Saint-Chinian
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Saint-Chinian | |||||||||||
Un panorama sur le bourg |
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Blason | |||||||||||
Administration | |||||||||||
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Pays | France | ||||||||||
Région | Languedoc-Roussillon | ||||||||||
Département | Hérault | ||||||||||
Arrondissement | Béziers | ||||||||||
Canton | Saint-Pons-de-Thomières | ||||||||||
Intercommunalité | Communauté de communes Canal-Lirou Saint-Chinianais | ||||||||||
Maire Mandat |
Bruno Enjalbert 2014-2020 | ||||||||||
Code postal | 34360 | ||||||||||
Code commune | 34245 | ||||||||||
Démographie | |||||||||||
Gentilé | Saint-Chinianais | ||||||||||
Population municipale |
1 813 hab. (2012) | ||||||||||
Densité | 78 hab./km2 | ||||||||||
Géographie | |||||||||||
Coordonnées | 43° 25′ 23″ N 2° 56′ 52″ E / 43.4230555556, 2.9477777777843° 25′ 23″ Nord 2° 56′ 52″ Est / 43.4230555556, 2.94777777778 | ||||||||||
Altitude | Min. 101 m – Max. 631 m | ||||||||||
Superficie | 23,29 km2 | ||||||||||
Localisation | |||||||||||
Liens | |||||||||||
Site web | www.saintchinian.fr | ||||||||||
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Saint-Chinian est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Languedoc-Roussillon.
Géographie
Localisation
Hydrographie
Saint-Chinian est arrosé par le ruisseau de Vernazobres.
Voies de communication et transports
Saint-Chinian est traversée par :
- la D 612, en provenance de Saint-Pons-de-Thomières au nord-ouest et en direction de Cébazan au sud-est ;
- la D 20, en provenance de Villespassans au sud-ouest et en direction de Pierrerue à l'est ;
- la D 177, en provenance d'Assignan à l'ouest et en direction de Pierrerue à l'est.
Toponymie
La forme la plus ancienne est monasterium S. Aniani, attestée dès 826. Elle dérive ensuite en occitan en Sanch Inhan puis avec mécoupure en Sant Chinhan. Ce toponyme reprend le nom de Anianus, évêque d’Orléans au Ve siècle. À la mi-, les Huns ayant assiégé Orléans, l’évêque Anianus (Aignan), originaire de la vallée du Rhône, leur opposa une farouche résistance. Sa tactique était de faire passer une procession sur le chemin de ronde des fortifications. Au troisième assaut, le 23 juin, Ætius et ses légions arrivèrent et firent déguerpir les assaillants. En souvenir de cet exploit trente-deux communes françaises prirent le nom de Saint-Aignan[1].
Histoire
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Vernodure[2]. Les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire des sans-culottes » puis « société régénérée des sans-culottes montagnards », et créée en 1791[3].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
Au dernier recensement, la commune comptait 1813 habitants.
En 2012, la commune comptait 1 813 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[Note 1],[Note 2].
De 1999 à 2007, Saint-Chinian a augmenté de 37 habitants soit une progression de 2,1 %. Les retraités ou préretraités représentent 38 % de la population, les chômeurs 5,2 %, les actifs 31,2 %, les élèves et étudiants 4,7 % et les autres inactifs 20,9 %[5].
Économie
- Saint-Chinian (AOC)
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
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Notre-Dame-de-Nazareth.
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Les Allées
Personnalités liées à la commune
- François-Maximin Valentin (1821-1888), député de Isère (1887-1888), né dans la commune.
- Auguste Affre dit Gustarello (1858-1931), célèbre ténor[6], né dans la commune, où il a commencé à chanter dans l'orphéon.
- En 1881, apprenti menuisier âgé de 23 ans, il est un des premiers à rejoindre l'Orphéon local qui vient d'être créé. Par la suite, sa magnifique voix de ténor amène Marcelin Coural, maire de Narbonne, à demander à le rencontrer et l'auditionner. Conséquence, il l'invite à venir habiter Narbonne et suivre les cours de l'école de musique.
- Un an plus tard, Affre intègre le Conservatoire de Toulouse et obtient une subvention du département de l'Hérault et de la municipalité de Saint-Chinian. Elle s'élève à 300 francs « durant tout le temps de ses études musicales, soit à Toulouse, soit à Paris. »
- En 1887, Affre remporte au Conservatoire de Paris le prix d'Opéra comique et en 1888 le prix de Grand Opéra. Il démarre alors une carrière de ténor. Durant vingt ans il est célèbre et très apprécié en France et à l'étranger, notamment à Bordeaux et Toulouse où il est acclamé.
- Charles Trenet : le chanteur, dont le père était notaire à Saint-Chinian, a habité lors de son enfance dans l'actuelle maison des vins.
Héraldique
Les armes de Saint-Chinian se blasonnent ainsi :
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Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de l'Hérault
Liens externes
- Site officiel de la commune
- Saint-Chinian sur le site d'histoire locale
Notes et références
Notes
- ↑ Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- ↑ Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1902.
- 1 2 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 416.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2012.
- ↑ http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/resultats/chiffres-cles/n3/34/n3_34245.pdf
- ↑ Biographie d'Auguste Affre.
- ↑ Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, (ISSN 1264-5354), p 61.
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