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Hippopotamus amphibius

Hippopotamus amphibius

Hippopotamus amphibius
Description de cette image, également commentée ci-après

Un hippopotame amphibie en captivité.

Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Infra-classe Eutheria
Ordre Artiodactyla
Famille Hippopotamidae
Genre Hippopotamus

Nom binominal

Hippopotamus amphibius
Linnaeus, 1758

Statut de conservation UICN

( VU )
VU A4cd : Vulnérable

Statut CITES

Sur l'annexe  II  de la CITES Annexe II , Rév. du 16/02/1995

Gueule d'hippopotame

L'hippopotame amphibie (Hippopotamus amphibius) est une espèce de mammifère semi-aquatique d'Afrique. Sa masse peut aller jusqu'à 4 tonnes, nettement plus que l'hippopotame nain, seule autre espèce encore vivante de la famille des Hippopotamidae.

L'hippopotame amphibie passe ses journées dans des groupes d'une vingtaine d'individus dans l'eau douce et boueuse. En effet, à cause de sa masse importante et du fait qu'il ne dispose pas de glande permettant la transpiration, il est très vulnérable à la chaleur. Il peut fermer ses naseaux et rester complètement immergé jusqu'à quinze minutes. Il flotte et se révèle très adroit dans l'eau. Il se nourrit aussi sur la terre ferme, s'y aventurant surtout la nuit. Il ingère jusqu'à 50 kg de végétation par jour.

Malgré son air patelin, il compte parmi les animaux les plus dangereux pour l'homme, d'ailleurs beaucoup d'autres animaux le craignent, et même le Crocodile du Nil. Ses incisives peuvent mesurer 60 cm de long et il peut charger à une vitesse de 30 km/h maximum. Sa mâchoire peut s'ouvrir à 150°.

Les mâles délimitent leur territoire en projetant à plusieurs mètres leurs excréments, fèces et urines, en accompagnant leur évacuation d'un rapide mouvement circulaire de leur queue en forme de pinceau.

C'est une des plus lourdes espèces de mammifère (terrestre), après les éléphants et les rhinocéros. Sa hauteur au garrot est d'environ 1,5 m et il peut mesurer 3,5 m de longueur, pour un hippopotame commun.

Description

Les hippopotames mesurent en moyenne 3,5 mètres de long et 1,5 mètre au garrot pour une masse de 1 500 kg à 3 200 kg. Toutefois, les records des plus grands mâles enregistrés, peuvent atteindre 2 mètres de haut, 5 mètres de longueur et peser 4,5 tonnes[1]. Ils ont à peu près le même gabarit que le rhinocéros blanc et sont sûrement une des deux ou trois espèces animales terrestres les plus grandes après l'éléphant. Les mâles semblent continuer à grandir toute leur vie, alors que les femelles atteignent leur poids maximum vers l'âge de 25 ans ; elles sont d'ailleurs plus petites que les mâles et ne pèsent normalement pas plus de 1 500 kg. On donne souvent 3 200 kg comme la limite supérieure pour la masse d'un hippopotame mâle. Pourtant, on a relevé des exemplaires plus grands, dont l'un atteignait presque 5 tonnes. Malgré leur lourdeur, ils peuvent courir plus vite qu'un homme sur la terre ferme. On estime que leur vitesse maximale peut atteindre les 30 km/h. Ils ne peuvent cependant soutenir une telle vitesse que sur quelques centaines de mètres.

Les yeux, les oreilles et les narines de l'hippopotame sont placés de façon à pouvoir émerger à la surface de l'eau. Cela leur permet de passer la plus grande partie de la journée avec leur corps immergé dans les eaux de fleuves tropicaux, pour rester au frais et se prémunir des coups de soleil. Pour les protéger encore plus du soleil, comme pour les autres hippopotames, leur peau sécrète une sorte d'écran solaire naturel de couleur rougeâtre appelée parfois « sueur de sang », mais ce n'est en réalité ni du sang, ni de la sueur ; cette coloration est due à l'acide hipposudorique (en), cet acide jouant également un rôle antimicrobien.

Écologie et comportement

Un hippopotame immergé
Hippopotame en Éthiopie

Les hippopotames sont des animaux grégaires et vivant en groupes comptant jusqu'à 40 têtes. Leur durée de vie est généralement de 40 à 50 ans. Les femelles atteignent leur maturité sexuelle à 5 ou 6 ans et ont une période de gestation de 8 mois.

Les hippopotames sont extrêmement territoriaux ; un hippopotame mâle marque souvent son territoire le long d'une berge de rivière où il garde son harem de femelles, qu'il défend contre les autres mâles. Les hippopotames mâles se défient avec des bâillements menaçants. Leurs canines mesurent 50 centimètres de long et ils utilisent leur tête comme un bélier, surtout contre les mâles rivaux quand ils luttent pour leur territoire. L'hippopotame n'attaque pas les humains, mais, extrêmement territorial, il défend contre eux son domaine avec énergie et, comme son habitat est souvent envahi par les fermiers et par les touristes, il compte parmi les animaux les plus dangereux d'Afrique. On dit qu'il cause plus de morts chez les humains qu'aucun autre mammifère.

Les hippopotames vivent presque toujours en eau peu profonde, rarement en eau profonde. La plupart des hippopotames qui ont l'air de flotter sont en fait debout ou couchés sur le fond. Ils se nourrissent à terre surtout pendant la nuit, consommant jusqu'à 50 kg de végétation par jour. Il a été observé qu'ils consomment de temps en temps de la viande trouvée dans des ordures près de leur habitat, mais ce ne sont pas réellement des carnivores.

Les hippopotames adultes ne flottent généralement pas. En eau profonde, ils se propulsent d'habitude par des sauts, en poussant sur le fond. On a remarqué qu'ils se déplacent à 8 km/h dans l'eau. Les jeunes hippopotames nagent plus volontiers, en se propulsant grâce à des coups de pied de leurs jambes arrières. Un tout jeune hippopotame a survécu après avoir été projeté dans la mer pendant le tsunami produit par le séisme de l'Océan Indien en 2004 et a été recueilli sur une île voisine.

Les bébés hippopotames naissent sous l'eau et pèsent entre 27 et 50 kg ; ils doivent monter à la surface pour leur première respiration. Les jeunes restent souvent sur le dos de leurs mères quand l'eau est trop profonde pour eux et s'immergent pour téter.

Les hippopotames adultes font habituellement surface pour respirer toutes les 3-5 minutes. Les jeunes doivent respirer toutes les 2-3 minutes. Le processus de remontée en surface et de respiration est automatique et même un hippopotame qui dort remontera et respirera sans se réveiller. On a observé des hippopotames qui restaient en submersion jusqu'à 30 minutes. Dans cette situation, il obture ses narines.

Répartition et habitat

Répartition de l'hippopotame amphibie.
Un groupe d'hippopotames immergés

Avant la dernière période glaciaire, l'hippopotame était répandu en Afrique du Nord et en Europe, car il peut vivre dans des climats plus froids pourvu que l'eau ne gèle pas en hiver. Il est maintenant éteint en Égypte, où il était courant de le voir dans le Nil au cours des temps historiques.

Pline l'Ancien écrit qu'à son époque le meilleur endroit d'Égypte pour le capturer était dans le nome de Saïs (N.H. 28.121) ; et on pouvait toujours en trouver le long du bras de Damiette après la Conquête arabe (639). Même sur l'île de Malte, à Għar Dalam (la Grotte des Ténèbres), des ossements d'hippopotames, dont des hippopotames nains, ont été trouvés, datant d'environ 180 000 ans.

Les hippopotames existent toujours dans les fleuves de l'Ouganda, du Soudan, dans le Nord de la République démocratique du Congo et dans le Nord de l'Éthiopie, dans l'Est de la Gambie et le Sud de l'Afrique (Botswana, en République d'Afrique du Sud, au Zimbabwe, en Zambie). Une population distincte vit en Tanzanie et au Mozambique.

Espèce envahissante en Colombie

À la fin des années 1980, le baron de la drogue Pablo Escobar à introduit quatre hippopotames achetés à la Nouvelle Orléans dans la ménagerie de l'Hacienda Nápoles, sa résidence, située à 100 km à l'est de Medellín en Colombie. Après la mort d'Escobar en 1993, les autorités ont considéré qu'il serait trop coûteux de déplacer ces animaux et ceux-ci sont donc restés livrés à eux-mêmes dans la ménagerie abandonnée. En 2007, la population d'hippopotames s'était accrue, comptant 16 têtes et s'est déplacée vers le cours du Río Magdalena à la recherche de nourriture[2][3]. En 2009, deux animaux adultes accompagnés d'un jeune se sont séparés du groupe principal. L'un des deux adultes a été abattu avec l'autorisation des autorités locales après plusieurs attaques contre des humains et du bétail[3],[4]. On comptait, début 2014, 40 hippopotames dans la municipalité de Puerto Triunfo à proximité de l'ancienne résidence d'Escobar[5]. National Geographic Channel leur a consacré un documentaire[6].

Systématique

Un crâne d'hippopotame ; on distingue les imposantes incisives utilisées pour combattre.

On a décrit cinq sous-espèces d'hippopotames en se fondant sur des différences morphologiques (H. a amphibius, H.a. kiboko, H.a. capensis, H.a. tschadensis, H.a. constrictus; Lydekker 1915). Pourtant, l'existence de ces sous-espèces présumées n'avait pas été confirmée par des analyses génétiques, c'est ce qu'a fait une étude récente d'Okello et al. (2005).

En utilisant l'ADN mitochondrial des biopsies de peau prélevées dans 13 lieux d'échantillonnage, les auteurs ont examiné la diversité et la structure génétiques parmi les populations d'hippopotames à travers le continent. Ils trouvent que la différentiation génétique est basse mais significative parmi 3 des 5 groupes présumés - H.a. amphibius, H.a. capensis, H.a. kiboko. Si ces conclusions sont exactes, cela voudrait dire que les hippopotames communs au Kenya et en Somalie (kiboko), en Afrique du Sud (capensis de la Zambie à l'Afrique du Sud) et dans le reste des pays africains sub-sahariens (amphibius) représentent trois sous-espèces distinctes, avec H.a. amphibius comme groupe ancestral. Okello et al. ont établi également que les hippopotames communs ont connu en Afrique une expansion démographique importante au cours du Pléistocène et ultérieurement, expansion qu'ils attribuent à une augmentation des étendues d'eau à la fin de cette époque.

L'hippopotame amphibie et l'homme

Conservation

Mosaïque représentant un paysage du Nil avec des hippopotames et des pygmées.
Chasse au crocodile et à l'hippopotame (1616), par Pierre Paul Rubens.

On a estimé que la population des hippopotames de l'ensemble de l'Afrique est entre 125 000 et 150 000, de laquelle la Zambie (40 000) et la Tanzanie (20 000-30 000) ont les plus grandes populations.

Preuve du caractère préoccupant de la situation, l'hippopotame a été placé sur ce qu'on appelle la « Liste Rouge » établie par la CITES en mai 2006.

En 2005, la population d'hippopotames du Parc national Virunga en République démocratique du Congo était tombée à 800 ou 900 individus alors qu'elle en comptait environ 29 000 dans le milieu des années 1970, provoquant des inquiétudes quant à la survie de cette population. Ce déclin est attribué aux dégâts causés par la Deuxième Guerre du Congo. On croit que les braconniers sont d'anciens rebelles Hutus, des soldats congolais mal payés et des milices locales. Les braconniers chassent pour se nourrir, mais aussi pour le profit financier. Un hippopotame de trois tonnes vaut des milliers de dollars. La vente de viande d'hippopotame est illégale, mais quand elle arrive inopinément dans les marchés, elle se vend si vite qu'il est difficile pour les fonctionnaires du WWF d'intervenir. Les défenseurs de l'environnement avertissent que cet hippopotame pourra bientôt avoir disparu du Congo. Le massacre des animaux dans le parc a été longtemps cautionné par l'Armée rwandaise dans les parcs naturels au Congo.

L'hippopotame d'Amérique

En 1910, les États-Unis sont au bord de la crise : la population ne cesse de croître, il n'y a plus de nouvelles terres à exploiter et si rien n'est fait, une pénurie de viande sans précédent frappera le pays. Mais un petit groupe d'hommes a une solution, une idée audacieuse approuvée par l'ancien président Theodore Roosevelt et le New York Times. Leur plan : importer des hippopotames, les faire paître dans les bayous de la Louisiane, et convaincre les Américains de les manger. S'il y a quelque chose d'encore plus étrange que cette idée, ce sont bien les deux hommes qui la promeuvent : Frederick Russell Burnham, un aventurier qui s'est battu dans les guerres apaches et les conflits coloniaux d'Afrique — Burnham a inspiré la création des boy-scouts —, et Fritz Joubert Duquesne, surnommé « la Panthère noire », un arnaqueur et saboteur qui ne croit en rien d'autre que la vengeance et la gloire[7],[8].

Mythes & littératures

La Déesse Taouret (Musée égyptien du Caire)
Hyppopotame comme trophée de chasse

L'animal, familier du Nil, prête son visage massif à Taouret (« La grande »), la déesse hippopotame du panthéon égyptien ; mais aussi au monstre Béhémoth des Hébreux (l'hippopotame étant craint pour son agressivité). Dans l'Égypte antique, l'hippopotame mâle est aussi un des visages de Seth, tout aussi agressif ; lui et Horus se muent en hippopotames pour se livrer à une compétition d'apnée.

Par la suite, les savants grecs Hérodote et Aristote qui ne le connaissaient que par ouï-dire, allaient l'affubler de sabots fourchus et d'une crinière de cheval qu'il garderait dans les représentations des zoologues jusqu'à la Renaissance.

Il faut attendre Pierre Belon qui voit un hippopotame à Constantinople pour que soit démenties les fables transmises par les écrits des anciens. Une statue antique du Nil à son image, dans les jardins du Pape au Belvédère, assure au zoologue qu'il s'agit bien du même animal.

Les expéditions scientifiques des siècles suivants rendent l'hippopotame familier aux naturalistes, avant que l'expansion coloniale le fasse entrer dans le bestiaire commun à l'Occident.

Filmographie

  • Bataille sur le grand fleuve, Jean Rouch, 1951, 16 mm couleur, 33 minutes : une chasse à l'hippopotame par les pêcheurs Sorkos du fleuve Niger.
  • Madagascar Gloria incarne un hippopotame. Elle fait partie des 4 personnages principaux (Marty le zèbre, Alex le lion, Melmann la girafe et Gloria)issus d'un zoo de New York ces derniers sont renvoyés à la vie sauvage après une tentative d'évasion tumultueuse.
  • Madagascar 2 Gloria incarne un hippopotame.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Lydekker, R. 1915. Catalogue of the Ungulate Mammals in the British Museum of Natural History, Vol. 5. British Museum: London.
  • (en) Okello, J.B.A, Nyakaana, S., Masembe, C., Siegismund, H.R. & Arctander, p. 2005. Mitochondrial DNA variation of the common hippopotamus: evidence for a recent population expansion. Heredity, 95: 206-215.

Références taxonomiques

Liens externes

  • Référence UICN : espèce Hippopotamus amphibius Linnaeus, 1758 (en) (consulté le 21 mai 2015)
  • Référence CITES : espèce Hippopotamus amphibius (+ répartition) (sur le site de l’UNEP-WCMC) (fr+en)
  • Référence CITES : taxon Hippopotamus amphibius (sur le site du ministère français de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement) (fr) (consulté le 21 mai 2015)
  • Référence NCBI : Hippopotamus amphibius (en)
  • Référence Fonds documentaire ARKive : Hippopotamus amphibius (en)
  • Page complète sur les hippopotames avec vidéo sous-marine
  • Description et représentation de l'hippopotame dans la Cosmographie de Sébastien Münster (1544)
  • Référence Fonds documentaire ARKive : Hippopotamus amphibius (en)
  • (en) DR Congo's hippos face extinction BBC Retrieved Nov. 14, 2005.
  • (en) Congo's hippos fast disappearing ... Toronto Star. Retrieved Nov. 14, 2005.
  • (en) Suiform Soundings: The IUCN/SSC Pigs, Peccaries, and Hippos Specialist Group (PPHSG) Newsletter, Volume 5, No. 1, September 2005
  • (en) Odd couple make friends in Kenya. BBC. Retrieved 6 March 2006.

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hippopotamus » (voir la liste des auteurs).
  1. Animaux.org Hippopotame-commun
  2. Chris Kraul, « A hippo critical situation », Los Angeles Times, (lire en ligne)
  3. 1 2 « Colombia kills drug baron hippo », BBC News, (consulté le 11 juillet 2009)
  4. « Crece controversia en el país por decisión de cazar a hipopótamos de Pablo Escobar », El Tiempo, (consulté le 11 juillet 2009)
  5. « Hipopótamos bravos », El Espectador, (consulté le 28 juin 2014)
  6. « The Invaders: Cocaine Hippos », National Geographic Channel,
  7. « American Hippopotamus », The Atavist, (consulté le 18 juillet 2014)
  8. « CRITIQUE Des hippos et des hommes », Le Ledevoir, (consulté le 2 septembre 2014)
  • Portail des mammifères
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