Institut Mines-Télécom
Institut Mines-Télécom | ||||||||||||
Informations | ||||||||||||
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Type | Grand établissement (EPCSCP) | |||||||||||
Localisation | ||||||||||||
Coordonnées | 48° 49′ 49″ N 2° 20′ 09″ E / 48.8302342, 2.335802999999948° 49′ 49″ Nord 2° 20′ 09″ Est / 48.8302342, 2.3358029999999 | |||||||||||
Ville | Paris | |||||||||||
Pays | France | |||||||||||
Direction | ||||||||||||
Président | Jean-Bernard Lévy[1] | |||||||||||
Directeur | Philippe Jamet[2] | |||||||||||
Chiffres clés | ||||||||||||
Personnel | 4600 | |||||||||||
Étudiants | + de 13200 | |||||||||||
Doctorants | 1700 | |||||||||||
Diplômés/an | 4300 | |||||||||||
Divers | ||||||||||||
Affiliation | MINEFI | |||||||||||
Site web | mines-telecom.fr/ | |||||||||||
Géolocalisation sur la carte : Paris
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L’Institut Mines-Télécom est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche français. Créé en 1996, il est nommé « Groupe des écoles des télécommunications » ou GET, puis « Institut Télécom ». En mars 2012, les écoles des Mines, sous tutelle du ministère de l'industrie, lui sont rattachées. Il prend alors son nom actuel, ainsi que le statut de grand établissement. Ses écoles forment des étudiants et contribuent à la recherche dans les secteurs des technologies de l'information et de la communication, le management, l’énergie, les matériaux et l’environnement industriel. Il est placé sous la tutelle du Conseil général de l'économie, de l'industrie, de l'énergie et des technologies.
L'institut participe à la création de l'Université Paris-Saclay et le siège doit déménager sur le plateau de Saclay en septembre 2018.
Historique
À l’origine, les écoles des mines et celles des télécommunications constituaient des écoles d’ingénieurs mais aussi des écoles de la haute fonction publique, permettant l’accès au corps des mines ou à celui des télécommunications.
Les écoles des mines
L’école des mines de Paris est créée en 1793 pour répondre aux besoins en ingénieurs de l’industrie minière qui était alors au cœur de la problématique industrielle. C’est alors une école d’application de l’École polytechnique. L’école des mines de Saint-Étienne est ensuite créée en 1816 pour former des maîtres mineurs[3]. Ces écoles prennent ensuite la dénomination « école nationale des mines ». Puis ce sont les écoles d'Alès et de Douai qui sont créées en 1843 et 1878[4]. En 1919, est fondé l'Institut métallurgique et minier, qui deviendra en 1985 l'école nationale supérieure des Mines de Nancy[réf. nécessaire].
En 1991, les quatre écoles de Paris, Saint-Étienne, Douai et Alès, qui étaient alors des services du ministère de l’industrie, deviennent des établissements publics à caractère administratif sous la tutelle du ministre chargé de l’industrie. Ce statut est également attribué à l’école nationale supérieure des techniques industrielles et des mines de Nantes, créée par un décret du même jour, et à l’école nationale supérieure des techniques industrielles et des mines d’Albi-Carmaux, créée en 1993.
Dans les années 2000, un Groupe des écoles des mines (GEM) est créé dans un cadre informel entre ces six en y associant également l’école des mines de Nancy, école interne de l’Institut national polytechnique de Lorraine et qui participe au Concours commun Mines-Ponts au même titre que les écoles de Paris et de Saint-Étienne[5]. Le Groupe des écoles des mines (GEM) disparaît lors de la création de l'Institut Mines-Télécom en 2012, date à laquelle l'appellation des sept écoles est uniformisée en écoles nationales supérieures des Mines[6].
Les école des télécommunications
En 1878, l’école supérieure de télégraphie est créée. Elle devient l’école nationale supérieure des télécommunications en 1942. Puis l’école nationale supérieure des télécommunications de Bretagne est créée en 1977 et l’Institut national des télécommunications (INT) en 1979. Ces écoles sont rattachées à la direction générale des télécommunications, qui devient en 1990 l’exploitant autonome de droit public France Télécom[4],[7].
En 1996, France Télécom devient une société anonyme, et certaines de ces missions sont reprises en charges par l’État ou par des autorités administratives indépendantes. Ainsi le groupe des écoles des télécommunications (GET) est créé en tant qu’établissement public à caractère administratif sous la tutelle du ministre chargé des télécommunications. Il est alors composé de trois écoles : l’école nationale supérieure des télécommunications ; l’école nationale supérieure des télécommunications de Bretagne et l’institut national des télécommunications[8]. En 2009, le GET est renommé « Institut Télécom ».
Rapprochement des écoles
En 2009, le corps des mines fusionne avec celui des télécoms et le Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies succède au Conseil général des mines et au Conseil général des technologies de l'information. Dans un contexte de regroupements et de fusions des établissements d’enseignement supérieur français, l’institut Mines-Télécom est créé le 1er mars 2012, en succédant à l’institut Télécom. Le nouvel institut a le statut de grand établissement sous la tutelle du ministre chargé de l’industrie et du ministre chargé des communications électroniques. Suite à la distinction entre les deux anciennes écoles de l’INT, il comporte quatre écoles internes. Les six écoles des mines, renommées pour l’occasion, sont rattachées à l’institut, mais restent des établissements autonomes[6],[9]. L’institut devient membre de la communauté d'universités et établissements « Université Paris-Saclay » en décembre 2015[10], l’ensemble de Télécom ParisTech, des activités de Télécom SudParis et la direction générale de l’institut devant déménager sur ce campus en 2019[11]. Un temps évoqué, le déménagement de l’école des Mines ParisTech est lui annulé[12].
La fusion des écoles des mines de Douai et Télécom Lille est envisagée[13]. Il est également prévu que les écoles des mines perdent leur personnalité morale au profit de l’institut en janvier 2017[14].
L'école des mines de Nantes est en cours de fusion avec Télécom Bretagne dans le cadre de la création d'une nouvelle école de l'institut Mines-Télécom[15].
Les écoles
L'Institut Mines-Télécom est composé de quatre écoles[6] :
- Télécom Bretagne à Brest, Rennes et Toulouse (ex École nationale supérieure des télécommunications de Bretagne, ou ENST Bretagne) ;
- Télécom École de Management à Évry et Paris (ex INT) ;
- Télécom ParisTech à Paris et Sophia Antipolis (ex École nationale supérieure des télécommunications, Télécom Paris, ou ENST) ;
- Télécom SudParis (ex INT).
Les écoles suivantes sont rattachées à l’Institut[6] :
- l’École nationale supérieure des mines d'Albi-Carmaux (Mines Albi-Carmaux) ;
- l’École nationale supérieure des mines d'Alès (Mines Alès) ;
- l’École nationale supérieure des mines de Douai (Mines Douai) ;
- l’École nationale supérieure des mines de Paris (Mines ParisTech) ;
- l’École nationale supérieure des mines de Nantes (Mines Nantes) ;
- l’École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne (Mines Saint-Étienne) .
Les partenaires stratégiques
L'Institut Mines-Télécom entretient des relations étroites avec deux partenaires stratégiques :
- ARMINES, structure de recherche propre aux écoles des Mines
- École nationale supérieure des mines de Nancy dépendant du ministère chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Les filiales
L'Institut Mines-Télécom possède des participations dans deux filiales avec d'autres partenaires :
- Télécom Lille (ex ENIC, ex Télécom Lille1 avec l'Université Lille 1) à Villeneuve-d'Ascq, campus Cité scientifique.
- Eurécom (entre Télécom ParisTech et l'École polytechnique fédérale de Lausanne) à Sophia Antipolis.
Les écoles associées
L'Institut Mines-Télécom compte également treize écoles associées :
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Positionnement dans le paysage de l'enseignement supérieur en France
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L'Institut Mines-Télécom est membre de plusieurs PRES
- ParisTech à travers ses écoles Télécom ParisTech et Mines ParisTech qui en sont membres fondateurs,
- Paris Sciences et Lettres - Quartier latin à travers Mines ParisTech,
- Université européenne de Bretagne à travers Télécom Bretagne,
- UniverSud Paris à travers Télécom École de Management et Télécom SudParis,
- Université de Toulouse et Toulouse Tech à travers Mines Albi,
- Université Montpellier Sud de France (UMSF) à travers Mines Alès,
- Université Lille Nord de France à travers l'École nationale supérieure des mines de Douai (Mines Douai) qui en est membre fondateur et Télécom Lille
- Université Nantes Angers Le Mans (UNAM) à travers l'École nationale supérieure des mines de Nantes qui en est membre fondateur
L'Institut est également membre de l'Université Paris-Saclay.
Notes et références
- ↑ Décret du 23 septembre 2009 portant nomination du président du conseil d'administration de l'Institut Télécom
- ↑ Décret du 23 juin 2014 portant nomination du directeur général de l'Institut Mines-Télécom
- ↑ http://www.mines-stetienne.fr/fr/content/961-historique
- 1 2 Caffet, Digne et Magne 2009, "Part1. 1) a) Des écoles historiques qui ont su évoluer"
- ↑ Caffet, Digne et Magne 2009, "Part1. 2) a) Les écoles des mines"
- 1 2 3 4 Décret no 2012-279 du 28 février 2012
- ↑ Caffet, Digne et Magne 2009, "Part1. 1) b) Des écoles de création plus récente qui viennent enrichir, diversifier et mieux répartir géographiquement l’offre de formation"
- ↑ Caffet, Digne et Magne 2009, "Part1. 2) a b) Les écoles des télécommunications"
- ↑ Sylvie Lecherbonnier, « Les Ecoles des mines et des télécoms bientôt regroupées au sein d’un institut unique », sur www.letudiant.fr/educpros,
- ↑ Décret no 2014-1674 du 29 décembre 2014 portant création de la communauté d’universités et établissements « Université Paris-Saclay » et approbation de ses statuts et portant dissolution de l’établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel « UniverSud Paris »
- ↑ « Création de la communauté d’Universités et d’Etablissements «Université Paris-Saclay» dont l’Institut Mines-Télécom est membre fondateur », sur www.mines-telecom.fr,
- ↑ Sophie Blitman, « Les mines de Paris jugent incompatible l’Idex de Saclay avec le projet ParisTech », sur www.letudiant.fr/educpros,
- ↑ Cécile Maillard, « Mines Douai et Télécom Lille vont fusionner »,
- ↑ Céline Authemayou, « Changement de statut en vue pour les Écoles des mines », sur www.letudiant.fr/educpros,
- ↑ http://www.mines-nantes.fr/fr/Media/Elements-COM/Communique-de-Presse/CP-Mines-Nantes-Telecom-Bretagne
Annexes
Articles plus généraux
- Système éducatif français, Études supérieures en France, Études d'ingénieurs en France, Études de commerce en France
Textes réglementaires
- Décret no 91-1033 du 8 octobre 1991 relatif à l’Ecole nationale supérieure des mines de Paris (Mines ParisTech)
- Décret no 91-1034 du 8 octobre 1991 relatif à l’Ecole nationale supérieure des mines de Saint-Etienne (Mines Saint-Etienne)
- Décret no 91-1035 du 8 octobre 1991 relatif à l’Ecole nationale supérieure des mines d'Alès (Mines Alès)
- Décret no 91-1036 du 8 octobre 1991 relatif à l’Ecole nationale supérieure des mines de Douai (Mines Douai)
- Décret no 91-1037 du 8 octobre 1991 relatif à l’Ecole nationale supérieure des mines de Nantes (Mines Nantes)
- Décret no 93-38 du 11 janvier 1993 relatif à l’Ecole nationale supérieure des mines d'Albi-Carmaux (Mines Albi-Carmaux)
- Décret no 96-1177 du 27 décembre 1996 modifié portant création de l'Institut Télécom
- Décret no 2012-279 du 28 février 2012 relatif à l’Institut Mines-Télécom
Bibliographie
- Marc Caffet, Christophe Digne et Yves Magne, Mission de réflexion sur les Ecoles des mines et les Ecoles des télécommunications : Rapport d'étape, (lire en ligne) (rapport du Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies)
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