droit de l'immobilier.
- Droit social.
- Droit de l'entreprise.
- Droit des collectivités territoriales.
- Droit pénal et sciences criminelles.
- Droit de la santé.
- Droit de l'environnement et de l'urbanisme.
- Droit européen.
- Droit international.
- Finances publiques.
- Droit constitutionnel.
- Droit des libertés.
- Droit public.
- Droit de l'économie.
- Droit du numérique.
- Histoire du droit et des institutions.
- Justice, procès et procédures.
- Histoire.
- Histoire de l'art.
- Histoire, civilisations, patrimoine.
- Archéologie, sciences pour l'archéologie.
- Mondes anciens.
- Mondes médiévaux.
- Mondes modernes.
- Mondes contemporains.
- Conservation-restauration des biens culturels.
- Géographie.
- Géographie, aménagement, environnement et développement.
- Géopolitique.
- Architecture, urbanisme, paysage.
- Géomatique.
- Gestion des territoires et développement local.
- Études du développement.
- Sociologie.
- Démographie.
- Ergonomie.
- Sciences sociales.
- Études sur le genre.
- Sciences économiques et sociales.
- Humanités numériques.
- Sciences cognitives.
- Études européennes et internationales.
- Civilisations, cultures et sociétés.
- Sciences du langage.
- Traitement automatique des langues.
- Anthropologie.
- Ethnologie.
- Philosophie.
- Éthique.
- Logique.
- Histoire de la philosophie.
- Épistémologie, histoire des sciences et des techniques.
- Psychanalyse.
- Esthétique.
- Intelligence économique.
- Théologie catholique.
- Théologie protestante.
- Sciences des religions et sociétés.
- Psychologie clinique, psychopathologie et psychologie de la santé.
- Psychologie sociale, du travail et des organisations.
- Psychologie de l'éducation et de la formation.
- Psychologie.
- Psychologie : psychopathologie clinique psychanalytique.
- Sciences de l'éducation.
- Journalisme.
- Information, documentation.
- Communication, publicité.
- Communication publique et politique.
- Culture et communication.
- Information, communication.
- Sciences de l'information et des bibliothèques.
- Muséologie, muséo-expographie.
- Information et médiation scientifique et technique.
- Communication des organisations.
- Intervention et développement social.
- Métiers du livre et de l'édition.
- Lettres.
- Arts, lettres et civilisations.
- Lettres et humanités.
- Littérature générale et comparée.
- Études culturelles.
- Création littéraire.
- Français langue étrangère.
- Langues, littératures et civilisations étrangères et régionales.
- Langues et sociétés.
- Langues étrangères appliquées.
- Traduction et interprétation.
- Didactique des langues.
- Humanités.
- Arts.
- Arts plastiques.
- Arts de la scène et du spectacle vivant.
- Création artistique.
- Danse.
- Théâtre.
- Cinéma et audiovisuel.
- Audiovisuel, médias interactifs numériques, jeux.
- Création numérique.
- Musicologie.
- Patrimoine et musées.
- Archives.
- Direction de projets ou établissements culturels.
- Industries culturelles.
- Mode.
- Humanités et industries créatives.
- Mathématiques.
- Mathématiques et applications.
- Mathématiques appliquées, statistique.
- Informatique.
- Réseaux et télécommunication.
- Calcul haute performance, simulation.
- Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises - MIAGE.
- Mathématiques et informatique appliquées aux sciences humaines et sociales - MIASHS.
- Ingénierie de l'image, ingénierie du son.
- Physique.
- Physique fondamentale et applications.
- Physique appliquée et ingénierie physique.
- Physique du vivant.
- Ingénierie nucléaire.
- Sciences de la matière.
- Chimie.
- Chimie physique et analytique.
- Chimie et sciences du vivant.
- Chimie moléculaire.
- Chimie et sciences des matériaux.
- Génie civil.
- Mécanique.
- Génie mécanique.
- Sciences et génie des matériaux.
- Nanosciences et nanotechnologies.
- Génie des procédés et des bio-procédés.
- Ingénierie de conception.
- Optique, image, vision, multimédia.
- Traitement du signal et des images.
- Acoustique.
- Électronique, énergie électrique, automatique.
- Énergétique, thermique.
- Énergie.
- Automatique, robotique.
- Instrumentation, mesure, métrologie.
- Ingénierie des systèmes complexes.
- Génie industriel.
- Aéronautique et espace.
- Sciences et techniques des activités physiques et sportives - STAPS.
- STAPS : entraînement et optimisation de la performance sportive.
- STAPS : activité physique adaptée et santé.
- STAPS : management du sport.
- STAPS : ingénierie et ergonomie de l'activité physique.
- Biologie.
- Biologie-santé.
- Santé.
- Sciences du vivant.
- Santé publique.
- Sciences du médicament.
- Biotechnologies.
- Biologie moléculaire et cellulaire.
- Biochimie, biologie moléculaire.
- Biologie intégrative et physiologie.
- Biologie du développement.
- Biologie végétale.
- Pharmacologie.
- Toxicologie et éco-toxicologie.
- Microbiologie.
- Neurosciences.
- Immunologie.
- Nutrition et sciences des aliments.
- Bio-informatique.
- Biologie structurale, génomique.
- Génétique.
- Éthologie.
- Biomécanique.
- Ingénierie de la santé.
- Sciences de l'océan, de l'atmosphère et du climat.
- Sciences de la mer.
- Sciences de la Terre et des planètes, environnement.
- Géoressources, géorisques, géotechnique.
- Bio-géosciences.
- Sciences de l'eau.
- Astrophysique, astronomie, planétologie.
- Agrosciences, environnement, territoires, paysage, forêt.
- Biologie, agrosciences.
- et technologie de l'agriculture, de l'alimentation et de l'environnement.
- Biodiversité, écologie et évolution.
- Design.
- Didactique des sciences.
- Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation (MEEF), 1er degré.
- Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation (MEEF), 2e degré.
- Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation (MEEF), encadrement éducatif.
- Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation (MEEF), pratiques et ingénierie de la formation.
- Risques et environnement.
- Qualité, hygiène, sécurité.
- Innovation, entreprise et société.
- Transport, mobilités, réseaux.
- Tourisme.
- Urbanisme et aménagement.
- Ville et environnements urbains.
Notes et références
- ↑ Attali 1998
- ↑ Décret no 99-747 du 30 août 1999 relatif à la création du grade de mastaire, en vigueur de 1999 à 2002 et Rapport au Premier ministre relatif au décret no 99-747 du 30 août 1999 relatif à la création du grade de mastaire, consultés sur Légifrance
- ↑ Décret no 2001-295 du 4 avril 2001 portant création de la commission d'évaluation des formations et diplômes de gestion, consulté le 9 novembre 2014 sur Légifrance
- ↑ Décret no 2002-604 du 25 avril 2002 modifiant le décret no 99-747 du 30 août 1999 relatif à la création du grade de master, consulté sur Légifrance
- ↑ Décret no 2002-481 du 8 avril 2002 relatif aux grades et titres universitaires et aux diplômes nationaux et décret no 2002-482 du 8 avril 2002 portant application au système français d'enseignement supérieur de la construction de l'Espace européen de l'enseignement supérieur, devenus en 2013 l’article D613-3 du code de l’éducation
- ↑ « mastaire », sur www.academie-francaise.fr,
- ↑ Décret no 2002-603 du 25 avril 2002 modifiant le décret no 84-573 du 5 juillet 1984 relatif aux diplômes nationaux de l'enseignement supérieur
- ↑ Arrêté du 25 avril 2002 relatif au diplôme national de master
- ↑ « Universités-grandes écoles : la saison des alliances », sur www.letudiant.fr/educpros,
- ↑ Article L612-1 du code de l’éducation
- ↑ Article L731-14 du code de l’éducation anciennement loi du 18 mars 1880 relative à la liberté de l’enseignement supérieur
- 1 2 Arrêté du 22 janvier 2014 fixant le cadre national des formations conduisant à la délivrance des diplômes nationaux de licence, de licence professionnelle et de master
- ↑ Article L612-5 du code de l’éducation
- 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Article D612-34 du code de l’éducation
- ↑ Article R672-5 du code de l’éducation anciennement décret no 2005-734 du 30 juin 2005 relatif aux études d’architecture
- ↑ Article D636-69-1 du code de l’éducation
- ↑ Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Bulletin officiel spécial no 4 du 20 juin 2013, 2. Liste des diplômes des établissements d'enseignement supérieur technique privés et consulaires vises par le ministre charge de l'enseignement supérieur et conférant a leurs titulaires le grade de master
- ↑ Arrêté du 20 avril 2007 relatif aux études vétérinaires
- ↑ « Arrêté du 23-8-2010, attribution du grade aux titulaires du diplôme national supérieur d'arts plastiques délivré par l'École nationale supérieure des beaux-arts »
- ↑ « Arrêté du 23-8-2010, attribution du grade aux titulaires du diplôme délivré par l'École nationale supérieure des arts décoratifs »
- ↑ « Arrêté du 23-8-2010, attribution du grade aux titulaires du diplôme national supérieur d'expression plastique délivré par les établissements d'enseignement supérieur d'arts plastiques (formulation L. 75-10-1) »
- ↑ Décret no 2012-432 du 30 mars 2012 relatif à l’exercice de l’activité d’expertise comptable qui a succédé au décret no 2010-1423 du 17 novembre 2010 attribuant le grade de licence aux titulaires du diplôme de comptabilité et de gestion et le grade de master aux titulaires du diplôme supérieur de comptabilité et de gestion
- ↑ « Arrêté du 31-5-2010, Attribution du grade de master aux titulaires des diplômes de deuxième cycle »
- ↑ Arrêté du 10 avril 2003 relatif à l'attribution du grade de master aux officiers diplômés de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, arrêté du 22 février 2006 relatif à l’attribution du grade de master aux officiers diplômés de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr et arrêté du 27 février 2014 relatif à l'attribution du grade de master aux officiers diplômés de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr
- ↑ « Arrêté du 26 juin 2012, attribution du grade aux titulaires du diplôme de management et contrôle du trafic aérien délivré par l'École nationale de l'aviation civile » et « Arrêté du 26 juin 2012, attribution du grade aux titulaires du diplôme d’ingénierie des systèmes électroniques de la sécurité aérienne délivré par l'École nationale de l'aviation civile »
- ↑ Arrêté du 22 janvier 2014 relatif au cahier des charges des grades universitaires de licence et de master
- ↑ « circulaire no 2009-1037 du 23-12-2009, Mise en place des diplômes nationaux de master ouverts aux étudiants se destinant aux métiers de l'enseignement - rentrée universitaire 2010 »
- ↑ Arrêté du 25 avril 2002 relatif au diplôme national de master, Article 3
- ↑
- ↑ Arrêté du 25 avril 2002 relatif au diplôme national de master, Article 7
- 1 2 Arrêté du 25 avril 2002 relatif au diplôme national de master, Article 11
- ↑ Arrêté du 25 avril 2002 relatif au diplôme national de master, Article 9
- ↑ Nathalie Brafman, « Geneviève Fioraso : "Notre objectif, faire disparaître 5 800 spécialités de master" », Le Monde, (lire en ligne)
- ↑ Arrêté du 4 février 2014 fixant la nomenclature des mentions du diplôme national de master
Annexes
Articles connexes
- Études en France, études supérieures en France
- Liste des diplômes en France
- Universités en France, liste des universités françaises
- Processus de Bologne, réforme Licence-Master-Doctorat
- Système européen de transfert et d'accumulation de crédits (ECTS)
- Master (International)
- Magistère
- Maîtrise en administration des affaires, liste des programmes MBA français
Bibliographie
- Jacques Attali, Pour un modèle européen d’enseignement supérieur : rapport à M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie, Ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie, , 75 p. (lire en ligne)
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