Langues slaves
Langues slaves | ||
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Région | Europe centrale, Balkans, Europe de l'Est, Sibérie, Extrême-Orient russe |
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Nom des locuteurs | slavophones | |
Classification par famille | ||
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Codes de langue | ||
ISO 639-2 | sla | |
ISO 639-5 | sla | |
IETF | sla | |
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Les langues slaves sont des langues indo-européennes, du groupe balto-slave. Les langues slaves forment un groupe de langues important dont les locuteurs se situent majoritairement en Europe centrale, Balkans, Europe de l'Est, Sibérie, Extrême-Orient russe, Asie centrale.
Classification
Le groupe des langues slaves se décompose en trois familles de langues : orientale, occidentale et méridionale.
- Famille orientale
- Famille occidentale
- Famille méridionale
- serbo-croate
- bulgare et macédonien
- slovène
- prekmure
- résian
La division tripartie des langues slaves ne tient pas compte des dialectes parlés dans chaque langue. Certains d'entre eux, considérés comme des dialectes transitionnels ou, à l'image du suržyk ou du balachka, des idiomes hybrides, font souvent le pont entre ces langues en offrant des similitudes qui n'existent pas lorsque l'on compare les langues écrites. Il existe cependant suffisamment de différences entre les nombreux dialectes et langues slaves pour rendre parfois difficile la communication entre Slaves de nationalités différentes, sans pour autant la rendre impossible. À l'intérieur d'une même langue slave, les dialectes peuvent varier relativement peu, comme dans le russe, ou beaucoup plus, comme dans le slovène. Les médias modernes ont toutefois contribué à réduire les différences dans l'ensemble des langues slaves.
Distribution
- Famille occidentale
- Le polonais a 50 millions de locuteurs, essentiellement en Pologne et au sud de la Lituanie, mais aussi en Biélorussie, en Ukraine occidentale, en République tchèque et en Slovaquie, ainsi qu'en émigration (Europe occidentale, Amérique du Nord).
- Le tchèque a 11 millions de locuteurs, essentiellement en République tchèque.
- Le slovaque a 5,6 millions de locuteurs en Slovaquie, aux États-Unis et en République tchèque.
- Le sorabe a 100 000 locuteurs avec un statut protégé en Allemagne et se divise en deux langues distinctes : le bas sorabe ou lusacien, parlé dans le Brandebourg et, moins répandu, le haut sorabe, parlé en Saxe.
- Le cachoube (kachoube) a environ 100 000 à 250 000 locuteurs, essentiellement au nord de la Pologne (où ceux-ci parlent également polonais) et au Canada.
- Le slovince (vieux-poméranien), aujourd'hui éteint, se parlait en Poméranie.
- Le polabe, aujourd'hui éteint, se parlait dans certaines régions de l'Allemagne et de la République tchèque (Vallée de l'Elbe).
- Famille méridionale
- Le slovène a 2,2 millions de locuteurs, essentiellement en Slovénie, mais aussi autour de Trieste en Italie et dans la Carinthie en Autriche.
- Le bosniaque (ou bosnien), parlé par 2,5 millions de locuteurs en Bosnie-Herzégovine.
- Le croate, parlé par 7 millions de personnes en Croatie et en Bosnie-Herzégovine.
- Le serbe, parlé par 9 millions de locuteurs 7,5 millions en Serbie et 1,5 millions en Bosnie-Herzégovine.
- Au Monténégro, il y avait débat sur le nom à donner à la langue nationale, monténégrin ou serbe.
- Le bulgare a 9 millions de locuteurs, essentiellement en Bulgarie.
- Le macédonien a 2 millions de locuteurs, essentiellement en République de Macédoine, mais aussi en Grèce et en Bulgarie.
- Famille orientale
- Le russe a 255 millions de locuteurs, essentiellement en Russie, en Ukraine, en Biélorussie, au Kazakhstan et dans les autres anciennes républiques soviétiques.
- L'ukrainien a 41 millions de locuteurs, essentiellement en Ukraine, en Pologne et en Slovaquie, mais aussi en Russie et au Canada.
- Le ruthène a 1 250 000 locuteurs, essentiellement en Ukraine, en Pologne, en Roumanie, en Slovaquie, en Voïvodine (Serbie).
- Le biélorusse (ou biélorussien) a 14 millions de locuteurs, essentiellement en Biélorussie et en Pologne.
Histoire
Les langues slaves descendent d'un dialecte du proto-slave. Cette langue offre de fortes similitudes avec le proto-balte, la souche des langues baltes. La parenté entre les deux groupes de langues fait que certains linguistes les placent dans le même groupe, les langues balto-slaves, lui-même proche du proto-germanique. On prétend que la langue souche commune à ces deux groupes était parlée vers IIIe millénaire av. J.-C. dans les territoires occupés aujourd'hui par la Biélorussie et ses environs. Il existe au moins 289 mots communs à ces groupes pouvant provenir de cette langue hypothétique. Le processus de séparation des gens parlant le protoslave et le protobalte s'est effectué vers le IXe siècle av. J.-C..
D'autres linguistes maintiennent cependant que le groupe de langues slaves diffère de son voisin, le groupe de langues baltes, qui comprend le lituanien, le letton et le vieux prussien aujourd'hui éteint. Les peuples baltes vécurent dans une plus vaste région autour et au sud de la mer Baltique. Vers le Ve siècle les peuples slaves ont entrepris une migration vers le sud-est, vers le nord et vers l'ouest, se divisant en trois branches linguistiques. Ces linguistes expliquent que les similitudes entre les deux groupes sont l'effet de la migration slave et de la proximité de ces peuples. Avant le IXe siècle, on présume que les Slaves partageaient tous une langue à peu près identique appelée le slave commun, mais aucun écrit avant 860 ne peut le prouver. À cette époque, le prince Rastislav de Grande-Moravie demanda à Cyrille et Méthode de créer un alphabet pour traduire des ouvrages religieux dans sa langue. Ainsi naquit l'alphabet glagolitique, utilisé pour écrire dans une langue que l'on nomme vieux-slave ou slavon.
Vers la fin du IXe siècle, on décida de transcrire le glagolitique en caractères grecs, mais comme cet alphabet s'avérait insuffisant pour rendre tous les sons reproduits dans l'alphabet glagolitique, on y rajouta des lettres empruntées à l'alphabet hébreu. Cet alphabet reçut le nom d'« alphabet cyrillique », en l'honneur de saint Cyrille qui fit considérablement avancer la littérature chez les slaves. Pendant plusieurs siècles, dans les territoires méridionaux, on utilisa le slavon d'église comme langue liturgique. Dans les territoires slaves occidentaux, on utilisa l'alphabet latin dès le XIe siècle, ce qui causa la disparition du slavon d'église peu de temps après pour cette région alors qu'on le garda en usage jusqu'au XVIIIe siècle dans l'Est.
Les Slovènes furent les premiers à délaisser le slavon au XVIe siècle et les Serbes suivirent le mouvement au début du XIXe siècle. Vers 1850 apparut le concept de serbo-croate ou croato-serbe s'appuyant sur la grande proximité entre le croate, écrit en alphabet latin par les Croates catholiques romains, et le serbe que les Serbes orthodoxes écrivaient en cyrillique. Après la disparition de la Yougoslavie, les conflits entre les Serbes et les Croates mirent fin au regroupement de ces langues, et bien que les différences soient relativement minimes, on distingue de nouveau le serbe, le croate, et désormais le bosniaque (ou bosnien) et même parfois le monténégrin (qui n'est qu'une dénomination locale du serbe, écrit néanmoins plus souvent en caractères latins).
Particularités linguistiques
Écriture
- Les langues slaves occidentales s'écrivent au moyen d'un alphabet latin enrichi de signes diacritiques.
- Les langues slaves méridionales s'écrivent au moyen d'un alphabet cyrillique ou d'un alphabet latin.
- Les langues slaves orientales s'écrivent au moyen d'un alphabet cyrillique.
Grammaire
Les cas
La langue utilisée par tous ces peuples avant leur période historique (le proto-slave), conserva la majeure partie du système de cas indo-européen, bien que l’ablatif ait fusionné avec le génitif. En plus des nombres singuliers et pluriels, le slavon d’église possédait un nombre duel, conservé aujourd’hui seulement en slovène et en sorabe, même si des résidus du duel nominal soulignent les substantifs qui suivent les nombres deux, trois et quatre en russe et en croate, bosniaque, serbe et tous les nombres en bulgare. Les substantifs et les adjectifs slaves sont toujours de genre masculin, féminin ou neutre. L’ordre des mots est relativement libre, contrairement par exemple au français, où le substantif précédant le verbe est généralement le sujet et le substantif suivant le verbe, l’objet.
Les articles
Seuls le bulgare et macédonien possèdent un article défini, exprimé sous la forme d'un suffixe postposé au substantif ou à l'adjectif (exemple en bulgare : жена (žena) - femme, жената (ženata) - la femme, млада жена (mlada žena) - jeune femme, младата жена (mladata žena) - la jeune femme; exemple en macédonien : брат (brat) - un frère, братот (bratot) - le frère). Les autres langues slaves ne possèdent ni article défini ni article indéfini.
Les aspects
Au XVIIIe siècle, les linguistes slaves se rendirent compte que leurs langues possédaient une catégorie grammaticale beaucoup plus richement exploitée que dans les autres langues indo-européennes : l’aspect verbal. La forme de chaque verbe est aujourd’hui classée soit par l’aspect perfectif, soit par l’aspect imperfectif.
Dans les langues slaves, l'aspect perfectif/imperfectif est construit à l'aide d'affixes.
Pour comparer avec le français, on peut dire que les verbes construits avec un affixe perfectif sont ressentis par les Slaves comme l'expression d'une action qui doit parvenir à son terme pour pouvoir avoir lieu (comme naître : un mouvement littéraire peut mettre des années à naître, si ce mouvement s'arrête en cours de naissance, alors il n'est pas né). À l'inverse, le même verbe affixé pour être imperfectif sera ressenti comme l'expression d'une action qui, quelle que soit sa durée, n'aura pas besoin d'arriver à son terme pour avoir lieu (comme manger en français : si on s'arrête au milieu du repas, on aura quand même mangé)[1].
On pourrait alors croire que la différence aspectuelle entre le français et le slave réside dans le fait que le perfectif/imperfectif français dépend du verbe choisi (naître et sortir seraient perfectifs, manger serait imperfectif) alors que le slave pourrait moduler l'aspect (et par là, le sens) du verbe grâce à une simple affixation. Il n'en est toutefois rien : le français peut perfectiver ou imperfectiver un verbe à l'aide d'un contexte adéquat (sortir de la maison est perfectif, sortir en boîte est imperfectif[2]) et le slave peut effectuer la même opération à l'aide des affixes. La différence est donc non dans le traitement des aspects, mais dans la nature de leurs indices : indices contextuels pour le français, indices morphologiques (affixes) pour le slave. C'est une différence de taille, puisqu'elle modifie et organise toute la morphologie verbale du slave.
Les temps
Des six temps indo-européens (présent, futur, imparfait, aoriste, prétérit et plus-que-parfait), le slave commun a conservé le présent et l’aoriste. On remplaça l’imparfait et le prétérit anciens avec un nouvel imparfait et le futur indo-européen avec la forme du temps présent du verbe perfectif. La nouvelle forme perfective souligne un aspect de l’action verbale qui n’a pas eu lieu avant le moment de l’énoncé et que le narrateur exprime alors ayant lieu plus tard, habituellement quelque part dans le futur. Un futur périphrastique retrouvé dans le slave oriental et occidental exprime une action future sans emphase. Dans les langues slaves méridionales, le futur ne peut se former qu’avec l’aide d’un auxiliaire ou d’une particule. Le slavon d’Église possédait un ensemble élaboré de formes verbales (jusqu’à 236 pour un verbe imperfectif). Tous sauf le croate, le serbe, le macédonien et le bulgare ont perdu les temps aoristes et imparfaits. Dans ces langues, le parfait ancien indiquait une action passée n’ayant pas été vue par le narrateur. On utilisa la forme parfaite dans les autres langues slaves pour indiquer un temps autre que le présent, plus souvent le passé, mais aussi en conjonction avec une forme auxiliaire pour indiquer le conditionnel (comme en russe et en tchèque) ou même le futur (comme en slovène). Le tchèque et le polonais ont aboli l’emphase et la tonalité, le premier ayant une emphase non distinctive sur la syllabe initiale et le dernier sur l’avant-dernière syllabe. Cette règle comporte néanmoins quelques exceptions :
- les verbes conjugués au passé avec la première ou la deuxième personne du pluriel : zrobiliśmy (nous avons fait) — accent sur l'antépénultième.
- les verbes conjugués au conditionnel : zrobiłbym (je ferais) — accent sur l'antépénultième.
- les verbes conjugués à la première ou la deuxième personne plurielle du conditionnel : zrobilibyśmy (nous ferions) — accent sur la syllabe précédant l'antépénultième.
- certains mots issus du latin (exemple : matematyka) peuvent être accentués sur la syllabe précédant l'antépénultième, bien que cet usage tende à se perdre.
Vocabulaire
Exemples de mots se ressemblant en biélorusse, bosniaque, bulgare, croate, macédonien, polonais, russe, slovaque, slovène,serbe, tchèque et ukrainien.
français | biélorusse | bosniaque | bulgare | croate | macédonien | polonais | russe[3] | slovaque | slovène | serbe | tchèque | ukrainien |
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être (verbe) | быць (byts’) | biti/бити | съм (săm) | biti | биде | być | быть (byt’)[4] | byť | biti | бити (biti) | být | бути (bouty) |
je suis | я ёс(ь)ць (ia iosts’) | ja sam/ја сам | аз съм (az săm) | ja sam | јас сум (jas sum) | ja jestem | я есмь (ia esm’) | ja som | jaz sem | ја сам (ja sam) | já jsem | я є (ia ie) |
tu es | ты ёс(ь)ць (ty iosts’) | ti si/ти си | ти си (ti si) | ti si | ти си (ti si) | ty jesteś | ты еси (ti esi) | ty si | ti si | ти си (ti si) | ty jsi | ти є (ty ie) |
il est | ён ёс(ь)ць (ion iosts’) | on jest/он јест | той е (toj e) | on je | тој е (toj e) | on jest | он есть (on est’) | on je | on je | он јесте (on jeste) | on je | він є (vin ie) |
nous sommes | мы ёс(ь)ць (my iosts’) | mi smo/ми смо | ние сме (nie sme) | mi smo | ние сме (nie sme) | my jesteśmy | мы есмы (my esmy) | my sme | mi smo | ми јесмо (mi jesmo) | my jsme | ми є (my ie) |
vous êtes | вы ёс(ь)ць (vy iosts’) | vi ste/ви сте | вие сте (vie ste) | vi ste | вие сте (vie ste) | wy jesteście | вы есте (vi este) | vy ste | vi ste | ви јесте (vi jeste | vy jste | ви є (vy ie) |
ils sont | яны ёс(ь)ць (iany iosts’) | oni su/они су | те са (te sa) | oni su | тие се (tie se) | oni są | они суть (oni sout’) | oni sú | oni so | они јесу (oni jesu) | oni jsou | вони є (vony ie) |
aller (radical mis en valeur) | іс(ь)ці (istsi) | ići/ићи | отида (otida) | ići | оди (odi) | iść | идти (idti) | ísť | iti | ићи (ići) | jít | йти (ïty) |
venir (radical mis en valeur) | прыйс(ь)ці (pryistsi) | doći/доћи | дойде (dojde) | doći | дојде (dojde) | przyjść | прийти (priïti) | prísť | priti | доћи (doći) | přijít | прийти (pryïty) |
avoir (radical mis en valeur) | мець (mets’) | imati/имати | има | imati | имаат (imat) | mieć | иметь (imet’) | mať | imeti | имати (imati) | mít | мати (maty) |
pomme | яблык (iablyk) | jabuka/јабука | ябълка (ibălka) | jabuka | јаболкo (jabolko) | jabłko | яблоко (iabloko) | jablko | jabolko | јабука (jabuka) | jablko | яблуко (iablouko) |
poisson | рыба (ryba) | riba/риба | риба (riba) | riba | риба (riba) | ryba | рыба (ryba) | ryba | riba | риба (riba) | ryba | риба (ryba) |
loup | воўк (vowk) | vuk/вук | вълк (vălk) | vuk | волк (volk) | wilk | волк (volk) | vlk | volk | вук (vuk) | vlk | вовк (vovk) |
renard | лісіца | lisica/лисица | лисица (lisica) | lisica | лисица(lisica) | lis | лиса (lisa) | líška | lisica | лисица (lisica) | liška | лисиця (lysytsia) |
cheval | конь (kon’) | konj/коњ | кон (kon) | konj | коњ (kon’) | koń | конь (kon’) | kôň | konj | коњ (konj) | kůň | кiнь (kin’) |
chat | кот (kot) | mačka/мачка | котка (kotka) | mačka | мачка (mačka) | kot | кошка (kochka) | mačka | mačka | мачка (mačka) | kočka | кішка (kichka) |
ours | мядз(ь)ведзь (miadz’vedz’) | medvjed/медвjед | мечка (mečka) | medvjed | мечка (mеčka) | niedźwiedź | медведь (medved’) | medveď | medved | медвед (medved) | medvěd | ведмідь (vedmid’) |
chien | сабака (sabaka) | pas/пас | куче (kuče) | pas | куче (kučе) | pies | собака (sobaka) / пёс (pyos) | pes | pes | пас(pas) | pes | собака (sobaka) /пес (pes) |
garçon (jeune homme) | хлопец (khlopets) | momak/момак | момче (momče) | dečko | момче (momče) | chłopak | мальчик (mal’tchik) | chlapec | fant | момак (momak) | chlapec | хлопчик (khloptchyk) |
fille (jeune personne féminine) | дзяўчына (dziawtchyna) | djevojka/дjевојка | момиче (momičе) | cura | момa (moma) | dziewczyna | девочка (devotchka) | dievča | dekle | девојка (devojka) | dívka | дівчина (ditchyna) |
livre (ensemble de pages reliées) | кніга (kniga) | knjiga/кнjига | книга (kniga) | knjiga | книга (kniga) | książka | книга (kniga) | kniha | knjiga | книга (kniga) | kniha | книга (knyha) |
père | бацька (bats’ka) | babo/бабо | баща (bašta) | otac,ćaća | татко (tatko) | ojciec | отец (otets) | otec | oče | отац (otac) | otec | батько (bat’ko) |
mère | матка (matka) | majka/мајка | майка (majka) | mater,mati | мајка (majka) | matka | мать (mat’) | matka | mati | мајка (majka) | matka | мати (maty) |
fils | сын (syn) | sin/син | син (sin) | sin | син (sin) | syn | сын (syn) | syn | sin | син (sin) | syn | син (syn) |
fille (descendante) | дачка (datchka) | kćerka/кћерка | дъщеря (dăšterja) | kći | ќерка (ќerka) | córka | дочь (dotch’) | dcéra | hči | ћерка (ćerka) | dcera | дочка (dotchka) |
frère | брат (brat) | brat/брат | брат (brat) | brat | брат | brat | брат (brat) | brat | brat | брат (brat) | bratr | брат (brat) |
sœur | сястра (siastra) | sestra/сестра | сестра (sestra) | sestra | сестра (sestra) | siostra | сестра (sestra) | sestra | sestra | сестра (sestra) | sestra | сестра (sestra) |
zéro (0) | нуль (noul’) | nula/нула | нула (nula) | nula,ništa | нула (nula) | zero | ноль (nol’) | nula | nič | нула (nula) | nula | нуль (nul’) |
un (1) | адзін (adzin) | jedan/један | едно (edno) | jedan | еден (eden) | jeden | один (odin) | jeden | ena | један (jedan) | jeden | один (odyn) |
deux (2) | два (dva) | dva/два | две (dve) | dva | два (dva) | dwa | два (dva) | dva | dve | два (dva) | dva | два (dva) |
trois (3) | тры (try) | tri/три | три (tri) | tri | три (tri) | trzy | три (tri) | tri | tri | три (tri) | tři | три (try) |
quatre (4) | чатыры (tchatyry) | četiri/четири | четири (četiri) | četiri | четири (četiri) | cztery | четыре (tchetyre) | štyri | štiri | четири (četiri) | čtyři | чотири (tchotyry) |
cinq (5) | пяць (piats’) | pet/пет | пет (pet) | pet | пет (pet) | pięć | пять (piat’) | päť | pet | пет (pet) | pět | п’ять (p’iat’) |
six (6) | шэс(ь)ць (chès’ts’) | šest/шест | шест (šest) | šest | шест (šest) | sześć | шесть (chest’) | šesť | šest | шест (šest) | šest | шість (chist’) |
sept (7) | сем (sem) | sedam/седем | седем (sedem) | sedam | седум (sedum) | siedem | семь (sem’) | sedem | sedem | седем (sedem) | sedm | сім (sim) |
huit (8) | восем (vosem) | osam/осам | осем (osem) | osam | осум (osum) | osiem | восемь (vosem’) | osem | osem | осам (osam) | osm | вісім (visim) |
neuf (9) | дзевяць (dzeviats’) | devet/девет | девет (devet) | devet | девет (devet) | dziewięć | девять (deviat’) | deväť | devet | девет (devet) | devět | дев’ять (dev’iat’) |
dix (10) | дзесяць (dzesiats’) | deset/десет | десет (deset) | deset | десет (deset) | dziesięć | десять (desiat’) | desať | deset | десет (deset) | deset | десять (desiat’) |
roi | кароль (karol’) | kralj/краљ | крал (kral) | kralj | крал (kral) | król | король (korol’) | kráľ | kralj | краљ (kralj) | král | король (korol’) |
reine | каралева (karaleva) | kraljica/кралjица | кралица (kralica) | kraljica | кралица (kralica) | królowa | королева (koroleva) | kráľovná | kraljica | кралица (kralica) | královna | королева (koroleva) |
qui ? | хто? (khto?) | ko?/ко? | кой? (koj?) | tko? | кој? (koj?) | kto? | кто? (kto?) | kto? | kdo? | ко? (ko?) | kdo? | хто? (khto?) |
quoi ? | што? (shto?) | što?/штo? | какво? (kakvo?) | što? | што? (što?) | co? | что? (tchto?) | čo? | kaj? | шта? (šta?) | co? | що? (chtcho?) |
où ? | дзе? (dze?) | gdje?/гдjе? | къде? (kăde?) | gdje? | каде? (kade?) | gdzie? | где? (gde?) | kde? | kje? | где? (gde?) | kde? | де? (de?) |
quand ? | калі? (kali) | kad?/кад? | кога? (koga?) | kada? | кога? (koga?) | kiedy? | когда? (kogda?) | kedy? | kdaj? | кад? (kad?) | kdy? | коли? (koly?) |
comment ? | як? (iak?) | kako?/како? | как? (kak?) | kako? | како? (kako?) | jak? | как? (kak?) | ako? | kako? | како? (kako?) | jak? | як? (iak?) |
pourquoi ? | чаму? (tchаmou?) | zašto?/зашто? | защо? (zašto?) | zašto? | зашто? (zašto?) | dlaczego? | почему? (potchemou?) | prečo? | zakaj? | зашто? (zašto?) | proč? | чому? (tchomou?), чого? (tchoho?) |
sang (fluide corporel) | кроў (krow) | krv/крв | кръв (krăv) | krv | крв (krv) | krew | кровь (krov’) | krv | kri | крв (krv) | krev | кров (krov) |
pain (aliment) | хлеб (khleb) | hljeb/хлjеб | хляб (hljab) | kruh | леб (leb) | chleb | хлеб (khleb) | chlieb | kruh | хлеб (hleb) | chléb | хліб (khlib) |
or (métal) | золата (zolata) | zlato/злато | злато (zlato) | zlato | злато (zlato) | złoto | золото (zoloto) | zlato | zlato | злато (zlato) | zlato | золото (zoloto) |
Notes et références
- ↑ Rappel : l'aspect n'a rien à voir avec la durée, mais avec le mode de déroulement de l'action.
- ↑ Pour toute référence sur les aspects du français, se reporter à l'article aspect.
- ↑ Georges Kersaudy Langues sans frontières. À la découverte des langues de l'Europe ps 118-119
- ↑ Le présent de ce verbe est sorti de l’usage en russe moderne.
Voir aussi
Articles connexes
- Slavistique
- linguistique
- liste de langues
- langues par famille
- langues indo-européennes
- langues balto-slaves
- langues indo-européennes
- langues par famille
- liste de langues
Liens externes
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