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Margaret Mead

Margaret Mead

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Margaret Mead
Description de cette image, également commentée ci-après

Margaret Mead en 1948.

Biographie
Naissance
à Philadelphie
Décès (à 76 ans)
à New York
Nationalité(s) américaine
Enfant-s Mary Catherine Bateson (en) +
Thématique
Formation Barnard College, université Columbia et université DePauw +
Profession(s) conservateur de musée et anthropologue (en) +
Distinction-s médaille présidentielle de la liberté, Prix Kalinga, prix William Procter pour les réalisations scientifiques (en) et National Women's Hall of Fame +
Membre de Société américaine de philosophie et Académie américaine des arts et des sciences +

Margaret Mead ( à Philadelphie à New York) est une anthropologue américaine formée à l'université Columbia par Franz Boas.

En son temps célèbre, Mead était une universitaire respectée qui a contribué à populariser les apports de l'anthropologie culturelle aux États-Unis et dans le monde occidental[1]. Ses travaux portent notamment sur le rapport à la sexualité dans les cultures traditionnelles de l'Océanie et du sud-est asiatique. Son travail sur la sexualité des Samoans a suscité la controverse[2]. Dans le contexte de la révolution sexuelle des années 1960, Mead était en faveur d'une ouverture des mœurs sexuelles au sein de la vie traditionnelle religieuse occidentale.

Biographie

Une étude d'anthropologie sociale de la France en 1954 avec Rhoda Metraux.

Margaret Mead est la fille aînée des cinq enfants d'un professeur d'économie et d'une enseignante qui a quitté son métier au moment de son mariage (Geertz 1989, p. 330). Margaret entre d'abord à l'université Pauw, qu'elle quitte au bout d'un an pour étudier la psychologie pendant deux ans à l'université Barnard. Elle entre en 1923 à l'Université Columbia dans le département d'anthropologie dirigé par Franz Boas et Ruth Benedict. En 1929, elle obtient son doctorat à l'université Columbia[réf. souhaitée]. Son mémoire de thèse est une recherche sur la stabilité de la culture en Polynésie, basée sur les publications disponibles.

Elle épouse en 1923 son premier mari, Luther Cressman, étudiant en théologie. Elle divorce en 1928 pour épouser l'anthropologue néo-zélandais Reo Fortune qui l'accompagne dans ses voyages jusqu'à leur divorce en 1935. En 1936, elle épouse l'anthropologue Gregory Bateson rencontré chez les Chambulis. En 1939, naît la fille de Mead et Bateson, Mary Catherine Bateson Kassarjian.

Sur le terrain

Dès 1925, elle part à Samoa (sur Ta‘ū), seule, à 23 ans, malgré les craintes de ses amis et de Boas, qui lui conseillaient d'effectuer sa première enquête de terrain en Amérique[3]. Elle y reste entre 5 et 9 mois[4][5].

En 1926, elle rejoint l'American Museum of Natural History de New York[6].

Elle retourne en 1928—1929 à Manus dans les Îles de l'Amirauté pendant huit mois, dont elle tirera un livre populaire Growing Up in New Guinea (1930) et une étude technique Kinship in the Admiralty Islands (1934)[3].

En 1928, elle produit le livre controversé Adolescence à Samoa et la monographie technique The Social Organization of Manu'a (1930)[7].

En 1930 elle fait une saison d'été chez les Indiens Omaha ; l'étude qui en sort en 1932 aura peu d'impact[3] ; elle part pour la Nouvelle-Guinée où elle s'intéresse à trois groupes, les Chambuli, les Mundugumor et les Arapesh, avec un point de vue comparatiste. Arrivée en décembre 1931, elle rentre aux États-Unis au printemps 1933, et produit le livre Sex and Temperament in Three Primitive Societies (1935), ainsi que The Mountain Arapesh publié en quatre parties de 1938 à 1949. Selon Clifford Geertz, le premier est un livre « pour le grand public, militant et controversé », tandis que le second est « destiné aux anthropologues, structuré et peu remarqué[3] ».

De mars 1936 à mars 1938, plus six semaines en 1939, elle travaille à Bali, dont elle produit, avec son mari l'anthropologue Gregory Bateson, son ouvrage le plus remarqué[6], Balinese Character: a Photographic Analysis (1942), ainsi qu'un film, Transe and dance in Bali.

En 1953, elle retourne pour six mois à Manus, et écrit New Lives for Old : Cultural Transformation — Manus 1928—1953 (1956).

Carrière aux États-Unis

Mead à l'Académie des sciences de New York, 1968.

En dehors de courtes visites à ses sites d'enquête, Mead aura passé presque six ans de recherches sur le terrain dans six cultures néolitiques, et une technologiquement plus avancée, Bali, situées dans le Pacifique Sud (à l'exception des Omaha). En parallèle, elle poursuit sa carrière au Musée d'Histoire Naturelle de New York, d'assistante-conservateur en 1926 à conservatrice en 1964 et conservatrice émérite en 1969[6].

Au Musée, elle réunit des objets, organise des expositions et des films, recueille des fonds (et en donne), et crée la salle des Peuples du Pacifique, ouverte en 1971.

Dans les années 1930, elle travaille avec le psychiatre et psychanalyste Harry Stack Sullivan[réf. souhaitée].

Avant de devenir professeur-adjoint à Columbia en 1954, elle a enseigné dans de nombreuses universités, tout en participant comme chercheur associé au département d'anthropologie de Columbia. Elle y a parfois remplacé Ruth Benedict, avec une influence notoire, et parfois tumultueuse[réf. nécessaire], sur les carrières de femmes plus jeunes qui arrivaient dans le département, comme Zora Neale Hurston ou Ruth Landes[réf. nécessaire].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle dirige un programme d'étude anthropologiques, basé sur des entretiens avec des expatriés, sur les cultures européennes. Elle développe une notion de caractère national d'où sortiront Soviet Attitudes Towards Authority (1951) et Themes in French Culture, écrit avec Rhoda Métraux (1954).

Engagement

Mead fut aussi une conférencière et une organisatrice inlassable, dans une foule d'organisations. Elle fut en particulier présidente de la Société américaine pour l'Anthropologie Appliquée (1949), de l'American Anthropological Association (1960), et de l'American Association for the Advancement of Science (1975).

De 1942 à 1949, elle participa aux rencontres interdisciplinaires connues sous le nom de conférences Macy qui réunit ingénieurs, biologistes, psychologues et anthropologues pour examiner les « mécanismes de contre-réaction et causalité circulaire dans les systèmes biologiques et sociaux[8] ».

Elle était de religion anglicane[9], membre de l'église épiscopale des États-Unis[10]. Elle participa à la rédaction du nouveau livre de prières édité en 1979.

En 1949, elle a déclaré à l'appartement de Clemens Heller de la rue Vaneau en Paris : « Un petit groupe de citoyens engagés et réfléchis est capable de changer le monde. D'ailleurs rien d'autre n'y est jamais parvenu[11] ». Cette citation, éditée en affiche, deviendra un élément marquant de la personnalité publique de Mead[12].

Elle a, dès les années 1950, été adoptée par les communautés LGBT américaines pour ses travaux, car ses études sur la variété et la fluidité des expériences sexuelles dans d'autres cultures donnaient un fondement scientifique à leurs critiques de la société puritaine et hétérocentrée[13]. Dans un article de 1975, Mead écrit que « le temps est venu, je crois, où nous devons reconnaître la bisexualité comme une forme normale de comportement humain[14]. » Elle prend également parti pour l'hypothèse de la bisexualité innée, notant qu' « un grand nombre d'êtres humains - probablement la majorité - sont bisexuels en ce qui concerne leur capacité à éprouver des sentiments amoureux[15]. » Margaret Mead est elle-même bisexuelle[16], mais cet aspect de sa personnalité ne sera dévoilé qu'en 1984, par sa fille[17].

Hommages

Margaret Mead meurt des suites d'un cancer, le 15 novembre 1978.

  • Elle reçoit la Médaille Présidentielle de la Liberté à titre posthume en 1979.
  • Elle est inscrite au National Women's Hall of Fame.

Contribution à l'anthropologie

Mead, ca. 1950.

Connue pour être très engagée, elle a participé activement à définir le concept de « cultural patterns » (types culturels ou thèmes de culture) et à promouvoir la dimension humaniste de l'anthropologie[réf. nécessaire].

La production de Margaret Mead, extrêmement fournie, est inégale. Dans la biographie qu'il écrit en 1989 pour l'Académie américaine des Sciences Clifford Geertz écrit : « Une partie est évidemment hâtive, mal pensée, négligemment argumentée, et même irresponsable. Une partie est routinière, banale, dans le meilleur des cas conjoncturel, dans le pire pur remplissage. Une partie était professionnelle, soigneuse, une contribution modeste, mais véritable au savoir. Et une partie était extraordinairement bonne, révolutionnaire au moment où elle fut écrite et encore aujourd'hui[18]. ». Cette inégalité explique sans doute les réactions extrêmement contrastées qu'elle a suscitées.

La contribution de Mead se divise en quatre grands secteurs :

  • l'anthropologie psychologique ;
  • l'anthropologie appliquée ;
  • la méthode ethnographique ;
  • les études sur la famille, l'éducation, et les rôles sexués, qu'on appellerait aujourd'hui les études de genre.

Anthropologie psychologique

Son travail se répartit en trois phases qui se succèdent progressivement

  1. une attaque sur les vérités admises sur les étapes de l'éducation et du développement des enfants et adolescents ;
  2. les études sur la culture et la personnalité, où elle cherche à relier des traits culturels, comme la moquerie, à des tendances psychologiques, comme la réserve ;
  3. les études sur le caractère national, où elle caractérise en termes psychologiques des sociétés entières.

Dans la première, elle souffre d'une propension à pousser exagérément une thèse, dans la seconde, d'une conception plutôt mécanique de la relation entre socialisation enfantine et le caractère de l'adulte, et dans la troisième un certain excès d'ambition[19]. Ces trois phases réunies ont cependant formé, pour Geertz, les fondations de pratiquement tous les travaux ultérieurs sur les Manus, les Balinais, et les Américains[20].

Anthropologie appliquée

Mead se montra déterminée à faire de l'anthropologie une science utile à la satisfaction de besoins humains. Elle s'engagea dans de nombreuses activités politiques, comme par exemple, le secrétariat exécutif du Comité sur les habitudes alimentaires du Conseil national de la recherche pendant la Seconde Guerre mondiale. La réponse aux problèmes américains de l'heure imprègne tout son travail et en détermine la réponse fondamentale[21].

Elle est intervenue sur tous les sujets, où elle avait souvent quelque chose de brillamment provoquant à dire, et ses déclarations ont fait d'elle l'anthropologue la plus notoire de son siècle.

Méthode ethnographique

Margaret Mead (1972)

La hardiesse des formulations de Mead et son option fondamentale de mélanger les approches psychologiques et anthropologiques, attirèrent rapidement les critiques. Elle fut caractérisée comme impressionniste, intuitive, sujective, et non-scientifique. Elle était cependant déterminée à faire de l'anthropologie une science comme les autres, et entreprit d'exposer et de justifier ses procédures d'investigation, et rendit, à sa mort, publics tous ses dossiers déposés à la Bibliothèque du Congrès. Ces documents montrent une variété de méthodes, dont certaines, comme l'usage de la photographie et du film, étaient nouvelles dans sa spécialité. Tous n'ont pas convaincu également[22].

Questions de genre

Plus encore que ses autres domaines d'intervention, les questions concernant l'éducation, les droits des femmes, la sexualité ont engagé personnellement Mead, ses propres expériences familiales et affectives, particulièrement sa relation intime avec l'anthropologue Ruth Benedict. Son engagement personnel dans ces questions teinte ses investigations de la sexualité des jeunes filles de Samoa, de la dominance maritale des femmes Chambuli ou de l'inconsistance émotionnelle des mères balinaises[23].

Le mouvement féministe américain renaissant après la seconde guerre mondiale la considéra de diverses manières. La plupart des questions qu'elle abordait, en effet, ne faisaient pas l'accord dans le mouvement. Elle insistait plus sur la différence des genres que sur leur égalité, et sur l'accomplissement personnel, plutôt que sur la revendication professionnelle[24]. Pour plusieurs commentateurs, elle assumait, dans sa vie académique, le rôle d'un homme, « exigeant la dépendance et le contrôle »[25].

La controverse autour de Mœurs et sexualité en Océanie

Jeune fille de Samoa, c. 1896

Elle publie en 1928 l'ouvrage Adolescence à Samoa, qui devient un véritable best-seller[26]. Pendant 5 mois, Margaret Mead a vécu dans un poste américain et conduit des entretiens, par interprètes, avec 50 jeunes filles célibataires. À partir de cette enquête, elle décrit une société de tolérance, sans conflit, où « l'activité sexuelle est une chose naturelle et agréable[27] » à laquelle les adolescents, en particulier, s'adonnent librement. Cette vision de l'amour sous les palmiers, qui n'était pas sans rappeler les Supplément au voyage de Cook et Supplément au Voyage de Bougainville fit l'effet d'une bombe dans l'Amérique puritaine des années 1920.

Elle expose sa thèse dans les premières pages de son livre, traduit dans la deuxième partie de Mœurs et sexualité en Océanie[28]. « Raisonnant d'après ses observations du comportement de l'homme adulte chez d'autres civilisations, l'anthropologue parvient souvent aux mêmes conclusions que le « behavioriste », qui étudie le tout jeune enfant, non encore façonné par son milieu. Se penchant, lui aussi, sur le problème de l'adolescence, il lui apparut que certains comportements de l'adolescent dépendaient du milieu social — révolte contre l'autorité, doutes religieux, idéalisme, luttes et conflits — cependant qu'on voudrait en faire une caractéristique d'un certain stade de développement physique[29] ». La description des adolescentes Samoanes qui suit décrit des jeunes détachées des contraintes sociales, désinvoltes[30] qui ne connaissent pas les malheurs de l'adolescent américain.

Des objections s'élèvent dès l'après-guerre. Comment peut-on décrire ainsi une société où, comme le dit d'ailleurs Mead en passant dans son propre livre, la virginité des jeunes mariées est requise, où les jeunes filles sont soumises à leurs frères, et où aucune option ne leur est ouverte ? Des ethnologues ayant travaillé à Samoa ou Samoans critiquent Adolescence à Samoa[31], sans se faire entendre.

En 1983, cinq ans après la mort de Margaret Mead, l'anthropologue néo-zélandais Derek Freeman, qui connaît particulièrement les Samoa et en parle la langue, publie Margaret Mead and Samoa: The Making and Unmaking of an Anthropological Myth, livre dans lequel il réfute les principales conclusions de Mead à propos de la sexualité au sein de la société samoane, estimant que ses informateurs l'avaient induite en erreur, tout en appuyant son analyse de la société samoane sur une vision éthologique se référant à Karl Popper, qui semble d'un autre âge[32].

L'Association Anthropologique Américaine, qu'elle avait présidé en 1960, votera en 1983 une motion considérant l'ouvrage critique de Freeman comme « mal écrit, pas scientifique, irresponsable et trompeur[33]. » La dispute Mead-Freeman devient une controverse universitaire majeure, nombre d'universitaires prenant parti pour l'un ou l'autre[34]. Appell 1984, Brady 1991, Feinberg 1988, Leacock 1988, Levy 1984, Marshall 1993, Nardi 1984, Patience et Smith 1986, Paxman 1988, Scheper-Hughes 1984, Shankman 1996, et Young et Juan 1985[réf. insuffisante] attaquent l'orientation du travail de Freeman, sans réfuter les erreurs qu'il relève dans Adolescence à Samoa[35]. Hors du milieu anthropologique universitaire, des publicistes militant en faveur du libéralisme sexuel ou du freudo-marxisme qui s'appuyaient sur l'ouvrage de Mead, le défendent[réf. souhaitée]. Après avoir présenté le débat, Daniel de Coppet, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales de Paris prend dans l'Encyclopædia Universalis la défense de Margaret Mead, concluant qu'« en anthropologie, Margaret Mead reste plus sensible et plus subtile que son plus acharné détracteur[36] ». En Amérique, plusieurs anthropologues, cependant, remettent en cause à la fois les affirmations de Mead sur Samoa, la « défense passionnée de tous ses travaux », et ses procédés autoritaires à la tête des institutions universitaires[37].

Martin Orans, prenant un point de vue positiviste, ne « trouve rien de scientifique » dans le rapport que Margaret Mead fait des Samoans, qu'on pourrait juger par cette formule tranchante : « même pas faux[38]. » Ayant étudié les carnets de terrain de Margaret Mead et les entretiens réalisés par Derek Freeman, Orans avait conclu que ses informateurs ne l'avaient nullement induite en erreur, mais qu'elle était arrivée à Samoa avec un schéma préconçu, avait orienté les réponses[39] par les questions qu'elle demandait à son interprète de poser, et interprété les faits qu'elle recueillait en faveur de ce schéma.

En 1998, Micaela Di Leonardo estime que Mead avait « projeté des idéaux de l'Amérique bohème sur d'autres contextes culturels[40] ».

Revenant sur le dossier en 2001, l'ethnologue français Serge Tcherkézoff estime que la réception des thèses de Margaret Mead sur la sexualité en Polynésie, leur défense par de nombreux collègues lorsqu'elles furent attaquées, la croyance en leur véracité alors qu'elles ont été à peu près entièrement réfutées, se lit comme l'épisode contemporain d'un mythe occidental sur les îles du Pacifique, qui date d'un malentendu catastrophique survenu à l'arrivée des premier occidentaux au dix-huitième siècle : effrayés par les ravages faits par l'armement du premier navire européen, qu'ils avaient tenté de repousser, les tahitiens envoyèrent aux suivants, afin d'amadouer leurs occupants, des jeunes filles. Ce sacrifice, que les arrivants prirent pour de la liberté sexuelle, et la nudité ordinaire des îliens, qui évoquait pour les chrétiens le Paradis, créa un mythe qui rencontrait un terrain favorable dans la contradiction européenne entre les conceptions individualistes et la répression de la sexualité[41].

Œuvre

  • 1928(a) : (en) Coming of Age in Samoa. A Psychological Study of Primitive Youth For Western Civilisation. Penguin paperback 1966.
  • 1928(b) : (en) An Inquiry into the question of cultural stability in Polynesia, New York, Columbia UP.
  • 1930(a) : (en) « Social organization of the Manu'a » Bernice P. Bishop museum bulletin, n° 76, réédité 1974 Kraus reprint.
  • 1930(b) : Growing up in New Guinea
  • 1932 : (en) The changing culture of an indian tribe (ed. facsim. New York : AMS press, 1969)
  • 1934(a) : (en) « Tamberans and Tumbuans in New-Guinea », Natural History, vol. XXXIV, n° 3, Mai-Juin 1934 pp. 234-246.
  • 1934(b) : (en) Kinship in the Admiralty Islands, Anthropological papers of the American Museum of Natural History ; v. 34, pt. 2.
  • 1935 : (en) Sex and temperament in three primitive societies William Morrow and co. Réédition: perennial, 2001, ISBN 0-06-093495-6
  • 1938-1947 : (en) The mountain Arapesh. Part I, An importing culture, 1938, Part II, Supernaturalism, 1940, Part III, Socio-economic life, Part IV, Diary of events in Alitoa, 1947 Anthropological papers of the American museum of natural history.
  • 1942  : (en) And Keep Your Powder Dry : An Anthropologist Looks At America.
  • 1949 : (en) Male and Female. A Study of Sexes in a Changing World.
  • 1951(a) : (en) The School in American Culture.
  • 1951(b) : (en) Soviet attitudes toward authority : an interdisciplinary approach to problems of Soviet character, Greenwood press
  • 1972 : (en) Cultural Patterns and technical change. A manual prepared by the Word federation for mental health, publié par Margaret Mead, United Nations (UNESCO), 1953
  • 1954 : avec Rhoda Métraux (en) Themes in French culture : a preface to a study of French community, Stanford : Hoover Institute and Library on war, revolution and peace : Stanford University Press, 1954.
  • 1956 : (en) New lives for old : cultural transformation — Manus, 1928-1953.
  • 1968(a) : avec Paul Byers (en) The small conference : an innovation in communication, Paris : Mouton.
  • 1968(b) : (en) Continuities in cultural evolution, New Haven : Yale university press,
  • 1971 : (en) A rap on race, dialogue with James Bladwin ; Michael Joseph.
  • 1970: (en) Culture and Commitment : the new relationships between the generations in the 1970, Doubleday for the American museum of natural history; Columbia U.P. 1978
  • 1972(a) : (en) Blackberry Winter : My Earlier Years.
  • 1972(b) : (en) Twentieth century faith : hope and survival, New York ; San Francisco ; London : Harper and Row
  • 1974 : (en) Ruth Benedict, Columbia UP
  • 1975 : (en) « Sex differences : innate, learned, or situational ? » Quart. Congr. XXXII/4. 1975. 261-267
  • 1977 : (en) Letters from the field, 925-1975, Harper and Row
  • 2004 : (en) Studying contemporary Western society : method and theory,Oxford : Berghahn.

Traductions françaises

  • 1957 : avec Rhoda Métraux, Thèmes de « culture » de la France, traduit de Themes in French culture par Yvonne-Delphée Miroglio. Suivi de réactions critiques de André Siegfried,... Charles Baudoin,... [etc.], Institut havrais de sociologie économique et de psychologie des peuples.
  • Margaret Mead (trad. Georges Chevassus), Mœurs et sexualité en Océanie, Paris, Terre Humaine, (ISBN 2-266-11230-9). Traduction de Sex and temperament in three primitive societies et Coming of Age in Samoa, complété par des notes méthodologiques.
  • 1966 : L'un et l'autre sexe. Les rôles d'homme et de femme dans la société, Paris, Denoël-Gonthier. trad. de Male and Female par Claudia Ancelot et Henriette Etienne.
  • 1968 : avec Muriel Brown La Société engagée / Margaret Mead et ; traduit de The Wagon and the star : a study of American community initiative par Claire Bostsarron, Paris : Nouveaux horizons, 1968.
  • 1971 : L'Anthropologie comme science humaine, Payot, traduit de Anthropology, a human science par Élisabeth Le Quéré.
  • 1971 : Le Fossé des générations, traduit de l'américain par Jean Clairevoye, Paris, Denoël-Gonthier. 2.e ed. augm. 1979.
  • 1971 : Le racisme en question, Préface de Roger Bastide, Paris, Calman-Lévy. traduction de A rap on race.
  • 1972 : Adolescence à Samoa, Paris, Plon. Réédition d'une version de 1928.
  • 1973 : Une éducation en Nouvelle-Guinée. Paris, Payot. Traduction par Alain Gazio de Growing Up in New Guinea.
  • 1977 : Du givre sur les ronces, traduction de Blackberry Winter.
  • 1980 : Écrits sur le vif. Lettres 1925-1975, Paris, Denoël-Gonthier, trad de Letters from the field.
  • 1982 : avec Rhoda Métraux, Aspects du présent ; traduit de Aspects of the present par Jeanne Faure-Cousin, Paris : Denoël-Gonthier,

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Bateson, Mary, With a daughters eye: a memoir Margaret Mead and Gregory Bateson, New-York, 1984, traduit en français sous le titre (fr) Regard sur mes parents. Une évocation de Margaret Mead et de Grégory Bateson, Paris, Seuil, 1989.
  • (en) Mary Bowman-Kruhm, Margaret Mead: a Biography, Greenwood press, , 170 p..
  • William S. Dillon, « Margaret Mead (1901—1978 », Perspectives : revue trimestrielle d’éducation comparée, Paris, UNESCO, vol. 31, no 3, ([www.ibe.unesco.org/publications/ThinkersPdf/meadf.pdf lire en ligne]).
  • (en) Lenora Foerstel, Angela Gilliam et al., Confronting Margaret Mead: Scholarship, Empire, and the South Pacific, Temple U.P., . Contributions de Eleonor Leacock, Warilea Iamo, Susanna Ounei, Glenn Alcalay, Simione Durutalo, John D. Waiko.
  • (en) Freeman, D. 1983. Margaret Mead and Samoa : the making and unmaking of an anthropological myth. Traduit sous le titre (fr) Margaret Mead et Samoa : comment s’est fait et s’est défait un mythe anthropologique.
  • (en) Freeman, D. 1999. The fateful hoaxing of Margaret Mead. Traduit sous le titre (fr) La mystification prophétique de Margaret Mead.
  • (en) Gordan, J. (dir. publ.). 1976. Margaret Mead : the complete bibliography 1925-1975. Traduction sous le titre (fr) Margaret Mead : bibliographie complète 1925-1975, La Haye, Mouton.
  • (en) Clifford Geertz, Margaret Mead (1901—1978) : A Biographical Memoir, National Academy of Sciences, (lire en ligne)
  • (en) Grinager, P. 1999. Uncommon lives : my lifelong friendship with Margaret Mead. Traduction sous le titre (fr) Vies hors du commun : mon amitié d’une vie avec Margaret Mead.
  • (fr) Lévi-Strauss, Claude 1979. Hommage à Margaret Mead. Courrier de l’UNESCO (Paris), vol. 32.
  • (en) Nancy Lutkehaus, Margaret Mead: The Making of an American Icon, Princeton U.P., , 378 p..
  • Serge Tcherkézoff, Le mythe occidental de la sexualité polynésienne, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Ethnologies », .
    • Serge Tcherkézoff, « Margaret Mead et la sexualité à Samoa », Enquête, no 5, , p. 141-160 (lire en ligne).
  • (en) Toulmin, S. 1984. The evolution of Margaret Mead. Traduit sous le tire (fr) L’évolution de Margaret Mead.

Articles connexes

Liens externes

  • Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel International Standard Name Identifier Bibliothèque nationale de France Système universitaire de documentation Bibliothèque du Congrès Gemeinsame Normdatei Bibliothèque nationale de la Diète WorldCat
  • « Classiques des sciences sociales » (Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?), consulté le 2015-01-13 : quelques ouvrages de Margaret Mead en libre accès

Notes et références

  1. John Horgan, « Margaret Mead’s bashers owe her an apology », Scientific America
  2. Geertz 1989, p. 329
  3. 1 2 3 4 Geertz 1989, p. 331
  4. (en) John Shaw, « Derek Freeman, Who Challenged Margaret Mead on Samoa, Dies at 84 », The New York Times, (lire en ligne).
  5. Mead 1963, p. 372 ; accepté par Geertz 1989, p. 331.
  6. 1 2 3 Geertz 1989, p. 332
  7. Geertz 1989, p. 331 ; opinion partagée par Peter Worsley dans Foerstel et Gilliam 1992, p. xi et Dillon 2000, p. 6.
  8. « Feedback Mechanisms and Circular Causal Systems in Biological and Social Systems », (en)The Macy Conference Attendees ; Summary
  9. Jane Howard, Margaret Mead: A Life, New York: Simon and Schuster, p. 347–348
  10. (en) www.notablebiographies.com ; « www.myfaithmylife.org » (Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?), consulté le 2015-01-13.
  11. Clemens Heller
  12. « Never doubt that a small group of thoughtful, committed citizens can change the world » (Lutkehaus 2008).
  13. (Lutkehaus 2008, p. 79-80)
  14. Bowman-Kruhm 2003, p. 115.
  15. (en) Linda Rapp, « Mead, Margaret », glbtq.com: An Encyclopaedia of Gay, Lesbian, Bisexual, Transgender and Queer Culture, 2004 (lire en ligne)
  16. (en) « Views of a culture heroine », The New York Times, 26 août 1984 (lire en ligne)
  17. (Lutkehaus 2008, p. 79)
  18. « Some of it was clearly hasty, ill-considered, and casually argued, even irresponsible. Some of it was routine, banal, momentarily useful at best, page-filling at worst. Some of it was professional, careful, a modest but genuine addition to knowledge. And some of it was extraordinarily fine, revolutionary when written and revolutionary still ». (Geertz 1989, p. 335)
  19. « the first of these suffered from a tendency toward thesis driving, the second from a rather mechanical conception of the relation between child socialization and adult character, and the third from a certain over-ambitiousness »(Geertz 1989, p. 336).
  20. Geertz 1989, p. 336
  21. Geertz 1989, p. 337
  22. Geertz 1989, p. 337-338
  23. Geertz 1989, p. 339
  24. Male and Female, 1949.
  25. Raymond Firth interview (Cole 2003, p. 235) ; un rôle de « mâle honoraire » pour (en) Nancy Parezo (ed.), Hidden Scholars : Women Anthropologists ande the Native American Southwest, U. of New Mexico Press, (Cole 2003, p. 54) ; Geertz 1989, p. 340.
  26. Vendu à plusieurs millions d'exemplaire dans le monde entier (Tcherkézoff 2001, p. 7) ; Shaw 2001. Publié en poche dans les années 1960.
  27. Mead 1963, p. 524
  28. Mead 1963, p. 359-564 ; complété par des notes méthodologiques.
  29. Introduction, Mead 1963, p. 368.
  30. Mead 1963, p. 521.
  31. entre autres (en) Peter Worsley, « Margaret Mead: Science or Science Fiction », Science and Society, vol. 21, no 2, , p. 122-134 apud Worsley, « Foreword », (Foerstel et Gilliam 1992, p. xvii).
  32. Tcherkézoff 2001 ; (en) Marilyn Strathern, « The punishment of Margaret Mead », London Review of Books, vol. 5, no 8, (lire en ligne).
  33. « poorly written, unscientific, irresponsible and misleading », Shaw 2001.
  34. (en) James E. Côté, Adolescent Storm and Stress : An Evaluation of the Mead-Freeman Controversy, , p. 29-30.
  35. Worsley dans Foerstel et Gilliam 1992, p. xii ; Tcherkézoff 2001, p. 14
  36. Daniel de Coppet (1933—2002), directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales de Paris, « MEAD, MARGARET — (1901-1978) », Encyclopædia Universalis (éd. de 1996 ; lire en ligne)
  37. Peter Worsley dans Foerstel et Gilliam 1992, p. ix.
  38. Orans, Martin, 1996 Not Even Wrong: Margaret Mead, Derek Freeman, and the Samoans.
  39. Tcherkézoff 2001, p. 15.
  40. « projected American bohemian ideals onto other cultural contexts »(en) Micaela Di Leonardo, Exotics at home : Anthropologies, Others, and American Modernity, Chicago U.P, apud (en) Sally Cole, Ruth Landes : A life in Anthropology, U. of Nebraska Press, , p. 14.
  41. Tcherkézoff 2001.
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