Air France-KLM

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Air France-KLM

Création

Dates clés	1919, création de KLM 1933, création d'Air France 2007, création de Transavia

Données clés

Forme juridique	Société anonyme
Action	Euronext : AF
Slogan	« France is in the Air » « The Reliable Airline »
Siège social	Tremblay CDG[1],[2],[3],[4] (France)
Direction	Alexandre de Juniac, PDG
Actionnaires	État Français (17,60%) Salariés (6,60%)[5] Autocontrôle (1,40%) JBR Group International (0,01%)
Activité	Transport aérien, fret aérien, maintenance aéronautique, services aéronautiques
Filiales	Air France, KLM, HOP!, Kenya Airways, KLM Cityhopper, Martinair Holland, Servair, Transavia.com
Effectif	93 517 employés (2015)
Site web	airfranceklm.com

Données financières

Capitalisation	2,376 milliards d' € (2013)
Fonds propres	4,98 milliards d'euros (2012)
Dette	Non courante : 8,596 milliards d' € (-10,13%) (2013)[6] Courante : 2,303 milliards d' € (+36,19%) (2013)
Chiffre d’affaires	7 2 milliards d' € (2015) + 4,2%
Résultat net	480 millions d' € (2015) + 18,0%

Le siège à Tremblay-en-France

Le groupe Air France-KLM est une alliance franco-néerlandaise regroupant deux compagnies aériennes principales, Air France et KLM et six compagnies aériennes filiales.

Les activités principales du groupe sont :

• le transport de passagers (Air France, KLM, Transavia et HOP ! (anciennement Regional Airlines, Britair et Airlinair))
• le transport de fret (Air France Cargo et KLM Cargo)
• la maintenance et l'entretien aéronautique (Air France Industries et KLM Engineering & Maintenance)
• le catering (Servair) et les services (Air France Consulting)

Le groupe Air France-KLM est le quatrième transporteur aérien mondial^{[réf. nécessaire]}, le deuxième européen par le chiffre d'affaires derrière Lufthansa, le premier groupe mondial pour l'activité cargo (hors intégrateurs) et un des premiers fournisseurs mondiaux de services de maintenance^[7]. En 2013, le groupe Air France-KLM emploie plus de 96 000 salariés dans le monde. Au 31 mars 2011, le groupe disposait de 609 avions dont 593 en exploitation.

Le transport de passagers représente le 1^er métier du groupe avec environ 80 % du chiffre d'affaires (71,3 millions de passagers transportés en 2010, vers 244 destinations dans 105 pays à travers le monde). le groupe fait partie du programme de fidélité Flying Blue et est l'un des fondateurs de l'alliance SkyTeam.

Le groupe Air France-KLM est organisé autour d'une société holding (Air France-KLM) détenant deux filiales aériennes distinctes : Air France et KLM. L'État français possède 15,9 % du groupe.

Stratégie

Air France-KLM a pour principaux atouts^[8] :

• Des plateformes de correspondance (hubs) puissantes (Roissy CDG, Amsterdam-Schiphol et Lyon-Saint Exupéry) reliant le réseau moyen-courrier au réseau long-courrier ;
• Un réseau équilibré offrant une « couverture » naturelle de ses risques économiques et géopolitiques (si une zone est en difficulté, une autre est susceptible de maintenir l'activité) ;
• Une alliance mondiale (SkyTeam), très intégrée et en développement ;
• Une politique stricte de contrôle des coûts.

La priorité du groupe Air France-KLM est la mise en œuvre des synergies existantes entre Air France et KLM. La rationalisation et la flexibilité de la flotte jouent également un rôle important pour la rentabilité d'Air France-KLM (date ?)^{[réf. nécessaire]}.

Histoire

Le 10 février 1999, la compagnie Air France fait l'objet d'une privatisation partielle et prend la dénomination de Société Air France^[9]. Le 22 février 2002, Air France est introduit en bourse au prix de 14€.

Fusion Air France-KLM

Le 5 avril 2004, Air France lance une offre publique d'échange sur les actions de KLM, ce qui aboutit à la fusion des deux sociétés le 19 avril 2004. Cette naissance du groupe Air France-KLM est suivie de la privatisation d'Air France le 6 mai 2004^[9]. Le groupe devient à cette époque la première compagnie mondiale en termes de chiffre d'affaires, la troisième pour le nombre de passagers transportés (66 millions pour 550 avions exploités en 2003)^[10]. Le groupe qu’Air France forme désormais avec KLM fait d’elle une société privatisée même si l'État français détient encore des parts importantes au sein du capital^[11].

Fin novembre 2004, Jean-Cyril Spinetta, PDG du groupe, et Leo Van Wijk, vice-président du groupe et PDG de KLM, ont présenté des bénéfices semestriels (de mai à septembre, la fusion n'ayant été concrétisée qu'à partir de cette date) de 296 millions d’euros soit une hausse de 56,6 % par rapport au précédent exercice. Les programmes de fidélisation d’Air France (Fréquence Plus) et de KLM (Flying Dutchman) furent fusionnés en un programme unique, baptisé Flying Blue à compter du 6 juin 2005.

En février 2007, création de Transavia France. En juin, l'action atteint son plus haut historique à 37,90€.

En décembre 2007, Air France-KLM annonce le rachat de la totalité du capital de la compagnie aérienne belge VLM Airlines, qui viendra compléter l'offre de CityJet.

Tentative d'acquisition d'Alitalia

Alitalia et Air France sont déjà liées par un accord commercial depuis 2001 ; accord renforcé par un échange d’actions en 2003 portant sur 2 % du capital et la présence des deux présidents dans les conseils d’administration respectifs. Mais la fusion fut reportée tandis que celle avec KLM se réalisa en septembre 2004. Cet accord commercial prévoit notamment de développer un faisceau de correspondances, axé sur les aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle, Milan Malpensa, Rome Fiumicino et le développement du partage de code pour l’Europe et les vols intercontinentaux.

Pour les liaisons entre l’Italie et la France, les compagnies opèrent en coentreprise. Il y a actuellement 582 vols hebdomadaires dont 30,6 % seulement sont assurés par Alitalia, ce qui fait réagir Giancarlo Cimoli lequel a récemment souhaité que ce partage soit mieux équilibré. En novembre 2005, Air France-KLM a annoncé qu'elle souscrivait à l'augmentation de capital d'Alitalia pour décembre 2005 de façon à posséder toujours 2 % du capital à l'issue de la transaction.

Le 28 décembre 2007, le gouvernement italien accepte qu'Alitalia mène des négociations exclusives avec Air France-KLM en vue de la reprise des 49,9 % que détient l'État italien dans le capital de la compagnie aérienne nationale italienne. Ces négociations ont eu lieu sur la base des propositions faites par Air France-KLM, lesquelles avaient déjà eu la préférence du conseil d'administration d'Alitalia et des syndicats.

Les conditions étaient qu'une action d'Air France s'échangera contre 160 actions d'Alitalia, ce qui fait passer la valeur d'Alitalia à 140 millions d'euros. Les syndicats devaientt donner leur feu vert. 1 600 postes devraient être supprimés pour permettre des économies dans la branche transport aérien. Alitalia devait obtenir une ligne de crédit pour lui permettre de subvenir à ses besoins jusqu'à l'augmentation de capital. Les activités de la plate-forme de correspondance de Milan Malpensa devraient être réduites au profit de celle de Rome Fiumicino dans le but de centraliser les vols internationaux et de faciliter leur gestion. Les négociations pourraientnt se solder par un échec au cas où le groupe franco-néerlandais jugerait les conditions de la Commission européenne trop strictes.

Lors de ce dernier processus de privatisation d'Alitalia, en grandes difficultés financières, deux candidats avaient soumis des propositions : Air France-KLM et un consortium italien autour d'Air One, une compagnie aérienne privée italienne. Après des allers retours dans la négociation, soumise aux aléas des dirigeants politiques italiens (Silvio Berlusconi, a ainsi durant sa campagne annoncé vouloir garder une compagnie nationale italienne), Air France a retiré définitivement son offre le 21 avril 2008.

Le 28 août 2008, une porte-parole de la compagnie franco-néerlandaise Air France-KLM confirme « son intérêt et son souhait de rester le partenaire stratégique d'Alitalia ». « À cet effet, et si les perspectives de profitabilité de la nouvelle société sont confirmées, Air France-KLM est prête à prendre une participation minoritaire dans le capital aux côtés des investisseurs réunis par la banque Intesa Sanpaolo ».

En novembre 2008, le plan privilégié par Silvio Berlusconi d'une « solution italienne » semblait se confirmer, avec la cession des actifs d'Alitalia à la CAI (Compagnia aerea italiana), le « partenaire industriel de référence » associé à ce plan semblant devoir être à nouveau Air France-KLM qui racheterait entre 20 et 25 % des actions de la nouvelle compagnie. D'autres grandes compagnies aériennes européennes (Lufthansa, British Airways) avaient également témoigné (en vain) leur intérêt pour une association avec la « nouvelle Alitalia ».

Le 12 janvier 2009, à la veille du lancement de la nouvelle Alitalia, Air France-KLM prend, pour 323 millions d'euros^[12], 25 % du capital de la nouvelle compagnie fusionnée avec Air One, et en devient le premier actionnaire avec trois représentants au conseil d'administration de la compagnie aérienne italienne sur 19. La compagnie franco-néerlandaise aura deux membres au Comité exécutif du Conseil d'administration sur neuf.

Le partenariat entre Alitalia et Air France-KLM renforce, avec l'apport de Rome Fiumicino et de Milan Malpensa, une stratégie multi-hub articulée jusqu'à ce jour autour de Paris-Charles-de-Gaulle et d'Amsterdam-Schiphol.

Crise économique et restructuration

Le 30 octobre 2009, Air France-KLM reçoit son premier Airbus A380^[13] et le 20 novembre, la compagnie a effectué le vol inaugural de l'A380 entre Paris et New York avec 538 passagers à bord.

Air France-KLM subit la crise économique mondiale des années 2008 et suivantes comme toutes les grandes compagnies aériennes nationales historiques qui enregistrent régulièrement depuis des pertes opérationnelles, à la différence des compagnies à bas prix^[14]. Le groupe fait l'objet depuis de plans de départs volontaires et de restructurations^[15]. De plus, il est concurrencé sur le court-courrier par le TGV, sur le moyen-courrier par les compagnies à bas prix et sur le long-courrier par les compagnies aériennes porte-drapeau (Qatar Airways, Emirates, Malaysia Airlines, China Southern Airlines)^[10].

Malgré la crise économique, qui frappe durement le groupe, le 15 janvier 2009, Scandinavian Airlines System annonce avoir approché Air France-KLM en vue d'étudier son propre rachat par la compagnie franco-néerlandaise^[16].

Le 23 mars 2009, Air France-KLM a a annoncé son intention de remettre une lettre non engageante d'expression d'intérêts au sujet de compagnie CSA Czech Airlines, membre de l'alliance SkyTeam, dans le but d'accéder à une documentation détaillée sur cette entreprise. le gouvernement tchèque a en effet décidé de céder 91,51 % du capital de la compagnie aérienne nationale. Le 19 août 2009, Air France-KLM a annoncé qu'elle ne soumettrait pas d'offre sur la compagnie tchèque en raison de la « dégradation de la situation économique que traverse l'industrie du transport aérien », mais qu'elle privilégiait un renforcement des liens commerciaux avec CSA Czech Airlines.

En novembre 2010, la Commission européenne inflige une amende de 310 millions d'euros à Air France-KLM pour avoir participé à un « cartel de compagnies aériennes qui s'étaient entendues sur leurs tarifs de fret »^[17].

Le 17 octobre 2011, un conseil d'administration exceptionnel nomme Jean-Cyril Spinetta président-directeur général d'Air France-KLM, Pierre-Henri Gourgeon ayant présenté sa démission^[18].

Le 28 janvier 2013, les filiales BritAir, Régional et Airlinair sont regroupées sous le nom de Hop!.
Le 1^er juillet 2013, Alexandre de Juniac est nommé, en remplacement de Jean-Cyril Spinetta, président-directeur général d'Air France-KLM^[19].

Face à la crise, Air France-KLM s’est engagé dans « Transform 2015 », un plan de restructuration de l'entreprise qui a pour objectifs d'améliorer le produit (notamment par une remontée en gamme sur les vols long-courriers : sièges avec plus d'espace, nouveaux écrans tactiles) et le service au client au meilleur niveau mondial, de retrouver la compétitivité, et de retourner à l’équilibre du groupe dont la dette nette est de 6,5 milliards d'euros en 2012^[20].

Le 15 septembre 2014 les pilotes d'Air France se mettent en grève pour protester contre la création de Transavia Europe. La compagnie Air France annonce que suite à la grève de ses pilotes, elle reculera la livraison de ses futurs B777 pendant au moins deux ans.

En juillet 2015, Air France annonce l'officialisation de son regroupement pour 2017 des marques Brit Air, Régional et Airlinair sous la marque Hop !, après avoir déjà regroupé juridiquement ses structures sous la société éponyme, permettant de réduire ses coûts et ses pertes via une suppression de 245 postes^[21].

En octobre 2015, devant l’échec des négociations avec les pilotes, Air France annonce un plan de suppression de 2 900 postes et une réduction de la flotte de 17 long-courriers et de 22 lignes, pour 2017, suite à ces annonces le comité central d'entreprise d'Air France subit des violences de la part de manifestants^[22],[23].

Filiales et participations

Filiales à 100 % d'Air France-KLM :

• Air France
  • Hop! (fusion des anciennes compagnies Régional, Brit Air et Airlinair)
  • Transavia France (détenue à 60% par Air France et 40% par Transavia Airlines)
• KLM
  • KLM Cityhopper
  • Martinair
  • Transavia Holland (groupe Transavia Airlines)

Compagnies aériennes dans lesquelles Air France-KLM détient une participation minoritaire :

• Air Calédonie 2,09 %
• Air Cemac 34 %
• Air Corsica 11,95 %
• Air Côte d'Ivoire 20 %
• Alitalia 7,08% %, et ses filiales dont :
  • Air One
  • Alitalia CityLiner
  • CAI First
  • CAI Second
• Air Madagascar 1,65 %
• Air Mauritius 4,89 %
• Air Tahiti 7,48 %
• GOL Transportes Aéreos 1,5 %
• Kenya Airways 26 %
  • Precision Air 41,23 % détenus via Kenya Airways
• Royal Air Maroc 1,25 %
•  République démocratique du Congo:Congo Airways:15.9%

Autres activités intégralement détenues par Air France-KLM :

• Air France Consulting
• Air France Industries KLM Engineering & Maintenance
• Air France Cargo
• Barfield (maintenance d'avions aux USA)
• CRMA
• AFI KLM E&M Components China
• KLM UK Engineering
• EPCOR
• Aero Maintenance Group
• KLM Cargo
• Servair

Actionnaires

Structure au 31 mars 2011^[24]:

• État français : 15,7 %
• Flottant : 82,8 % (dont personnel Air France-KLM : 9,8 %)
• AirFrance-KLM : 1,5 % (auto-contrôle)

Répartition au 30 juin 2015^[25] :

• État français : 17,6 %
• Flottant : 81 % (dont personnel Air France-KLM : 6.6 %)
• AirFrance-KLM : 1,4 % (auto-contrôle)

Flotte

L'âge moyen de la flotte est de 11,2 ans

Au 31 aout 2014, la compagnie dispose de 582 avions^[26]:

• 161 avions long-courrier
• 249 avions moyen-courrier
• 152 avions régionaux
• 20 avions cargo

45 % de ces avions sont la propriété du groupe, 19 % sont en crédit-bail et 36 % correspondent à des loyers opérationnels^[27]

Flotte long et moyens courrier

Flotte court courrier

Le Fokker F70 supplémentaire est celui de la famille royale des Pays-Bas.

Flotte Cargo

Flotte de leur filiale → Transavia.com et Martinair Holland

Flotte de Transavia

Pendant les périodes de haute fréquentation transavia.com France loue d'autre avions à d’Air Transat

Flotte de Martinair Holland

Données financières

Chiffre d'affaires

Le transport de passagers représente près de 80 % du chiffre d'affaires du groupe (23,970 milliards d'euros au 31 mars 2009)^[29] :

Par destination, le CA « passagers » se répartit^[30] :

• 42 % Europe ;
• 17 % Asie ;
• 15 % Amérique du Nord ;
• 13 % Afrique et Moyen-Orient ;
• 7 % Amérique du Sud ;
• 6 % Caraïbes et océan Indien ;

Comptes

• (1) Groupe Air France Seul
• (2) Consolidation d'Air France sur 12 mois (avril-mars) et de KLM sur 11 mois (mai-mars)
• (3) Excédent brut d'exploitation avant loyers opérationnels

Conseil d'administration

Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité du groupe et veille à leur mise en œuvre. Dans la limite de ses attributions, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de l’entreprise et règle, par ses délibérations, les affaires qui le concernent.

Jean-Cyril Spinetta en est le président d'honneur.

Les membres du Conseil d'administration (au 01/07/2013)

• Alexandre de Juniac, président directeur général Air France-KLM
• Leo M. van Wijk, administrateur
• Maryse Aulagnon, président-directeur général d'Affine
• Patricia Barbizet, directeur général et administrateur d'Artémis
• Isabelle Bouillot, présidente de China Equity Links
• Régine Brehier, directrice des affaires maritimes, ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie
• Jean-Dominique Comolli, administrateur civil honoraire
• Jaap de Hoop Scheffer, titulaire de la Chaire "Kooijmans", université de Leyde (Pays-Bas)
• Jean-François Dehecq, président d'honneur de Sanofi
• Peter Hartman, vice président du conseil d'administration
• Cornelis van Lede, président du conseil de surveillance de Heineken
• Solenne Lepage, sous-directrice "transport et audiovisuel" à l'agence des participations de l'Etat
• Christian Magne, cadre financier
• Bernard Pédamon, commandant de bord Boeing 777

Le Comité exécutif groupe Le Comité exécutif du groupe définit les principales orientations du groupe dans le cadre de la stratégie approuvée par le Conseil d’administration. Il se réunit toutes les deux semaines, alternativement à Paris et Amsterdam.

Les représentants d'Air France et de KLM

• Alexandre de Juniac, président directeur général Air France-KLM
• Frédéric Gagey, président-directeur général Air France
• Camiel Eurlings, président-directeur général KLM
• Alain Bassil, directeur général délégué opérations Air France
• Pieter Elbers, directeur des opérations de KLM et directeur général délégué de KLM

Principaux concurrents en Europe

• Lufthansa, compagnie nationale allemande.
• International Airlines Group, compagnie nationale espagnole et britannique.
• Ryanair, compagnie irlandaise à bas coût.
• Easyjet, compagnie britannique à bas coût.

Références

Voir aussi

Articles connexes

• Air France
• Air France-KLM Cargo
• KLM
• KLM Cargo

Liens externes

• Groupe Air France-KLM
• Air France KLM Finance
• compagnie Air France
• compagnie KLM

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