Web Analytics Made Easy - Statcounter
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions

[HOME PAGE] [STORES] [CLASSICISTRANIERI.COM] [FOTO] [YOUTUBE CHANNEL]


Schizophrénie

Schizophrénie

Schizophrénie

Classification et ressources externes

Description de cette image, également commentée ci-après

Tissu brodé par une patiente atteinte de schizophrénie.

CIM-10 F20
CIM-9 295
OMIM 181500
MedlinePlus 000928
Mise en garde médicale

La schizophrénie est un trouble mental sévère et chronique appartenant à la classe des troubles psychotiques. Ce trouble apparaît généralement au début de l'âge adulte et affecte environ 0,5 % de la population. Comme les autres psychoses, la schizophrénie se manifeste par une perte de contact avec la réalité et une anosognosie, c'est-à-dire que la personne qui en souffre n'a pas conscience de sa maladie (à tout le moins pendant les périodes aiguës). Cette particularité rend difficile l'acceptation du diagnostic par la personne schizophrène et son respect du traitement.

Les symptômes les plus fréquents en sont une altération du processus sensoriel (hallucination) et du fonctionnement de la pensée (idées de référence, délire). La personne atteinte de schizophrénie entend des voix qui la critiquent ou commentent ses actions. Elle peut aussi percevoir des objets ou des entités en réalité absents. Elle accorde à des éléments de l'environnement des significations excentriques ou croit qu'ils ciblent sa personne, en dehors de tous liens logiques. Typiquement, la personne schizophrène a l'impression d’être contrôlée par une force extérieure, de ne plus être maître de sa pensée ou d'être la cible d'un complot à la finalité mal circonscrite.

La schizophrénie s'accompagne aussi généralement d'une altération profonde du fonctionnement cognitif et social, de l'hygiène, de la régulation des émotions, de la capacité à entreprendre ou planifier des actions centrées sur des buts. L'espérance de vie des personnes touchées est estimée inférieure de 12 à 15 ans à l'espérance de vie moyenne, à cause du risque plus élevé de problèmes de santé (lié à la pathologie ou à son traitement) et d'un plus fort taux de suicide (risque absolu de 5 %[1],[2],[3],[4]). Cette pathologie peut évoluer favorablement dans un délai plus ou moins long.

Ses sous-types reconnus sont la schizophrénie simple, hébéphrénique, paranoïde et catatonique.

Les causes de la schizophrénie et les facteurs provoquant ou précipitant les phases aiguës sont encore mal compris. La piste de la prédisposition héréditaire est bien documentée, mais il est assez certain que d'autres facteurs doivent entrer en interaction avec cette prédisposition pour faire éclore la maladie. Une perturbation du développement fœtal au second trimestre de la grossesse est fortement suspectée. Il apparaît que lorsque les défenses immunitaires de la mère sont sollicitées, lorsqu'elle est victime d'une malnutrition ou d'un important choc émotionnel durant cette période, cela augmente significativement le risque que son enfant développe une schizophrénie à l'âge adulte. Chez la personne schizophrène elle-même, la consommation de drogues et l'exposition à des stimulations sociales ou émotionnelles invasives précipitent les phases aiguës de la maladie.

La schizophrénie est couramment traitée par la prise de médicaments antipsychotiques (neuroleptiques) qui préviennent les phases aiguës ou diminuent l'intensité des symptômes. Certaines formes de psychothérapie et de soutien éducatif sont souvent prodiguées parce qu'elles favorisent aussi le maintien de la personne sur le marché du travail et dans la communauté. Dans les cas les plus sévères — lorsque l'individu présente un risque pour lui-même ou pour les autres —, une hospitalisation sans consentement peut être nécessaire. De nos jours, les hospitalisations sont moins longues et moins fréquentes qu'elles ne l'étaient auparavant[5]. Cependant, seule une petite minorité de personnes souffrant de troubles mentaux adopte un comportement dangereux pour les autres.

Présentation

Étymologie

Le terme « schizophrénie » a été proposé pour la première fois, en 1911, par Eugen Bleuler, un psychiatre zurichois qui contestait le terme de «démence précoce» de Emil Kraepelin utilisé jusqu’alors.

Le terme de « schizophrénie » provient du grec « σχίζειν » (schizein), signifiant fractionnement, et « φρήν » (phrèn), désignant l’esprit.

Confusion avec le sens commun

Terme schizophrénie

La schizophrénie se traduit par des contours incertains, dans la personnalité, voire physiquement pour délimiter son corps (une approximation dans le discernement des contours identitaires, cernés avec difficulté), et non pas comme une dissociation de l'esprit en plusieurs parties.

Ainsi, la schizophrénie ne doit pas être confondue avec le phénomène de personnalités multiples (qui peut concerner les troubles dissociatifs de l'identité). L'amalgame est pourtant courant, et le terme schizophrénie (ou ses dérivés) est souvent utilisé à tort, notamment dans la presse ou le cinéma, pour désigner une entité aux facettes multiples, parfois antagonistes, ou un tiraillement entre des propos contradictoires.

Terme paranoïde

Le terme paranoïde est souvent associé au nom de schizophrénie et décrit un délire riche, illogique et incompréhensible. Il ne faut pas le confondre avec un délire paranoïaque, plus organisé et plus construit.

Développement

La schizophrénie se développe le plus souvent entre la fin de l'adolescence et le début de la vie adulte[6], période durant laquelle se développe le comportement social d'un individu[7]. Chez 40 % des hommes et 23 % des femmes, la schizophrénie se déclare avant l'âge de 19 ans[8]. Les troubles cognitifs sont souvent les premiers symptômes qui apparaissent chez la personne atteinte de schizophrénie. Ce sont des symptômes annonciateurs[9] :

  • troubles d’attention, de concentration, manque de tolérance à l’effort : la personne atteinte prend du temps à répondre aux questions, à réagir aux situations demandant une réponse rapide. Il n’est plus capable de suivre ses cours, de se concentrer sur un film ;
  • troubles de mémoire : la personne atteinte de schizophrénie oublie de faire des tâches de la vie quotidienne (faire ses devoirs, aller à ses rendez-vous). Elle a de la difficulté à raconter ce qu’elle lit, à suivre une conversation. Sa mémoire autobiographique est affectée : elle oublie plusieurs moments de son histoire personnelle. La mémoire de travail de l'individu fonctionne plus difficilement : il est incapable d'effectuer plusieurs tâches en même temps en se souvenant où il en est dans chacune d’elles ;
  • troubles des fonctions exécutives : les fonctions exécutives sont essentielles à tout comportement dirigé, autonome et adapté, comme préparer un repas. La personne atteinte a de la difficulté à organiser et anticiper les gestes nécessaires à la réalisation d’une tâche, à anticiper les conséquences. Elle manque de planification, d’organisation des séquences d’actions pour réaliser un but et manque également de flexibilité, de discernement, de vérification, d’autocritique.

Ces premiers troubles entraînent progressivement des difficultés de socialisation chez la personne atteinte, provoquant un retrait social. Ils entrainent également le développement de signes moins spécifiques de la schizophrénie, comme une irritabilité, une dysphorie[10], ou une maladresse[11], durant cette phase prodromique.

Ces symptômes annonciateurs peuvent être présents de façon isolée ou associée et, bien qu’ils se présentent en premier, ils persisteront plus longtemps que les symptômes aigus.

Les schizophrénies sont caractérisées cliniquement par la dissociation psychique et la présence, en proportion variable, de symptômes dits positifs et négatifs[12]. Cette classification a été introduite par la neuropsychiatre américaine Andreasen dans les années 1980[13],[14].

Symptômes

Les symptômes de la schizophrénie sont connus depuis le début du XXe siècle. Cependant, grâce aux travaux importants de Andreasen[15],[16], il est aujourd'hui convenu de distinguer les symptômes positifs excédentaires – hallucination, délire, agitation – des symptômes négatifs déficitaires – apathie, anhédonie, etc. – de cette maladie. La recherche sur les causes et le pronostic de la maladie montre qu'il est même pertinent de distinguer les formes de schizophrénie à prédominance de symptômes négatifs (déficitaires) de ceux à prédominance de symptômes positifs (excédentaires)[17],[18].

Symptômes positifs

Les symptômes positifs (ou excédentaires) sont les symptômes qui s'ajoutent à l'expérience de la réalité et aux comportements habituels et qui ne sont pas ressentis normalement par les individus non malades : c’est leur présence qui est anormale. Ces symptômes se manifestent habituellement au début de l'âge adulte, entre dix-sept et vingt-trois ans chez les hommes et entre vingt et un et vingt-sept ans chez les femmes. Ils répondent positivement aux traitements pharmaceutiques[19]. Ces symptômes sont ajoutés au fonctionnement normal de l'individu (ils sont en plus). Le terme « positif » ne veut pas dire qu'ils soient de bon ou de mauvais pronostic.

Tout d'abord, la personne schizophrène a des hallucinations, celles-ci pouvant impliquer l'ensemble des sens. Les plus courantes sont des hallucinations auditives, sous la forme de voix imaginaires, souvent étranges ou persécutrices. En complément, la personne présente des accès de délires, des erreurs de jugement logique. Elle s'imagine que la personne qui la regarde ou qui la croise dans la rue est là pour l'espionner. Elle se sent surveillée, persécutée, en danger ou croit que la télévision lui envoie des messages. Elle est convaincue d’avoir le pouvoir d'influencer les événements dans le monde, d'être contrôlée par une force extérieure ou que d'autres individus peuvent lire dans ses pensées. Les hallucinations sont d'ailleurs couramment en relation et viennent renforcer ces idées délirantes[19].

La schizophrénie entraîne une déréalisation (impression d'étrangeté du monde, qui paraît irréel, flou, qui manque de sens) ou une dépersonnalisation (impression d'étrangeté face à soi-même).

La personne présente, de plus, des troubles cognitifs regroupés sous le terme de désorganisation ou troubles du cours de la pensée[20]. Ce dernier point peut aller de la perte du cours de sa pensée ou de ses idées, avec des phrases sans liens évidents, jusqu'à des suites de mots complètement incohérentes dans les cas les plus sévères (symptôme de schizophasie ou phénomène du « coq à l'âne »). Cette désorganisation de la pensée se manifeste par une difficulté à rester concentré sur un raisonnement ou sur une conversation, à diriger ses pensées vers un but, par une suggestibilité, une pensée tangentielle (qui veut simplement dire que la personne fuit une conversation ou une réponse à une question posée), de la difficulté à associer des idées entre elles, un discours illogique. Le malade perd le fil de ses idées. La personne atteinte peut dire des phrases sans suite ou incompréhensibles et inventer des mots (néologisme).

Le comportement du malade est également très désorganisé, avec une incapacité à prendre des décisions et des initiatives appropriées à la situation. Des agissements bizarres peuvent également être perçus, par exemple fermer les stores de la maison par crainte d’être espionné, collectionner des bouteilles d’eau vides. La pensée du malade manque de fluidité et de flexibilité. Ses discours et ses comportements sont répétitifs, rigides. Le malade a du mal à fournir une pensée abstraite. Il a tendance à interpréter de façon erronée, ou selon des critères personnels des concepts abstraits. Il peut avoir aussi un syndrome d'automatisme mental (vol de pensée ou idées imposées par exemple). Il peut rencontrer de graves difficultés lorsqu'il essaie d'aborder de nouveaux sujets de conversations ou d'adopter de nouveaux comportements auxquels il n'est pas habitué.

Symptômes négatifs

Les symptômes négatifs (ou déficitaires) sont ainsi dénommés car ils reflètent le déclin des fonctions cognitives normales et se traduisent par une altération des fonctions cognitives complexes d'intégration : altération des fonctions mnésiques, difficultés de concentration, pauvreté du langage spontané, du comportement moteur : aboulie, amimie, apragmatisme, mais aussi du fonctionnement social ou émotionnel : altération de la vie en relation, abrasion des affects et de la motivation (athymhormie) ou encore une absence de plaisir (anhédonie).

À l'inverse des symptômes positifs, les symptômes négatifs sont beaucoup plus résistants aux traitements médicamenteux actuels[21]. Les traitements non médicamenteux essayent de les cibler.

Ces symptômes négatifs ont des conséquences beaucoup plus délétères et handicapantes sur la qualité de vie des personnes schizophrènes que les symptômes positifs et affectent plus fortement leur entourage[22],[23].

On recense comme symptômes négatifs[24] :

  • l'aboulie, qui peut être décrite comme un déficit de la volonté, une perte de la motivation causés par la maladie et à ne pas confondre avec une paresse[13],[14],[25] ;
  • l'anergie ou perte d'énergie ;
  • l'anhédonie ou incapacité à éprouver du plaisir, qui se manifeste dans les activités de loisir et également dans la sexualité ;
  • l'apathie ou incapacité à réagir ;
  • l'apragmatisme qui est un déficit dans la capacité à entreprendre des actions ;
  • l'incurie qui est consécutive à l'impossibilité à s'occuper de soi ;
  • le désintérêt ;
  • le retrait social qui se manifeste par une diminution marquée des relations interpersonnelles. La « préoccupation autistique » décrit le malade préoccupé essentiellement par ses pensées et sensations intérieures (introspection) et ne parvenant plus à s'intéresser à son environnement, ni à s'y adapter. Il parle tout seul, s'isole[26] ;
  • un habillement atypique[21] ;
  • la froideur affective, souvent ressentie en présence de patients souffrant de schizophrénie, qui témoigne d'une restriction de l'expression émotionnelle. La mimique, la gestuelle, l'intonation de la voix semblent avoir perdu toute réactivité et modulation, un manque de réactivité. Un émoussement des affects - Diminution de l’expression d’émotions : le visage de la personne atteinte devient inexpressif, ses inflexions vocales diminuent (elle parle toujours sur le même ton), ses mouvements sont moins spontanés, ses gestes, moins démonstratifs[27]. Des défauts dans la cognition sociale sont couramment associés à la schizophrénie[28] ;
  • alogie, relâchement de l'association des pensées ou difficulté de conversation, désorganisation : la personne atteinte ne trouve plus ses mots, donne des réponses brèves et évasives et ne réussit plus à communiquer ses idées ou ses émotions ;
  • ambivalence : contradiction affective. J'aime/je déteste la même personne.
Signes primaires et secondaires

Ces signes sont dits « primaires » lorsqu'ils expriment directement le processus pathologique en cours.

Dans certains cas ces signes négatifs sont dits « secondaires » parce qu'ils sont les conséquences :

  • soit d'autres dimensions de la schizophrénie (par exemple le retrait social peut être consécutif à une activité hallucinatoire  qui est un signe positif  intense) ;
  • soit l'effet iatrogène des médicaments (notamment les neuroleptiques dits « classiques » qui provoquent un état d'indifférence psycho-motrice) ou de la prise en charge (le repli social est favorisé par l'hospitalisation au long cours).
Évaluation

Ces manifestations constituent la dimension négative de la schizophrénie. Elles sont les conséquences du processus pathologique de la schizophrénie. Elles ne doivent pas être considérées comme l'expression d'un trait de caractère (comme la paresse) ou d'un refus délibéré de s'intégrer socialement, mais comme une perte de compétences liée à la maladie.

Les symptômes négatifs sont fréquemment associés à des altérations des fonctions neurocognitives[29]. Les capacités d'attention, de concentration et de mémoire sont altérées.

La présence de manifestations négatives prédominantes correspond à un sous-type de schizophrénie appelé « hébéphrénique » (et ce uniquement dans les critères du DSM-IV-TR, les sous-types de schizophrénie ayant été abandonnés dans le DSM.5).

Il faut faire la différence entre symptômes négatifs et la dépression qui peut être présente chez les patients souffrant de schizophrénie. Chez le sujet déprimé, on observe un ralentissement, une anhédonie, une aboulie ou un apragmatisme, mais il existe une humeur triste et des idées négatives sur l'avenir qui sont spécifiques. Dans ce cas il existe des modalités de prise en charge particulières.

Leur évolution temporelle est différente de celle des symptômes positifs[30]. Les symptômes négatifs évoluent souvent au long cours. Ils répondent moins que les symptômes positifs aux traitements médicamenteux actuels et nécessitent l'emploi de stratégies non pharmacologiques favorisant les interactions sociales et l'intégration.

Les conséquences fonctionnelles de cette dimension clinique sont très péjoratives et souvent plus importantes que celles des symptômes positifs. Les capacités d'action et d'investissement étant réduites, les interactions sociales étant très diminuées, le patient souffrant de schizophrénie avec une symptomatologie négative prépondérante, a d'importantes difficultés dans les domaines de l'apprentissage et de l'activité professionnelle, ce qui renforce le handicap et l'exclusion sociale.

Symptômes de premier rang

Le psychiatre allemand Kurt Schneider (1887-1967) répertoria les formes particulières des symptômes psychotiques qui pouvaient, selon lui, distinguer la schizophrénie des autres psychoses[31]. Ils sont appelés « symptômes de premier rang » et comprennent l'impression d’être contrôlé par une force extérieure, de ne plus être maître de sa pensée, du vol de la pensée, de l'écho et des commentaires de la pensée, l'impression que la pensée est transmise à d’autres personnes, la perception de voix commentant les pensées ou les actions du sujet, ou conversant avec d’autres voix hallucinées ; ce qui est proche de l'automatisme mental défini par Gaëtan Gatian de Clérambault dans les années 1920[32].

Bien qu'ils aient beaucoup apporté au diagnostic de la schizophrénie, la spécificité de ces symptômes de premier rang est actuellement remise en cause. Une revue des études conduites entre 1970 et 2005 montre qu'ils ne permettent pas de confirmer ou d'infirmer un diagnostic de schizophrénie. Cette revue suggère en conclusion que ces symptômes soient moins prépondérants à l'avenir dans le système du diagnostic des maladies mentales[33].

Évolution

Des études répétées depuis les années 1970[34] montrent que dans un tiers des cas, les personnes se rétablissent dans les premières années. Dans un autre tiers, les patients se rétablissent après 20-25 ans. Enfin, dans un dernier tiers, ils voient leur cas s'aggraver[35],[36],[37].

Études transculturelles de l'OMS sur le devenir au long cours

En 1969, l'Organisation mondiale de la santé (un organisme dépendant de l'ONU) commença une étude de recherche sur le devenir au long cours de patients atteints de schizophrénie, dans 9 pays : États-Unis, Royaume-Uni, Irlande, Danemark, Tchécoslovaquie, Russie, Inde, Nigeria et Colombie[38].

Les résultats furent surprenants et démontrèrent l'importance du traitement dans le rétablissement. Au bout de 5 ans d'études, les patients en Inde, au Nigeria et en Colombie avaient des résultats considérablement meilleurs que les patients des autres pays de l'étude, et notamment que ceux des États-Unis et de Grande-Bretagne. La Russie avait le taux de rétablissement le plus bas, suivie des États-Unis et du Royaume-Uni.

Ils avaient plus de chances de devenir sans symptômes pendant la période de suivi, et, beaucoup plus important, ils bénéficiaient d’exceptionnellement bonnes relations sociales. Toutefois ses recherches furent remises en question, notamment quant à la validité des diagnostics de schizophrénie au Nigeria ou en Inde.

En réponse, l’OMS lança une étude dans ces 9 États en 1978, et cette fois s’occupait eux-mêmes du diagnostic des patients souffrant d’un premier épisode de schizophrénie, tous diagnostiqués selon les critères occidentaux. Au bout de deux ans, près des 2/3 des patients du Nigeria, de l'Inde et de la Colombie avaient de bonnes rémissions, et approximativement plus d'1/3 étaient devenus malades chroniques. Dans les pays riches, seulement 37 % des patients avaient une bonne rémission, et 59 % devenaient malades chroniques. Seulement 16 % des patients en Inde, au Nigeria et en Colombie étaient régulièrement maintenus sous antipsychotiques, contre 61 % des patients dans les pays riches.

Plus tard, en 1997, les chercheurs de l’OMS ont réinterviewé les patients de la première des deux études (15 ou 25 ans après l’étude initiale), et ils ont trouvé que dans ces trois pays, ils continuaient d’aller mieux. Au Nigéria, en Colombie et en Inde, 53 % des patients schizophrènes n’étaient simplement plus « jamais psychotiques », et 73 % avaient un travail dans le secteur formel ou informel[39].

Comorbidités

Les comorbidités, ou association à d'autres pathologies, sont fréquentes dans les schizophrénies : abus et dépendance aux substances, troubles anxieux, troubles de l'humeur, suicide, handicap social, effets indésirables des médicaments (iatrogénie).

Diagnostic

Critères diagnostiques

Les critères diagnostiques utilisés sont souvent ceux des classifications internationales : DSM-IV[40] ou la classification internationale des maladies CIM-10. Ces classifications ne prennent pas en compte (CIM-10) ou très peu (DSM) les troubles cognitifs liés à cette maladie.

Ces critères contiennent des critères reportés par le patient de son expérience personnelle et des critères d'anormalité dans son comportement, et cela mesuré par un professionnel de la santé mentale. Les symptômes de la schizophrénie s'étendent sur un continuum dans la population, bien qu'il soit peu fréquent de se situer à l'état pas tout à fait diagnostiqué[réf. nécessaire], les symptômes doivent atteindre une certaine sévérité avant que le diagnostic soit établis. Ainsi en 2009, il n'y avait pas de test objectif.

Les critères CIM-10 sont classiquement utilisés en Europe, tandis que les critères du DSM-IV-TR sont utilisés aux États-Unis et à différents degrés dans le monde, et sont majoritaires dans la recherche. Les critères CIM-10 mettent plus l'accent sur les symptômes de premier rang de Schneiderian. En pratique, la corrélation entre les deux système est élevée.

Les critères DSM-IV-TR

Selon le DSM-IV-TR, pour être diagnostiqué schizophrène trois critères doivent être remplis :

  1. Les symptômes caractéristiques : deux, ou plus, des symptômes suivants doivent être présents la plupart du temps durant une période d'un mois (ou moins, si les symptômes diminuent avec le traitement)
    • Délires
    • Hallucinations
    • Discours désorganisé, qui est la manifestation d'un trouble de la pensée formelle
    • Comportement désorganisé de manière importante (ex: s'habiller de manière inappropriée, pleurer fréquemment) ou comportement catatonique.
    • Symptômes négatifs : réduction de l'expression émotionnelle, aboulie.
  2. Dysfonctionnement social ou professionnel : pour une partie importante du temps depuis le début des troubles, une ou plusieurs des aires de fonctionnement telles que le travail, les relations interpersonnelles, les soins que l'on s'applique à soi-même, sont notablement en dessous de ce qu'ils étaient avant les symptômes.
  3. Durée importante : les signes du trouble précédent persistent pour au minimum six mois. Cette période de six mois doit inclure aux minimum un mois de symptômes caractéristiques (ou moins si les symptômes diminuent avec le traitement).
  4. Un trouble schizo-affectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été éliminés soit 1) parce qu’aucun épisode dépressif majeur ou maniaque n’a été présent simultanément aux symptômes de la phase active, soit 2) parce que si des épisodes thymiques ont été présents pendant les symptômes de la phase active, ils ne l'ont été que pour une faible proportion de la durée des périodes actives et résiduelles.
  5. La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques directs d’une substance (c.-à-d. une drogue donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une affection médicale.
  6. En cas d’antécédents d'un trouble du spectre autistique ou d’un trouble de la communication débutant dans l'enfance, le diagnostic additionnel de schizophrénie n’est fait que si les idées délirantes ou les hallucinations sont prononcées et sont présentes avec les autres symptômes requis pour le diagnostic pendant au moins 1 mois (ou moins quand elles répondent favorablement au traitement).

Si les signes du trouble persistent plus d'un mois mais moins de six mois, le diagnostic de désordre schizophrénique est établi. Des symptômes psychotiques durant moins d'un mois peuvent être diagnostiqués tel qu'un trouble psychotique bref, et différentes conditions peuvent faire partie des symptômes psychotiques non spécifiés ici. La schizophrénie ne peut être diagnostiquée si les symptômes de troubles de l'humeur sont substantiellement présents (bien qu'un trouble schizo-affectif puisse être diagnostiqué), ou si les symptômes de trouble envahissant du développement sont présents, à moins que les délires et les hallucinations soient présentes de manière importante, ou si les symptômes sont la résultante directe d'un autre problème médical ou de l’absorption d'une substance, telle qu'une drogue ou un médicament.

Classification des formes

Classification française

Plusieurs formes de schizophrénie peuvent être distinguées :

  • la schizophrénie simple[réf. nécessaire]. Les symptômes négatifs sont au premier plan : appauvrissement des relations socio-professionnelles, tendance à l’isolement et au repli autistique dans un monde intérieur. Il y a peu ou pas de symptômes délirants. Cette forme évolue lentement mais très souvent vers un déficit de plus en plus marqué ;
  • la schizophrénie paranoïde. C’est la forme la plus fréquente de schizophrénie. Le délire et les hallucinations dominent le tableau clinique et le sujet répond le plus souvent aux traitements antipsychotiques ;
  • la schizophrénie hébéphrénique. La dissociation des fonctions cognitives est prédominante. C’est la forme la plus résistante aux thérapeutiques. Cette forme de schizophrénie touche principalement les adolescents ;
  • la schizophrénie catatonique. Le patient est comme figé physiquement et conserve les attitudes qui lui sont imposées, comme une poupée de cire. Il est enfermé dans un mutisme ou répète toujours les mêmes phrases. Cette forme, soumise à traitement, est rarement définitive ;
  • la schizophrénie dysthymique (troubles schizo-affectifs). Les accès aigus ont la particularité d’être accompagnés de symptômes dépressifs, avec risque suicidaire, ou au contraire de symptômes maniaques. Ces formes répondent, au moins en partie, aux traitements par thymorégulateurs (comme le lithium) ;
  • la schizophrénie pseudonévrotique. Elle associe des symptômes de schizophrénie et des symptômes importants ni schizophréniques ni bipolaires (syndrome de conversion, phobie, anxiété ou obsession) ;
  • la schizophrénie pseudo-psychopathique [réf. nécessaire] ou « héboïdophrénique ». Cet état est considéré comme un trouble à caractère pré-schizophrénique où l'adolescent a des comportements d'opposition importants envers son entourage en présence de troubles de la pensée, phases délirantes et impulsivité. Il coexiste alors des passages à l’acte très violents et des symptômes dissociatifs comme une grande froideur affective.

Les schizophrénies, simples, hébéphréniques et catatoniques, sont regroupées dans le groupe des schizophrénies déficitaires.

Classification américaine

Le DSM-IV-TR propose, lui, une classification de la schizophrénie en cinq types :

  • type paranoïde : voir ci-dessus ;
  • type catatonique : voir ci-dessus ;
  • type désorganisé : le discours désorganisé, les comportements désorganisés et l'affect inapproprié prennent toute la place du tableau clinique. Ce trouble a une grande incidence familiale et un pronostic peu favorable ;
  • type indifférencié : les symptômes clés de la schizophrénie sont présents et les critères généraux sont atteints sans rentrer dans un type particulier (paranoïde, catatonie, désorganisée) ;
  • type résiduel : l'absence de symptômes positifs actifs (hallucination, délire, comportement et discours désorganisé) est caractéristique ainsi que la présence de certains éléments atténués (croyances étranges) ou de symptômes négatifs (apathie, isolement social, perte de plaisir et d'intérêt).

Classification de l'école de Wernicke-Kleist-Leonhard

Cette classification refond la distinction entre schizophrénies et psychoses maniaco-dépressives (PMD) en décentrant les éléments du diagnostic des troubles psychotiques ou des troubles de l’humeur pour intégrer les troubles de la psychomotricité, de la pensée, du langage, etc. Il en résulte 35 phénotypes majeurs (cf. Karl Leonhard) à la place de la dichotomie « schizophrénie-PMD ». Ceux-ci ont l’avantage[41] :

  • d’être valables pour la vie entière. Le diagnostic ne fluctue pas en fonction des épisodes. Les changements éventuels d’expression du phénotype sont pris en compte dans sa description[42] ;
  • d’avoir une incidence pronostique puisque les psychoses cycloïdes répondent souvent aux critères CIM et DSM de la schizophrénie alors qu’elles évoluent favorablement ;
  • de distinguer les phénotypes acquis des phénotypes héréditaires[43] ;
  • et dans le cas des phénotypes héréditaires, de conserver l’homotypie au travers des membres de la famille, c'est-à-dire que les membres de la même famille ont le même diagnostic. Ainsi, les schizophrénies non-systématisées expliquent la cooccurrence des diagnostics de bipolarité et de schizophrénie dans le même famille.

Se référer à l'article sur Karl Leonhard pour la liste des différents phénotypes[44].

Échelles diagnostiques

La plus utilisée est l'échelle des symptômes positifs et négatifs ou (PANNS).

Examens complémentaires

Ils peuvent être utiles en cas de clinique atypique pour éliminer des diagnostics différentiels :

  • un scanner cérébral ou une imagerie par résonance magnétique cérébrale pour éliminer une tumeur ou une malformation ;
  • des dosages de toxiques dans le cas de doute de dépendance associée ;
  • un électro-encéphalographie (EEG) pour éliminer une épilepsie notamment temporale ;
  • une glycémie et un ionogramme ;
  • un dosage de thyréostimuline (TSH) pour éliminer une hypothyroïdie ou une hyperthyroïdie ;
  • un bilan hépatique pour éliminer une maladie de Wilson.

Diagnostics différentiels

Plusieurs des symptômes positifs de la schizophrénie sont communs à d'autres désordres cérébraux.

Pathologies psychiatriques

  • trouble bipolaire (alternance de phases maniaques (euphoriques) et de phases dépressives) le diagnostic différentiel est aussi clinique et difficile. Cependant de nouveaux traitements semblent agir sur ces deux maladies,
  • trouble schizo-affectif,
  • trouble obsessionnel compulsif : les deux pathologies peuvent être associées.
  • syndrome de stress post-traumatique : on retrouve parfois des rappels du traumatisme (intrusions) ainsi que des troubles dissociatifs, qui peuvent être confondus avec des symptômes psychotiques[45],
  • exposition à des substances toxiques (pharmacopsychose, ex. : l'exposition au cannabis),
  • trouble de la personnalité borderline,
  • autisme : d'apparition beaucoup plus précoce (dans la petite enfance).

Pathologies non psychiatriques

  • épilepsie notamment temporale,
  • tumeur du cerveau,
  • troubles endocriniens thyroïdiens,
  • encéphalite,
  • hypoglycémie,
  • trouble métabolique (hyponatrémie),
  • maladie de Wilson,
  • Hyperhomocystéinémie
  • Niemann-Pick de type C
  • Trouble du cycle de l'urée
  • porphyrie,
  • syndrome démentiel,
  • retard mental d'origine génétique.

Causes

Le risque initial de développer une schizophrénie (sans connaître aucun des facteurs de risque chez une personne) est d'environ 1 %. Des facteurs d'ordre génétique (gènes de susceptibilité), prénataux, obstétricaux et néonataux (environnemental) influent sur ce risque[6],[46].

Génétique

Les études d'agrégation familiale[47],[48],[49],[50],[51], les études d’adoptions[52],[53],[54] et les recherches sur les jumeaux[55],[56] convergent pour montrer le rôle des facteurs génétiques dans l’occurrence de la schizophrénie et des troubles de son spectre. Les études d'agrégation montrent que plus une personne est proche héréditairement d'un parent d'un malade, plus est élevé son risque de développer la même maladie pendant sa vie. Alors que le risque de développer une schizophrénie est de 1 % dans la population générale, il grimpe à près de 10 % pour le frère ou la sœur d'une personne schizophrène. Pour les enfants d'un parent schizophrène, le risque de développer la maladie est de 13 % et il grimpe à 46 % si les deux parents sont atteints de la maladie. Les apparentés du second degré (oncles et tantes, grands-parents) ont un risque évalué à 3 %. Les études d'adoption, pour leur part, montrent que la probabilité d'éclosion de la maladie chez un enfant devenu adulte est plus liée au tableau clinique de la mère biologique qu'à celui de la mère adoptive. Elles montrent également que l'environnement familial d'adoption n'efface pas les risques associés aux incidents et traumatismes survenus durant la grossesse, l'accouchement ou immédiatement après la naissance. Quant aux études de jumeaux, elles montrent que le risque pour un jumeau dizygote d'une personne schizophrène n'est pas significativement supérieur à celui du reste de la fratrie alors qu'il est multiplié par 4 dans le cas de jumeaux monozygotes. Si le fait que les jumeaux identiques (monozygotes) aient un plus grand risque de développer la maladie que leurs correspondants non identiques (dizygotes) montre assez clairement le rôle de la vulnérabilité génétique, il montre aussi que cette vulnérabilité ne suffit pas à expliquer cette éclosion puisque moins de la moitié des jumeaux identiques développe effectivement à la maladie (et non 100 %).

Il semble que l’hérédité jouerait parfois un rôle relativement indépendant des facteurs environnementaux, mais plus généralement elle entrerait en interaction avec l’environnement pour provoquer des lésions qui conduiraient au développement de la maladie. Il est peu probable que les gènes impliqués soient les mêmes chez tous les schizophrènes. Il n’est même pas certain que la présence d’une vulnérabilité génétique soit une condition absolument indispensable à la survenue de la maladie. Par contre, il est bien établi que la plupart des schizophrènes ont hérité génétiquement d’une vulnérabilité qui les prédispose à cette maladie.

La part de l'hérédité varie selon les études et les patients. Il est difficile de séparer les effets de la génétique et de l'environnement[57]. Cette génétique est complexe et plurigénique[58]. Certains gènes sont impliqués, chacun avec un effet faible à modéré sur le risque global. Beaucoup de chercheurs estiment que les schizophrénies sont dues à des gènes qui, pris de façon isolée, ne sont pas morbides, mais que c'est le fait de posséder plusieurs de ces allèles qui accroît le risque d'avoir une schizophrénie[59]. Comme le dit l'association Mens-Sana[60] : « les gènes altérés pouvant être responsables de dysfonctionnements de notre système nerveux central sont multiples et non pas isolés, ce sont des combinaisons de gènes qui peuvent, de concert, influencer d'autres gènes et, ainsi, avoir des fonctions multiples dont celles qui sont néfastes sont l'exception, tandis que toutes les autres sont indispensables, ont leur utilité[61]. » On ne sait pas encore quelles sont les associations de gènes pathologiques.

Dans une perspective évolutionniste, en supposant qu'il y ait une base héréditaire à la maladie, se pose la question de savoir pourquoi des gènes qui favorisent les schizophrénie ont été conservés, en supposant qu'ils représentent un désavantage évolutif. Une des théories développées suggère un rôle de ces gènes dans l'évolution du langage et de la nature humaine, néanmoins ces théories restent très controversées et se basent sur très peu de faits[62],[63].

Types de gènes impliqués

Une combinaison de multiples études en génome entier (Étude d'association pangénomique ou GWAS) sur 36 989 sujets et 113 075 personnes non atteintes (contrôles) a montré l'implication très probable de 108 loci. Des associations avec des gènes impliqués dans la neurotransmission glutamatergique et le système immunitaire ont été retrouvées[58].

Pour des raisons de puissance statistique l'étude d'association pangénomique présentée ci-dessus est très probablement plus fiable que les études précédentes qui étaient des résultats isolés, en effet dans l'étude d’association pangénomique un locus était significativement associé à la schizophrénie si petit p était inférieur à 5*10-8 tandis que dans les précédentes études (indiquées ci-dessous) un locus était significativement associé à la schizophrénie si petit p était inférieur à 0,05 ou 0,01 généralement. Cela a pu amené à des faux positifs étant donné le nombre élevé d'études de ce genre et le nombre relativement faible de loci impliqués dans la schizophrénie (environ une centaine) comparé au nombre de loci possiblement responsables de la maladie à priori dans le génome humain. Il y a cependant certains anciens résultats qui paraissent juste aux yeux de la récente étude pangénomique (2014) ainsi parmi les 108 loci découverts 83 ont été nouvellement découverts et donc 25 avaient déjà été découverts.

Certains gènes ont ainsi été identifiés comme marqueurs de risque, comme NOTCH4, NRG1 ou DTNBP1[46]. Le gène DTNBP1 est un des gènes les plus susceptibles d'expliquer des cas de schizophrénies avec des résultats concordants plusieurs fois répliqués[64],[65],[66],[67],[68]. Les changements d'allèles de deux marqueurs de polymorphisme nucléotidique simple Rs1018381 et Rs2619522 sur le gène DTNBP1 impactent tous deux le volume de matière grise dans des régions du cerveau bien spécifiques[69]. On a pu révéler par IRM[70] que les porteurs de l'allèle G sur rs2619522 exhibaient un volume plus élevé de matière grise dans l'hippocampe, le cortex frontal et pariétal. Les porteurs de l'allèle T de rs1018381 possédaient une augmentation de volume dans les régions du lobule lingual et du thalamus. Les auteurs ont noté l'effet contre-intuitif de l'augmentation du volume de l'hippocampe au lieu de la réduction habituellement observée pour d'autres cas de schizophrénies. Environ 25 % des Européens possèdent l'allèle G du marqueur rs2619522 et environ 5 % sont homozygotes GG[71]. Quant à Rs1018381, environ 15 % des Européens possèdent l'allèle T et moins d'1 % sont homozygotes TT[72], ce qui prouve une faible sélection naturelle de ces génotypes dans cette population. Les individus portant un seul allèle à risque à la fois sur Rs1018381 et Rs2619522 posséderaient un endophénotype cérébral compromis particulièrement vulnérable pour développer un plus grand risque de schizophrénie.

Certaines familles de protéines, comme les « protéines à doigts de zinc de type 804A », ont été associées à la schizophrénie[73]. De nombreux autres facteurs génétiques ont également été proposés, incluant des variations du nombre de copies de certains gènes ou des sites de l'histone sur l'ADN[74]. Les recherches s'orientent vers la compréhension des interactions entre les gènes de vulnérabilité et les facteurs non génétiques[75].

Liens avec d'autres psychoses : troubles bipolaires, autisme

Il semble exister une certaine similarité génétique commune entre la schizophrénie et les troubles bipolaires[76], ce qui amène à reconsidérer la distinction entre les deux syndromes[77],[78]. De même certains gènes impliqués sont également présents dans l'autisme.

Facteurs prénataux

Les soupçons relatifs à la période prénatale sont en grande partie tributaires des recherches épidémiologiques qui ont montré que les schizophrènes nés à la fin ou durant la saison hivernale étaient significativement plus nombreux que ceux nés à d’autres périodes[79],[80], et ce, particulièrement dans l’hémisphère nord. En 1997, une revue[81] chapeautée par le Stanley Medical Research Institute dénombrait déjà plus de 250 études à travers le monde portant sur cette seule question. Ce phénomène saisonnier orientait tout naturellement les chercheurs vers l'exploration du rôle pathogène d'agents infectieux et de leur interaction sur le développement fœtal. Des chercheurs[82],[83],[84],[85],[86] ont ensuite très tôt mis en évidence le lien entre l’exposition de la mère à un virus (Influenza) durant le second trimestre de sa grossesse et le risque que son enfant développe une schizophrénie à l’âge adulte. Jusqu'à un cinquième des cas de schizophrénie pourrait avoir pour cause une infection prénatale[réf. souhaitée], ce qui laisse entrevoir une possibilité de prévention de ce type d'apparition de la schizophrénie[87]. Depuis, d'autres agents infectieux comme l’herpès de type 1[88] et les bornavirus[89] ont montré la même coïncidence avec la schizophrénie.

Bien que le rôle direct des agents infectieux ait été soulevé, d'autres recherches ont plutôt orienté les soupçons du côté de la réponse immunitaire de la mère à ces agents infectieux[90],[91]. Les données expérimentales montrent, en effet, que d'autres réponses immunitaires de la mère, telle que l'incompatibilité sanguine entre la mère et son fœtus lors de grossesses successives[92],[93], ont une incidence sur le risque de schizophrénie chez l'enfant.

Une malnutrition[94] et un violent stress psychologique (deuil, grossesse non désirée)[95],[96] survenant au second trimestre de la grossesse pourraient aussi être des causes environnementales prénatales pathogènes. Par exemple, des études ont comparé des mères finnoises ayant appris la mort de leur mari à la Guerre d'Hiver de 1939-1940, alors qu'elles étaient enceintes, à des mères ayant appris la mort de leur mari après la grossesse. Les résultats ont montré, pour les premières, un risque fortement accru pour l'enfant de développer la maladie à l'âge adulte[97], ce qui suggère que même un traumatisme psychologique chez la mère peut avoir un effet néfaste. Par contre, ces résultats ne permettent pas de départager l'interaction de ces facteurs entre eux et avec la réponse immunitaire de la mère. Ce que tous ces facteurs ont en commun, cependant, c’est de mettre en cause le second trimestre du développement fœtal. Cette convergence invite certains auteurs[98],[99] à penser que le second trimestre est une période de vulnérabilité critique pour la survenue ultérieure de la schizophrénie chez les personnes génétiquement prédisposées à développer la maladie.

En laboratoire

Les cytokines émises par le système immunitaire pourraient être en cause, car elles jouent aussi un rôle dans le développement du cerveau. In vitro (sur des cultures cellulaires), à des taux élevés, comme lors d'une infection grippale, elles empêchent le développement normal des neurones. En temps normal, le placenta ne filtre ni les hormones ni les nutriments qui passent de la mère au fœtus. Quand la mère subit une infection grippale, le placenta se comporterait différemment, pouvant parfois inviter le fœtus à produire ses propres cytokines, même si ce dernier n'est pas lui-même en contact avec le virus. Ainsi, des études ont montré que l'interleukine 8 a notablement augmenté dans le sang de mères ayant donné naissance à des enfants qui ont développé la schizophrénie[100],[101]. Deux gènes qui semblent associés au risque de schizophrénie, sont également impliqués dans la production de cytokines[réf. nécessaire]. Cet effet de la réponse immunitaire et non de l'infection a été observée également lors d'expérience chez l'animal, par injection d'ADN viral (déclencheur de réponse immunitaire)[102]. Paradoxalement, ces résultats posent aussi la question de la recommandation des CDC américains de vacciner les femmes enceintes (car la vaccination provoque une réaction immunitaire, qui pourrait parfois aussi durablement agir sur le cerveau du fœtus) et les précautions à prendre en cas de pandémie grippale.

Ina Weiner[91] étudie si des neuroleptiques peuvent prévenir des schizophrénies d'origine environnementale de ce type. Des souris exposées in utero à un agent toxique chimique qui conduit beaucoup d'entre elles à dévelop[103]per des symptômes et des anomalies cérébrales équivalant à la schizophrénie chez l'Homme (avec des premiers signes de déclin cognitif à la puberté, avant un développement de symptômes proches d'une schizophrénie) ont été traitées par des neuroleptiques dès les premiers symptômes. Ce traitement les a protégées des symptômes de type schizophrénique et de modifications cérébrales associées (ex: diminution du poids de l'hippocampe), qui accompagnent la schizophrénie.

Facteurs obstétricaux

Les études longitudinales et rétrospectives[104],[105],[106],[107] sont les premières à avoir montré les liens entre la schizophrénie et les difficultés survenant pendant l’accouchement. Ce genre de recherche ne permet cependant pas de départager les liens entre les incidents obstétricaux et les facteurs héréditaires tant et si bien qu'on ne peut pas clairement établir si les problèmes survenant à l'accouchement participent activement à l'augmentation du risque (sont une des causes de la schizophrénie) ou simplement s'ils sont les témoins précoces de facteurs héréditaires qui provoquent à la fois l'un et l'autre[108].

Environnement

Les facteurs environnementaux associés au développement d'une schizophrénie comprennent entre autres les conditions de vie, la prise de drogue et les stress prénataux[6].

Les facteurs environnementaux semblent jouer un rôle aussi bien, durant la petite enfance, dans l'établissement de la vulnérabilité à la maladie que comme facteur de son déclenchement ou de rechute durant l'adolescence et l'âge adulte.

Pour la vulnérabilité, des recherches longitudinales[109] ont mis en évidence le rôle pathogène de l'instabilité familiale (séparation mère-enfant ou père-enfant de plus de 1½ an; une institutionnalisation de plus de 1½ an; expérience d’au moins deux déménagements de foyer). Elles ont montré qu'une «sévère instabilité dans l'environnement éducatif familial précoce» multipliait de 5 à 8 fois le risque de développer une schizophrénie à prédominance de symptômes positifs chez les sujets présentant un risque génétique. De manière coïncidente, l’effet pathogène de la séparation avec les parents semble cependant pouvoir être neutralisé par des mesures d'atténuation[110] telles que le placement de l'enfant au sein de la famille élargie. Les recherches comparatives entre sujets vulnérables génétiquement ayant et n'ayant pas développé la schizophrénie à l'âge adulte[111] et les études d’adoptions[112] montrent que les enfants, génétiquement à risque, se développant dans des familles fonctionnelles ont un bien moindre risque de développer la maladie à l'âge adulte que les enfants à risque se développant au sein de familles «perturbées». En ce qui regarde le déclenchement de la maladie, des recherches étiologiques[113],[114] ont montré que le manque de capacité des parents à établir et maintenir une complicité avec leurs adolescents, ainsi qu'une attitude affective négative, critique, intrusive et culpabilisante étaient des facteurs associés à un plus grand risque de développer la maladie. En ce qui concerne les facteurs de rechute, les recherches de Vaugh & Leff[115] ont montré que la qualité de la communication dans une famille, mesurée par une échelle de qualité des émotions exprimées (EE), était un facteur de rechute pour les sujets ayant la maladie.

Par ailleurs, le risque de schizophrénie semble être plus élevé en vivant en milieu urbain durant l'enfance ou l'âge adulte (augmentation d'un facteur 2 environ)[6],[46]. Cette différence se retrouve indépendamment de la prise de drogue, du groupe ethnique et de la taille du cercle social[116]. L'immigration et l'isolement social jouent également un rôle prépondérant et peuvent être la conséquence de difficultés sociales, de discriminations raciales, de dysfonctionnements familiaux, d'une absence d'emploi ou encore de basses conditions de vie ou d'hébergement[46],[117]. Enfin des expériences traumatisantes et des abus subis durant l'enfance sont des facteurs de risques d'un diagnostic de schizophrénie plus tard durant la vie de l'individu[118],[119].

De nouvelles études ont montré que des facteurs environnementaux pouvaient activer ou désactiver les gènes responsables de la schizophrénie et du trouble bipolaire. Les gènes appelés GR24, lié au trouble bipolaire, et le gène ZNF659, lié à la schizophrénie, pourraient être chimiquement modifiés (méthylation ou deméthylation) à cause de facteurs environnementaux comme le stress. Les gènes sont activés, ainsi la maladie se déclare[120][réf. insuffisante].

Parasites

La schizophrénie peut être associée à une infection de la toxoplasmose[121]. Gary Smith, professeur de biologie des populations et d'épidémiologie à l'université de Pennsylvanie, considérant entre autres données, que dans certains pays où la prévalence de T. gondii est élevée, l'incidence de la schizophrénie est également élevée, parvient à la conclusion que l'éradication de T. gondii éviterait 20% des cas de schizophrénie[122].

Substances toxiques

Le perchloroéthylène, substance toxique utilisée dans le nettoyage à sec, augmenterait de 3,5 fois le risque de développer des symptômes schizophréniques[123].

Drogues

Beaucoup de drogues ont été associées au développement de la schizophrénie : notamment l'alcool, le cannabis, la cocaïne et les amphétamines[46]. La moitié environ des personnes qui souffrent de schizophrénies ont recours à l'usage de drogue ou à la consommation excessive d'alcool[124]. Le rôle du cannabis pourrait être déclencheur[125], mais les autres drogues pourraient principalement être utilisées pour gérer la dépression, l'anxiété, l'ennui et la solitude que peuvent éprouver certains schizophrènes[124],[126]. Elles ne seraient qu'une conséquence de la schizophrénie et de ses comorbidités et pas une cause.

Cannabis

Une consommation de cannabis antérieure aux épisodes schizophréniques pourrait favoriser leur apparition. L'augmentation du risque de trouble psychotique est dépendant de la dose consommée[127].

Le risque relatif est de l'ordre de 2 à 4, ce qui signifie qu'indépendamment du degré de vulnérabilité d'une personne, celle-ci a quatre fois plus de risque de présenter une schizophrénie que si elle ne consommait pas de cannabis de manière régulière[126],[128],[129],[130],[131]. Néanmoins, d'autres études contradictoires sont relevées[132][réf. insuffisante],[74],[133].

Dans l'état actuel des recherches, selon l'Inserm « l’usage de cannabis apparaît donc comme l’un des très nombreux facteurs de causalité (ni nécessaire, ni suffisant) qui accompagnent la survenue de la schizophrénie, sans en affecter l'évolution de façon favorable, bien au contraire, ces produits aggravent certains symptômes. Toutes les personnes exposées au cannabis ne développeront pas la schizophrénie. »[134]

Traitements

Le principal traitement de la schizophrénie consiste en des traitements neuroleptiques souvent en combinaison avec une prise en charge psychologique et sociale[6]. L'hospitalisation peut survenir à différents épisodes soit libre, soit sous contrainte (en fonction de la législation). L'hospitalisation au long terme est de moins en moins fréquente depuis 1950 avec l'apparition des traitements médicamenteux[5]. L'exercice physique régulier aurait un effet positif sur la santé physique et mentale des patients[135].

Traitement préventif

Il n'y a, pour l'instant, pas de programme de prévention primaire de la schizophrénie dont l'efficacité ait été démontré. Bien que les recherches empiriques sur l'étiologie de la maladie fournissent de nombreuses informations utilisables pour l'établissement de programmes de prévention primaire de la maladie, le développement de tels programmes ne s'est pas matérialisé. Suivant certains auteurs critiques[136], les mouvements préventionnistes sont en grande partie paralysés par des débats de nature purement idéologique. La méfiance fondamentale des préventionnistes vis-à-vis une recherche de causes étiologiques hors du strict champ des causes sociopolitiques les conduirait à ignorer les acquis des recherches longitudinales dans l'élaboration de leurs modèles. Les interventions en prévention secondaire et en prévention tertiaire (avant l'apparition des symptômes), à la suite d'une crise psychotique, n'ont jamais révélé d'effets concluants sur le développement de la maladie à long terme[137],[6]. Certains auteurs estiment que tenter de prévenir le développement de la maladie chez les personnes présentant un risque important ne serait pas conseillé[138].

Traitements médicamenteux

Les neuroleptiques typiques et atypiques (également appelés antipsychotiques) sont les principaux médicaments utilisés dans le traitement des schizophrénies ou des troubles voisins. Ils ne guérissent pas la maladie, ils contribuent à la soigner en atténuant quelques symptômes. Ils présentent des effets secondaires dont certains sont corrigés par des traitements dits « correcteurs ». Ils peuvent être associés à d'autres psychotropes (par exemple : anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseurs). Les traitements médicamenteux sont un élément généralement indispensable mais jamais suffisant dans des soins complexes. Le traitement est un processus long et difficile.

Une deuxième génération de neuroleptiques a été développée, il s'agit d'antagonistes à la dopamine et à la sérotonine ayant moins d'effets secondaires. Au niveau méso-limbique, ils bloquent les récepteurs D2 (à dopamine, il y a donc une diminution des syndromes positifs). Au niveau méso-cortical, ils empêchent la sérotonine de se lier au récepteur 5HT2A, ce qui déclenche la production de dopamine (déficiente à ce niveau), les symptômes négatifs disparaissent. Cette deuxième génération de neuroleptiques existe sous forme de comprimés ou d'injections à effectuer à des intervalles précis.

Le soin par injection — intramusculaire — assurerait une meilleure stabilité psychique au patient que la contrainte d'une prise quotidienne de comprimés : en effet le produit est libéré progressivement sans que le patient ait (plus) à s'en soucier et le risque d'arrêt total du soin médicamenteux - même pour une période supposée temporaire - disparaît. Il existe, alternativement, la possibilité de poursuivre le soin médicamenteux avec usage de produit en gouttes, ce qui permet au soigné comme au soignant de déplacer le risque qui réside dans le refus de traitement au bénéfice d'un pacte conjoint de soin, pour mettre en place une réelle qualité de vie personnelle et sociale.

Il est primordial pour l'efficacité du soin, que le patient ait la volonté d'être pris en charge et accepte sa médication et son mode d'administration. Le suivi du trouble schizophrénique se fait sur la durée, et suppose d'éviter la venue de réfraction. Pour toutes ces raisons, l'injection ne peut être imposée en 'ambulatoire'.

Traitements des symptômes négatifs

La fluoxétine, la trazodone et la ritansérine (en) sont plus efficaces dans le traitement des symptômes négatifs de la schizophrénie que les antipsychotiques seuls[139].

La minocycline associée à la risperdone semble efficace dans les symptômes négatifs de la schizophrénie[140].

Durée

Les signes continus du trouble persistent pendant au moins six mois : cette période doit inclure au moins un mois de symptômes (ou moins en cas de traitement réussi) correspondant aux critères négatifs de type « A- ». Lorsque les symptômes délirants sont apparus massivement et de manière brutale, et qu'ils durent en moyenne moins d'un mois, les anglo-saxons parlent de schizophrénie aigüe quand les francophones parlent de bouffée délirante.

Formes résistantes au traitement

  • La classe de neuroleptique peut être changée (un classique pour un atypique et vice et versa). En troisième intention (c'est-à-dire après l'utilisation d'au moins deux neuroleptiques différents), le traitement peut inclure la clozapine, un puissant neuroleptique, mais aussi le plus difficile à mettre en route car il a des effets secondaires graves comme l'agranulocytose. En France, il a ainsi une délivrance limitée à la semaine pendant les dix-huit premières semaines (après contrôle de la numération leucocytaire), puis tous les mois tant que dure le traitement, et demande une augmentation des doses très progressive.
  • L'utilisation de l'électroconvulsivothérapie (ECT) ou sismothérapie -électrochocs- peut être utilisée en synergie[141] avec les neuroleptiques et potentialise leur action, et ce en particulier avec la clozapine au cours des schizophrénies résistantes. Les principaux effets secondaires sont des pertes transitoires de la mémoire. La stimulation magnétique transcranienne, effectuée de manière répétée, pourrait permettre de diminuer certains symptômes du schizophrène.[réf. nécessaire] Son utilisation n'est pas une pratique courante et il n'existe aucun consensus sur ce traitement.

Traitement non médicamenteux

Activité physique

L'exercice physique régulier aurait un effet positif sur la santé physique et mentale des patients[135].

Psycho-éducation

La psychoéducation de la famille et du patient peuvent être utiles pour faciliter les relations familiales et diminuer le handicap. Dans la francophonie, le programme le plus connu s'appelle Profamille[142].

Remédiation cognitive

La remédiation cognitive[143] est une technique qui s'apparente aux méthodes thérapeutiques rééducatives. Elle est de plus en plus employée dans le traitement de la schizophrénie, en complément de l'association des neuroleptiques et de la psychothérapie. L'utilisation de la remédiation cognitive dans le traitement de la schizophrénie est justifiée par l'efficacité seulement partielle des autres traitements employés. Les symptômes négatifs, la désorganisation, les troubles attentionnels et mnésiques et certains symptômes positifs résistent fréquemment à ces traitements. De plus, des troubles attentionnels, amnésiques et exécutifs persistent souvent, même lorsque les symptômes positifs et négatifs se sont amendés sous l'effet du traitement neuroleptique. Or ces troubles sont à l'origine d'un handicap résiduel, gênant pour le patient qui en souffre.

En pratique, toutes les formes de remédiation cognitive employées, visent à agir sur des processus altérés, de manière à rendre les patients plus efficients dans la réalisation de certaines tâches. Cette intervention peut être réalisée de deux manières : soit en agissant directement sur les processus en question, soit en tentant de développer des compétences alternatives. L'objectif est de permettre au sujet de pouvoir traiter plus efficacement des situations élémentaires artificielles, ce qui pourra avoir un impact sur sa capacité à affronter les situations concrètes de sa vie quotidienne.

L'efficacité de plusieurs programmes (IPT, RECOS, CRT et REHA-COM) a été validée dans la schizophrénie. Chacun d'entre eux répond à des indications spécifiques. Le choix d'un programme dépend à la fois des déficits cognitifs du patient, de son profil clinique et des objectifs de réinsertion qui ont été définis avec lui.

Réadaptation psycho-sociale

La littérature anglo-saxonne utilise généralement le terme de « rehabilitation » pour faire référence au processus permettant à un individu de retrouver une fonction ou de pallier un déficit. Le terme français de « réadaptation » en est la traduction et convient donc pour désigner ce processus d'entraînement d'habiletés pour que la personne souffrant d'une maladie mentale collabore à des méthodes d'apprentissage en vue de développer ses capacités, assumer ses responsabilités dans la vie et fonctionner de façon aussi active et autonome que possible dans la société. Une littérature francophone utilise parfois dans ce même sens l'anglicisme « réhabilitation ». Toutefois, la réhabilitation réfère plutôt à « rétablir dans ses droits […] dans l'estime publique, dans la considération d'autrui »[144] ce qui est en fait l'objectif recherché par le processus de la réadaptation : avec un travail de réadaptation, le patient peut aspirer à la réhabilitation et au rétablissement.

Une déclaration en tant que handicap psychique est possible.

Prise en charge addictologique

Alcool

Il peut y avoir une interaction entre l'alcool et les neuroleptiques. L'alcool peut agir de manière néfaste dans le cadre de la guérison du patient s'il est consommé de manière régulière. Le mélange des deux peut provoquer un effet, nommé effet antabuse. L'alcool intervient alors comme inducteur enzymatique du métabolisme du médicament. Chaque médicament agit différemment avec l'alcool, du fait de la combinaison chimique différente de chaque substance. Il est néanmoins prouvé que l'alcool et les médicaments peuvent provoquer chez le patient des troubles psychologiques voire psychotiques du fait de la combinaison des deux. Cela aggravant donc l'état du patient et sa stabilité dans le cadre de sa guérison. L'alcool est donc fortement déconseillé avec une prise de médicaments et pour ceux dont les symptômes ne se résoudraient qu'avec ces derniers.[réf. souhaitée]

Cannabis

Limiter la consommation de cannabis permet de limiter les bouffées délirantes[réf. nécessaire]

Épidémiologie

Nombre d'individus atteints de schizophrénie sur 100 000 habitants en 2002[réf. obsolète]
  •      Aucune donnée
  •       185
  •      185–197
  •      197–207
  •      207–218
  •      218–229
  •      229–240
  •      240–251
  •      251–262
  •      262–273
  •      273–284
  •      284–295
  •       295
  • L'enquête épidémiologique dite « Enquête de Lausanne » de 1976, sur l'évolution à long terme de la schizophrénie, a été une étude princeps et reste souvent citée même si certains des résultats ont été affinés, modifiés voire infirmés par des recherches plus récentes et plus modernes du point de vue méthodologique.

    L’incidence de la schizophrénie semble équivalente à travers le globe et ne semble pas avoir évolué durant le dernier demi-siècle[145]. La schizophrénie affecterait 0,3-0,7 % de la population, à un moment donné de la vie[6]. En 2011 elle touchait 24 millions de personnes à travers le monde)[146]. Chaque année, une personne sur 10 000, âgée de 12 à 60 ans, développe cette pathologie. Elle touche plus fréquemment les hommes que les femmes (1,4 fois plus environ).

    En France, 500 000 personnes sont concernées et 300 000 sont prises en charge[147], ce qui en fait un des troubles psychiatriques les plus importants de l'hexagone.

    Le pic de déclaration de la maladie se situe entre 20 et 28 ans chez l’homme et entre 26 et 32 ans chez la femme[148]. Le développement d’une schizophrénie durant l’enfance est beaucoup plus rare que durant la vie adulte[149]. Paradoxalement, la schizophrénie semble avoir une prévalence hétérogène au niveau des cultures, des pays, des régions et parfois des villes. Néanmoins, il semble y avoir des variations d’estimation dues à la subjectivité de sa définition et de son diagnostic[6]. En général, l’âge moyen d’une admission pour schizophrénie se situe entre 25 et 35 ans. Des études ont montré que les personnes à faibles revenus avaient tendance à être diagnostiquées plus tardivement que celles aux revenus plus élevés. Elles sont donc plus susceptibles de vivre sans recevoir de traitement adapté[145].

    Recherche

    Mécanismes

    L'un des objectifs majeurs des études portant sur la schizophrénie a été de trouver le lien entre le diagnostic de schizophrénie, établi par une observation du comportement, et des altérations du fonctionnement de certaines aires cérébrales. Pendant longtemps, l’hypothèse la plus couramment acceptée a été l'implication du système dopaminergique, attribuant l'apparition des psychoses à une activité excessive des neurones dopaminergiques[6] (ainsi que des neurones sérotoninergiques). Mais en réalité la schizophrénie est, d'un point de vue neurologique, une maladie extrêmement complexe, qui ne se limite pas à un simple déséquilibre de la dopamine et de la sérotonine : de très nombreux neurotransmetteurs et de nombreuses régions du cerveau y sont impliqués.

    Neurobiologiques

    La tomographie à émission de positron (TEP) lors d'une tâche de mémoire de travail indique que moins les lobes frontaux (en rouge) sont activés, plus on observe une augmentation anormale d'activité dopaminergique dans le striatum (en vert), qui serait liée aux déficits cognitifs chez le patient atteint de schizophrénie[150].
    Génétique

    Le premier modèle animal reproduisant la schizophrénie, à savoir une souris avec un gène DISC1 incomplet, a été créée[151].

    Modèle dopaminergique

    Les troubles schizophréniques sont fréquemment rattachés à un dysfonctionnement de la voie dopaminergique mésolimbique. Cette théorie, connue sous le nom d'« hypothèse dopaminergique de la schizophrénie », est basée sur le fait que la plupart des substances à propriétés neuroleptiques ont une action sur le système de la dopamine. C'est la découverte fortuite d'une classe de médicaments, les phénothiazines, qui est à l'origine de cette découverte. Les médicaments antipsychotiques ou neuroleptiques agissant entre autres sur le système dopaminergique ont fait l'objet de développements ultérieurs et restent un traitement courant de première indication.

    Cependant, cette théorie est actuellement considérée comme trop simplificatrice et incomplète, notamment du fait que de nouveaux médicaments (les neuroleptiques atypiques), comme la clozapine, sont aussi efficaces que les médicaments plus anciens (ou neuroleptiques typiques), comme l'halopéridol. Or cette nouvelle classe de molécules a également des effets sur le système de la sérotonine, et pourrait être un bloquant un peu moins efficace des récepteurs à la dopamine. Ainsi, sur le plan neurochimique, bien d'autres neuromédiateurs pourraient jouer des rôles dans la schizophrénie. Chaque fois qu'un nouvel éclairage est apporté sur l'un d'entre eux, son implication dans la vie psychique est avidement explorée par les chercheurs dans tous les champs de la psychopathologie. Selon le psychiatre David Healey, des compagnies pharmaceutiques auraient encouragé des théories biologiques trop simples pour promouvoir les traitements qu'elles proposaient[152].

    Rôle du glutamate et des récepteurs NMDA

    L'intérêt s'est également porté sur un autre neurotransmetteur, le glutamate, et sur la fonction diminuée d'un type particulier de récepteur au glutamate, le récepteur NMDA. Cette théorie a pour origine l'observation de niveaux anormalement bas de récepteurs de type NMDA dans le cerveau de patients atteints de schizophrénie examinés post-mortem[153], et la découverte que des substances bloquant ce récepteur, comme la phencyclidine ou la kétamine, peuvent mimer chez le sujet sain des symptômes et des troubles cognitifs associés à la maladie[154].

    L'« hypothèse glutamatergique » de la schizophrénie devient actuellement de plus en plus populaire, en particulier du fait de deux observations : d'une part, le système glutamatergique peut agir sur le système dopaminergique, et d'autre part, une fonction glutamatergique réduite a pu être associée à un faible niveau de performance à des tests qui nécessitent le fonctionnement de l'hippocampe et du lobe frontal, structures potentiellement impliquées dans la schizophrénie[155]. Cette théorie est également étayée par des essais cliniques montrant que des molécules qui sont des coagonistes du récepteur NMDA sont efficaces pour réduire les symptômes schizophréniques. Ainsi, les acides aminés D-sérine, glycine et D-cyclosérine facilitent la fonction du récepteur NMDA grâce à leur action sur le site coagoniste recevant la glycine. Plusieurs essais cliniques contrôlés par placebo, et visant à augmenter la concentration de glycine dans le cerveau, ont montré une réduction des symptômes négatifs[156].

    Données neurophysiologiques obtenues par imagerie cérébrale
    L'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), ainsi que d'autres techniques d'imagerie cérébrale, permet désormais d'étudier les différences d'activité cérébrale chez les patients souffrant de schizophrénie. Cette image présente deux niveaux du cerveau où sont observées des zones plus activées chez les schizophrènes que chez les témoins sains (en rouge), durant une étude sur la mémoire de travail par IRMf.

    Avec le développement récent des techniques d'imagerie médicale, beaucoup de travaux sont consacrés à l'étude de différences structurelles ou fonctionnelles dans certaines régions cérébrales chez des personnes atteintes de schizophrénie par rapport aux individus sains.

    Le cerveau des personnes atteintes de schizophrénie serait d'apparence globalement normale et seules des techniques récentes d'imagerie cérébrale, utilisées lors d'étude sur des cohortes de patients, ont pu mettre en évidence certaines différences. La première différence structurelle observée fut la découverte d'un élargissement des ventricules cérébraux chez des patients dont les symptômes négatifs étaient particulièrement marqués[157]. Toutefois, ce résultat ne s'avère guère utilisable au niveau individuel, du fait de la grande variabilité observée entre les patients. Un lien entre l'élargissement ventriculaire et une exposition aux médicaments neuroleptiques a cependant été suggéré[158]. Des études plus récentes ont par la suite montré qu'il existe de nombreuses différences dans la structure cérébrale selon que les personnes présentent ou non un diagnostic de schizophrénie[159]. Toutefois, comme dans le cas des études antérieures, la plupart de ces différences ne sont détectables que lorsque des groupes et non des individus sont comparés, et ne sont conséquemment pas utilisables pour établir le diagnostic de schizophrénie.

    Des études mettant en œuvre des tests neuropsychologiques combinés à des techniques d'imagerie cérébrale comme l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) ou la tomographie par émission de positons (TEP) ont cherché à mettre en évidence des différences fonctionnelles d'activité cérébrale chez des patients. Elles ont montré que ces différences surviennent plus fréquemment au niveau des lobes frontaux, de l'hippocampe et des lobes temporaux[160]. Ces différences sont fortement liées aux déficits cognitifs fréquemment associés à la schizophrénie, notamment dans le domaine de la mémoire, de l'attention, de la résolution de problèmes, des fonctions exécutives et de la cognition sociale.

    Des enregistrements électroencéphalographiques (EEG) de personnes atteintes de schizophrénie lors de tâches à dominante perceptive ont montré une absence d'activité dans la bande de fréquence gamma (fréquences élevées), qui indiquerait une faible intégration de circuits neuronaux critiques du cerveau[161]. Les patients présentant des hallucinations intenses, des croyances illusoires et une désorganisation de la pensée avaient également la synchronisation de plus basse fréquence. Les médicaments pris par ces personnes ne permettaient pas de retour du rythme vers la gamme de fréquence gamma. Il est possible que les altérations de la bande gamma et de la mémoire de travail soient liées à des altérations des interneurones inhibiteurs produisant de l'acide gamma-aminobutyrique (GABA). Il est observé dans le cortex préfrontal dorsolatéral de patients atteints de schizophrénie une altération d'une sous-classe particulière d'interneurones GABAergiques caractérisés par la présence de la protéine parvalbumine[162].

    Il existe des anomalies du lobe temporal, retrouvée lors d'analyse par IRM du cerveau d'adolescents atteints de schizophrénie[163],[164], notamment une diminution de la surface du sillon collatéral. Cette anomalie apparaitrait lors des modifications du cerveau, à l'adolescence. L'importance de ces modifications n'est apparemment liée ni à la durée de la pathologie, ni aux doses de médicaments pris par les patients.

    Autres neurotransmetteurs impliqués
    • Le fait d'activer les récepteurs D1 et D5 à la dopamine permettrait de combattre certains troubles psychotiques, et peut-être certains symptômes de la schizophrénie[165].
    • Il a été prouvé qu'une activité insuffisante de certains récepteurs à l'acetylcholine, aussi bien nicotiniques[166] que muscariniques[167], pouvait provoquer (ou aggraver) des symptômes psychotiques. Ainsi, certains hallucinogènes (tels que la scopolamine) qui bloquent les récepteurs muscariniques à l'acétylcholine peuvent être à l'origine de divers symptômes psychotiques. À l'inverse, la nicotine qui active les récepteurs nicotiniques à l'acétylcholine, aurait des effets bénéfiques contre certains symptômes de la schizophrénie.
    • Certains neurotransmetteurs tels que la noradrénaline[168],[169], l'adrénaline et l'histamine jouent probablement un rôle dans les troubles du comportement observés dans les psychoses, notamment les états d'agitation. Les neuroleptiques sédatifs (cyamémazine, chlorpromazine, loxapine) sont des antagonistes de certains récepteurs à ces neurotransmetteurs. L'antagonisme de la noradrénaline améliore la qualité du sommeil et diminue l'intensité des cauchemars et des hallucinations.
    • Une activité excessive des récepteurs cannabinoïdes CB1[170],[171] ou encore une activité insuffisante des récepteurs CB2[172] peut être à l'origine de troubles psychotiques. La consommation de THC peut en effet provoquer une psychose, ou aggraver des troubles psychotiques chez des gens qui sont déjà malades. À l'inverse, le CBD (cannabidiol), qui est un agoniste des récepteurs GPR55[173], possède des propriétés antipsychotiques.
    • Un déficit en ocytocine[174] pourrait jouer un rôle dans les comportements asociaux (repli sur soi, isolement, difficultés de communication, paranoïa, etc.) observés dans les différentes psychoses, et dans certains troubles de la personnalité.
    • Des études scientifiques ont démontré que les troubles psychotiques s'accompagnent, très souvent, d'un excès de cortisol. Le cortisol pourrait jouer un rôle dans les symptômes négatifs et la désorganisation observés au cours de la schizophrénie[175].
    • Le récepteur H3 à l'histamine pourrait jouer un rôle dans la schizophrénie. Des antagonistes du récepteur H3[176],[177] permettent de combattre certains symptômes de cette maladie, tels que les symptômes négatifs.
    • Le récepteur sigma, qui est activé par certains neuropeptides cérébraux, joue probablement un rôle dans les troubles psychotiques. Les substances activant ce récepteur ont des effets hallucinogènes et provoquent des délires, tandis que les antagonistes de ce récepteur, tels que le rimcazole (en), possèdent des propriétés antipsychotiques[178].
    • Selon certaines études scientifiques, une activité insuffisante du neurotransmetteur GABA[179] pourrait être impliquée dans les troubles psychotiques.
    • Une activité insuffisante du récepteur 5HT2C à la sérotonine pourrait jouer un rôle dans les troubles psychotiques, parmi lesquels la schizophrénie. Ainsi, la vabicasérine (en), une molécule activant ce récepteur, possède des propriétés antipsychotiques. De même, des substances activant le récepteur 5HT1A à la sérotonine permettent de combattre certains symptômes de cette maladie[180].
    • Un déficit en adénosine[181] pourrait jouer un rôle dans certains symptômes de la schizophrénie. La caféine empêche cette substance de se fixer à son récepteur. À l'inverse, des substances activant les récepteurs à adénosine possèdent des propriétés antipsychotiques.
    • Certaines enzymes de la famille des phosphodiestérases, qui sont chargées de dégrader l'AMP cyclique dans certains neurones, pourraient jouer un rôle dans certaines psychoses. C'est le cas des enzymes PDE4 et PDE10[182]. En effet, des substances inhibant l'activité de ces enzymes, tels que le rolipram ou la papavérine, possèdent des propriétés antipsychotiques. Or, l'AMP cyclique est une substance dont la quantité augmente lorsque le récepteur D1 à la dopamine est activé, et diminue lorsque le récepteur D2 est activé.
    • D'après certaines études, les récepteurs opioïdes joueraient un rôle dans la schizophrénie et des antagonistes[183] de ces récepteurs aideraient à en combattre certains symptômes.
    Autres mécanismes

    Chez les patients schizophrènes, l'activité électrique du cerveau, mise en évidence par un EEG, est différente de celle de patients non malades. En effet, un test EEG permet de prédire le développement futur d'une schizophrénie. Chez les patients schizophrènes (ou ayant des risques de développer une schizophrénie par la suite), l'onde P300 est fortement réduite[184].

    On observe une diminution de la protéine Beclin-1 dans les cellules de l’hippocampe de patients schizophrènes, protéine qui a un rôle dans l'initiation de l'autophagie et la diminution de l'apoptose. La diminution de l'autophagie des cellules de l’hippocampe pourrait jouer un rôle dans la schizophrénie. L'ADNP, plus élevé dans l'hippocampe, pourrait être un mécanisme compensateur, et, étant également élevé dans les lymphocytes du sang, pourrait être utile comme test diagnostic[185],[186],[187].

    On retrouve des microparticules dans le liquide céphalo-rachidien des patients schizophrènes, schizo-affectifs et bipolaires, alors qu'il n'y en a pas chez les témoins non atteints de ces maladies[188],[189].

    Diagnostic

    Pour minimiser au plus tôt l'impact de la schizophrénie sur le développement de l'individu, de nombreux travaux cherchent à identifier et traiter la phase prodromique de la maladie, estimée démarrer jusqu'à 30 mois avant l'apparition des symptômes[7].

    Thérapeutique

    Traitements expérimentaux

    Le LY2140023 n'agit pas sur les récepteurs à dopamine, mais sur les récepteurs métabotropiques au glutamate. L'effet antidopaminergique est en effet à l'origine de nombreux effets secondaires des antipsychotiques actuels. Après des résultats initiaux prometteurs, avec notamment beaucoup moins d'effets secondaires que l'Olanzapine (troubles du mouvement, hyperprolactinémie[190] ou prise de poids[191]), le produit n'a pas réussi à surclasser le placebo, ce qu'Eli Lilly attribue à une réponse placebo exceptionnellement élevée[192].

    Les effets secondaires observés sont des troubles émotionnels, des insomnies, des maux de tête, des nausées et des raideurs musculaires mise en évidence par l'augmentation de la créatine phosphokinase dans le sang.

    La N acétyl cystéine semble améliorer certains symptômes de la schizophrénie en particulier les symptômes négatifs[193]. Ce médicament sert habituellement à dégager les bronches, il est en vente libre en pharmacie avec très peu d'effets secondaires indésirables.

    La minocycline  un antibiotique  a démontré son efficacité, en supplément d'antipsychotiques atypiques, sur les symptômes négatifs dans la schizophrénie débutante[194].

    Histoire et société

    Histoire

    Le terme de schizophrénie fut inventé par le psychiatre Eugen Bleuler.

    On trouve dans la littérature des civilisations grecque et romaine des allusions à la schizophrénie, mais pas à la façon dont elle était traitée ou perçue[pas clair][réf. nécessaire].

    Historiquement, le psychiatre Emil Kraepelin est le premier, en 1898, à faire la distinction entre la démence précoce décrite cinquante ans avant lui par Bénédict Augustin Morel, et les autres formes de folie. En 1911, elle est renommée schizophrénie par le psychiatre Eugen Bleuler, description plus adéquate de la maladie que la désignation de Kraepelin.

    Ainsi, en 1898, Emil Kraepelin, parlant de la démence précoce, l'ancêtre théorique de la schizophrénie, lui trouve trois variations : la première est l'hébéphrénie (hébé = adolescence, phrên = esprit) qui qualifie une intense désagrégation de la personnalité ; la deuxième est la catatonie, la forme la plus grave ; et la troisième et dernière est la forme paranoïde, la forme la moins grave, s'appuyant sur des hallucinations. En 1911, Eugen Bleuler utilise le terme de schizophrénie, et met en avant cinq symptômes : le trouble de l'association des idées, le trouble de l'affectivité, la perte de contact avec la réalité, l'autisme (dans le sens du repli autistique) et le syndrome dissociatif.

    En 1919, le psychanalyste Victor Tausk est le premier à élaborer une théorique psychanalytique sur la schizophrénie[195]. Puis, en 1950 la psychanalyste suisse Marguerite Sechehaye est l'une des premières à adapter la technique freudienne pour traiter une patiente schizophrène, Renée[196].

    L’un des premiers traitements de la schizophrénie a été la lobotomie frontale (isolation chirurgicale des lobes frontaux) qui permettait de réduire les hallucinations et les délires mais au prix de lourds effets secondaires (graves troubles cognitifs et du comportement). Elle a progressivement disparu avec l'apparition des traitements médicamenteux.

    En 1952, le Largactil est le premier médicament à agir efficacement sur plusieurs des symptômes de la schizophrénie. Découvert par Laborit, Jean Delay et Pierre Deniker, il s'agit du premier neuroleptique, ce qui marqua un tournant dans l'histoire du traitement de la schizophrénie et des autres psychoses, comme premier succès de la psychopharmacologie. En 1958 l'halopéridol est inventé en Belgique. Il se montre plus efficace et surtout moins sédatif que le Largactil. L'introduction des neuroleptiques s'est étalée sur plusieurs années - voire décennies - car elle suscitait de nombreuses et farouches résistances chez certains psychiatres, entre autres Henri Baruk et Henri Ey en France[197]. En 1956, Gregory Bateson, Donald D. Jackson, Jay Haley et John Weakland publient leur article commun Vers une théorie de la schizophrénie qui introduit le concept de « double contrainte » ou « injonction paradoxale » (double bind). Le rôle du contexte dans l'apparition de la schizophrénie ne vient pas s'opposer aux autres causes possibles, et il est précisé un peu plus tard en ces termes : « Là où prédomine la double contrainte comme modèle de communication, si l'attention diagnostique se concentre sur l'individu ouvertement le plus malade, il est constaté que le comportement de cet individu répond aux critères de la schizophrénie. C'est en ce sens seulement qui puisse être accordé à la double contrainte une valeur étiologique[198]. »

    Société

    Une récente étude de l'implication des familles dans le traitement et la prise en charge de la schizophrénie, du retard mental, de la dépression, de la dépendance alcoolique et des troubles infantiles du comportement, paraît amplement justifiée. Des essais contrôlés seront encore nécessaires pour déterminer plus clairement le rôle de la famille dans le traitement d'autres affections, mais il apparaît déjà que les patients vivant avec leurs proches ont de meilleures chances de guérison que ceux qui sont en institution. Toutefois, un grand nombre d'études internationales font ressortir une étroite relation entre le débordement émotionnel chez les membres d'une famille et l'augmentation du taux de récidive chez les patients qui vivent avec eux. En modifiant l'atmosphère émotionnelle du foyer, ce taux peut être réduit (Leff & Gamble, 1995 ; Dixon et al., 2000). Une étude de l'OMS[199] a montré que les patients hospitalisés dans des centres psychiatriques pour schizophrénie dans les pays pauvres avaient plus de chance de guérison que dans les pays occidentaux. Car sous-équipés en médicament moderne, en personnel, et en lits disponibles, les psychiatres sont encouragés à réhabiliter dans les familles les personnes atteintes de schizophrénie.

    Une des explications est que dans les sociétés traditionnelles la schizophrénie est perçue comme une manifestation mystique, provoquée par des forces surnaturelles, loin d'être aussi stigmatisante qu'en Occident. Aussi, les sociétés traditionnelles seraient plus enclines à réintégrer et à resocialiser le patient que les sociétés occidentales, elles aussi imprégnées d'idées reçues plus marquées par l'individualisme.

    Lien avec la criminalité

    Le sujet est particulièrement sensible du fait de la forte médiatisation dans les années 2000 des homicides commis par des sujets souffrant de schizophrénie. Il existe néanmoins des études sérieuses faites sur le sujet, particulièrement sur la population suédoise grâce à l’existence de registres bien documentés en matière de santé et de criminalité.

    La Suède possède plusieurs bases de données sur sa population permettant le croisement de données diagnostiques et criminologiques sur plus de trois décennies entre 1973 et 2006 ce qui permet de s’intéresser à la part respective de la schizophrénie et de l’abus de substances toxiques dans la sur-représentation des sujets souffrants de schizophrénie parmi les auteurs de crimes violents. L'interprétation des données montre que cette maladie est corrélée avec la violence criminelle mais que cette corrélation est fortement atténuée si les différentes addictions associées sont prises en compte[200]. D'après le même registre et sur 13 ans[201], 45 crimes ont été commis pour 1 000 habitants dont 2,4 sont attribuables aux sujets souffrants de schizophrénie ou autres psychoses, soit 5 %. Ces conclusions sont retrouvées dans d'autres études[202],[203] : le risque de violence chez les personnes atteintes de toxicomanie (mais sans psychose) est similaire à ceux des individus souffrant de psychose avec toxicomanie. Le risque est plus important pour les sujets souffrant de toxicomanie que pour les sujets souffrant de psychoses, indépendamment de la comorbidité. Les personnes souffrant de schizophrénie développent ainsi fréquemment une dépendance à une substance psychotrope (autour de 30 %), ce qui peut les pousser plus facilement vers la criminalité[204].

    Le risque de passage à l'acte criminel est donc réel mais semble essentiellement en rapport avec une toxicomanie associée et équivalent à celui du toxicomane non atteint de schizophrénie.

    Idées reçues

    Le terme « schizophrénie », introduit initialement par Bleuler, signifie littéralement « esprit coupé », ou clivage. Associée à la fréquente représentation dans le cinéma anglo-saxon de personnages présentant des personnalités multiples, cette étymologie peut générer une confusion dans le grand public entre schizophrénie et trouble dissociatif avec personnalités multiples. Néanmoins, il est fréquent que des psychotiques (notamment schizophrènes ou atteints de bouffées délirantes aigües) souffrent de troubles dissociatifs (notamment la dépersonnalisation et la déréalisation). Ces troubles sont beaucoup plus rares chez les paranoïaques, chez qui les mécanismes du délire sont avant tout interprétatifs et non dissociatifs. La structuration psychotique est parsemée de moments de crise, qui sont aussi des passages par la schizophrénie. Dans une généralisation, une confusion est établie entre la psychose du sujet avec un soi-dit état permanent de schizophrénie.

    La schizophrénie n'est pas une maladie génétique, mais la conséquence physiologique d'un dysfonctionnement établi durant la crise psychotique. Certains gènes dits « marqueurs de susceptibilité » sont étudiés pour leur lien avec le développement d'une schizophrénie. Dans l'état actuel des recherches, aucun gène ne provoque à lui seul une schizophrénie. Elle est parfois associée au génie artistique, sans pourtant qu'il soit constaté une plus grande proportion d'artistes parmi les personnes atteintes de schizophrénie que dans l'ensemble de la population.

    Personnalités

    John Forbes Nash Jr, mathématicien américain, prix Nobel de sciences économiques en 1994, souffrait de schizophrénie. Sa vie a fait l’objet d'un film, sorti en 2001, A Beautiful Mind (Un homme d'exception).

    Il existe plusieurs personnalités atteintes de schizophrénie. Les diagnostics rétrospectifs sont pour le moins sujets à caution. Par exemple, le diagnostic concernant Van Gogh est toujours l'objet de débats. Le lecteur observera la plus grande réserve pour les diagnostics sans références fiables et cherchera à recouper cette information avec d'autres sources avant de l'utiliser.

    • John Forbes Nash Jr, grand mathématicien, prix Nobel de science économique[205] ;
    • Syd Barrett, fondateur du groupe de rock psychédélique Pink Floyd, dont la schizophrénie a été accentuée par la consommation de LSD à la fin des années 1960[206] ;
    • Peter Green, musicien, membre fondateur du groupe Fleetwood Mac[207] ;
    • Bobby Fischer, champion du Monde d'Échecs 1972[208] ;
    • Roberto Succo, tueur en série[209] ;
    • Zelda Sayre Fitzgerald, peintre et écrivaine américaine, mariée à Francis Scott Fitzgerald. Sa maladie inspira à son mari le personnage de Nicole Diver dans Tendre est la nuit[210] ;
    • Antonin Artaud, poète, romancier, acteur, dessinateur, dramaturge et théoricien français du théâtre ;
    • Unica Zürn, poète, dessinatrice et amante d'Hans Bellmer
    • Lionel Aldridge, joueur de football pour les Packers de Green Bay[211]
    • Edvard Munch[réf. nécessaire], peintre
    • David Helfgott[réf. nécessaire], pianiste
    • Philip K. Dick, auteur de science fiction[réf. nécessaire].
    • Janet Frame[212], écrivain néo-zélandais dont l'auto-biographie a fait l'objet du film de Jane Campion : Un ange à ma table
    • Tom Harrell, trompettiste de jazz américain[213]
    • Eduard Einstein, fils cadet d'Albert Einstein[214]

    Psychanalyse

    Freud a préféré « contourner » le terme de schizophrénie, privilégiant celui de « paraphrénie »[215]. En opposition avec les "névroses", il la mentionne sous les termes de "psychose" ou "démence précoce", lorsqu'il échange avec Jung au sujet de patients malades...

    Ce sont des psychanalystes de diverses tendances postérieures à Freud qui mirent sur pied, en France, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, une « clinique psychiatro-psychanalytique de la schizophrénie ».

    Selon Plon et Roudinesco, si l'essor de la pharmacologie a remplacé l'asile  en tant que « camisole chimique »[215] , la psychiatrie, couplée au DSM et aux orientations cognitivistes, quitte aujourd'hui « le domaine du savoir clinique pour se mettre au service des laboratoires pharmaceutiques »[215] et n'apporte pas la « moindre solution à la causalité réelle de cette psychose » bien que « prétend[ant] faire découvrir un fondement neurologique » à ce qui est en réalité « un simple retour à la Spaltung bleulérienne »[215].

    Les positions quant à la place de la psychanalyse dans le traitement de la psychose sont alors partagées. Certains préconisent la psychanalyse comme un complément thérapeutique.

    Psychanalyse lacanienne

    Article détaillé : Approche lacanienne de la psychose.

    Psychothérapie psychanalytique

    À la suite d'Eugen Bleuler, Carl Gustav Jung, son élève, a ouvert la voie du traitement psychothérapeutique de la schizophrénie. Victor Tausk et, plus tard, Paul-Claude Racamier, Gisela Pankow, Harold Searles, Marguerite Sechehaye et son Journal d'une schizophrène, Christian Müller, Salomon Resnik, Herbert Rosenfeld, Wilfred Bion et Frieda Fromm-Reichmann se sont intéressés aux traitements et à la théorie psychanalytique des schizophrénies. Dite « réfractaire au transfert », la schizophrénie s'est pourtant révélée accessible à un travail psychanalytique[réf. nécessaire]. Il s'opère conjointement à un suivi médicamenteux (les écoles canadiennes nomment cette autre nécessité "tiers social"[réf. nécessaire]). L'analyse a lieu dans un cadre institutionnel ou en cabinet privé.

    Néanmoins dans le traitement de la schizophrénie comme dans le domaine de la psychiatrie d'une manière générale, les études confirment le déclin de la psychanalyse, selon Nathan Hale, dès les années 1965-1985[216]. En 2009, Paul E. Stepansky s'intéressant plus particulièrement aux États-Unis note, que « ces tendances historiques témoignent de la marginalisation de la psychanalyse au sein de la psychiatrie américaine »[217].

    Critique de la psychanalyse

    Le Livre noir de la psychanalyse critique certains psychanalystes qui attribuent la schizophrénie aux parents, notamment Frieda Fromm-Reichmann qui emploie l'expression « mère schizophrénogène »[218] sans en apporter la preuve.

    Notes et références

    1. (en) Saha S, Chant D, McGrath J. « A systematic review of mortality in schizophrenia: is the differential mortality gap worsening over time? » Arch Gen Psychiatry 2007; 64: 1123–31.
    2. (en) Brown S, Barraclough B, Inskip H, « Causes of the excess mortality of schizophrenia », British Journal of Psychiatry, vol. 177, , p. 212–7 (PMID 11040880, DOI 10.1192/bjp.177.3.212, lire en ligne)
    3. (en) Palmer BA, Pankratz VS, Bostwick JM, « The lifetime risk of suicide in schizophrenia: a reexamination », Archives of General Psychiatry, vol. 62, no 3, , p. 247–53 (PMID 15753237, DOI 10.1001/archpsyc.62.3.247)
    4. (en) Hor K, Taylor M, « Suicide and schizophrenia: a systematic review of rates and risk factors », Journal of psychopharmacology (Oxford, England), vol. 24, no 4 Suppl, , p. 81–90 (PMID 20923923, PMCID 2951591, DOI 10.1177/1359786810385490)
    5. 1 2 (en) Becker T, Kilian R, « Psychiatric services for people with severe mental illness across western Europe: what can be generalized from current knowledge about differences in provision, costs and outcomes of mental health care? », Acta Psychiatrica Scandinavica Supplement, vol. 113, no 429, , p. 9–16 (PMID 16445476, DOI 10.1111/j.1600-0447.2005.00711.x).
    6. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 van Os J, Kapur S, Schizophrenia, Lancet 2009, doi=10.1016/S0140-6736(09)60995-8
    7. 1 2 (en) Addington J, Cadenhead KS, Cannon TD, et al. "North American prodrome longitudinal study: a collaborative multisite approach to prodromal schizophrenia research". 2007 Schizophrenia Bulletin 33(3):665–72. PMID 17255119 DOI:10.1093/schbul/sbl075 pmc=2526151)
    8. (en) Cullen KR, Kumra S, Regan J et al. « Atypical Antipsychotics for Treatment of Schizophrenia Spectrum Disorders » Psychiatric Times 2008 (lien)
    9. (en) Amminger GP, Leicester S, Yung AR et al. « Early onset of symptoms predicts conversion to non-affective psychosis in ultra-high risk individuals » Schizophrenia Research 2006;84(1):67–76. PMID 16677803 DOI:10.1016/j.schres.2006.02.018
    10. (en) Parnas J, Jorgensen A. « Pre-morbid psychopathology in schizophrenia spectrum » British Journal of Psychiatry 1989;115:623–7. PMID 2611591
    11. (en) harv Coyle Joseph, George J Siegal, R. Wayne Albers, Scott T Brady, Donald Price. Basic Neurochemistry: Molecular, Cellular and Medical Aspects. 7th 2006 publisher : Elsevier Academic Press, ISBN 0-12-088397-X p. 876, Chapter 54: The Neurochemistry of Schizophrenia
    12. (en) Sims A. Symptoms in the mind: an introduction to descriptive psychopathology, W. B. Saunders 2002, ISBN 0-7020-2627-1
    13. 1 2 (en) Andreasen NC. The Scale for the Assessment of Positive Symptoms (SAPS). Iowa City, IA: The University of Iowa; 1984
    14. 1 2 (en) Andreasen NC. The Scale for the Assessment of Negative Symptoms (SANS). Iowa City, Iowa: The University of Iowa; 1983
    15. (en)N.C. Andreasen, « Negative Symptoms in Schizophrenia : Definition and Reliability », dans Archives of General Psychiatry, 1982, no 39, p. 784-788.
    16. (en)N.C. Andreasen, « Negative vs Positive Schizophrenia : Definition and Validation », dans Archives of General Psychiatry, 1982, no 39, p. 789-794
    17. (en)N.C. Andreasen, M. Flaum, V.M. Swayze, et al. (1990) « Positive and Negative Symptoms in Schizophrenia : A Critical Reappraisal », dans Archives of General Psychiatry, 1990, no 47, p. 615-621.
    18. (en)T.D. Cannon, S.A. Mednick, J. Parnas, « Antecedent of Predoninantly Negative and Predominantly Positive-Symptom Schizophrenia in High-Risk population », dans Archives of General Psychiatry, 1990, no 47, p. 622-632.
    19. 1 2 (en) American Psychiatric Association. Task Force on DSM-IV, 2000. Diagnostic and statistical manual of mental disorders: DSM-IV-TR. American Psychiatric Pub. ISBN 978-0-89042-025-6. p. 299
    20. (en) Kneisl C. and Trigoboff E. (2009) Contemporary Psychiatric- Mental Health Nursing. 2nd edition. London: Pearson Prentice Ltd. p. 371
    21. 1 2 (en) Carson VB (2000). Mental health nursing: the nurse-patient journey, W.B. Saunders. ISBN 978-0-7216-8053-8. p. 638.
    22. (en) Velligan DI and Alphs LD. « Negative Symptoms in Schizophrenia: The Importance of Identification and Treatment » Psychiatric Times 1er mars 2008;25(3)
    23. (en) Smith T, Weston C, Lieberman J. « Schizophrenia (maintenance treatment) » Am Fam Physician 2010;82(4):338–9. PMID 20704164
    24. Franck N. « Clinique de la schizophrénie » EMC-Psychiatrie. 37-282-A-20, 16 p.
    25. Avec ou sans rendez-vous : « la schizophrénie », émission d’Olivier Lyon-Caen sur France Culture du 9 juin 2009.
    26. (en) Hirsch SR, Weinberger DR. Schizophrenia, 2003 Wiley-Blackwell, p. 481, ISBN 978-0-632-06388-8
    27. (en) Hirsch SR, Weinberger DR. Schizophrenia, 2003 Wiley-Blackwell, p. 21, ISBN 9780632063888
    28. (en) Brunet-Gouet E, Decety J. « Social brain dysfunctions in schizophrenia: a review of neuroimaging studies » Psychiatry Res. 2006;148(2–3):75–92. PMID 17088049 DOI:10.1016/j.pscychresns.2006.05.001
    29. (en) van Os J, Kapur S, « Schizophrenia », Lancet, vol. 374, no 9690, , p. 635-45. (PMID 19700006, DOI 10.1016/S0140-6736(09)60995-8)
    30. (en) NC Andreasen, « Positive and negative symptoms: historical and conceptual aspects », Mod Probl Pharmacopsychiatry, no 24, , p. 1-42. (PMID 2186267)
    31. (en) Schneider K. Clinical Psychopathology. 1959. Grune & Stratton, New York.
    32. Sylvie Boivin. « Gaëtan de Clérambault et l’automatisme mental » Perspectives Psy 2010/3 (Vol. 49). 84 pages. Éditeur EDK, Groupe EDP Sciences.
    33. (en) Nordgaard J, Arnfred SM, Handest P, Parnas J. « The diagnostic status of first-rank symptoms » Schizophrenia Bulletin 2008;34(1):137–54. PMID 17562695 pmc=2632385 DOI:10.1093/schbul/sbm044
    34. (en) Hawk AB, Carpenter WT Jr & Strauss JS. « Diagnostic criteria and five-year outcome in schizophrenia. A report from the International Pilot Study of schizophrenia » Archives of General Psychiatry 1975;32(3):343-7.
    35. (Harrow M, Grossman LS, Jobe TH, Herbener ES. s. d.)(Hawk et al. 1975) Harrow M, Grossman LS, Jobe TH, Herbener ES. « Do patients with schizophrenia ever show periods of recovery? A 15-year multi-follow-up study » Schizophr Bull. 2005;31(3):723-34.
    36. (en) Harrison G, Hopper K, Craig T, Laska E, Siegel C, Wanderling J, Dube KC, Ganev K, Giel R, an der Heiden W, Holmberg SK, Janca A, Lee PW, León CA, Malhotra S, Marsella AJ, Nakane Y, Sartorius N, Shen Y, Skoda C, Thara R, Tsirkin SJ, Varma VK, Walsh D, Wiersma D. « Recovery from psychotic illness: a 15- and 25-year international follow-up study » Br J Psychiatry 2001;178:506-17.
    37. Alain Bottéro, Neuropsychiatrie : Tendances et Débats, 2008, p. 10.
    38. [PDF]
    39. DSM-IV-TR, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, texte révisé. ISBN 2-294-00663-1. Elsevier Masson, Paris 2003. 1002 pages.
    40. Foucher JR, 35 psychoses, la classification des psychoses endogènes de Karl Leonhard, 2009, BOD, Paris
    41. (de) Leonhard K, Aufteilung der endogenen Psychosen und ihre differenzierte Atiologie, 2003, Thieme, Stuttgart
    42. Introduction à la classification de Karl Leonhard
    43. Classification des psychoses endogènes de Wernicke-Kleist-Leonhard
    44. Syndrome de stress post-traumatique
    45. 1 2 3 4 5 (en) Picchioni MM, Murray RM, « Schizophrenia » BMJ 2007;335:91-5.
    46. Gottesman et J. Shields ed., Schizophrenia: The epigenetic puzzle, Cambridge University Press, Cambridge, 1982
    47. SILVERMAN JM; SIEVER LJ; HORVATH & al. (1993) Schizophrnia-related and affective personality disorder traits in relative of probands with schizophrenia and personality disorders. American Journal of Psychiatry, 150: p. 435-42.
    48. THAKER G; ADAMI H; MORAN & al. (1993) Psychiatric illnesses in families of subjects with schizophrenia-spectrum personality disorders: High morbidity risks for unspecified functional psychoses and schizophrenia. American Journal of psychiatry, 150: p. 66-76.
    49. MAIER W; LICHTERMANN D; MINGES J & al. (1994). Personality disorders among the relatives of schizophrenia patients. Schizophrenia Bulletin, 20: p. 481-93.
    50. ERLENMEYER-KIMLING L; ADAMO UH; ROCK D & al. (1997). The New YorkHigh-Risk Project. Prevalence and comorbidity of axis I disorders in offspring of schizophrenic parents at 25-year follow-up. Archives of General Psychiatry, 54(12): p. 1096-1102.
    51. KENDLER KS & GRUENBERG AM (1984). An independent analyse of the Danish Adoption Study of schizophrenia. Archives of General Psychiatry, 41: p. 555-64.
    52. KENDLER KS; McGUIRE M; GRUNBERG A & al. (1993) The Roscommon Family Study. II The risk of nonschizophrenic nonaffective psychoses in relatives. Archives of General Psychiatry, 50: p. 645-52
    53. KENDLER KS; McGUIRE; GRUENBERG AM & al. (1993) The Roscommon Family Study. III Schizophrenia-related personality disorders in relatives. Archives of General Psychiatry, 50: p. 781-88.
    54. TORREY E.F. (1994) Schizophrenia and manic-depressive disorder, BasicBooks.
    55. KETY SS; WENDER PH; JACOBSEN B & al. (1994). Mental illness in the biological and adoptive relatives of schizophrenic adoptees. Replication of the Copenhagen Study in the rest of Dannemark. Archives of general psychiatry, 51: p. 442-55.
    56. (en) O'Donovan MC, Williams NM, Owen MJ. « Recent advances in the genetics of schizophrenia » Hum Mol Genet. 2003 PMID 12952866 DOI:10.1093/hmg/ddg302
    57. 1 2 (en) Schizophrenia Working Group of the Psychiatric Genomics Consortium, « Biological insights from 108 schizophrenia-associated genetic loci », Nature, vol. 511, no 7510, , p. 421–427 (ISSN 0028-0836, DOI 10.1038/nature13595, lire en ligne)
    58. « Les facteurs génétiques de la schizophrénie » (consulté le 27 juillet 2014)
    59. une association belge destinée à défendre les intérêts des malades schizophrènes
    60. http://www.mens-sana.be/phak/quest7.htm
    61. (en) Crow TJ « The 'big bang' theory of the origin of psychosis and the faculty of language », Schizophrenia Research 2008, PMID 18502103
    62. (en) Mueser KT, Jeste DV, Clinical Handbook of Schizophrenia, 2008, ISBN 1593856520, pages=22–23, Guilford Press, New York
    63. George Kirov, « Strong evidence for association between the dystrobrevin binding protein 1 gene (DTNBP1) and schizophrenia in 488 parent-offspring trios from Bulgaria », Biological Psychiatry, vol. 55, no 10, , p. 971–975. (ISSN 0006-3223, PMID 15121479, DOI 10.1016/j.biopsych.2004.01.025)
    64. N. M. Williams, « Identification in 2 independent samples of a novel schizophrenia risk haplotype of the dystrobrevin binding protein gene (DTNBP1) », Archives of General Psychiatry, vol. 61, no 4, , p. 336–344. (ISSN 0003-990X, PMID 15066891, DOI 10.1001/archpsyc.61.4.336)
    65. Lingjun Zuo, « Association study of DTNBP1 with schizophrenia in a US sample », Psychiatric Genetics, vol. 19, no 6, , p. 292–304. (ISSN 1473-5873, PMID 19862852, PMCID PMC2771321)
    66. Ann Van Den Bogaert, « The DTNBP1 (dysbindin) gene contributes to schizophrenia, depending on family history of the disease », American Journal of Human Genetics, vol. 73, no 6, , p. 1438–1443. (ISSN 0002-9297, PMID 14618545, PMCID PMC1180406, DOI 10.1086/379928)
    67. Valentin Markov, « Impact of schizophrenia-risk gene dysbindin 1 on brain activation in bilateral middle frontal gyrus during a working memory task in healthy individuals », Human Brain Mapping, vol. 31, no 2, , p. 266–275. (ISSN 1097-0193, PMID 19650139, DOI 10.1002/hbm.20862)
    68. S. Trost, « The DTNBP1 (dysbindin-1) gene variant rs2619522 is associated with variation of hippocampal and prefrontal grey matter volumes in humans », European Archives of Psychiatry and Clinical Neuroscience, vol. 263, no 1, , p. 53–63. (ISSN 0940-1334, PMID 22580710, PMCID PMC3560950, DOI 10.1007/s00406-012-0320-0, lire en ligne)
    69. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3560950/figure/Fig1/
    70. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/projects/SNP/snp_ref.cgi?rs=2619522#Diversity
    71. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/SNP/snp_ref.cgi?rs=1018381#Diversity
    72. (en) O'Donovan MC, Craddock NJ, Owen MJ. « Genetics of psychosis; insights from views across the genome » Hum Genet. 2009, PMID 19521722
    73. 1 2 (en) McLaren JA, Silins E, Hutchinson D, Mattick RP, Hall W, « Assessing evidence for a causal link between cannabis and psychosis: a review of cohort studies », Int. J. Drug Policy, vol. 21, no 1, , p. 10–9 (DOI 10.1016/j.drugpo.2009.09.001)
    74. « La schizophrénie est-elle héréditaire ? », Le Figaro, 14 juin 2010
    75. (en) Lichtenstein P, Yip BH, Björk C et al. « Common genetic determinants of schizophrenia and bipolar disorder in Swedish nuclear families : a population-based study » Lancet 2009;373:234-9.
    76. (en) Owen MJ, Craddock N. « Diagnosis of functional psychoses: time to face the future » Lancet 2009,373:190-1.
    77. (en) Craddock N, Owen MJ. « The Kraepelinian dichotomy - going, going… But still not gone » The British Journal of Psychiatry 2010, DOI:10.1192/bjp.bp.109.073429
    78. (en) Bradbury TN. et Miller GA. « Season of birth in schizophrenia: A review of evidence, methodology and etiology » Psychological Bulletin 1985;98:569-94
    79. (en) Boyds JB, Pulver AE, Stewart W, « Season of birth: Schizophrenia and bipolar discorder » Schizophrnia Bulletin 1986;12:173-86.
    80. (en) Torrey EF, Miller J, Rawling R. et Yolken RH « Seasonality of births in schizophrenia and bipolar disorder: a review of the literature » Schizophrenia Research 1997;28(1):1-38
    81. (en) Watson CG, Kucula T, Tilleskjor C. et Jacobs L. « Schizophrenic birth seasonability in relation to the incidence of infectious diseases and temperature extremes » Achives of General Psychiatry, 1984;41:85-90
    82. (en) Mednick SA, Machon RA, Huttunen MO. et Bonett D. « Adult schizoprenia following prenatal exposure to an influenza epidemic » Archives of General Psychiatry 1988;45:189-92
    83. (en) Wyatt RJ, Apud JA, Potkin « New Directions in prevention and treatment of Schizophrenia: A Biological Perspective » Psychiatry 1996;59:357-70.
    84. (en) Mednick SA, Huttunen MO, Machon RA. « Prenatal influenza infections and adult schizophrenia » Schizophrenia Bulletin 1994;20:263-7.
    85. (en) Brown, A. S. Prenatal infection as a risk factor for schizophrenia. Schizophrenia Bulletin, 2006 32 (2), 200-2. (lien)
    86. (en) Brown AS, Patterson PH. « Maternal infection and schizophrenia: implications for prevention » Schizophr Bull. 2011 Mar;37(2):284-90. PMID 21134972
    87. (en) Johns Hopkins et al. « Cold Sore Virus May Contribute to Cognitive and Brain Abnormalities in Schizophrenia » ScienceDaily, 29 mai 2010, (lien)
    88. (en) Taieb O, Baleyte JM, Mazet P, Fillet AM. « Borna disease virus and psychiatry » Eur Psychiatry. 2001 Feb;16(1):3-10.
    89. Selon Christopher L. Coe, psychologue à l'université de Wisconsin-Madison
    90. 1 2 (en) Melinda Wenner « Infected with Insanity : Could Microbes Cause Mental Illness? Viruses or bacteria may be at the root of schizophrenia and other disorders » Scientific American Mind, 17 avril 2008 (Lien)
    91. (en) Hollister JM, Laing P, Mednick SA. « Rhesus Incompatibility as a Risk factor for Schizophrenia in Male Adults » Achives of General Psychiatry 1996;53:19-24. PMID 8540773
    92. (en) Insel BJ, Brown AS, Bresnahan MA, Schaefer CA, Susser ES « Maternal-fetal blood incompatibility and the risk of schizophrenia in offspring » Schizophr Res. 2005;80(2-3):331-42. PMID 16006103
    93. Susser E; Neugebauer R; Hock HW & al. (1996). Schizophrenia After Prenatal famine. Further Evidence. Archives of General Psychiatry, 53: p. 25-31.
    94. Huttuen M; Niskanen P (1978) Prenatal loss of father and psychiatric disorders. Archives of general Psychiatry, 35: p. 429-31.
    95. Myhrman A; Rantakallio P; Isohanni M & al. (1996) Unwantedness of a pregnancy and schizophrenia in the child. Br J Psychiatry, 169(5): p. 637-40
    96. (en) Huttunen MO, Niskanen P. « Prenatal loss of father and psychiatric disorders » Archives of General Psychiatry 1978;35(4):429–31. PMID 727894
    97. Hodgins S. (1996) The Major Mental Disorders: New Evidence Requires New Policy and Practice. Canadien psychology 37(2): p. 95-111
    98. Olins CS; Mednick SA (1996); Risk factors of Psychosis: Identifying Vulnérable populations premorbidly. Schizophrnia Bulletin, 22(2): p. 223-240.
    99. (en) Brown AS, Hooton J, Schaefer CA, Zhang H, Susser ES. et al., « Elevated maternal interleukin-8 levels and risk of schizophrenia in adult offspring », Am J Psychiatry, vol. 161, no 5, , p. 889-95. (PMID 15121655)
    100. (en) Ellman LM, Deicken RF, Vinogradov S, Kremen WS, Brown AS. et al., « Structural brain alterations in schizophrenia following fetal exposure to the inflammatory cytokine interleukin-8 », Schizophr Res, vol. 121, no 1-3, , p. 46-54. (PMID 20553865, PMCID PMC2910151, DOI 10.1016/j.schres.2010.05.014, lire en ligne [html])
    101. (en) Shi L, Fatemi SH, Sidwell RW, Patterson PH, « Maternal influenza infection causes marked behavioral and pharmacological changes in the offspring » J Neurosci. 2003 Jan 1;23(1):297-302. PMID 12514227
    102. Cannon TD; Mednick SA; Parnas J (1990) Two patways to schizophrenia in children at risk. In: Robins & Rutter, Straight and Devious Pathaays from Childhood to Adulthood. CambridgeUniversityPress (p. 328-349).
    103. Cannon TD; Mednick SA; Parnas J (1990) Antecedent of Predoninantly Negative and Predominantly Positive-Symptom Schizoohrenia in High-Risk population. Archives of General Psychiatry, 47, 622-32
    104. Machon RA; Mednick SA (1993) Schizophrénie de l’adulte et perturbations précose du développement. Confrontations psychiatrique, 35, p. 189-215.
    105. Kety SS; Wender PH; Jacobsen B & al. (1994). Mental illness in the biological and adoptive relatives of schizophrenic adoptees. Replication of the Copenhagen Study in the rest of Dannemark. Archives of general psychiatry, 51, 442-55
    106. Cannon TD; Mednick SA; Parnas J (1990) Two patways to schizophrenia in children at risk. In: Robins & Rutter, Straight and Devious Pathaays from Childhood to Adulthood (p. 328-349).Cambridge University Press
    107. McNeil TF (1988). Obstetric factors and perinatal injuries. In: Tsuang Mt & Simpson Jc, Handbook of Schizophrenia Vol.3. Nosology, Epidemiology and Genetics (p. 319-345) NY, Elsevier
    108. CANNON TD; MEDNICK SA; PARNAS J (1990a) Antecedent of Predoninantly Negative and Predominantly Positive-Symptom Schizoohrenia in High-Risk population. Archives of General Psychiatry, 47, 622-32.
    109. WALKER EF; CUDECK R; MEDNICK &al. (1981) Effects of parental absence and institutionalization on the development of clinical symptomes in high-risk children. Acta Psychiatrica Scandinavia, 63, 95-109.
    110. BURMAN B; MEDNICK SA; MACHON R & al. (1987). Perception of family relationships of children at hiht-risk for schizophrenia. Journal of Abnormal Psychology, 96, 364-366.
    111. TIENARI P; WYNNE LC; MORING J &al. (1994) The finnish Adoptive Family Study of Schizophrenia: Implications for family research. British Journal of Psychiatry, 23(suppl) 20-26.
    112. GOLDSTEIN MJ (1987) The UCLA High-Rosk Project. Schizophrenia Bulletin, 13, 505-14.
    113. MIKLOWITZ DJ (1994) Family risk indicators in schizophrenia. Schizophrenia Bulletin, 20(1), 137-149
    114. VAUGHN CE & LEFF JP (1976). The Influence of Falily and Social Factors on the Caourse of Psychiatric Illness. British Journal of Psychiatry, 129, 125-137
    115. (en) Van Os J. « Does the urban environment cause psychosis ? » British Journal of Psychiatry 2004;184(4):287–8. PMID 15056569 DOI:10.1192/bjp.184.4.287
    116. (en) Selten JP, Cantor-Graae E, Kahn RS. « Migration and schizophrenia » Current Opinion in Psychiatry 2007;20(2):111–5. PMID 17278906 DOI:10.1097/YCO.0b013e328017f68e
    117. (en) MacMillan HL, Fleming JE, Streiner DL et al. Childhood abuse and lifetime psychopathology in a community sample. Am J Psychiatry 2001;158(11):1878–83. PMID 11691695 DOI:10.1176/appi.ajp.158.11.1878
    118. (en) Janssen I, Krabbendam L, Bak M. et al. « « Childhood abuse as a risk factor for psychotic experiences » » (Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?), consulté le 2014-07-25, Acta Psychiatr Scand. 2004;109(1):38–45. PMID 14674957
    119. Newscientist 1er octobre 2011, p. 16
    120. (en) Jaroslav Flegr, « Influence of latent Toxoplasma infection on human personality, physiology and morphology: pros and cons of the Toxoplasma–human model in studying the manipulation hypothesis », The Journal of Experimental Biology, no 216, , p. 127-133 (DOI 10.1242/jeb.073635, lire en ligne)
    121. Epidemiological Study by Penn Vet Professor Investigates Parasite-Schizophrenia Connection, PennNews. lire en ligne
    122. (en) Selon le docteur Dolores Malaspina, directrice du département de psychiatrie de la New York University School of Medicine Kesner, Julian, Toxic fumes may have made gunman snap - New York Daily News, 20 avril 2007
    123. 1 2 (en) Gregg L, Barrowclough C, Haddock G. Reasons for increased substance use in psychosis. Clin. Psychol. Rev. 2007 ; 27(4):494–510
    124. (en) Large M, Sharma, S, Compton, MT, Slade, T, Nielssen, O. Cannabis Use and Earlier Onset of Psychosis: A Systematic Meta-analysis. Archives of general psychiatry, 2011. PMID 21300939
    125. 1 2 (en) Leweke FM, Koethe D, « Cannabis and psychiatric disorders: it is not only addiction », Addict Biol, vol. 13, no 2, , p. 264–75 (PMID 18482435, DOI 10.1111/j.1369-1600.2008.00106.x)
    126. (en) Moore THM, Zammit S, Lingford-Hughes A et al., « Cannabis use and risk of psychotic or affective mental health outcomes: a systematic review », Lancet, vol. 370, no 9584, , p. 319–328 (PMID 17662880, DOI 10.1016/S0140-6736(07)61162-3)
    127. (en) RA Sewell, « Cannabinoids and psychosis », International review of psychiatry (Abingdon, England), vol. 21, no 2, , p. 152–62 (PMID 19367509, DOI 10.1080/09540260902782802)
    128. (en) Zammit S et al. « Self reported cannabis use as a risk factor for schizophrenia in Swedish conscripts of 1969: historical cohort study » BMJ 2002;325:1199-201.
    129. (en) Patton G et al. « Cannabis use and mental health in young people : cohort study » Br Med J. 2002;325:1195-8.
    130. (en) Arsenault L et al. « Cannabis use in adolescence and risk for adult psychosis : longitudinal prospective study » Br Med J. 2002;325:1212-3
    131. (en) Schiffman J, Nakamura B, Earleywine M, Labrie J. « Symptoms of schizotypy precede cannabis use »
    132. (en) Ben Amar M, Potvin S, « Cannabis and psychosis: what is the link? », Journal of Psychoactive Drugs, vol. 39, no 2, , p. 131–42 (PMID 17703707, DOI 10.1080/02791072.2007.10399871)
    133. Expertise collective Inserm, Cannabis : quels effets sur le comportement et la santé ?, dossier de presse, Inserm, 6 mai 2004 (lien pdf)
    134. 1 2 (en) Gorczynski P, Faulkner G, « Exercise therapy for schizophrenia », Cochrane Database Syst Rev, no 5, , CD004412 (PMID 20464730, DOI 10.1002/14651858.CD004412.pub2)
    135. LAFORTUNE D & KIELY MC (1994) Histoire des pratiques préventives en santé mentale ou «comment passer de la rhétotique à la prose?». Revue Québécoise de Psychologie, 15(2
    136. Marshall M, Rathbone J. Early intervention for psychosis, Cochrane Database Syst Rev 2006, PMID 17054213 DOI:10.1002/14651858.CD004718.pub2
    137. (en) de Koning MB, Bloemen OJ, van Amelsvoort TA, et al. Early intervention in patients at ultra high risk of psychosis: benefits and risks, Acta Psychiatr Scand, 119:6 p. 426–42 June 2009, PMID 19392813 DOI:10.1111/j.1600-0447.2009.01372.x
    138. (en) Singh S.P., Singh V., Kar N., Chan K, « Efficacy of antidepressants in treating the negative symptoms of chronic schizophrenia: meta-analysis », The British journal of psychiatry, vol. 197, no 3, , p. 174-179 (PMID 20807960, DOI 10.1192/bjp.bp.109.067710).
    139. (en) Liu F, Guo X, Wu R, Ou J, Zheng Y, Zhang B, Xie L, Zhang L, Yang L, Yang S, Yang J, Ruan Y, Zeng Y, Xu X, Zhao J, « Minocycline supplementation for treatment of negative symptoms in early-phase schizophrenia: a double blind, randomized, controlled trial », Schizophrenia research, vol. 153, no 1-3, , p. 169-176 (PMID 24503176)
    140. H. Hustig, R. Onilov, ECT rekindles pharmacological response in schizophrenia, Eur Psychiatry. 24 décembre 2009 (8):521-5
    141. http://www.santementale.fr/actualites/profamille-ile-de-france.html
    142. N. Franck « Remédiation cognitive chez les patients souffrant de schizophrénie » Annales médico-psychologiques 2007;165(3):187-90.
    143. Le dictionnaire Petit Robert
    144. 1 2 Häfner H, an der Heiden W, ‘ ‘ Epidemilogy of Schizophrenia’ ‘, The Canadian Journal of Psychiatry, 1997
    145. (en) « Schizophrenia », World Health Organization, 2011 (consulté en 27 février 2011)
    146. Sylvie Riou-Milliot, Dans la peau d'un schizophrène, Sciences et Avenir, octobre 2008, page 70.
    147. (en) Castle D, Wessely S, Der G, Murray RM. The incidence of operationally defined schizophrenia in Camberwell, 1965–84, The British Journal of Psychiatry 1991, PMID 1790446 DOI:10.1192/bjp.159.6.790
    148. (en) Hassett Anne et al. Psychosis in the Elderly, London: Taylor and Francis 2005, p. 6 (ISBN 1841843946)
    149. (en) Meyer-Lindenberg A, Miletich RS, Kohn PD, Esposito G, Carson RE, Quarantelli M, Weinberger DR, Berman KF (2002) « Reduced prefrontal activity predicts exaggerated striatal dopaminergic function in schizophrenia. » Nature Neuroscience, 5, 267-71. Abstract
    150. (en) Duan X., « Disrupted-In-Schizophrenia 1 Regulates Integration of Newly Generated Neurons in the Adult Brain », Cell, no 130, , p. 1146-1158
    151. (en) Healy, D. (2002) The Creation of Psychopharmacology. Cambridge, MA : Harvard University Press. (ISBN 0674006194)
    152. (en) Konradi C, Heckers S. (2003) Molecular aspects of glutamate dysregulation : implications for schizophrenia and its treatment. Pharmacol. Ther., 97(2), 153-79.Abstract
    153. (en) Polimeni J, Reiss JP. (2002) How shamanism and group selection may reveal the origins of schizophrenia. Medical Hypothesis, 58(3), 244–8.Abstract
    154. (en) Coyle JT, Tsai G, Goff D. (2003) « Converging evidence of NMDA receptor hypofunction in the pathophysiology of schizophrenia. » Annals of the New York Academy of Sciences, 1003, 318-27.Abstract
    155. (en) Kinney GG, Sur C, Burnos M, Mallorga PJ, Williams JB, Figueroa DJ, Wittmann M, Lemaire W, Conn PJ. (2003) « The Glycine Transporter Type 1 Inhibitor. » The Journal of Neuroscience, 23 (20), 7586-7591.Abstract
    156. (en) Johnstone EC, Crow TJ, Frith CD, Husband J, Kreel L. (1976) « Cerebral ventricular size and cognitive impairment in chronic schizophrenia. » Lancet, 30;2 (7992), 924-6.Abstract
    157. (en) Dean CE, Typical Neuroleptics and Increased Subcortical Volumes, Am J Psychiatry 156:1843-1844, (« lien » (Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?), consulté le 2013-03-29)
    158. (en) Flashman LA, Green MF (2004) « Review of cognition and brain structure in schizophrenia : profiles, longitudinal course, and effects of treatment. » Psychiatric Clinics of North America, 27 (1), 1-18, vii. Abstract
    159. Green, M. F. (2001) Schizophrenia Revealed : From Neurons to Social Interactions. New York : W. W. Norton. (ISBN 0393703347)
    160. Spencer KM, Nestor PG, Perlmutter R, Niznikiewicz MA, Klump MC, Frumin M, Shenton ME, McCarley (2004) Neural synchrony indexes disordered perception and cognition in schizophrenia. Proceedings of the National Academy of Sciences, 101, 17288-93.Abstract
    161. Lewis DA, Hashimoto T, Volk DW (2005) Cortical inhibitory neurons and schizophrenia. Nat. Rev. Neurosci., 6, 312-324.Abstract
    162. J. Penttilä, M-L Paillère-Martinot, J-L Martinot, J-F Mangin, L Burke, R Corrigall, S Frangou, A Cachia. Altered Global and Temporal Cortical Folding in Patients with Early-onset Schizophrenia, Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry. 47:10, Oct. 2008
    163. Communiqué INSERM [PDF]
    164. (en) Lambe EK, Aghajanian GK, « Prefrontal cortical network activity: Opposite effects of psychedelic hallucinogens and D1/D5 dopamine receptor activation », Neuroscience, vol. 145, no 3, , p. 900-10. (PMID 17293055, PMCID PMC1894690)
    165. (en) Martin LF, Freedman R, « Schizophrenia and the alpha7 nicotinic acetylcholine receptor », Int Rev Neurobiol, no 78, , p. 225-46. (PMID 17349863)
    166. (en) Jones CK, Byun N, Bubser M, « Muscarinic and nicotinic acetylcholine receptor agonists and allosteric modulators for the treatment of schizophrenia », Neuropsychopharmacology, vol. 37, no 1, , p. 16-42. (PMID 21956443, PMCID PMC3238081, DOI 10.1038/npp.2011.199, lire en ligne [html])
    167. (en) Yamamoto K, Hornykiewicz O, « Proposal for a noradrenaline hypothesis of schizophrenia », Prog Neuropsychopharmacol Biol Psychiatry, vol. 28, no 5, , p. 913-22. (PMID 15363614)
    168. (en) Gomes UC, Shanley BC, Potgieter L, Roux JT, « Noradrenergic overactivity in chronic schizophrenia: evidence based on cerebrospinal fluid noradrenaline and cyclic nucleotide concentrations », Br J Psychiatry, no 137, , p. 346-51. (PMID 6160894, DOI 10.1192/bjp.137.4.346)
    169. (en) Leroy S, Griffon N, Bourdel MC, Olié JP, Poirier MF, Krebs MO, « Schizophrenia and the cannabinoid receptor type 1 (CB1): association study using a single-base polymorphism in coding exon 1 », Am J Med Genet, vol. 105, no 8, , p. 749-52. (PMID 11803524)
    170. (en) Dalton VS, Long LE, Weickert CS, Zavitsanou K, « Paranoid schizophrenia is characterized by increased CB1 receptor binding in the dorsolateral prefrontal cortex », Neuropsychopharmacology, vol. 36, no 8, , p. 1620-30. (PMID 21471953, PMCID PMC3138655, DOI 10.1038/npp.2011.43, lire en ligne [html])
    171. (en) Ortega-Alvaro A, Aracil-Fernández A, García-Gutiérrez MS, Navarrete F, Manzanares J, « Deletion of CB2 cannabinoid receptor induces schizophrenia-related behaviors in mice », Neuropsychopharmacology, vol. 36, no 7, , p. 1489-504. (PMID 21430651, PMCID PMC3096817, DOI 10.1038/npp.2011.34, lire en ligne [html])
    172. (en) Ryberg E, Larsson N, Sjögren S, Hjorth S, Hermansson NO, Leonova J, Elebring T, Nilsson K, Drmota T, Greasley PJ, « The orphan receptor GPR55 is a novel cannabinoid receptor », Br J Pharmacol, vol. 152, no 7, , p. 1092-101. (PMID 17876302, PMCID PMC2095107, DOI 10.1038/sj.bjp.0707460, lire en ligne [html])
    173. (en) Macdonald K, Feifel D, « Oxytocin in schizophrenia: a review of evidence for its therapeutic effects », Acta Neuropsychiatr, vol. 24, no 3, , p. 130-146. (PMID 22736892, PMCID PMC3378061, DOI 10.1111/j.1601-5215.2011.00634.x, lire en ligne [html])
    174. (en) Zhang XY, Zhou DF, Cao LY, Wu GY, Shen YC, « Cortisol and cytokines in chronic and treatment-resistant patients with schizophrenia: association with psychopathology and response to antipsychotics », Neuropsychopharmacology, vol. 30, no 8, , p. 1532-8. (PMID 15886721, lire en ligne [html])
    175. (en) Ligneau X, Landais L, Perrin D, Piriou J, Uguen M, Denis E, Robert P, Parmentier R, Anaclet C, Lin JS, Burban A, Arrang JM, Schwartz JC, « Brain histamine and schizophrenia: potential therapeutic applications of H3-receptor inverse agonists studied with BF2.649 », Biochem Pharmacol, vol. 73, no 8, , p. 1215-24. (PMID 17343831)
    176. « http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/15/01/17/PDF/Inserm_00150117.pdf& » (Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?), consulté le 2013-03-29
    177. (en) Munetz MR, Schulz SC, Bellin M. et Harty I. [onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ddr.430160109/pdf « Rimcazole (BW234U) in the maintenance treatment of outpatients with schizophrenia »] Drug Dev Res. 1989;16:79–83. DOI:10.1002/ddr.430160109
    178. (en) Shulman Y et Tibbo Ph. « GABAergic deficits in schizophrenia: evidence and implications » University of Alberta Health Sciences Journal 2005;2(2):23-27
    179. (en) Bantick RA, Deakin JF, Grasby PM, « The 5-HT1A receptor in schizophrenia: a promising target for novel atypical neuroleptics? », J Psychopharmacol, vol. 15, no 1, , p. 37-46. (PMID 11277607)
    180. (en) Boison D, Singer P, Shen HY, Feldon J, Yee BK, « Adenosine hypothesis of schizophrenia--opportunities for pharmacotherapy », Neuropharmacology, vol. 62, no 3, , p. 1527-43. (PMID 21315743, PMCID PMC3119785, DOI 10.1016/j.neuropharm.2011.01.048)
    181. en.wikipedia.org/wiki/Phosphodiesterase
    182. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/6266259
    183. http://www.guardian.co.uk/science/2010/jul/05/brain-scans-predict-schizophrenia
    184. http://medicalxpress.com/news/2013-12-molecular-explanation-schizophrenia.html http://medicalxpress.com/news/2013-06-protein-nerve-cell.html#inlRlv
    185. Vers une explication moléculaire de la schizophrénie : Toward a molecular explanation for schizophrenia L'article détaillé complet dans Nature Molecular Psychiatry du 24 décembre 2013 : L'autophagie joue un rôle essentiel dans la pathopysiologie de la schizophrénie Autophagy has a key role in the pathophysiology of schizophrenia http://www.nature.com/mp/journal/vaop/ncurrent/pdf/mp2013174a.pdf http://www.nature.com/mp/journal/vaop/ncurrent/full/mp2013174a.html
    186. http://www.sciencedaily.com/releases/2013/12/131230135050.htm
    187. Microscopic particles in two fractions of fresh cerebrospinal fluid in twins with schizophrenia or bipolar disorder and in healthy controls.
    188. Microparticles and microscopic structures in three fractions of fresh cerebrospinal fluid in schizophrenia: Case report of twins.
    189. (en) Investigational Agent Targeting Metabotropic Glutamate 2/3 Receptors Demonstrates ... Sur le site newsroom.lilly.com
    190. (en) A Comparison Study of LY2140023 and Aripiprazole in Schizophrenia Patients Sur le site clinicaltrials.gov
    191. Lilly Announces Inconclusive Phase II Study Results for mGlu2/3 ... Sur le site newsroom.lilly.com
    192. sur le site de l'unité de recherche sur la schizophrénie de Lausanne
    193. (en) Liu F, Guo X, Wu R, Ou J, Zheng Y, Zhang B, Xie L, Zhang L, Yang L, Yang S, Yang J, Ruan Y, Zeng Y, Xu X, Zhao J, « Minocycline supplementation for treatment of negative symptoms in early-phase schizophrenia: A double blind, randomized, controlled trial », Schizophr Res, vol. ., no ., , pii: S0920-9964(14)00014-0. (PMID 24503176, DOI 10.1016/j.schres.2014.01.011)
    194. Victor Tausk, L'« appareil à influencer » des schizophrènes, Paris, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », (ISBN 2-228-90521-6)
    195. Marguerite Sechehaye, Journal d'une schizophrène, Presses universitaires de France, , 11e éd. (ISBN 2-13-053795-2)
    196. Jean-Noël Missa, Naissance de la psychiatrie biologique : Histoire des traitements des maladies mentales au XXe siècle, Presses universitaires de France, coll. « Science, histoire et société », (ISBN 2-13-055114-9)
    197. En 1967 dans Une logique de la communication de Paul Watzlawick, Janet helmick beavin, Don D. Jackson p215 (ISBN 978-2020052207).
    198. OMS : La santé mentale : Nouvelle conception, nouveaux espoirs.
    199. (en) Fazel S, Långström N, Hjern A, Grann M, Lichtenstein P, Schizophrenia, substance abuse, and violent crime, JAMA, 2009;301:2016-23
    200. (en) Fazel S, Grann M, The population impact of severe mental illness on violent crime, Am J Psychiatry, 2006;163:1397-403
    201. (en) Fazel S, Gulati G, Linsell L, Geddes JR, Grann M, Schizophrenia and Violence: Systematic Review and Meta-Analysis, PLoS Med, 2009;6:e1000120
    202. Richard-Devantoy S, Olie JP, Gourevitch R, Risque d’homicide et troubles mentaux graves : revue critique de la littérature, L'Encéphale, 2009;35:521-530
    203. (en) Schnell T, Neisius K, Daumann J, Gouzoulis-Mayfrank E, Prevalence of psychosis/substance abuse comorbidity. Clinical-epidemiological findings from different treatment settings in a large German city Nervenarzt, 2010;81:323-8
    204. http://www-irem.ujf-grenoble.fr/irem/publi/TradMatematica_Articoli_Nash.htm#haut
    205. Schizophrenia.com
    206. Qu’est-ce que c’est la Schizophrénie ?
    207. Dr Louis Morissette [lire en ligne]
    208. Article sur Succo dans www. tueursenserie.org, p. 1, § Informations personnelles. [lire en ligne]
    209. Zelda et Scott Fitzerald : Les Années 20 jusqu'à la folie (Littératures, Autrement, 2002), biographie du couple Fitzgerald, par Kendall Taylor.
    210. (en) Gerald Eskenazi, « Lionel Aldridge, 56, Stalwart On Defense for Packer Teams », New York Times, (lire en ligne)
    211. King M, Wrestling with the Angel: A Life of Janet Frame, New Zealand Penguin, p. 69–70
    212. Matthew Herper « Jazz, Schizophrenia And Side Effects » Forbes le 15 juin 2005, consulté le 5 mars 2013.
    213. Le cas Eduard Einstein par Laurent Seksik, Flammarion 2013
    214. 1 2 3 4 Elisabeth Roudinesco et Michel Plon, Dictionnaire de psychanalyse, Paris, Fayard, , p. 1392-1398
    215. Nathan G. Hale, The Rise and Crisis of Psychoanalysis in the United States, 1917-1985, Oxford University Press, 1995 (p. 300-321)
    216. Paul E. Stepansky, Psychoanalysis at the Margins, 2009, New York: Other Press, p. 11, 14.
    217. Livre noir de la psychanalyse : Vivre, penser et aller mieux sans Freud, Les arènes, , 830 p. (ISBN 978-2912485885), p. 516

    Voir aussi

    Bibliographie

    Français

    • Victor Tausk, L'"appareil à influencer" des schizophrènes (1919), Paris, Payot, coll. Petite Bibliothèque Payot, 2010, (ISBN 2-2289-0521-6), résumé anglais: On the Origin of the ‘Influencing Machine’ in Schizophrenia. (en)
    • Paul-Claude Racamier, Les Schizophrènes, Paris, Payot, coll. Petite Bibliothèque Payot, 2001, (ISBN 2-2288-9427-3).
    • Alain Bottéro, Un Autre Regard sur la Schizophrénie, Éd.: Odile Jacob, 2008, (ISBN 978-2-7381-1997-1)
    • Anne Poiré Histoire d'une schizophrénie - Jérémy, sa famille, la société, texte annoté par le Dr Olivier Louis, et préfacé par Jean Canneva, président de l'Unafam, éditions Frison-Roche 2008, (ISBN 978-2-8767-1516-5), nouvelle édition 2014 (ISBN 978-2-87671-564-6)
    • Nicolas Franck, La Schizophrénie, Éd.: Odile Jacob, 2006, (ISBN 2-7381-1846-1)
    • Eugène Minkowski, La Schizophrénie (1927), Éd.: Payot-poche, 2002, (ISBN 2-2288-9603-9)
    • Henri Ey, Schizophrénie, Études cliniques et psychopathologie, Éd.: Les empêcheurs de penser en rond / Synthélabo, 1996, (ISBN 2-9086-0282-2)
    • Edouard Zarifian, Les Jardiniers de la folie, Éd.: Odile Jacob, 2000, (ISBN 2-7381-0797-4)
    • François Petitjean, Michel Marie-Cardine editors, Schizophrénies débutantes : diagnostic et modalités thérapeutiques, John Libbey Eurotext et Fédération française de psychiatrie, Paris 2003, (ISBN 2-7420-0448-3)
    • Maurice Champion, L'envers de la vie, l'univers du schizophrène, Témoignage, Éd.: Bénévent, 2003, (ISBN 2-8487-1234-1)
    • Catherine Tobin, Les schizophrénies, Odile Jacob : santé au quotidien, 2004, (ISBN 2-7381-1375-3)
    • Martin Roy La perception du temps chez les personnes schizophrènes, Université Laval, Québec, http://www.theses.ulaval.ca/2010/26742/

    Anglais

    • Craddock N, O'Donovan MC, Owen MJ, Genes for schizophrenia and bipolar disorder ? Implications for psychiatric nosology, Schizophr Bull, janvier 2006 32(1) : 9-16. Review. PMID 16319375
    • Pompili M, Mancinelli I, Ruberto A, Kotzalidis GD, Girardi P, Tatarelli R., Where schizophrenic patients commit suicide : a review of suicide among inpatients and former inpatients, Int J Psychiatry Med., 2005;35(2) : 171-90. Review. PMID 16240974
    • Perkins DO, Gu H, Boteva K, Lieberman JA., Relationship between duration of untreated psychosis and outcome in first-episode schizophrenia : a critical review and meta-analysis, Am J Psychiatry, octobre 2005 ; 162(10) : 1785-804. Review. PMID 16199825
    • Loscher W, Potschka H., Drug resistance in brain diseases and the role of drug efflux transporters, Nat Rev Neurosci, août 2005 ; 6(8) : 591-602. Review. PMID 16025095
    • Andreasen NC, Carpenter WT Jr, Kane JM, Lasser RA, Marder SR, Weinberger DR, Remission in schizophrenia : proposed criteria and rationale for consensus, Am J Psychiatry, mars 2005 ; 162(3) : 441-9. Review. PMID 15741458
    • Malhotra AK, Murphy GM Jr, Kennedy JL, Pharmacogenetics of psychotropic drug response, Am J Psychiatry, mai 2004 ; 161(5) : 780-96. Review. PMID 15121641
    • Lehman AF, Lieberman JA, Dixon LB, McGlashan TH, Miller AL, Perkins DO, Kreyenbuhl J ; American Psychiatric Association ; Steering Committee on Practice Guidelines. Practice guideline for the treatment of patients with schizophrenia, second edition, Am J Psychiatry, février 2004 ; 161(2 Suppl) : 1-56. Review. PMID 15000267
    • Siever LJ, Davis KL, The pathophysiology of schizophrenia disorders : perspectives from the spectrum, Am J Psychiatry, mars 2004 ; 161(3) : 398-413. Review. PMID 14992962
    • Taylor MA, Fink M., Catatonia in psychiatric classification : a home of its own, Am J Psychiatry, juillet 2003 ; 160(7) : 1233-41. Review. PMID 12832234
    • Gottesman II, Gould TD., The endophenotype concept in psychiatry : etymology and strategic intentions, Am J Psychiatry, avril 2003 ; 160(4) : 636-45. Review. PMID 12668349
    • Kapur S., Psychosis as a state of aberrant salience : a framework linking biology, phenomenology, and pharmacology in schizophrenia, Am J Psychiatry, janvier 2003 ; 160(1) : 13-23. PMID 12505794
    • Zygmunt A, Olfson M, Boyer CA, Mechanic D, Interventions to improve medication adherence in schizophrenia, Am J Psychiatry, octobre 2002 ; 159(10) : 1653-64. Review. PMID 12359668
    • Blackwood NJ, Howard RJ, Bentall RP, Murray RM., Cognitive neuropsychiatric models of persecutory delusions, Am J Psychiatry, avril 2001 ; 158(4) : 527-39. Review. PMID 11282685
    • Tsuang MT, Stone WS, Faraone SV., Toward reformulating the diagnosis of schizophrenia, Am J Psychiatry, juillet 2000 ; 157(7) : 1041-50. Review. PMID 10873908
    • Howard R, Rabins PV, Seeman MV, Jeste DV.. Late-onset schizophrenia and very-late-onset schizophrenia-like psychosis : an international consensus. The International Late-Onset Schizophrenia Group, Am J Psychiatry, février 2000 ; 157(2) : 172-8. Review. PMID 10671383
    • Sadock, Benjamin James et Virginia Alcott Sadock, KAPLAN and SADOCK's Synopsis of psychiatry, Ed. Lippincott Williams et Wilkins, Philadelphie, 2003, p. 471 à 503

    Ouvrages psychanalytiques

    • Marguerite Sechehaye, Journal d'une schizophrène, auto-observation d'une schizophrène pendant le traitement psychothérapique, PUF, 1950
    • Victor Tausk, De la genèse de l'appareil à influencer au cours de la schizophrénie, in Œuvres psychanalytiques, Payot-Rivages, 2000, Texte d'origine allemande traduit par un collectif, (ISBN 2-2288-9284-X) Résumé en anglais : On the Origin of the ‘Influencing Machine’ in Schizophrenia. (en)
    • Paul-Claude Racamier, Les Schizophrènes, Paris, Payot, coll. Petite Bibliothèque Payot, 2001, (ISBN 2-2288-9427-3).
    • Harry Stack Sullivan, La Schizophrénie, un processus humain, Éd.: Erès, 1998, (ISBN 2-8658-6574-6)
    • Frieda Fromm-Reichmann, Principes de psychothérapie intensive, ERES, 1999, (ISBN 2-8658-6752-8) (Une réflexion sur la psychothérapie institutionnelle)
    • Herbert Rosenfeld, États psychotiques, PUF 1976, (OCLC 301608712)
    • Harold Searles, L'effort pour rendre l'autre fou, Folio Gallimard, no 420, 2003, (ISBN 2-0704-2763-3)
    • Wilfred Bion, Réflexion faite, PUF, 1983 (ISBN 2-1303-7604-5)
    • Christian Müller, Études sur la psychothérapie des psychoses, Éd.: L'Harmattan, 1999, (ISBN 2-7384-7005-X)
    • Marguerite Sechehaye, Journal d'une schizophrène, Presses universitaires de France, 2003, 11e édition, (ISBN 2-1305-3795-2)
    • Gisela Pankow, L'être-là du schizophrène, Éd.: Flammarion, Col.: Champs sciences no 708, 2006, (ISBN 2-0808-0158-9)
    • Jean Besson, Traitement psychothérapique d'une jeune schizophrène, Collection Psychanalyse et civilisations, éditions L'Harmattan, 1995, (ISBN 2-7384-3937-3)
    • Jean Besson, Laura Schizophrène, Contrepoint théorique, Collection Études psychanalytiques, éditions L'Harmattan, 2004, (ISBN 2-7475-6312-X)
      • H. Spotnitz, Modern psychoanalysis of the schizophrenic patient : Theory of the technique, YBK Publishers Inc., 2004

    Filmographie

    Ces films ont pour thème la schizophrénie, ou mettent en scène un personnage schizophrène. Ce trouble est souvent confondu, de par son étymologie, avec le trouble dissociatif de l'identité dans la culture populaire (pour les films sur ce sujet, consulter la filmographie de l'article).

    • À travers le miroir (Såsom i en spegel, 1961), d'Ingmar Bergman.
    • Berlin Calling, de Hannes Stöhr avec Paul Kalkbrenner (2008).
    • Black Swan, de Darren Aronofsky, où Natalie Portman interprète certains symptômes de la schizophrénie (paranoïa) (2011).
    • Clean, Shaven de Lodge Kerrigan avec Peter Greene (1993).
    • Family Life, de Ken Loach (1971).
    • La Fosse aux serpents, d’Anatole Litvak (The Snake Pit, 1948).
    • L'Île intérieure de Dunia Ayaso et Félix Sabroso (La isla interior, 2010)
    • Un homme d'exception de Ron Howard (2001), adapté de la biographie éponyme de John Forbes Nash, avec Russell Crowe, Ed Harris, Jennifer Connelly.
    • People Say I'm Crazy, de John Cadigan, schizophrène, qui filme sa propre vie (lien (en))
    • Psychose, d'Alfred Hitchcock avec Anthony Perkins (1960).
    • Répulsion de Roman Polanski avec Catherine Deneuve (1966).
    • Shine, de Scott Hicks (1996).
    • Spider, de David Cronenberg (2002).
    • Une vie française (téléfilm), de Jean-Pierre Sinapi, avec Jacques Gamblin (2011).
    • The Voices, de Marjane Satrapi avec Ryan Reynolds (2015).

    Articles connexes

    • Antipsychiatrie
    • Autisme en psychopathologie
    • Échelle des symptômes positifs et négatifs
    • Enquête de Lausanne
    • Hearing Voices Movement - Mouvement des entendeurs de voix (avec ou sans diagnostic).
    • Langage de rêve, de Emil Kraepelin
    • Neuroleptique
    • Psychopathologie
    • Psychose
    • Psychothérapie des psychoses

    Liens externes

    • Société québécoise de la schizophrénie
    • Catégorie Schizophrénie de l’annuaire DMOZ
    • Haute Autorité de santé, « Actes et prestations - Affections de longues durée - Schizophrénies - Actualisation de mars 2012 » [PDF]
    • Portail de la médecine
    • Portail des neurosciences
    • Portail de la psychologie
    This article is issued from Wikipédia - version of the Thursday, October 22, 2015. The text is available under the Creative Commons Attribution/Share Alike but additional terms may apply for the media files.
    Contents Listing Alphabetical by Author:
    A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Unknown Other

    Contents Listing Alphabetical by Title:
    # A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W Y Z Other

    Medical Encyclopedia

    Browse by first letter of topic:


    A-Ag Ah-Ap Aq-Az B-Bk Bl-Bz C-Cg Ch-Co
    Cp-Cz D-Di Dj-Dz E-Ep Eq-Ez F G
    H-Hf Hg-Hz I-In Io-Iz J K L-Ln
    Lo-Lz M-Mf Mg-Mz N O P-Pl Pm-Pz
    Q R S-Sh Si-Sp Sq-Sz T-Tn To-Tz
    U V W X Y Z 0-9

    Biblioteca - SPANISH

    Biblioteca Solidaria - SPANISH

    Bugzilla

    Ebooks Gratuits

    Encyclopaedia Britannica 1911 - PDF

    Project Gutenberg: DVD-ROM 2007

    Project Gutenberg ENGLISH Selection

    Project Gutenberg SPANISH Selection

    Standard E-books

    Wikipedia Articles Indexes

    Wikipedia for Schools - ENGLISH

    Wikipedia for Schools - FRENCH

    Wikipedia for Schools - SPANISH

    Wikipedia for Schools - PORTUGUESE

    Wikipedia 2016 - FRENCH

    Wikipedia HTML - CATALAN

    Wikipedia Picture of the Year 2006

    Wikipedia Picture of the Year 2007

    Wikipedia Picture of the Year 2008

    Wikipedia Picture of the Year 2009

    Wikipedia Picture of the Year 2010

    Wikipedia Picture of the Year 2011