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Bière d'Alsace

Bière d'Alsace

Quelques bières d'Alsace: 1664, Kronenbourg, Kronenbourg Alsace, Ancre, Schutzenberger Jubilator, Meteor Pils et Fischer Tradition.
Quelques bières d'Alsace: Fritz Bräu, Licorne Elsass, Licorne Black, K by Kronenbourg, 1664, Schutzenberger Jubilator, Meteor Fruitée, Fischer Réserve Ambrée et Ancre.

La bière d'Alsace, « Elsassbier », désigne la bière brassée en Alsace selon une tradition séculaire. Première région brassicole de France, la bière fait partie du patrimoine alsacien.

Les cinq brasseries majeures d'Alsace, Kronenbourg, l'Espérance, Licorne, Meteor et Schutzenberger (fermée en 2006 et dont la renaissance a débuté en 2013), toutes situées dans le Bas-Rhin, assurent la production de 60 % du volume national de bière (soit près de 11 millions d'hectolitres) et emploient 1 400 salariés pour un chiffre d'affaires de 1,4 milliard d'euros[1].

Outre cette production industrielle, il existe encore, ou plutôt à nouveau, une production de bière artisanale au sein de microbrasseries et de brasseries artisanales éparpillées sur tout le territoire. Si la production familiale est presque désormais tombée en désuétude (au profit des bouilleurs de cru), le secteur gastronomique des Bierstub (taverne ou cave à bière) est en plein essor, concurrençant les Winstub (taverne ou cave à vin), car la bière accompagne très bien la gastronomie alsacienne. Parmi les brasseries-restaurants on ne peut manquer de citer le Gambrinus de Mulhouse qui il y a quelques années se targait du titre de « Palais des 1001 bières » ; on pouvait y voir notamment accrochées ici et là, les chopes ou bocks personnels des consommateurs habituels.

Héritière par ailleurs de la tradition germanique du fait de son histoire partagée, l'Alsace a aussi une tradition de Stammtisch (tablée conviviale champêtre) et de Biergarten (terrasse en plein-air), où se réunissaient il n'y a pas si longtemps encore, des confréries diverses.

L'Alsace est également la première région française productrice de houblon avec 415 hectares (tous situés dans le Bas-Rhin)[2]. Le Strisselspalt est la variété de houblon traditionnelle produite en Alsace[3].

Histoire

Les premières traces écrites d'une activité brassicole à Strasbourg remontent à 961. Une charte de donation de l’évêque Udo nous apprend que le Grand Chapitre de la cathédrale reçoit une donation de deux manses de terre dont chacun était redevable d'un situle (25 litres) de bière pour les fêtes de la Nativité. C'est aussi à cette époque qu'est mentionnée, pour la première fois, la bière de Noël[4].

La plupart des brasseries d'Alsace sont alors gérées par des religieux. En effet les moines disposaient du monopole, accordé par Charlemagne, de la fabrication de la bière[5]. La fermeture de la brasserie du Grand Chapitre de la cathédrale de Strasbourg, qui alimentait les chanoines et leurs serviteurs, entraine la création de la première brasserie privée de la ville. L'établissement du brasseur-malteur « Arnoldus le cervoisier », situé impasse de la bière près de la rue des Frères, est mentionné le 8 janvier 1259 dans l'« Urkundenbuch der Stadt Strasburg »[4]. Apparait alors la corporation des cervoisiers.

Les brasseurs sont mentionnés dans l'ordre de présence des tribus (corporations) strasbourgeoises pour la première fois en 1471. Ils sont alors rattachés à la « onzième tribu des tonneliers »[6]. Le brassage étant interdit de la Saint-Georges (23 avril) à la Saint-Michel (29 septembre), les brasseurs exerçaient également le métier de tonnelier[7].

Au XVIe siècle, six brasseries strasbourgeoises produisent 1 300 hectolitres de bière. Au XVIIIe siècle, l'Alsace compte environ 300 brasseries[6].

En 1775, le pasteur Charles Ehrenpfort introduit la culture du houblon en plein champ. En 1805, son fils Carl-Friedrrich et François Derendinger, un brasseur de Haguenau, ramènent 800 pousses de houblon de Saaz et développe les houblonnières qui bientôt produiront le fameux Strisselspalt[8].

À partir de 1783, les brasseurs sont autorisés à brasser toute l'année[7].

Ce n'est qu'après la Révolution, qui établit la liberté de brasser, que la brasserie devient le fruit de l'activité de grandes familles protestantes (une cinquantaine alors). Dès lors, la recherche de bénéfices allait promouvoir le secteur.

L'Espérance est la première brasserie alsacienne à s'équiper d'une machine à vapeur en 1842[9]. En 1847, Louis Schutzenberger introduit en Alsace la technique de fermentation basse originaire de Munich. Celle-ci permet de brasser une bière standard et de qualité constante toute l'année[10]. Cette technique nécessite cependant de lourds investissements, les brasseries quittent les centres-villes pour s'implanter en périphérie ou elles font creuser des caves et s'équipent de machines à vapeur.

En 1866, l'Alsace compte 287 brasseries dont 60 rien que pour Strasbourg (71 en 1851). 224 brasseries sont situées dans le Bas-Rhin et seulement 63 dans le Haut-Rhin[11].

Dès 1860, un train de bière relie Strasbourg à Paris une fois par semaine, il devient quotidien (hormis le dimanche) en 1865[10]. Ainsi 79 000 hectolitres de bière d'Alsace sont expédiés en 1860 et 300 000 à la veille de la Guerre franco-allemande de 1870. Les expéditions reprennent rapidement à la fin du conflit mais, en 1882, la France double les droits d'entrée pour les bières étrangères (l'Alsace-Lorraine est alors allemande) et l'exportation s'effondre. C'est le marché régional qui va alors prendre le relais. La consommation de bière en Alsace-Lorraine était de 700 000 hectolitres en 1885 et de 1,8 million d'hectolitres en 1907[12].

En 1876, l'Alsace compte 4 500 hectares de houblonnières, ce chiffre chute à 2 193 hectares en 1918 mais remonte à 3 000 hectares en 1928 pour finalement chuter à 1 350 hectares en 1939 et 500 hectares au cours de la Seconde Guerre mondiale. En 2014 environ 400 hectares, essentiellement localisés aux environ de Haguenau, sont consacrés à la culture du houblon. Les principales variétés de houblon alsacien sont le célèbre Strisselspalt (qui représente la moitié de la production), Aramis, Bouclier et Triskel[13].

À la Belle Époque, l'Alsace comptait environ 250 brasseries.

En 1918, le retour à la France permet aux brasseurs alsaciens de s'affranchir de la législation allemande particulièrement restrictive quant aux ingrédients utilisés (Reinheitsgebot) et d'utiliser divers succédanés du malt, édulcorants, colorants, conservateurs et arômes, présents à des degrés divers dans la majorité des bières alsaciennes lancées aux XXe siècle et XXIe siècle.

En 1964, les brasseries alsaciennes ont produit 4,2 millions d'hectolitres. La production a doublé par rapport à 1935 alors que le nombre de brasseries est passé de 23 à 17. En 1964, les bières d'Alsace représentent 37% de la production française et 80% de l'exportation[14].

Si plusieurs grandes brasseries ont fermé au cours de la seconde moitié du XXe siècle (Gruber, Prieur, Freysz, Perle, Brasserie de Colmar, Mutzig...) et au début des années 2000 (Adelshoffen, Fischer), la fin des années 1990 marque le retour d'une production de bière artisanale au sein de microbrasseries. En 2014, la région compte 25 brasseries artisanales[15].

Le Syndicat des Brasseurs d'Alsace regroupe Kronenbourg, Heineken, Licorne, Meteor, la Brasserie de Saint-Pierre et la Brasserie d'Uberach. Il est présidé par Michel Haag, président de la Brasserie Meteor[16].

L'étoile à six branches, composée de deux triangles superposés, est le symbole des brasseurs. Elle symbolise la terre, l'eau, le feu et l'air ainsi que la germination, le touraillage et le brassage[7].

Chaque été une importante fête de la bière est organisée à Schiltigheim, la cité des brasseurs. Depuis 2014, le Syndicat des Brasseurs d'Alsace organise également un événement culturel autour de la bière, « Au gré des bières », sur la place du Château à Strasbourg[17]. Pour l'édition 2015, un « brassin du millénaire » est produit par la Brasserie associative de l’Abreuvoir dans le cadre des festivités organisées pour célébrer le millénaire des fondations de la cathédrale de Strasbourg[18].

Les bières d'Alsace « traditionnelles » sont des blondes cependant l'offre s'est considérablement développée ces dernières années avec des bières ambrées comme la Doreleï (renommée Fischer Réserve Ambrée) et l’Adelscott, des bières aromatisées telles que la Desperados ou la K by Kronenbourg mais aussi des blanches comme la Meteor Blanche et la 1664 Blanc et même des brunes avec la Licorne Black.

Brasseries et bières

Les groupes internationaux :

  • Heineken :
    • Brasserie de l'Espérance : fondée en 1746 à Strasbourg. En 1969, elle rejoint le groupe l’Alsacienne de Brasserie (Albra) aux côtés des brasseries de Mutzig, de Colmar, de la Perle et Haag à Ingwiller. En 1972, Heineken acquiert l'Albra et la brasserie. Elle brasse, entre autres, les bières Heineken, Fischer, Desperados, Edelweiss[19] ainsi que sa marque historique Ancre.
    • Brasserie Fischer : fondée en 1821 à Strasbourg, elle adopte le nom de Brasserie du Pêcheur en 1918 et rachète, en 1922, la Brasserie Adelshoffen. En 1996, le groupe Fischer-Adelshoffen est acquis par Heineken ; la brasserie ferme définitivement en 2009. Elle brassait les bières : Fischer Tradition, Fischer Réserve Ambrée (anciennement Doreleï), des bières de saison et d’autres bières de spécialités comme la Desperados dont elle est l'inventeur. La production est désormais issue de la Brasserie de l'Espérance.
    • Adelshoffen: fondée en 1864 à Schiltigheim, elle est rachetée par la Brasserie Fischer en 1922 puis est intégrée au groupe Heineken en 1996. Sa bière phare était l'Adelscott. Elle est fermée en 2000, la production est alors transférée à la Brasserie du Pêcheur puis à la Brasserie de l'Espérance.
    • Brasserie Mutzig : fondée en 1810 à Mutzig, elle rejoint l'Albra en 1969, puis Heineken en 1972. Elle est fermée en 1989. Aujourd'hui la bière Mützig est produite, sous licence, dans plusieurs pays d'Afrique.
  • Carlsberg :
    • Brasseries Kronenbourg : la Brasserie Hatt est fondée en 1664 à Strasbourg, elle s'installe dans le quartier de Cronenbourg au milieu du XIXe siècle. En 1986, Kronenbourg s’unit à la Société européenne de brasserie. En 2000, Kronenbourg intègre le groupe Scottish & Newcastle, puis le groupe Carlsberg en 2008. La Brasserie d'Obernai, dite K2, est le plus grand site brassicole de France. Premier brasseur français, Kronenbourg brasse toutes sortes de bières: blondes, blanches, ambrées, aromatisées etc. Ses marques phares sont Kronenbourg et 1664.
  • Karlsbräu France :
    • Brasserie Licorne : fondée au XVIIIe siècle à Saverne, elle appartient au groupe Karlsbräu France (Karlsberg) depuis 1989. Elle brasse des bières blondes, brunes, blanches ou ambrées dont sa marque Licorne, la Fritz Bräu et la marque d'origine messine Amos. La Licorne Elsass est élaborée à partir d'orge et de houblon récoltés en Alsace.

Les brasseries indépendantes :

  • Meteor : fondée en 1640 à Hochfelden, c'est aujourd'hui la première brasserie indépendante de France. Elle revendique le titre de plus ancien site brassicole de France. Elle brasse les bières Meteor Pils, Meteor Lager, Meteor Blanche, des bières de saison et la Wendelinus, bière d’abbaye.
  • Schutzenberger : fondée en 1740 dans le quartier de la Krutenau à Strasbourg, elle devient Brasserie royale sous Louis XV et Louis XVI. La Révolution la renomme Grande brasserie de la Patrie. Elle ferme en 2006 puis reprend son activité en avril 2013. Classée monument historique, la Brasserie de la Patrie Schutzenberger est l'une des plus anciennes brasseries françaises. Elle fait actuellement brasser à façon la Jubilator, la Patriator, la Bière sur lie et des bières de saison.

Les microbrasseries et les brasseries artisanales :

On distingue une microbrasserie d'une brasserie artisanale selon son volume de production annuel. Une brasserie artisanale produit au moins 1 000 hectolitres de bière par an tandis qu'une microbrasserie en produit moins de 1 000 hectolitres par an.

  • Brasserie de Saint-Louis : la première brasserie est créée en 1816 et fermée en 1960. Après 50 ans de pause, la Brasserie de Saint-Louis renait sous la forme d'une brasserie artisanale dans une ancienne métallerie. Dix sortes de bières y sont brassées dans la pure tradition de la bière alsacienne en basse fermentation.
  • Brasserie Uberach : fondée en 1999 à Uberach, elle brasse des bières blondes, blanches, ambrées, brunes, noires, aromatisées, des bières de saison et des bières sous le label Agriculture biologique[20].
  • Brasserie La Saint-Pierre : fondée en 2001 par Claude et Marilyn Varga à Saint-Pierre. Cette brasserie artisanale possède également un restaurant de spécialités régionales attenant à l'espace de production. Forte de sa trentaine de références, la Saint-Pierre brasse des bières non filtrées, non pasteurisées, avec des houblons d'Alsace. À son palmarès, des bières aux fruits qui rencontrent un vif succès : cerise, mirabelle, pêche, myrtille[21].
  • Les Brasseries de l'Ill : à Ensisheim, fondée en 2007.
  • L'Ermitage : hôtel et restaurant disposant d'une microbrasserie à Marienthal[22]
  • Bières artisanales Artzner : en 2009 Christian Artzner, Maître brasseur, arrière arrière petit fils du fondateur de la Brasserie de la Perle de Schiltigheim ayant cessé son activité industrielle en 1971, fait renaître la tradition familiale en brassant sa bière Perle en Allemagne. Début 2015, Christian Artzner installe une nouvelle brasserie à Strasbourg.
  • Brasserie l'Abreuvoir : à Breitenbach[23].
  • La Lanterne : fondée en 1998 à Strasbourg et brassant la Blonde amère, la Cuivrée de Francis et la Bière ambrée.
  • Brasserie Storig : fondée en 1996, sous le nom de Brasserie Kohler-Rehm, à Schiltigheim.
  • Brasserie - Restaurant - Hôtel Lauth : à Scharrachbergheim, la microbrasserie est créée en 1997. Elle brasse des bières blondes, ambrées, de saison, des vendanges, noires[24].
  • Au Brasseur : créée en 1991 sous le nom « 3 Brasseurs ». Elle est installée rue des Veaux à Strasbourg dans les anciens locaux occupés par la Brasserie de l'Espérance de sa fondation en 1746 jusqu'à son emménagement à Schiltigheim en 1862. Elle brasse des bières blondes, brunes, blanches, ambrées et des bières de saison[25].
  • Brasserie artisanale saâloise : fondée en 1999 à Saâles, elle brasse la Bruchoise, la Vosgésus et la Saâles bière.
  • Brasserie Artisanale Hollbeer : fondée en 1998 à Riquewihr, elle brasse la Hollbeer et la Hollbeer de Noël[26].
  • Brasserie artisanale Saint-Alphonse : fondée en 1998 à Vogelgrun, elle brasse la Saint-Alphonse ambrée ou brune[27].
  • Brasserie La Mercière à Niederhausbergen[28].
  • Brasserie Bendorf créée en 2013 au cœur du quartier de Neudorf, à Strasbourg[29].

Les brasseurs négociants :

  • S'Bierladl : fondé en 1993 à Kaysersberg, puis Ribeauvillé.
  • Bière du Gambrinus L'Alsacienne : fondé en 1996 à Mulhouse, brassant L'Alsacienne créant ses recettes, et sous traitant une partie de sa production, elle propose 15 brassins différents, tous au nom charmants et évocateurs.
  • Bierstub Ville de Nancy : à Ribeauvillé, brassant la Ribeaubière.
  • Moulin des Moines : fondé en 1970 à Krautwiller[30].
  • Boissons-Biergschâft : fondé en 2000 à Colmar.

Notes et références

  1. Les Saisons d'Alsace, DNA, « La bière une passion alsacienne », juin 2014, page 70.
  2. « La filière houblonnière reprend du poil de la bête » reportage France 3 Alsace du 22 septembre 2014.
  3. Comptoir du houblon d'Alsace.
  4. 1 2 Les Saisons d'Alsace, DNA, « La bière une passion alsacienne », juin 2014, page 22.
  5. Fascicule « Au gré des Bières. L'Alsace fête ses brasseurs », Les Brasseurs d'Alsace, 2015.
  6. 1 2 Les Saisons d'Alsace, DNA, « La bière une passion alsacienne », juin 2014, page 23.
  7. 1 2 3 Fascicule « Au gré des Bières. L'Alsace fête ses brasseurs », Les Brasseurs d'Alsace, 2015.
  8. Les Saisons d'Alsace, DNA, « La bière une passion alsacienne », juin 2014, page 83.
  9. Les Saisons d'Alsace, DNA, « La bière une passion alsacienne », juin 2014, page 24.
  10. 1 2 Les Saisons d'Alsace, DNA, « La bière une passion alsacienne », juin 2014, page 29.
  11. Les Saisons d'Alsace, DNA, « La bière une passion alsacienne », juin 2014, page 30.
  12. Les Saisons d'Alsace, DNA, « La bière une passion alsacienne », juin 2014, page 31.
  13. Les Saisons d'Alsace, DNA, « La bière une passion alsacienne », juin 2014, pages 84, 85.
  14. « Strasbourg - Il y a cinquante ans Le prix Strasbourg remis pour la 3e fois » article des DNA du 11 octobre 2015.
  15. Les Saisons d'Alsace, DNA, « La bière une passion alsacienne », juin 2014, page 26.
  16. Les Saisons d'Alsace, DNA, « La bière une passion alsacienne », juin 2014, page 80.
  17. «  Au Gré des Bières va s’installer un week-end sur la place du Château », article des DNA du 4 avril 2014
  18. « La première gorgée de bière du millénaire », article des DNA du 3 avril 2015.
  19. Brasserie de l'Espérance, sur le site de l'entreprise
  20. Site de la Brasserie Uberach.
  21. Site La Saint-Pierre.
  22. Site L'Ermitage.
  23. Site Brasserie l'Abreuvoir.
  24. Site Brasserie - Restaurant Lauth.
  25. Site Au Brasseur.
  26. Brasserie Artisanale Hollbeer sur le site de l'office de tourisme Ribeauvillé-Riquewihr.
  27. Site Brasserie Saint-Alphonse.
  28. Site Brasserie La Mercière.
  29. Site Brasserie Bendorf].
  30. Site Moulin des Moines.

Voir aussi

Bibliographie

  • Alsace, Guide Gallimard, Éditions Gallimard.
  • Jean-Claude Colin, Voyage au bout de la bière, guide gourmand de la bière, Éditions Schortgen.
  • Jean-Claude Colin et Jean-Daniel Potel-Jehl, La bière en Alsace, Éditions Coprur.
  • Nathalie Beaudoin, Un bonheur de bière, Jean Marie Laffont Éditeur, 2002.
  • Philippe Voluer, Le grand livre de la bière en Alsace : Deux mille ans de tradition et de savoir-faire : les lieux, les hommes, les produits, Place Stanislas (Éditions), 2008.

Liens externes

  • (fr) Liste de brasseries
  • (fr) Blog La Bière d'Alsace
  • Portail de l’Alsace
  • Portail de la bière
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