Écologisme
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L'écologisme, ou environnementalisme, est à la fois un courant de pensée (idéologie ou philosophie), un corpus de valeurs et de propositions incluant notamment celles du mouvement écologiste. L'orientation de l'activité politique ou parapolitique vise au respect, à la protection, la préservation ou la restauration de l'environnement dans une forme très poussée. James Lovelock, père de la théorie Gaïa, est l'un des représentants les plus célèbres de cette doctrine.
Ce mouvement éco-centrique a comme projet la conservation de la nature et le « respect » des équilibres naturels. L'environnementalisme et le mouvement écologiste ont parmi leurs priorités : la conservation des ressources naturelles, la préservation de la « vie sauvage » (wilderness), la lutte contre la dégradation, la fragmentation et la destruction des habitats et des écosystèmes au sens le plus large. Ils définissent de nouveaux rapports territoriaux dans les milieux habités par l'humain, dont les milieux urbains considérés comme les habitats potentiels de substitution et comme cadre de vie d'une part grandissante de l'humanité.
Ces différentes demandes sociales et politiques, ou même protestations s'expriment dès le début du XXe siècle : en 1902, une convention internationale pour la protection des oiseaux utiles était signée entre 11 pays d'Europe, et en 1913, le congrès de Berne réclamait une « Protection mondiale de la nature »[1], principalement du constat de la dégradation de la nature par l'homme, notamment par la chasse et la surexploitation de la nature, puis par la pollution et la destruction à grande échelle de milieux naturels forêts (tropicales) notamment.
Écologie et écologisme
L'écologie en tant que science consiste à comprendre le fonctionnement des écosystèmes, en élaborant des théories explicatives, ainsi qu'à étudier les espèces vivantes et leurs relations avec leur habitat dont elles dépendent pour leur survie. Les spécialistes de l'écologie sont des écologues ou ingénieurs écologues [2].
L'écologisme est étroitement lié à l'écologie et à l'histoire de l'écologie. Les informations tirées des études scientifiques sont utilisées par les partisans ou militants de l'écologisme, les écologistes, pour orienter leurs actions : faire stopper ou réguler l'exploitation des ressources, faire pression pour parvenir à des décisions politiques avec prise en compte des implications écologiques, etc.
Histoire
Les courants de pensée inspirant l'environnementalisme moderne proviennent de l'Europe et des États-Unis du XIXe siècle.
Cependant, les préoccupations « écologistes », de protection de la nature sur des bases éthiques, philosophiques ou religieuses sont largement antérieures : beaucoup de lois ont été promulguées qui peuvent être qualifiées d'écologistes, et ce depuis l'Antiquité : de la protection des forêts à Ur vers -2700, aux édits de protection des animaux de l'empereur Ashoka en Inde (-256), de la première « réserve naturelle » du monde (un sanctuaire de la vie sauvage) au Sri Lanka quelques décennies (www.slwcs.org) plus tard jusqu'à la première loi de protection des oiseaux sur les îles Farne en 676[3].
Saint François d'Assise, choisi comme patron de l'écologie, est parfois considéré comme le précurseur de la vision chrétienne alternative de l'homme dans sa relation avec la nature[4].
Signalons aux XVIIe et XVIIIe siècles des mesures des colons des États-Unis d'Amérique pour éviter l'épuisement des ressources, par la réglementation de l'abattage du bois, la jachère ou l'interdiction de la chasse par période[5] ou des mesures législatives du gouverneur de l'île Maurice en 1710 (à l'époque nommée Île-de-France) en protégeant les forêts afin de lutter contre l'érosion des sols, garantir des microclimats favorables.
Une des premières actions collectives contre la déforestation date de 1720, en Inde, avec des centaines de villageois de confession bishnoïe qui ont empêché les soldats du maharaja de Jodhpur de détruire des arbres[6].
Tandis qu'Henry David Thoreau (1817-1862) est considéré comme le premier environnementaliste, un des premiers penseurs ayant associé et théorisé la lutte sociale et la préoccupation écologiste est Élisée Reclus (1830-1905), scientifique et militant anarchiste[7].
En 1864, George Marsh publie L'homme et la nature (Man and nature)[8], la première analyse systématique de l'impact destructif de l'humanité sur l'environnement, qui devient un travail de référence pour le mouvement environnementaliste. Deux ans plus tard, le terme écologie est créé par le zoologiste allemand Ernst Haeckel.
Les premières créations d'organisations que l'on qualifierait de conservationnistes, écologistes remontent à 1815 avec la Commons Open Spaces & Footpaths preservation society au Royaume-Uni, à 1854 en France avec la Société nationale de protection de la nature. Aux États-Unis, la création du premier grand parc naturel Yellowstone remonte à 1872[9] tandis que la naissance de la première grande ONG de défense de la nature, le Sierra Club remonte à 1892.
Concernant le « contrôle » de l'industrialisation, Benjamin Franklin et des habitants déposent en 1739 une pétition à l'assemblée de Pennsylvanie pour faire stopper les décharges des déchets des tanneries (du district commercial de Philadelphie) : les entreprises parlent de violation de leurs droits tandis que Franklin fait mention de « public rights » (« droit public, des citoyens »). Par la suite, de 1762 à 69, un comité essaie de réguler et contrôler la pollution des eaux et les déchets[10].
Pour l'Angleterre moderne, une des premières lois de contrôle de la pollution est le British River Pollution Control Act de 1876 qui rend illégal tout déversement d'égouts dans les rivières ou autres courants, qui fait pendant à une loi de 1388 interdisant de jeter les ordures dans les fossés, rivières…
Les premières dénonciations virulentes du gaspillage des ressources naturelles de notre société industrielle sont dues à un biologiste et urbaniste écossais Patrick Geddes vers 1915[11].
La première organisation internationale de conservation de la nature est fondée en 1948, l'Union internationale pour la conservation de la nature[12] dont le siège se trouve en Suisse.
Dès les années 1960, aux États-Unis les préoccupations écologistes ressurgissent avec les problèmes de pollution, exemple le DDT[13], les mouvements antinucléaires[14]. La plus importante manifestation au monde a lieu le 22 avril 1970, décrété jour de la terre pour demander la protection de l'environnement.
Dans les années 1970 apparaît un nouveau type de mobilisation : les interventions d'urgence. Par exemple, face au non-respect de l'embargo sur la chasse à la baleine, l'organisation Greenpeace, récemment fondée, protège les baleines en se plaçant devant les baleiniers.
Parmi les mouvements écologistes actuels, apparus dans les années 1960, années 1970, la plupart ont plutôt des préoccupations sociales associées aux préoccupations environnementalistes, et prônent des valeurs de tolérance et d'ouverture.
- Voir aussi une chronologie qui reprend des dates clés concernant l'environnement, les catastrophes environnementales, la genèse des courants écologistes, les traités de protection de l'environnement…
Mouvement en France
Selon Dominique Simonnet, le mouvement environnementaliste français aurait commencé en mai 68, tout d'abord comme un mouvement contestataire. Il s'est d'abord caractérisé par des actions ponctuelles et des manifestations, aussi bien sur le terrain qu'à Paris. On note ainsi la lutte contre la création d'une station de ski dans le parc national de la Vanoise en 1970, les manifestations de 1971 contre les centrales nucléaires de Fessenheim (quelques centaines de personnes) et de Bugey (15 000 personnes). De même, la manifestation contre l'extension du camp militaire du Larzac regroupe quelques centaines de manifestants le 9 mai 1971, puis près de 20 000 le 14 juillet 1972. Le principal animateur de ces manifestations est Pierre Fournier, journaliste à Charlie Hebdo, militant antinucléaire et antimilitariste.
Cependant, le programme nucléaire ne démarre en France qu'en 1974, à la suite du premier choc pétrolier de 1973. Très rapidement, le nucléaire est alors rejeté par les associations de défense de la nature, par des scientifiques rejetant des avis d'experts de l'époque, par des citoyens inquiets des risques potentiels et par une presse militante : Le Courrier de la Baleine, revue des Amis de la Terre en 1971 et surtout en 1972 La Gueule ouverte[15], qui a un public plus large. Le mouvement antinucléaire servira de focalisateur à la cause écologiste.
Une des plus importantes manifestations contre le nucléaire, la Manifestation à Creys-Malville en 1977 est sévèrement réprimée (un mort et des dizaines de blessés) .
C'est à la même période qu'est créée en 1969, par Jean Carlier, l'association des Journalistes-écrivains pour la nature et l'écologie (JNE).
Si quelques candidatures écologistes avaient déjà été lancées en Alsace[16], c'est la première candidature à l'élection présidentielle d'un candidat se réclamant de l'écologie, en 1974, qui la propulse vraiment sur le terrain politique. L'agronome tiers-mondiste René Dumont, si son score électoral est médiocre, utilise l'exposition médiatique dont il bénéficie pour faire prendre conscience des problèmes environnementaux.
Acteurs
L'environnementalisme est aussi bien le fait de penseurs isolés que de groupements de tous ordres : cercles d'experts faisant appel à des chercheurs (club de Rome), associations militantes (Les Amis de la Terre, Greenpeace, le Réseau Sortir du nucléaire), mouvements écologistes. C'est à partir des années 1970 que se développent les premiers véritables partis politiques écologistes avec en France le Mouvement d'écologie politique puis, dans les années 1980, la création des Verts.
Écologie profonde ou deep ecology
Cet autre courant de pensée est d'origine anglo-saxonne, bien que son fondateur soit le philosophe norvégien Arne Næss (1912-2009). Il affirme que la nature a une valeur intrinsèque et des droits qu'il faut respecter et que l'homme et ses droits sont à repenser dans ce contexte étendu. Un des précurseurs de l'écologie profonde, Aldo Leopold (1887-1948) a proposé le développement et la défense d'une « éthique de la terre »[17]. John Baird Callicott (1941-) est la personnalité la plus impliquée actuellement.
Parmi les partisans du courant de l'écologie profonde, on peut citer Michel Serres, Dave Foreman, fondateur de Earth First! ou l'essayiste et sociologue Laurent Ozon.
Thèmes
Le développement de l'environnementalisme se fait à la faveur de la prise de conscience de la dégradation de l'environnement (risques nucléaires, couche d'ozone, pollutions, pesticides, réchauffement de la planète, effet de serre, épuisement des ressources naturelles). L'environnementalisme brasse des thèmes très divers et se répartit en plusieurs mouvements de pensée.
Certaines de ces préoccupations sont partagées par la communauté scientifique au sujet de l'empreinte écologique excessive de notre modèle de développement, ainsi que les enseignements du Club de Rome dont la modélisation du système planétaire a mis en relation le caractère limité des ressources naturelles et le modèle de croissance économique illimitée.
Protection de la nature et sauvegarde des grands équilibres
On peut distinguer deux types d'objectifs poursuivis par l'environnementalisme. Certains, à la suite des naturalistes, visent à protéger la nature vierge : espèces menacées, sites naturels. C'est le cas de nombreuses associations telles que celles regroupées dans la fédération France nature environnement. Des actions ponctuelles, depuis la lutte contre l'implantation d'une station de ski dans le parc national de la Vanoise en 1970 jusqu'à la lutte en faveur de la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées françaises, entrent dans ce cadre.
D'autres objectifs concernent les risques que l'activité humaine fait courir aux grands équilibres écologiques de la planète. Ils se basent sur les résultats de l'écologie scientifique. Ils dénoncent par exemple les risques que présentent le réchauffement climatique, le gaspillage des ressources en eau, la destruction des forêts, les risques liés à l'industrie nucléaire. Ces luttes sont celles qui font l'objet du plus grand écho au niveau international au travers de réunions d'experts et de chefs d'État, depuis la Conférence des Nations unies sur l'environnement de Stockholm en 1972 jusqu'à la signature du Protocole de Kyoto en 1998.
Croissance illimitée et ressources limitées
Dès les années 1960 des spécialistes mettent en garde contre les risques d'une croissance économique illimitée. Du risque de la surpopulation, la mise en garde passe progressivement à une volonté de maîtrise de la croissance économique.
Une première menace semble provenir de l'augmentation incontrôlée de la population, en particulier dans le Tiers monde et en Inde. Paul R. Ehrlich lance un cri d'alarme contre cette « bombe P » en 1968 : selon lui, le monde ne pourra supporter à moyen terme l'explosion démographique en cours. Ce thème est largement repris au cours des années 1970, par exemple par René Dumont, candidat à l'élection présidentielle française en 1974. Il a été aujourd'hui largement supplanté par les problèmes posés par la croissance économique.
En 1972, le premier rapport au club de Rome, élaboré par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), met en avant, outre le problème de la surpopulation, une contradiction entre le développement exponentiel de l'économie mondiale et le caractère limité des ressources naturelles. Il propose de rechercher un « équilibre » dans lequel le progrès porterait sur les conditions de vie et non sur la croissance économique. Si le rapport a été critiqué par d'autres scientifiques pour les faiblesses du modèle économique utilisé, il a contribué à diffuser les thèses écologistes sur les risques de la productivité à outrance.
Le discours écologiste est parfois considéré comme extrémiste lorsqu'il remet en cause les fondements de la société de consommation et qu'il prône, dans la lignée du club de Rome, une « croissance zéro ». Toutefois d'autres courants de l'environnementalisme ne remettent pas en cause la croissance en tant que telle mais plutôt une recherche incontrôlée du productivisme qui conduit à une exploitation exagérée des ressources naturelles.
C'est une telle vision que le rapport Brundtland formalise en 1987 : la satisfaction des besoins d'aujourd'hui ne doit pas compromettre la capacité des générations futures de satisfaire ses propres besoins. Le « développement durable » ou « soutenable » est toujours l'un des principaux thèmes de l'environnementalisme et, au-delà, du discours politique.
Environnementalisme, science et technologie
Certains scientifiques, en particulier des biologistes et des naturalistes, sont à l'origine de nombreuses sociétés de protection de la nature. Ainsi dès 1854, Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, professeur au Muséum national d'histoire naturelle, fondait la Société impériale zoologique d’acclimatation, aujourd'hui Société nationale de protection de la nature.
Les scientifiques ont aussi apporté une caution scientifique aux militants : c'est le cas des rapports au Club de Rome, qui ont apporté aux écologistes un modèle étudiant l'impact à long terme des activités humaines sur l'environnement. Dans le même temps, les scientifiques eux-mêmes bénéficient parfois des connaissances accumulées par les écologistes, par exemple en termes de disparition d'espèces. L'explorateur et cinéaste Jacques-Yves Cousteau, grâce à l'immense succès de ses films, a pu aider des scientifiques à mener des campagnes d'étude.
Les rapports de l'environnementalisme et de la technologie sont ambivalents. Les penseurs écologistes sont nombreux à dénoncer les méfaits de la technologie. Barry Commoner, dès les années 1950, tente de faire le point sur l'impact des essais nucléaires sur l'environnement. Comme l'avait fait également la biologiste Rachel Carson au sujet du DDT, il analyse l'effet pervers de certaines technologies telles que les insecticides ou les détergents qui, utiles à court terme, produisent des effets mal calculés et parfois très dangereux à long terme. Un thème essentiel de l'environnementalisme apparaît : la complexité des mécanismes naturels, dont la technologie humaine n'a pas toujours pris la mesure.
Toutefois, la technologie peut aussi apporter des réponses à certains problèmes soulevés par l'environnementalisme : écologie industrielle, biocarburants, constructions à « haute qualité environnementale » (HQE), techniques de captation/séquestration du CO2[18].
Bibliographie
Ouvrages d'analyse, essais concernant les préoccupations écologistes, par ordre chronologique
- Walden ou la vie dans les bois de Henry David Thoreau (1854)
- l'homme et la nature de George Marsh (1864)
- L'homme et la terre d'Elisée Reclus (1906)
- Almanach d'un comté des sables d'Aldo Leopold (1949)
- Silent spring « Printemps silencieux » de Rachel Carson (1962)
- Avant que nature ne meure Jean Dorst 1964
- L'encerclement de Barry Commoner 1973 (ed (en) The closing circle 1971)
- Halte à la croissance ? (ou rapport Meadows), étude soulignant les dangers écologiques de la croissance économique telle qu'elle est envisagée. 1972
- La société contre nature Serge Moscovici 1972
- L'Utopie ou la Mort de René Dumont (1973)
- Pour une société écologique Murray Bookchin 1976
- Écologie et liberté André Gorz 1977
- Le système technicien Jacques Ellul 1977
- Écologie et politique André Gorz 1978
- Le principe responsabilité. Une éthique pour la civilisation technologique de Hans Jonas (1979) - traduction française éd. du Cerf 1990
- (en) Deep ecology de Devall et Session (1985)
- Le défi écologiste de Michel Jurdant (1988)
- L'écologie au pouvoir Boy Jacques le seigneur, Roche 1995
- Politique de Cassandre - Manifeste républicain pour une écologie radicale de Jean-Christophe Mathias (Sang de la Terre, 2009)
- Les raisons de la colère ou l'Utopie des verts René Dumont
- Pour une critique de la raison écologique, éd. Circé, 2014, Alain Milon
Revues
- L'Écologiste (Site de la revue))
- EcoRev'
- Cosmopolitiques cahiers théoriques pour l'écologie politique
- S!lence
- Imagine demain le monde
- Entropia
Filmographie
Les premiers films ou documentaires consacrés à l'environnement ou à des thématiques écologistes semblent dater des années 1930, mais ils ne deviennent vraiment nombreux (du moins pour ceux qui atteignent une certaine notoriété) qu'à partir des années 1990.
Le premier Festival international du film sur l'environnement (FICA) est créé en 1999 au Brésil[19], dans l'État de Goiás dont la capitale a connu un accident nucléaire en 1987.
Notes et références
- ↑ page 74 d'un article « Les réfections françaises »
- ↑ anciennement écologistes, le terme a été changé pour éviter les confusions avec l'importance grandissante de l'écologisme bien que écologiste ou écologiste scientifique soit parfois encore utilisé pour désigner l'écologue. D'ailleurs la traduction en anglais d' écologue correspond à ecologist tandis qu'écologiste correspond à environmentalist. Remarque : dans le langage familier on utilise « écolo » pour qualifier quelqu'un qui « milite » pour l'environnement
- ↑ (en) historique de l'environnementalisme et Cuthbert de Lindisfarne pour la protection des oiseaux
- ↑ C. Michel, « Saint François et l'environnement », Courrier Communautaire International, vol. 7, no 1, 1971, p. 17-19
- ↑ quelques dates d'Amérique du Nord : 1626 Colonie de Plymouth: ordonnance pour réglementer l’abattage et la vente de bois d’œuvre - 1681 Pennsylvanie : William Penn décrète que pour cinq acres défrichés, un acre doit rester en forêt - 1718 Massachusetts La chasse aux cerfs est interdite pour une durée de quatre ans
- ↑ filiation historique du Mouvement Chipko - voir l'article correspondant ou en anglais mouvement Chipko ainsi que la chronologie Chronologie de l'écologisme
- ↑ Jean-Didier Vincent, Elisée Reclus. Géographe, anarchiste, écologiste, Robert Laffont, 2011, p. 19
- ↑ titre complet :« Man and nature ; or, Physical Geography as Modified by Human Action » révisé en 1874 sous le titre The Earth as Modified by Human Action - voir George Perkins Marsh
- ↑ Le parc de Yellowstone : bien qu'il faille relativiser l'intérêt de la conservation de la nature pour elle-même : l'acte du Congrès stipule en effet le site approprié « pour le bénéfice et le plaisir des gens » analyse chronologique de René Dubos
- ↑ Chronologie de l'écologisme
- ↑ « De l'écologie à l'écologie politique », Dominique Bourg.
- ↑ en anglais : World Conservation Union ou International Union for Conservation of Nature and Natural Resources (IUCN)
- ↑ voir Silent spring de Rachel Carson
- ↑ le biologiste Barry Commoner en est un des précurseurs fin des années 1950
- ↑ créé par Pierre Fournier
- ↑ Mouvement Écologie et Survie avec Antoine Waechter et Solange Fernex.
- ↑ Les Scénarios de l'écologie, Dominique Bourg, p. 35.
- ↑ Voir le Rapport sur les apports de la science et de la technologie au développement durable rédigé au nom de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et techniques par Pierre Laffitte et Claude Saunier.
- ↑ Festival international du film sur l'environnement FICA (en brésilien festival internacional de cinema e video ambiental), créé dans l'État de Goiás (Brésil) en 1999 site du FICA
Annexes
Bibliographie
- (it) Giuseppe Gagliano, Il ritorno alla madre terra : l'utopia verde tra ecologia radicale ed ecoterrorismo, Trento, UNI service, (ISBN 9788861785953)
- Jean-Paul II, Les gémissements de la Création - Vingt textes sur l'écologie, Parole et silence, 2006, 126 p.
- Hélène et Jean Bastaire, Pour une écologie chrétienne, Paris, Éditions du Cerf, 2004, 88 p.
- Jean-Marc Lorach, Comment faire des économies avec l'écologie : crédits d'impôts, bonus, subventions, aides et conseils gratuits, Héricy, Éd. du Puits fleuri, (ISBN 9782867393754)
- Yann Arthus-Bertrand, Home, 2009. film disponible sur Internet.
Articles connexes
- Anthropocène
- Bilan carbone
- Catastrophe environnementale
- Changement climatique
- Charte des Verts mondiaux
- Chronologie de l'écologisme
- Courants anti-industriels
- Crise climatique
- Crise écologique
- Cycle du carbone
- Décroissance
- Dette écologique
- Développement durable
- Droit de l'environnement
- Écologie
- Écologie politique
- Économie de l'environnement
- Économie verte
- Écosocialisme
- Empreinte écologique
- Énergie renouvelable
- Environnement
- Éthique de l'environnement
- Filière verte
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