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Mèze

Mèze

Mèze
Le port de Mèze.
Le port de Mèze.

Héraldique
Administration
Pays  France
Région Languedoc-Roussillon
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Canton Mèze
(bureau centralisateur)
Intercommunalité Communauté de communes du Nord du Bassin de Thau
Maire
Mandat
Henry Fricou
2014-2020
Code postal 34140
Code commune 34157
Démographie
Gentilé Mézois
Population
municipale
10 917 hab. (2012)
Densité 316 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 25′ 40″ N 3° 36′ 21″ E/43.4278, 3.605843° 25′ 40″ Nord 3° 36′ 21″ Est/43.4278, 3.6058
Altitude Min. 0 m  Max. 75 m
Superficie 34,59 km2
Localisation

Géolocalisation sur la carte : Hérault

Mèze

Géolocalisation sur la carte : Hérault

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Géolocalisation sur la carte : France

Mèze
Liens
Site web ville-meze.fr

    Mèze (phénicien : Mensa[1], grec : Mesua, occitan : Mesa) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Mézois.

    Tout comme Agde, elle fut fondée par les Phocéens au VIe siècle av. J.-C.. Successivement refuge, comptoir commerçant et lieu d'habitation, la ville a connu un bon nombre d'occupations : grecque, romaine, prise par les troupes de Simon de Monfort, gérance par l'évêque d'Agde, jusqu'à la Révolution française.

    Longtemps cantonnée à l'agriculture et à la pêche, l'économie mézoise se rouvre aux environs du VIe siècle au commerce maritime.

    Elle constitue aujourd'hui la bourgade la plus ancienne du bassin de Thau et s'est même découvert une passion pour la paléontologie : à la suite de la mise au jour de fossiles d'œufs de dinosaures, les fouilles se poursuivent et un musée a été créé pour l'exposition de ces témoignages du passé. Malgré cette richesse de patrimoine, Mèze n'en demeure pas moins une ville dynamique : elle constitue une place forte de la conchyliculture et de l'ostréiculture et développe une vie sportive et culturelle importante. Elle possède aussi son pôle de recherches environnementales Ecosite (protection de l'étang, station de lagunage, épuration de l'eau…).

    Géographie

    Carte.
    Plage sur l'étang de Thau et vue sur Sète.
    L'étang de Thau et vue sur Sète et Loupian.

    Situation

    La commune de Mèze est le chef-lieu du canton de Mèze. Elle est située à 15,5 km d'Agde, 7 km de Sète et 30,6 km de Montpellier[2].

    Le site relativement plat et on trouve au nord-est de la ville le ruisseau du Sesquier et le lac des Sesquiers. La ville est blottie entre les vignes et l'étang de Thau.

    Climat

    Le climat est de type méditerranéen : les hivers y sont doux, les étés chauds, les précipitations relativement peu abondantes et l'ensoleillement très important. Cependant, la présence toute proche de l'étang de Thau humidifie l'atmosphère de façon assez importante. Les vents dominants y sont la tramontane (vent d'ouest), le marin (vent de sud-est) et le mistral, ou nord (vent de nord-est).

    Voies de communication

    L'autoroute A9 passe à proximité de la ville mais ne dessert par Mèze : il est nécessaire d'emprunter la sortie no 33 (Sète, Frontignan, Balaruc, Mèze).

    La route nationale 113 traverse la ville entre les directions de Sète et Montagnac, de même que la route départementale D613 (ex-N113).

    Héraldique

    Les armes de Mèze se blasonnent ainsi : d'azur à un agneau pascal d'argent tenant de sa patte senestre de devant une longue croix de sable avec une banderole d'or, chargée d'une croix pattée de gueules, pendante de la longue croix et attachée avec des cordons d'azur, d'argent et de gueules[3].

    Histoire

    L'histoire[4] de la ville de Mèze est riche. Très différent de ce qu'il est aujourd'hui, le territoire de la ville aurait été décrit par le géographe romain Pomponius Mela comme « entourée d'eau de tous côtés » et uniquement « rattachée à la terre par une étroite chaussée ». De cette situation proviendrait le nom original de Mèze : Mansa, la « butte élevée surmontée de fumée ». En effet, un important foyer aurait servi à éclairer le site (vestiges retrouvés près de la chapelle des Pénitents).

    Les premiers habitants

    Relief d'un guerrier ibère (IIIeIIe siècle av. J.-C.).

    Il est probable que Mèze ait été occupée par des populations ibères. Comme bon nombre de villes de la côte méditerranéenne, Mèze a été habitée par les Phéniciens dès le VIIIe siècle av. J.-C.. Sa situation géographique leur permettait en effet de s'abriter des tempêtes et des vents de nord-est alors qu'ils se dirigeaient vers leurs comptoirs de la côte.

    Au VIe siècle, un port y fut construit pour répondre à un important trafic.

    Les Phocéens s'installèrent ensuite sur le site et Agde fut construite comme un relais vers l'Espagne. Commode par les conditions favorables qu'elle offrait, certains Phocéens se sédentarisèrent définitivement sur le site de Mèze. Aux activités commerciales, ils ajoutèrent une mise en valeur de leur territoire et développèrent des activités locales (pisciculture, ostréiculture, viticulture, exploitation de salins…).

    La période romaine

    En 219 av. J.-C, l'expédition menée contre Hannibal en Espagne utilise comme appui logistique Mèze et la région de l'étang de Thau. L'Espagne conquise, la Méditerranée devient romaine ainsi que le Sud de la France. La province de la Narbonnaise est fondée. En 49 av. J.-C, Mèze est entièrement occupée par les Romains.

    Du Ier siècle au IIIe siècle, pendant la période de la Pax Romana, Mèze était une cité prospère et on y construisit, grâce à l'aide de l'empereur Claude (qui distribua des terres aux vétérans des légions), de nombreuses villas. La viticulture fut ainsi un peu plus développée jusqu'à faire concurrence à l'Italie.

    Invasions et renaissance de la ville

    Peu de choses sont connues au sujet de la situation de Mèze pendant la période des invasions, après la chute de l'Empire romain.

    La ville aurait été occupée et laissée dans un état désastreux par les Sarrasins qui furent chassés de la région par les troupes de Charles Martel en 736. Pour repeupler la ville dont la population avait été éparpillée, Charlemagne compta sur des Espagnols venus en France (fuyant les Goths et les Sarrasins) pour repeupler les terres désertées et leur offrit des parcelles dans la région de Mèze. Ce fut un véritable renouveau : une famille espagnole reçut la totalité de Mèze.

    Moyen Âge et Croisade des Albigeois

    Illustration de la peste noire tirée de la bible de Toggenburg (1411)

    Au XIIe siècle, les « gardiens de la foi » catholique encouragent les expéditions contre les cathares. Les troupes de Simon de Monfort investirent alors la région sous les drapeaux de la foi, mais attirés surtout par les richesses du pays. Mèze fut à leur main en 1209 et l'évêque d'Agde devint seigneur de la ville. En 1229, Mèze fit enfin partie intégrante du royaume de France.

    Les seigneurs ne résident plus au château, il tombe rapidement en ruines alors que la population, de son côté, s'émancipe de plus en plus. Elle s'implique de plus en plus dans l'administration de la ville et permet, grâce à des accords avec les cités voisines, la mise en place de limites.

    La vie économique était alors divisée sur deux secteurs majeurs : l'agriculture et la pêche.

    Mèze n'échappa pas à la peste noire de 1347.

    Temps modernes

    Durant la Réforme, alors que les protestants se réfugient et développent majoritairement leur religion dans le Sud, Mèze demeure catholique. En 1552, alors que la guerre s'étend sur tout le royaume, Louis de Condé encourage les protestants du Bas-Languedoc (actuel Languedoc-Roussillon) à se soulever. Mèze est assiégée à la fin de l'année et fut mise à sac. Le départ des assaillants ne se fit que par le versement d'une rançon. D'autres assauts suivirent, entraînant avec eux épidémies, brigandages, disettes… la ville en sort saccagée et ruinée.

    Au XVIIe siècle, la paix revient enfin avec l'édit de Nantes.

    Chapelle des pénitents

    Des communautés de pénitents se basent dans tout le Languedoc et répandent les idées phares de la Contre-Réforme. Vêtus de robes blanches, ils organisent de grandes processions publiques et de nombreuses actions de charité. Leur présence remonte le moral en berne des populations et apporte un soutien matériel aux plus pauvres.

    En 1602, avec la croissance du nombre de membres de la communauté, un lieu de culte fixe leur est accordé par l'évêque d'Agde. Ils s'établissent dans l'église Saint-Pierre et ont aussi comme mission la remise en état de la chapelle.

    En plus des guerres successives qui affaiblissent Mèze, la peste s'abat à nouveau sur la ville. Elle ne compte plus qu'environ 1500 habitants en 1630.

    Néanmoins au XVIIIe siècle la vie économique est prospère : le commerce maritime renaît et la viticulture est révolutionnée par une méthode de distillation importée de Suisse. La fabrication d'eau-de-vie constitue une des activités principales.

    On organise déjà à Mèze des joutes nautiques mais aussi le jeu du Capelet.

    La Révolution

    La noblesse mézoise est jeune et peu riche à la veille de la Révolution.[réf. nécessaire]

    Occupée par ses problèmes locaux (élection du second consul notamment), la communauté prend peu garde à la prise de la Bastille. Mais dès janvier 1790, les décisions prises quant aux nouvelles municipalités font parvenir le changement à Mèze et on élit alors un maire, un adjoint et un conseil municipal. Les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, rebaptisée « société populaire des sans-culottes jacobins et attachés inviolablement à la constitution de 1793 » en an II[5]. La société de Mèze est une des plus fréquentées du département, avec 9 % de la population, soit une grande part des citoyens (hommes adultes)[6].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans l'Hérault.
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    Liste des maires

    Article détaillé : Liste des maires de Mèze.
    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1947 Henri Bessède SFIO  
    1947 1971 André Montet radical Conseiller général 1951-
    1971 1977 Georges Jean sans étiquette  
    1977 1998 Yves Pietrasanta Divers Parti écologistes Conseiller général jusqu'en 2001
    1998 2001 Yves Pietrasanta Les Verts Vice-président du conseil régional à partir de 1992
    2001 2001 Yvon Pibre    
    2001 2008 Henry Fricou Les Verts  
    2008 2014 Henry Fricou Les Verts puis Europe Écologie - Les Verts  
    2014 2020 Henry Fricou    

    Jumelages

    Mèze est jumelée avec :

    •  Naucelle (France), dans l'Aveyron, à 133 kilomètres.
    •  Mapuche (Chili) depuis 1995

    Population et société

    Démographie

    En 2012, la commune comptait 10 917 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 1],[Note 2].

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 4162 6893 2253 3224 4004 5164 3484 7934 986
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 0626 1066 5496 8216 8256 0675 8076 3266 215
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 1076 0176 0095 8325 3355 0334 7434 2664 403
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    4 5465 0055 5085 7426 5027 6309 99810 33610 917
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2004[8].)

    Histogramme de l'évolution démographique

    Ci-dessous, comparaison des pyramides des âges en 1990 et 1999 (nombre d'habitants) :

    Évolution de la pyramide des âges de la commune de Mèze
    Comparaison entre les années 1990 et 1999 en nombre d'individus[9]
    Pyramide des âges en 1990.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    190 
    75 à plus
    309 
    516 
    60 à 74
    548 
    523 
    45 à 59
    546 
    691 
    30 à 44
    676 
    704 
    15 à 29
    638 
    595 
    0 à 14
    572 
    Pyramide des âges en 1999.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    285 
    75 à plus
    437 
    669 
    60 à 74
    713 
    714 
    45 à 59
    718 
    745 
    30 à 44
    785 
    679 
    15 à 29
    604 
    673 
    0 à 14
    614 

    Enseignement

    Le niveau d'éducation à Mèze[10] est nettement moins élevé que celui de l'Hérault[11] : on compte à Mèze 25,4 % de la population non scolarisée contre 19,6 % pour l'Hérault. Si la moyenne des titulaires d'un diplôme supérieur est relativement faible (5,2 % contre 10,8 % pour le département), le pourcentage de personnes détenant un BEP ou CAP est supérieure à la moyenne héraultaise (22 % contre 21,4 %).

    Santé

    La ville de Mèze comporte trois pharmacies d'officine, dont une située sur la place de la Mairie.

    Service aux personnes

    Après sa récompense de @@@ en 2005[12], Mèze a obtenu quatre @@@@ (arobases)[13] au concours national pour la promotion de l'internet citoyen 2008.

    Cultes

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    Sports

    La ville de Mèze possède un stade (stade des Sesquiers), deux gymnases (gymnase Gérard-Rigal et gymnase Bernard-Jeu), un dojo, deux plateaux multi-sports, un skatepark et un terrain de tambourin.

    De nombreux clubs[14] sont disponibles pour pratiquer des activités sportives diverses et variées sur la commune de Mèze, dont :

    Le Stade Mèzois, club de football de la ville de Mèze, évolue en Promotion Honneur A de l'Hérault.

    Culture et patrimoine

    Lieux touristiques et monuments

    Monuments médiévaux

    • Le vieux village
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    • Les vestiges des remparts
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    • Le château de Girard

    Construit à la fin du XVIIe siècle, il abrite aujourd'hui des expositions artistiques et met un parc à disposition du public.

    Monuments religieux

    • L'église Saint-Hilaire

    Elle fut construite au XVe siècle par Étienne de Cambrai sur le site d'une ancienne église. Son clocher a joué plusieurs fois un rôle de défense lors des nombreux combats que connut la ville.

    • L'église Saint-Martin-de-Caux

    Petite église de style roman construite au XIIe siècle. Elle se situe au bord du Cami Roumieu (chemin emprunté par les pèlerins qui se rendaient alors à Saint-Jacques-de-Compostelle. Après la découverte de vestiges gallo-romains (statue en marbre, tombeaux), on peut imaginer que l'église est construite sur une place sacrée utilisée dès l'Antiquité.

    • La chapelle des Pénitents :

    Construite au XIIe siècle sur le site d'un temple grec antique. On a retrouvé à ses abords les plus anciennes traces d'occupation de Mèze.

    • L'ancienne chapelle de Notre-Dame-de-Pallas :

    Elle est datée du Xe siècle et aurait appartenu aux moines de l'abbaye de Conques, dans l'Aveyron.

    • Une salle de prière

    Elle fut installée au début des années 2000[réf. nécessaire] à l'intérieur de la résidence Frédéric Mistral par les pratiquants de la religion musulmane de la ville de Mèze.

    Autres lieux et monuments

    • Port de pêche
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    • Ecosite : station de lagunage

    S'étendant sur 12 hectares, la station de lagunage traite les eaux de Mèze et de Loupian (8000 à 25000 eq. habitants) et a été mis en service en 1980. Le site abrite un centre de recherche et a une vocation pédagogique. Sa construction fait suite à un empoisonnement des eaux du bassin de Thau en 1975[15].

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    Musée paléontologique en plein air pour tous publics. Une reconstitution de zone de fouille permet aux plus jeunes de jouer les apprentis paléontologues.

    Espaces verts

    Mèze est une ville fleurie avec une fleur au concours des villes et villages fleuris[16].

    Culture

    Manifestations culturelles

    La ville de Mèze accueille chaque année le Festival de Thau ainsi que des joutes nautiques.

    Sur les sites du château de Girard et de la chapelle des Pénitents sont organisées tout au long de l'année des expositions artistiques. Elles mettent aussi bien au premier plan des artistes locaux (Peintures et sculptures en Pays de Thau en septembre 2008 par exemple) que des personnalités étrangères à la région.

    Des concerts et spectacles sont aussi donnés en dehors du festival d'été : ils ont le plus souvent lieu dans l'église Saint-Hilaire, le centre Bernard-Jeu et le foyer municipal.

    La ville de Mèze accueille de nombreuses associations culturelles et sportives, telles que le Rando Club Mézois, qui organise des randonnées dans la région.

    Gastronomie

    Tielle préparée à la sétoise.

    Comme grand nombre de régions françaises, les villes du bassin de Thau possèdent une cuisine locale. La proximité de l'étang et du littoral méditerranéen favorise la cuisine à base de coquillage et de produits marins. Ce sont pour nombre d'entre elles des spécialités dites sétoises mais dont la production est en fait étendue à tout le bassin (voire au-delà). Par exemple :

    • la tielle, tourte confectionnée à partir d'une pâte à pain et farcie de poulpes et calamars agrémentés d'une sauce tomate relevée (on compte plusieurs tielleries artisanales au sein de la commune de Mèze) ;
    • les moules à la brasucade : elles sont cuisinées au grill sur un feu de bois, puis arrosées en fin de cuisson de vin blanc mariné avec des herbes typiques du sud de la France (laurier sauce, romarin, thym, sariette, estragon…) ;
    • les huîtres de Bouzigues ;
    • la macaronade (composée de pâtes à la sauce tomate, de saucisse, de bœuf, et de différentes herbes provençales suivant les recettes).

    Traditions

    • Le chevalet.
    • Le jeu du tambourin.
    • La pêche au bouletchou

    Le bœuf de Mèze

    Article principal : animaux totémiques de l'Hérault.
    Bœuf de Mèze

    L'histoire du bœuf (buòu en occitan) de Mèze remonte en l’an 59 de notre ère[17]. Durant cette période de la Haute Antiquité, une pauvre famille, venue des environs de Béziers, vint s’établir sur les bords de l’étang de Thau et se mit à défricher les terres à un endroit appelé « Las Morgas » (['las] ['murgos]). Cette famille vivait de la pêche dans l'étang mais aussi de l'agriculture, aidée dans son travail par une paire de bœufs. Grâce à l'installation de cette famille, une urbanisation débuta, étant à l'origine du village portuaire de Mèze. Mais hélas, le premier bœuf mourut suivi du second. On décida de conserver la peau de ce dernier, étant sans doute le plus beau. Sa dépouille fut alors conservée comme une relique étalée sur un mannequin de bois. On le promena chaque année pour les grandes occasions. L'animal semblait vivant !

    Plus tard quand cette peau fut trop usée, on construisit un bœuf sur une charpente de bois, beaucoup plus grand que la taille normale d'un bovidé et recouvert d’une toile de jute brune. Cette tradition existe encore de nos jours. Ainsi, dans l'animal totem, huit hommes peuvent se loger pour le mouvoir. L’un d’eux est chargé d’actionner la tête et les mâchoires de la bête au moyen d’une petite baguette de bois. Un autre jeune homme tient entre ses mains un baril recouvert d’une peau d’âne tendue, traversée en son centre par une corde asphaltée. En faisant glisser cette corde entre l’index et le pouce, cela produit alors un mugissement analogue à celui du bœuf. À l’extérieur, le guide, armé d’un long aiguillon, commande l'animal. La course de l'animal totémique dans les rues de Mèze est imprévisible. À tout moment, il peut courir et peut même foncer sur ceux qui se mettent en travers de son passage ! Le bœuf est aussi capable de ruades, de trémoussements scandés par la musique qui l'accompagne. Avec ses larges cornes, il éloigne les plus hardis qui veulent s'opposer à lui. L'animal totémique mézois est de toutes les fêtes publiques, notamment lors de la fête de Mèze qui a lieu le 19 du mois d’août. Cette fête dure trois jours, toujours avec les sorties de l'animal totem. Lors de cette fête, comme dans d'autres villages héraultais, l'animal totem est béni par le curé, ici sur la place de l'église. Ensuite, et seulement après, le totem rend visite au maire.

    Le bœuf de Mèze est souvent cité au cours de l'histoire de la commune : en 1229, il reçoit l'évêque d’Agde, Thédise (qui venait de recevoir en don la seigneurie de Mèze, du fils de Montfort, Amaury). En 1562, il était du cortège du prince de Condé passant à Mèze. En 1701, il prit activement part aux fêtes organisées lors du passage des princes de Bourgogne et de Berry. En 1921, pour les fêtes organisées en faveur de l’université de Montpellier, le président de la République, Millerand dut abandonner l’estrade des représentants officiels lors du passage du bœuf. La foule crut alors que Millerand avait eu peur du bœuf. Pour sauver la situation, Magallon, député de l’Hérault, vint face au monstre et salua le bœuf. Le député fut applaudi pour son courage et ainsi, l'animal totémique put continuer à animer les fêtes de Mèze.

    Personnalités liées à la commune

    • Hippolyte Charamaule, avocat héraultais et militant d'extrême gauche du XIXe siècle, est né à Mèze le . Le , aux côtés de Victor Hugo, il se positionne en faveur de l'abolition totale de la peine de mort[18].
    • Vincent Allègre, avocat, parlementaire et gouverneur de la Martinique, y est décédé en 1899 ;
    • L'évêque Ange-Marie Hiral est né en 1871 dans la commune. Il a participé à la fondation de communautés religieuses en France, en Belgique, au Canada et en Égypte. Une place de la ville lui est dédiée.
    • Le chanteur Pierre Vassiliu (né le à Villecresnes et décédé le 27/08/2014 à Sète) a habité la commune.
    • Christian Delagrange est établi dans la commune depuis quelques années.
    • Patric, chanteur occitan, est né à Mèze en 1949.
    • Yves Pietrasanta est né à Mèze le . Il fut un membre créateur de Génération écologie aux côtés de Brice Lalonde, député européen et est actuellement vice-président de la région Languedoc-Roussillon. Il a présidé le Centre de recherches Mèze Hérault[19] jusqu'à l'an 2000 au sein de l'Ecosite.

    Film tourné à Mèze

    • 2013-2014 : Respire de Mélanie Laurent (scènes tournées au lotissement Lou Souleil en décembre 2013)

    Annexes

    Bibliographie

    • Alain Cambon, Mèze (tome 1), Alan Sutton, (ISBN 2-84910-096-X)
    • Alain Cambon, Mèze (tome 2), Alan Sutton, (ISBN 2-849-10525-2)
    • Raymon Arnaud, Ma ville a un passé : histoire de Mèze, Dehan,

    Notes et références

    Notes

    1. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
    2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. Origines de Mèze
    2. Domiville Calcul de la distance à vol d'oiseau entre deux villes
    3. Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, (ISSN 1264-5354), p. 50.
    4. L'histoire de Mèze
    5. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 414.
    6. Dubost, ‘’Le réseau des sociétés…’’, op. cit., p. 395
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    8. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2012.
    9. INSEE - pyramide des âges en 1999
    10. INSEE - Formation : scolarisation et diplômes pour la ville de Mèze
    11. INSEE - Formation : scolarisation et diplômes pour le département de l'Hérault
    12. Site officiel de la ville de Mèze
    13. Mèze sur le site des villes internet
    14. Liste des associations mézoises Liste des associations mézoises, dernière mise à jour le 30 septembre 2008
    15. Yves Piétrasanta, Daniel Bondon, Le Lagunage écologique, Economica, Paris 1994, (ISBN 2-7178-2636-X)
    16. Le concours des villes et des villages fleuris et le Conseil national des villes et villages fleuris
    17. Une histoire de bœuf
    18. Hyppolyte Charamaule Page dédiée à Hyppolyte Charamaule
    19. Yves Piétrasanta Portrait d'Yves Piétrasanta

    Voir aussi

    Liens externes

    • Site officiel de la ville
    • Site de l'Office de Tourisme Nord Bassin de Thau
    • Portail de l’Hérault
    • Portail des communes de France
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