Web Analytics Made Easy - Statcounter
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions

[HOME PAGE] [STORES] [CLASSICISTRANIERI.COM] [FOTO] [YOUTUBE CHANNEL]


Études de genre

Études de genre

Les études de genre sont un champ d'études et de recherche interdisciplinaire consacré aux constructions sociales des identités, représentations et différences entre les femmes et les hommes dans ce qu'elles ont de culturel, social, politique, anthropologique, historique, psychique, philosophique ou artistique ainsi qu'à la sexualité et à sa normalisation[1].

Le genre peut être considéré comme domaine d'étude dans de nombreuses disciplines, notamment la sociologie, la psychologie, l'anthropologie et l'ethnologie, les sciences politiques, l'art et l'histoire de l'art, l'histoire, ou encore la psychanalyse[réf. souhaitée] ; mais les études de genre peuvent également être considérées comme une discipline à part entière, au croisement de différentes autres approches disciplinaires.

De manière générale, les études de genre proposent une démarche de réflexion et répertorient ce qui définit le masculin et le féminin dans différents lieux et à différentes époques, et s’interrogent sur la manière dont les normes se reproduisent au point de sembler « naturelles ».

Historique

Dès le XIXe siècle, la question des personnes transgenre, sans que le mot soit ainsi formulé, trouble les conceptions sur le sexe et la sexualité : Karl Heinrich Ulrichs parle en 1860 d'« âme de femme dans un corps d’homme ». Toutefois, la question du genre se confond alors avec l'orientation sexuelle, les hommes homosexuels étant perçus comme efféminés[2].

Ce sont les travaux de Margaret Mead qui jouent un rôle précurseur dès 1935[3]. Elle y utilise le concept de « rôle sexué » qui distingue pour la première fois le rôle social et le sexe. Cette notion de « rôle sexué » est l'ancêtre direct de l'idée de genre[4]. Cependant, le terme « genre » est à l'époque utilisé en un sens radicalement opposé à celui qui nous est connu aujourd'hui. Il sert avant tout à la construction d'études normatives sur des sujets relatifs à la sexualité comme le montre le cas de John Money contre lequel se sont construites les études moderne sur la question du genre.

Dans les années 1950 aux États-Unis, le psychologue et sexologue controversé[5] John Money formule pour la première fois une définition des rôles de genre (« gender roles ») dans des études qui portent sur l'hermaphroditisme. Selon sa conception, qui ne sera pas reprise par la suite[5], la notion de genre permet de nommer l'écart entre rôle social sexué et l'assignation biologique des sexes quand celle-ci est ambigüe[2]. Dans le cas des jumeaux Reimer, David Reimer, dont le pénis a été carbonisé par une circoncision ratée, Money préconise une « réattribution sexuelle », persuadé qu'après l’ablation des testicules et un traitement hormonal, en étant élevé comme une fille, David deviendra une femme. À l'adolescence, Brenda-David refuse la vaginoplastie et se fait de nouveau opérer pour redevenir un garçon. David finit par se suicider en 2004, deux ans après son jumeau[5].

En 1964, Robert Stoller, psychiatre et psychanalyste, formule la notion d'identité de genre (« gender identity »). Il s'agit alors de différencier le genre de l'orientation sexuelle, les personnes transgenre des homosexuels[2].

Joan W. Scott, une des pionnières de l'histoire du genre.

À partir des années 1970, les féministes reprennent le concept de genre dans une perspective critique. Mais si le mot est maintenu, les féministes s'éloignent radicalement des conceptions de John Money qui percevait le genre dans une logique normative[5].

Ainsi, le genre rencontre l'entreprise de dénaturalisation du sexe formulée notamment par Simone de Beauvoir (« On ne naît pas femme, on le devient ») qui, dès 1949, expliquait comment la civilisation et l'éducation agissent sur les enfants pour les orienter dans un rôle masculin ou féminin alors même que filles et garçons ne sont pas initialement distinguables[6]. En 1972, la sociologue Ann Oakley reprend la notion de genre et s'appuie sur la distinction posée par Claude Lévi-Strauss entre nature et culture pour poser que « le genre n’a pas d’origine biologique, […] les connexions entre sexe et genre n’ont rien de vraiment “naturel” »[2]. L'anthropologue Sherry Ortner en 1975 s'interroge sur l'universalité de la domination masculine en explicitant la relégation des femmes à un rôle supposé naturel de reproduction[2]. Ces conceptions divergent alors totalement des travaux médicaux de Money et Stoller en introduisant la notion de rapport de pouvoir dans celle de genre[2].

Ces travaux d'inspiration féministe remettent également en cause la vision androcentrée du savoir académique[7]. Les universitaires américains se nourrissent alors, à partir de années 1980 en particulier, de ce qu'on appelle alors aux États-Unis la « French theory », c'est-à-dire notamment les travaux de Jacques Derrida, Michel Foucault, Jacques Lacan, Roland Barthes[8]. Ainsi l'historienne Joan W. Scott qui travaillait depuis les années 1970 sur l'histoire des femmes en considérant dans une perspective marxiste le matérialisme et la lutte des classes, questionne en 1988 dans Gender and the Politics of History l'approche masculiniste de l'histoire et reproche notamment à certains auteurs de considérer la culture de classe comme universelle sans prendre en compte son côté masculin[8]. Pour elle, il ne s'agit plus en effet de simplement décrire l'histoire des femmes mais de mettre en lumière les rapports de genre jusque là cachés qui définissent l'organisation des sociétés[2].

Judith Butler a proposé des analyses du caractère performatif du genre.

À cette époque, les études de genre reçoivent une forte institutionnalisation dans les universités américaines, par la création de revues et de cursus spécialisés, ce qui n'est pas le cas en France malgré les apports théoriques des intellectuels ou chercheurs français, à l'exception notable de la publication de L'histoire des femmes en Occident sous la direction de Michelle Perrot et Georges Duby[2].

À partir des années 1990, Judith Butler développe la notion de performativité dans les analyses de genre : les actes et les discours des individus non seulement décrivent ce qu'est le genre mais ont en outre la capacité de produire ce qu'ils décrivent. Elle décrit alors le genre comme « une série d’actes répétés […] qui se figent avec le temps de telle sorte qu’ils finissent par produire l’apparence de la substance, un genre naturel de l’être[9]. » Pour Butler, c'est le genre qui construit le sexe : s'il existe des différences biologiques, elles ne sont pas en elles-mêmes significatives. C'est le genre, et donc la construction sociale, qui assigne un sens aux différences sexuelles[8].

Pour Butler, mais également Scott ou des chercheuses françaises comme Christine Delphy ou Nacira Guénif-Souilamas, le genre en tant que rapport de pouvoir s'inscrit dans d'autres rapports de pouvoir impérialistes[pas clair], basés sur la race ou l'orientation sexuelle[2], le genre faisant partie d'une norme sociale générant de l'exclusion[10].

Par ailleurs, depuis quelques années, les études de genre ont pris un tournant moins politisé : si elles trouvent leurs origines dans des approches féministes, aujourd'hui beaucoup d'universitaires appréhendent les études de genre sans avoir d’appétence particulière pour le féminisme[10].

Le genre dans différentes disciplines

Anthropologie

L'anthropologue Françoise Héritier appelle « la valence différentielle des sexes » le fait que « partout, de tout temps et en tout lieu, le masculin est considéré comme supérieur au féminin[11] ». Le genre s'inscrit ainsi dans une hiérarchie : elle constate que, bien que les caractéristiques associées au féminin et au masculin diffèrent d'une culture à l'autre, « le positif est toujours du côté du masculin, et le négatif du côté du féminin[12]. »

Ce faisant, Héritier constate un manque dans la théorie de l'alliance formulée par Claude Lévi-Strauss : pourquoi les hommes se sentaient-ils le droit d'utiliser les femmes comme monnaies d'échange[13] ?

La non-prise en considération des rapports sociaux dans lesquels les femmes sont impliquées est qualifiée d'androcentrisme par Nicole-Claude Mathieu[14].

Psychologie

La psychologie évolutive, dérivant du darwinisme, considère que les différences de comportement entre femmes et hommes sont dues à la pression de l'environnement sur les gènes, ce qui expliquerait les comportements plus agressifs attendus chez les hommes plutôt que chez les femmes. Toutefois, cette hypothèse reste également peu étayée[15].

Selon l'approche cognitive développementale de Lawrence Kohlberg, les enfants apprennent à connaître les stéréotypes de genre à partir de leur environnement. Lorsqu'ils acquièrent la « consistance de genre » (la connaissance que leur sexe est fixe), vers six ans, le fait de se conformer à ce qu'on attend d'eux (par exemple, jouer aux poupées pour les petites filles et au camion de pompier pour les garçons) est alors gratifiant socialement. Et à l'inverse, il devient inacceptable de ne pas se comporter en accord avec son genre[15]. L'approche psychosociologique ajoute que les différences de comportement entre femmes et hommes sont le produit de la division sexuelle des tâches et que cette division se reproduit par les pratiques traditionnelles et culturelles : les stéréotypes de genre façonnent la perception des comportements et conduisent à leur propre réalisation[15].

Psychanalyse

Article connexe : Différence des sexes en psychanalyse.

Selon Christine Guionnet et Erik Neveu, « l’une des principales sources d’inspiration des réflexions autour du genre est la psychanalyse » à travers l’intérêt porté à la sexualité infantile dans « la formation de l’identité de genre »[16].

Monica Zapata rapporte que selon Sivia Tubert « dans ses travaux sur la sexualité féminine, Freud devance son temps en soutenant aussi bien le caractère construit – et non pas naturel ni simplement conventionnel – de la féminité et de la masculinité, que le caractère incertain et indécidable de leur signification »[17] et que la psychanalyse refuse « le principe d’une identité sexuelle biologiquement déterminée »[18].

D'après Plon et Roudinesco, pour Sigmund Freud, la sexualité se manifeste dès l'enfance dans le complexe d'Œdipe par le désir inconscient d'entretenir un rapport sexuel avec le parent du sexe opposé et celui d'éliminer le parent rival du même sexe[19], mais la différence des sexes n'existe pas dans l'inconscient et aucune personne n’est spécifiquement masculine ou féminine à ce titre[20], la sexualité étant tout autant liée à une représentation sociale, mentale ou subjective qu'à une différence anatomique[21].

Roudinesco et Plon rapportent également que pour Mélanie Klein, il n'y pas d'étape œdipienne, seul le rapport à la mère compte[22] et que pour Jacques Lacan, tout est affaire d'identification, celle à la mère étant primordiale mais le complexe d’Œdipe devient selon lui une fonction symbolique : le père, représentant de la loi, empêche la fusion de l'enfant avec la mère[23].

Selon Christine Guionnet et Erik Neveu, une perspective anglo-américaine, avec en particulier Nancy Chodorow et Carol Gilligan, montre « combien le genre est déterminé par les relations au père et à la mère et par l'expérience domestique »[16]. Ainsi selon Nancy Chodorow, « l'importance essentielle du complexe d'Œdipe n'est pas d'abord dans le développement d’identités de genres adéquates ou de la sexualité génitale socialement requise, mais dans la constitution de formes différentes de potentiel relationnel chez des êtres de genre différents »[24].

Si Judith Butler s'« inquiète de ces perspectives psychanalytiques selon lesquelles la différence sexuelle est « indéniable » et qui pathologisent tout effort pour suggérer qu’elle n’est pas si primordiale ou dénuée d’ambiguïté... »[25], Monica Zapata rapporte que selon la psychanalyste Monique David-Ménard « la théorie psychanalytique a depuis les débuts de sa réflexion, intéressé Judith Butler, qui n’a jamais cessé de produire une lecture intelligente et personnelle des textes de Freud et Lacan, en particulier »[26].

Joan Wallach Scott remarque qu'« il y a certes des psychanalystes homophobes qui exercent, tant en France qu’aux États-Unis, mais il n’y a rien qui soit de manière inhérente réactionnaire chez Freud, ou d’ailleurs chez Lacan »[25].

Selon le psychologue social Armand Chatard, la représentation freudienne du complexe d’Œdipe n'est selon certains chercheurs peu ou pas étayée par des données empiriques[15].

Biologie

Article connexe : Comparaison biologique entre la femme et l'homme.

Selon une étude de Ragini Verma, qui a étudié les cerveaux de 521 femmes et 428 hommes, les connexions neuronales diffèrent d'un sexe à l'autre : le cerveau des femmes est connecté de manière à favoriser les compétences sociales et la mémoire, celui des hommes la perception et la coordination des actions[27].

La neurobiologiste Catherine Vidal montre en se basant sur des techniques d'imageries cérébrales comme l'IRM que seules 10 % de ces connexions nerveuses entre neurones sont réalisées à la naissance et que les 90 % se construisent « progressivement au gré des influences de la famille, de l'éducation, de la culture, de la société ». Ainsi, selon ses travaux, « À la naissance, le bébé humain ne connaît pas son sexe » et si les femmes et des hommes adoptent des comportements de genre stéréotypés, « la raison tient d'abord à une empreinte culturelle rendue possible grâce aux propriétés de plasticité du cerveau humain »[28],[29]. Catherine Vidal réfute ainsi l'idée d'un « déterminisme biologique »[30] et estime que du fait de la plasticité cérébrale, la différence entre les cerveaux des deux sexes est négligeable comparée aux différences individuelles[31].

Selon les travaux de Lise Eliott, bien que les « garçons et filles sont influencés dans l'utérus par différents gènes et différentes hormones qui leur sont propres »[32], il n'y a pas de différences entre cerveaux de femmes et d'hommes (la seule étude démontrant une différence entre cerveau droit et cerveau gauche des femmes et des hommes ayant été contredite par une cinquantaine d'autres) : les différences comportementales entre garçons et filles s'expliquent par l'éducation parentale à la reconnaissance de soi comme appartenant à l'un ou l'autre des sexes[33].

Des études biaisées ?

Certains universitaires voient dans les études de genre une recherche biaisée.

L'anthropologue Frank Salter, sans remettre en cause l'ensemble des études de genre, les accuse de faire preuve d'une prévention contre la biologie (« anti-biological bias ») et considère que « la biologie détermine si une personne a des organes reproducteurs mâles ou femelles, ce qui correspond habituellement à sa sexualité, la structure de son cerveau et à ses préférences. Aucun changement de coutumes, de lois, de croyances, d'endoctrinement ou de pratiques n'a ces effets[34]. »

Pour la sociologue Helen Lindberg, certaines théories sociales féministes ne sont pas idéologiquement neutres et peuvent donner une vision biaisée de la société. Elle critique également ces théories comme manquant de cohérence et s'accordant mal avec les preuves empiriques[35].

Le biologiste évolutionniste Ulrich Kutschera (de) de l'Université de Kassel considère pour sa part les études de genre comme « une pseudoscience universitaire »[36].

Des études récupérées ?

Selon Judith Butler le terme d'études de genre a perdu son caractère critique :

« Dans la trajectoire qu’elle décrit, le pouvoir critique d’un terme a été domestiqué : il s’est perdu, dès lors que les études de genre devenaient pour beaucoup simplement le moyen de s’appuyer sur des conceptions fondées sur l’évidence du genre pour décrire et analyser son fonctionnement social. C’est ainsi qu’on entend parler aujourd’hui d’un « facteur de genre » dans les élections : nombre d’universitaires s’engouffrent dans les études de genre sans avoir pour le féminisme un intérêt particulier. Je crois qu’il est important de souligner que le travail du genre s’est déployé dans un cadre féministe mais que, maintenant, souvent, on rencontre des définitions des études de genre qui s’écartent clairement non seulement du féminisme, mais plus généralement des approches politisées[37]. »

Personnalités associées aux études de genre

  • Simone de Beauvoir
  • Kate Bornstein
  • Judith Butler
  • Bracha Ettinger
  • Michel Foucault
  • Charlotte Perkins Gilman
  • Donna Haraway
  • bell hooks
  • Karen Horney
  • Luce Irigaray
  • Evelyn Fox Keller
  • Alfred Kinsey
  • Julia Kristeva
  • Audre Lorde
  • Griselda Pollock
  • Gayle Rubin
  • Sarojini Sahoo
  • Eve Kosofsky Sedgwick
  • Gayatri Chakravorty Spivak
  • Robert Stoller
  • Otto Weininger
  • Monique Wittig
  • Mary Wollstonecraft

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gender studies » (voir la liste des auteurs).
  1. « Les gender studies pour les nul(-le)s », sur Sciences humaines, (consulté le 23 juin 2014)
  2. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Éric Fassin, « L’empire du genre. L’histoire politique ambiguë d’un outil conceptuel », L'Homme, vol. 3-4, no 187-188, , p. 375-392 (lire en ligne)
  3. 1935 : (en) Sex and temperament in three primitive societies William Morrow and co. Réédition: perennial, 2001, ISBN 0-06-093495-6
  4. (fr) http://www.scienceshumaines.com/les-gender-studies-pour-les-nul-le-s_fr_27748.html
  5. 1 2 3 4 Renée Greusard, « NouvelObs Le « savant fou » John Money, monstre utile des opposants au genre », (consulté le 7 février 2014)
  6. (fr) La construction sociale des catégories de sexe : Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe, classique.uqac.fr, 2007
  7. « Égalité entre les femmes et les hommes. Orientations stratégiques pour les recherches sur le genre », sur Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, (consulté le 6 février 2014)
  8. 1 2 3 Gaëlle Krikorian, Philippe Mangeot, Adèle Ponticelli et Pierre Zaoui, « History trouble », Vacarme, no 66, , p. 218-248 (lire en ligne)
  9. Judith Butler, Trouble dans le genre. Le féminisme et la subversion de l'identité, Paris, La découverte, , p. 109.
  10. 1 2 Judith Butler, Joan W. Scott et Éric Fassin, « Pour ne pas en finir avec le « genre » », Sociétés & Représentations, vol. 2, no 24, , p. 285-306.
  11. François Héritier, Michelle Perrot, Sylviane Agacinski et Nicole Bacharan, La plus belle histoire des femmes, Seuil, , 308 p., p. 21
  12. Héritier et al. 2011, p. 27
  13. Héritier et al. 2011, p. 24
  14. Jean-Claude Gillet et Yves Raibaud, Mixité, parité, genre, L'Harmattan, 2007, p. 127
  15. 1 2 3 4 Armand Chatard, « La construction sociale du genre », VEI Diversité, no 138, , p. 23-30 (lire en ligne)
  16. 1 2 Christine Guionnet, Erik Neveu, Féminins/masculins: sociologie du genre, Armand Colin, Paris, 2004, (ISBN 9782200354619), p. 24
  17. TUBERT, Silvia (2003) ), « ¿Psicoanálisis y género ? », in TUBERT, S. (comp.), Del sexo al género. Los equívocos de un concepto, Madrid, Cátedra, colección « Feminismos » in Monica Zapata, « Études de genre et psychanalyse : quels rapports ? », Lectures du genre, no 5, (lire en ligne), p. 20
  18. Monica Zapata, « Études de genre et psychanalyse : quels rapports ? », Lectures du genre, no 5, (lire en ligne), p. 21
  19. Les enfants des deux sexes s'attachent d'abord à leur mère. En ce qui concerne le garçon, vers 2 à 3 ans, cet attachement se transforme en attirance sexuelle pour la mère et en rivalité vis-à-vis du père mais le garçon adopte également la position opposée, appelée « Œdipe inversé » in Elisabeth Roudinesco et Michel Plon, Dictionnaire de la psychanalyse, Paris, Fayard, coll. « La Pochotèque », (1re éd. 1997) (ISBN 978-2-253-08854-7), p. 1102
  20. Elisabeth Roudinesco et Michel Plon, Dictionnaire de la psychanalyse, Paris, Fayard, coll. « La Pochotèque », (1re éd. 1997) (ISBN 978-2-253-08854-7), p. 1440
  21. Elisabeth Roudinesco et Michel Plon, Dictionnaire de la psychanalyse, Paris, Fayard, coll. « La Pochotèque », (1re éd. 1997) (ISBN 978-2-253-08854-7), p. 1438
  22. Elisabeth Roudinesco et Michel Plon, Dictionnaire de la psychanalyse, Paris, Fayard, coll. « La Pochotèque », (1re éd. 1997) (ISBN 978-2-253-08854-7), p. 1102
  23. Elisabeth Roudinesco et Michel Plon, Dictionnaire de la psychanalyse, Paris, Fayard, coll. « La Pochotèque », (1re éd. 1997) (ISBN 978-2-253-08854-7), p. 1103
  24. Nancy Chodorow, The reproduction of Mothering. Psychoanalysis and the sociology of gender, Londres, Berkeley, Los Angeles, University of California Press, 1978, p. 166 In Christine Guionnet, Erik Neveu, Féminins-masculins: sociologie du genre, Armand Colin, Paris, 2004, (ISBN 9782200354619), p. 50
  25. 1 2 Butler Judith et al., « Pour ne pas en finir avec le « genre »... Table ronde », Sociétés & Représentations 2/ 2007 (n° 24), p. 285-306. www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2007-2-page-285.htm. DOI : 10.3917/sr.024.0285
  26. Monica Zapata, « Études de genre et psychanalyse:quels rapports ? », Lectures du genre, no 5, (lire en ligne), p. 23
  27. (en) « Male and female brains wired differently, scans reveal », sur The Guardian (consulté le 22 mai 2014).
  28. « Femmes, hommes : nos cerveaux sont-ils différents ? Les réponses de Catherine Vidal, neurobiologiste à l'Institut Pasteur » (consulté le 20 décembre 2012).
  29. « Catherine Vidal - Le cerveau a-t-il un sexe ? », sur TEDxParis 2011
  30. « Catherine Vidal : « Il y a plus de différences entre les cerveaux de personnes d'un même sexe » », sur Stiletto.fr,
  31. « Hommes-femmes : pour Vidal, aucune différence dans le cerveau n’est innée », sur Rue89,
  32. Sophie Roquelle, « Les neurones ont-ils un sexe ? », sur Le Figaro.fr,
  33. Sharon Begley, « Pink Brain, Blue Brain Claims of sex differences fall apart », sur Newsweek,
  34. (en) Frank Salter, « The War against Human Nature II: Gender Studies (Part 2) », sur quadrant.org.au,
  35. (en) « Feminist social theories put to the test », sur Phys.Org, (consulté le 9 décembre 2012)
  36. Heldenhafte Spermien und wachgeküsste Eizellen, HANS PETER KLEIN, faz.net, 30 mai 2015
  37. Butler Judith et al., « Pour ne pas en finir avec le « genre »... Table ronde », Sociétés & Représentations 2/ 2007 (n° 24), p. 285-306 URL : www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2007-2-page-285.htm. DOI : 10.3917/sr.024.0285

Voir aussi

Bibliographie

Des informations de cet article ou section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans la bibliographie ou en liens externes.
Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références.
Article détaillé : Bibliographie sur l'étude des genres.

La bibliographie est considérable. On ne donnera ici que les textes les plus importants ou qui peuvent servir d'introduction à ce domaine en privilégiant plutôt les traductions françaises.

En langue française

  • Sylviane Agacinski, Femmes entre sexe et genre, Seuil, 2012.
  • Marc Guillaume, Marie Perini La question du genre, sexe, pouvoir, puissance, Éditions Michel de Maule, 2011
  • Nicole Albert, dossier « Mythes et genre », Diogène, n° 208, PUF, 2004
    • Nouvelles perspectives dans les gender studies, Diogène, n° 225, PUF, 2009
    • Homos. Repenser l'identité, Paris, Odile Jacob, 1998
  • Laure Bereni, Sébastien Chauvin, Alexandre Jaunait et Anne Revillard, Introduction aux gender studies - Manuel des études sur le genre, Bruxelles-Paris, De Boeck, coll. « Ouvertures politiques », , 24/ p. (ISBN 978-2-8041-5341-0).
  • Marie-Hélène Bourcier, Queer zones, Balland, Paris, 2001
    • Sexpolitiques. Queer Zones 2, La fabrique, Paris, 2005
  • Rosi Braidotti, Vers une subjectivité viable, in M.G. Pinsart (éd.), Genre et bioéthique, Annales de l'Institut de philosophie de l'Université de Bruxelles, 2003
  • Judith Butler, La vie psychique du pouvoir, éd. Léo Scheer, Paris, 2002
    • Antigone : la parenté entre vie et mort, EPEL, Paris, 2003
    • Le Pouvoir des mots. Politique du performatif, Éditions Amsterdam, Paris, 2004
    • Humain, Inhumain. Le Travail critique des normes. Entretiens, Éditions Amsterdam, Paris, 2005
    • Trouble dans le genre, La Découverte, Paris, 2005
    • Défaire le genre, Éditions Amsterdam, Paris, 2006
    • Bodies that Matter, Leo Scheer, Paris, 2006
  • Pat Califia, Le mouvement transgenre. Changer de sexe, EPEL, Paris, 2003
  • George Chauncey, Gay New York. 1890-1940, Paris, Fayard, 2003
  • Conseil pontifical pour la Famille, Gender - La controverse, Téqui, Paris, 2011
  • François Cusset; French Theory, La découverte, Paris, 2003
  • Christine Delphy, L’Ennemi principal 2, Penser le genre, Paris, Syllepse, 2001
  • Elsa Dorlin, Sexe, Genre et Sexualités, Paris, PUF Philosophies, 2008
  • Bracha Ettinger, Regard et éspace-de-bord matrixiels, Bruxelles, La lettre volée, 1999
  • Françoise Héritier Masculin, Féminin. La pensée de la différence. Paris, Odile Jacob, 1996[1],[2].
  • Marie-Claude Hurtig, Michèle Kail et Hélène Rouch (dir.), Sexe et genre, de la hiérarchie entre les sexes, Paris, CNRS, 1991 ; réédition 2002.
  • Thomas Laqueur, La Fabrique du sexe. Essai sur le genre en Occident, Paris, Gallimard, 1992
  • Virginie Martin, Pour une approche critique de la diversité au regard du genre, Revue Française de Gestion, 2010
  • Nicole-Claude Mathieu, L’Anatomie politique. Catégorisations et idéologies du sexe, Paris, Côté-femmes, 1991
  • Laure Murat, La Loi du genre, une histoire culturelle du 'troisième sexe', Paris, Fayard, 2006.
  • Lorena Parini, Le système de genre. Introduction aux concepts et théories, Zürich, Ed. Seismo, 2006
  • Roland Pfefferkorn, Inégalités et rapports sociaux. Rapports de classes, rapports de sexes, Paris, La Dispute, 2007
  • Joan W. Scott, La citoyenne paradoxale, Albin Michel, 1998
    • Parité ! L'universel et la différence des sexes, Albin Michel, 2005
  • Robert Stoller, Faits et hypothèses : un examen du concept freudien de bisexualité in collectif : Bisexualité et différence des sexes, Gallimard - Folio, N°359, 2000 (ISBN 2070411869)
  • Louis-Georges Tin, (dir.) Homosexualités : expression/répression, Stock, 2000
    • (dir.) Dictionnaire de l'homophobie, PUF, 2003
    • L'invention de la culture hétérosexuelle, Autrement, 2008
  • Monique Wittig, Les Guérillères, Éditions de Minuit, Paris, 1969
    • Le Corps lesbien, Éditions de Minuit, Paris, 1973
    • La Pensée straight, Balland, 2001

En langue anglaise

  • Penny Florence & Nicola Foster (eds.), Differential Aesthetics. London: Ashgate, 2000.
  • Margaret Grebowicz, Gender After Lyotard. NY: Suny Press, 2007.
  • Teresa de Lauretis, Technologies of Gender, Indiana University Press, 1984
  • Donna Haraway, Primate Visions, Routledge, 1989
    • Simians, Cyborgs, and Women : The Reinvention of Nature, Routledge, 1991
    • Modest_Witness @ Second_Millenium, Routledge, 1995
  • Phyllis Burke, Gender Shock : Exploding the Myths of Male and Female, New York, Doubleday, 1996.
  • Rosi Braidotti, Patterns of Dissonance, Polity Press, 1991
    • Nomadic subjects, Columbia University Press, 1994
    • Metamorphoses, Polity Press, 2002
    • Transposition: On Nomadic Ethics, Polity Press, 2006
    • « Affirming the Affirmative: On Nomadic Affectivity », Rhizomes n°11/12, 2006
  • Scott Gunther, The Elastic Closet: A History of Homosexuality in France, 1942-present. New York: Palgrave-Macmillan, 2009.
    • Alors, are we 'queer' yet?, The Gay & Lesbian Review, Volume XII, n° 3, mai-juin, 2005, pages 23–25.* Stevi Jackson et Sue Scott (dir.), Gender: A Sociological Reader, Londres, Routledge, 2001.
  • Bracha L. Ettinger, The Matrixial Borderspace. University of Minnesota Press, 2006.
  • Jean-Francois Lyotard, Scriptures: Diffracted Traces and Anamnesis: Of the Visible. Theory, Culture and Society, Vol. 21(1), 2004.
  • Diana Tietjens Meyers, Gender in the Mirror. Oxford University Press, 2002.
  • Miller, Nancy K. The Poetics of Gender sur Google Livres, Columbia University Press, 1986, 303 pages.
  • Griselda Pollock, Differencing the Canon. Routledge, London & N.Y., 1999.
    • Encounters in the Virtual Feminist Museum: Time, Space and the Archive. Routledge, 2007.
  • Elisabeth Povinelli, The Empire of Love : Toward a Theory of Intimacy, Genealogy, and Carnality, Duck University Press, 2006
  • Todd W. Reeser, Masculinities in Theory. Wiley-Blackwell, 2010.
  • Chantal Nadeau, Beastly Politics: Queers and Nationalisms (en préparation)
  • Vanda Zajko & Miriam Leonard (eds.), Laughing with Medusa, Oxford University Press, 2006.
  • Catherine de Zegher (ed.), Inside the Visible, MIT Press, Boston, 1996.
  • Ann Oakley, Sex, Gender and Society, Temple Smith, 1972. Gower, Londres, 1985.

Études

  • M. Akrich, D. Chabaud-Rychter, D. Gardey, « Politiques de la représentation et de l’identité. Recherches en gender, cultural, queer studies » (Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?), consulté le 2013-04-01 [pdf], dans « Cahiers du Genre » (Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?), consulté le 2013-04-01, n° 38/2005, Paris, L'harmatan, ISSN 1298-6046.
  • M.-H. Bourcier, Cultural studies et politiques de la discipline : talk dirty to me ! [html], site Multitudes, 2004. Voir aussi Multitudes N° 12/2003 et 20/2005.
  • Patrick Cardon, La recette du Queer ou la machine à (dé)construire les identités (kaléidoscope), La Ligne d’ombre, numéro 2, mai 2007 et Post-Queer : Pour une « approche trans-genre », ou le trans-genre comme catégorie d’analyse in Diogène 2009, n° 225.
  • Rue Descartes n° 40, mai 2003 Queer : repenser les identités (« extraits et sommaire » (Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?), consulté le 2013-04-01).
  • C. Écarnot, L'écriture de Monique Wittig. À la couleur de Sapho, Paris, L'harmattan, 2002.
  • CREART (Collectif), Parce que les lesbiennes ne sont pas des femmes, Paris, Éd. gaies et lesbiennes, 2002.
  • J. Guigou, Une autonomisation du sexe : le genre, Montpellier, L'impliqué 2014, ISBN 978-2-906623-22-4 genre

Revues

  • Travail, genre et sociétés
  • Poligrafi n.66-67 (French/English) Bodily Proximity
  • Genre, sexualité & société
  • Genre & Histoire
  • (en) Journal of Gender Studies

Articles connexes

  • Genre (sciences sociales)
  • Féminisme, Troisième vague féministe
  • Histoire du genre, Chronologie de la place des femmes dans les sciences, Femme artiste
  • Différence des sexes, Comparaison biologique entre la femme et l'homme
  • Inégalités homme-femme, Sexisme
  • Identité sexuelle, Transgenre
  • Virilité, Masculinité, Féminité
  • Constructionnisme social

Liens externes

  • Travail, genre et sociétés
  • (fr) (en) Poligrafi n.66-67 « Bodily Proximity »
  • Genre, sexualité & société
  • Genre & Histoire

Notes et références

  1. Agnès Fine, « Françoise HÉRITIER, Masculin, Féminin. La pensée de la différence. Paris, O. Jacob, 1996. », CLIO. Histoire, femmes et sociétés [En ligne]UR http://clio.revues.org/326
  2. Annie Geffroy. Françoise Héritier, Masculin/féminin. La pensée de la différence, Mots, 1997, vol. 52, n° 1, pp. 172-175
  • Portail LGBT
  • Portail de la sociologie
  • Portail des femmes
This article is issued from Wikipédia - version of the Thursday, September 03, 2015. The text is available under the Creative Commons Attribution/Share Alike but additional terms may apply for the media files.
Contents Listing Alphabetical by Author:
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Unknown Other

Contents Listing Alphabetical by Title:
# A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W Y Z Other

Medical Encyclopedia

Browse by first letter of topic:


A-Ag Ah-Ap Aq-Az B-Bk Bl-Bz C-Cg Ch-Co
Cp-Cz D-Di Dj-Dz E-Ep Eq-Ez F G
H-Hf Hg-Hz I-In Io-Iz J K L-Ln
Lo-Lz M-Mf Mg-Mz N O P-Pl Pm-Pz
Q R S-Sh Si-Sp Sq-Sz T-Tn To-Tz
U V W X Y Z 0-9

Biblioteca - SPANISH

Biblioteca Solidaria - SPANISH

Bugzilla

Ebooks Gratuits

Encyclopaedia Britannica 1911 - PDF

Project Gutenberg: DVD-ROM 2007

Project Gutenberg ENGLISH Selection

Project Gutenberg SPANISH Selection

Standard E-books

Wikipedia Articles Indexes

Wikipedia for Schools - ENGLISH

Wikipedia for Schools - FRENCH

Wikipedia for Schools - SPANISH

Wikipedia for Schools - PORTUGUESE

Wikipedia 2016 - FRENCH

Wikipedia HTML - CATALAN

Wikipedia Picture of the Year 2006

Wikipedia Picture of the Year 2007

Wikipedia Picture of the Year 2008

Wikipedia Picture of the Year 2009

Wikipedia Picture of the Year 2010

Wikipedia Picture of the Year 2011