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Quotient intellectuel

Quotient intellectuel

Page d'aide sur les redirections « QI » redirige ici. Pour les autres significations, voir QI (homonymie).
Un exemple d'un type d'élément de test de QI, sur le modèle des éléments des Matrices progressives de Raven.

Le quotient intellectuel, ou QI, est le résultat d'un test psychométrique qui, lorsqu'il est corrélé avec les autres éléments d'un examen psychologique, entend fournir une indication quantitative standardisée liée à l'intelligence abstraite.

Le résultat fournit un indice sur la vivacité intellectuelle de l'enfant ou de l'adulte, que les parents ou éducateurs sont libres d'utiliser ou non ; au Royaume-Uni, le test « 11+ » utilisé pour l'orientation scolaire a été construit comme un test de QI. La construction des tests de QI est empirique : aucune théorie complète ne la sous-tend. Des psychologues ne fondant leurs consultations que sur la mesure du QI seraient en revanche désinvoltes, ce facteur ne constituant qu'un élément de la personnalité.

Créé au début du XXe siècle pour dépister les élèves en difficulté et leur faire bénéficier d'un soutien, le test de QI est très vite détourné à des fins eugénistes pour isoler et formater certains enfants supposés avoir le meilleur potentiel. Si le test était très algébrique il permettrait des scores extrêmes : score très élevé pour un enfant « normalement intelligent » mais souffrant d'autisme ou score faible pour un enfant « normalement intelligent » mais souffrant de dyslexie. Dès lors, les tests comprennent des questions « culturelles » ne mesurant plus la capacité de calcul mais l'érudition et l'apport des parents.

Le QI est mesuré par un médecin en France à la demande d'un psychologue scolaire pour dépister un enfant qui serait laissé intellectuellement à l'abandon par ses parents. En revanche, les notions d'« âge mental », ou de « sur-doué » ne sont pas des diagnostics, mais permettent d'appeler à la discussion sur l'enfant, sa famille et son avenir.

Construction des tests

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Graphique représentant la répartition théorique de la population par QI standard. Il présente les caractéristiques d'une courbe en cloche, les tests étant étalonnés à cette fin pour permettre une bonne discrimination dans les zones médianes.
Distribution de QI normalisé avec une moyenne de 100 et un écart type de 15.


Il existe :

  • le QI classique (ou « en âge mental »). C'est le rapport entre l'âge « mental » que donne le résultat du test sur l'âge réel, multiplié par 100. Ainsi un enfant de 10 ans montrant les mêmes résultats que la moyenne des enfants de 12 ans a « douze ans d'âge mental » et un QI de 120 = (12 / 10) ⅹ 100. Conçu pour détecter et aider les enfants en difficulté, il n'a plus vraiment d'utilité pour un adulte[1] ;
  • le QI par rang ou QI standard qui correspond au rang auquel se situe une personne relativement à une population représentée par une loi normale (Courbe de Gauss). Il ne s'agit pourtant que d'une approximation.

Les tests sont en effet « étalonnés » lors de leur conception pour que les résultats suivent une courbe à peu près en cloche, pour laquelle toutefois rien (hormis la question d'entropie maximale de la distribution ; voir inférence bayésienne) n'autorise à parler directement de courbe de Gauss. En fait, si cette distribution était effectivement une courbe de Gauss, les sujets ayant un QI inférieur à 70 devraient représenter 2,5 % de la population et les retards mentaux sévères (QI < 50) 0,23 %. Les études épidémiologiques démontrent que les retards mentaux sévères ont en fait une prévalence supérieure à 0,3 %. Ce phénomène est notamment dû à l'impact des retards mentaux d'origine génétique (retards mentaux liés au chromosome X).

L'étalonnage fixe « par construction » la moyenne (ou l'espérance), l'écart type et la distribution a priori associée à ces contraintes dans la méthode bayésienne (c'est-à-dire la seule n'introduisant pas d'« information ajoutée ») se trouve être la courbe de Gauss. C'est donc sur elle qu'on étalonne le test. Tous les tests fixent la moyenne à 100. L'écart-type est le plus souvent fixé à 15 (il s'agit alors de QI standard), parfois à 16 ou même à 24 (Cattell). Selon A. Christodoulou[Qui ?], « la moyenne du QI standard est fixée à 100 pour des raisons historiques. L'écart type à 15 est arbitraire, mais il correspond à un écart probable de 10, ce qui veut dire qu'entre un QI de 90 et de 110, il y a 50 % de la population. Pour les psychologues américains « un individu sur deux est normal », donc, entre 90 et 110, se situe la zone de normalité. Cela crée bien sûr la confusion avec le QI classique, où, entre 90 et 110 se situe la normalité, mais dans le cas du QI Classique, il s'agit de 10 % d'avance ou de 10 % de retard. Un QI classique de 90 à 110 et un QI standard de 90 à 110 ne signifient pas la même chose[réf. souhaitée]. »

Le QI obtenu dépend bien évidemment du type de test utilisé : un QI de 115 dans un test par rang avec moyenne de 100 et écart type de 15 correspond à un QI de 124 dans un autre test par rang avec moyenne de 100 et écart type de 24. Par convention, quand aucune autre précision n’est apportée, le QI considéré est le QI standard (M=100, SD=15). Tous ne respectent pas cette convention (Mensa impose pour cette raison des seuils différents selon que l'évaluation est en test de Stanford-Binet ou de Cattell).

Le test dépend d'une plus ou moins grande familiarité préalable avec les notions utilisées par le test ; c'est pourquoi il est bon lorsqu'on échoue à un test de le retenter quelques mois après. Comme pour le saut à la corde, l'entraînement permet de mieux approcher ses limites réelles, sans permettre  par définition même de ce qu'est une limite  de les dépasser.

Dans la pratique, si le QI constitue un indicateur, un repère valable de quelque chose, il lui manque les trois caractéristiques qui définissent un instrument de mesure dans le monde scientifique : chiffrage de la précision, chiffrage de la justesse et chiffrage de la sensibilité. Cela ne supprime pas pour autant l'intérêt de ce type de tests, mais rappelle qu'ils n'ont pas dans leur état actuel le caractère précis de la mesure d'une température ou d'une longueur. Les tests de QI comme le WAIS (équivalent du WISC pour les adultes) font appel à des questions spécifiquement culturelles, notamment d'histoire et de géographie, ainsi que des questions de vocabulaire, ou de culture générale, ce qui explique les différences de résultats observées entre des individus ayant par ailleurs une réussite équivalente aux questions de mémoire, de compréhension, d’arithmétique (ou si l'on étudie chaque type de QI séparément, à leur QI de performance), selon le niveau d'études, l'environnement familial ou professionnel du sujet. C'est pour cette raison qu'un test de QI doit toujours être effectué chez un psychologue, qui pourra notamment l'interpréter, et y joindre une analyse plus spécifique, en fonction de la personnalité de l'individu testé (ce qui explique également que les résultats de ces tests ne soient pas exactement représentatifs de l'intellect, et doivent être interprétés).

Historique

La fin XIXe siècle assiste aux débuts de la psychologie scientifique. De nombreux chercheurs s’intéressent à la mesure de l’intelligence. Le plus avancé sur le sujet est l’Anglais Sir Francis Galton, un cousin de Charles Darwin, qui ne parviendra cependant pas à mettre en place un test utilisable. Galton, inventeur du terme eugénisme, publie son livre L’intelligence héréditaire, la raison de ses travaux étant de montrer qu'une partie au moins de celle-ci s'hérite, et d’en tirer des conclusions pour l’amélioration de l’espèce humaine (voir l'article eugénisme). En 1890, le terme de « mental test » est employé pour la première fois par l’Américain Mc Keen Cattell pour désigner une série d’épreuves destinées à mesurer les différences entre étudiants.

Le psychologue français Alfred Binet a été l'un des principaux développeurs de ce qui est devenu plus tard le test Stanford-Binet (en).

En 1904, l’anglais Charles Spearman reprend les travaux de Galton, et par l’analyse factorielle découvre un « facteur général » qu’il nomme « intelligence générale » (il s'agit du facteur g, avec g en basse casse italique). En 1905, les français Alfred Binet et Théodore Simon, travaillant à la demande de l’État sur un moyen de détecter d’avance les élèves faibles scolairement, mettent au point le premier test utilisable, l'Échelle métrique de l'intelligence. En 1912, l'allemand William Stern a l’idée de faire le rapport entre les résultats obtenus au Binet-Simon et l’âge réel, et invente le terme de « quotient intellectuel. » Le problème est bien sûr que ce QI n'est applicable qu'aux enfants et, à la limite, aux adultes handicapés mentaux. En 1926, la psychologue Catherine Morris Cox utilise les informations biographiques sur l’enfance de personnes célèbres[2] pour estimer a posteriori leur QI (Voltaire, 170 ; John Stuart Mill, 190 ; Goethe : 210). Cette étude informelle[3] n'est qu'amusante mais sera souvent citée.

En 1939, l'américain David Wechsler invente la mesure par rang (utilisation de la loi normale) qui permet l'utilisation sur les adultes. Le terme « quotient » est cependant conservé. La même année, l'américain Louis Leon Thurstone remet en cause la thèse de Spearman en soulevant sept facteurs principaux qui font partie d'une multitude de facteurs : Facteur Spatial (représentation des configurations), Facteur Perception (saisie de détails dans une configuration), Facteur Verbal (compréhension des données), Facteur Lexical (mobilisation du vocabulaire) , Facteur Mémoire (faculté de mémorisation), Facteur Numérique (réalisation de calculs), et Facteur Raisonnement (définir et trouver des liens entre des éléments). En reprenant les analyses de Spearman, Thurstone conclut que ces sept facteurs sont orthogonaux, c'est-à-dire représentent autant de types d’intelligence et n'ont pas de lien entre eux. Le g de Spearman serait donc inexistant. Les conclusions de Thurstone sont que l’existence même de l'intelligence générale, comme entité mesurable, ne reposerait sur aucune base empirique réelle, ni ne pourrait être quantifiée de manière rigoureuse et logique -sauf évidemment dans le cas particulier de deux individus dont l'un surpasserait l'autre dans « tous » les types mentionnés. En 2006, le débat reste ouvert et on attend beaucoup de la neurologie et des sciences cognitives pour le faire avancer. Des revues comme « Scientific American : Mind » ou en France Cerveau et psycho publient régulièrement des articles sur le sujet.

En 1955, le psychologie de l'éducation Cyril Burt publie sa première enquête (qui se révélera falsifiée) sur l'héritabilité du QI (en) apportant la justification des classes sociales en Angleterre, son test servira jusqu'en 1971 à l'orientation des élèves anglais de 11 ans. L'année suivante, en 1956, l'un des plus grands QI mesurés est obtenu par une femme, Marilyn vos Savant.

En 1961 en France, un jeune travailleur agricole « quasiment illettré » nommé Jean Frêne se voit crédité aux trois jours de sélection militaire d'un QI exceptionnel. L'affaire remonte au ministère des armées (actuel ministère de la Défense) qui lui accorde un sursis et une bourse : cinq ans plus tard, Jean Frêne décroche son diplôme d'ingénieur et embraye directement sur un doctorat. En 2004, il est professeur à l'université de Poitiers en chaire de tribologie. Cette affaire popularisera l’intérêt de la notion de QI en France. Jean Frêne y est devenu le troisième Français à obtenir la prestigieuse médaille d'or internationale de tribologie[4].

En 1977, le sud-coréen Kim Ung-yong établit un nouveau record du monde du QI le plus élevé avec un score de 210 à l'âge de 14 ans et est répertorié dans le Guinness Book of World Records. Il termine son doctorat en physique à l’âge de 15 ans. En 1980, Robert Klark Graham, généticien eugéniste américain, crée le Dépôt pour le Choix Germinal, une banque de sperme réservée aux hauts QI[réf. nécessaire].

Mises en cause

Mesures

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« Je nomme intelligence ce que mesurent mes tests », aurait répondu, dit-on, ironiquement peut-être, Alfred Binet, puis, dubitatif, Jean Piaget. Il n’y a pas actuellement consensus autour de la définition même de l'intelligence, même du côté des extrêmes : on discute par exemple de l'intelligence des animaux. Si quelques individus semblent supérieurement intelligents, géniaux, on est sûr que la société ne repère pas tous les individus de ce type, qui ne sont donc pas si évidents à distinguer. Néanmoins, « intelligence » vient du latin intellegentia (faculté de comprendre), dérivé du latin intellegere signifiant comprendre, et dont le préfixe inter (entre), et le radical legere (choisir, cueillir) ou ligare (lier) suggèrent essentiellement l'aptitude à relier des éléments jusqu'alors séparés.

L'intelligence est l'ensemble des facultés mentales permettant de comprendre les choses et les faits, de découvrir les relations entre eux et d'aboutir à la connaissance conceptuelle et rationnelle (par opposition à la sensation et à l'intuition). Elle se perçoit dans l'aptitude à comprendre et à s'adapter facilement à des situations nouvelles. L’intelligence peut ainsi être conçue comme la faculté d'adaptation.

Si on[Qui ?] veut décrire mathématiquement des degrés d'intelligence, il semble donc qu'on doive se contenter au mieux, d'un pré-ordre, et non d'une relation d'ordre total, en langage courant cela signifie :

  • que de deux individus donnés l'un peut parfois être considéré « dans tous les domaines plus intelligent » qu'un autre ;
  • mais qu'entre deux individus quelconques ce n'est pas toujours le cas ;
  • la seule relation certaine en tel cas est la transitivité : si A est « plus intelligent partout » que B, et B que C, alors A doit l'être davantage que C, sans quoi la relation n'en est pas une cohérente.

Les tests de QI ne prétendent donner une image approximative que d'« une partie » de ce qu'on entend communément par « intelligence », partie qui serait plutôt une adaptation à certains codes de raisonnements logiques simples ou complexes. Des aptitudes plus difficiles à apprécier telles que la résolution rapide d’un problème logique donné, parfois déterminantes — comme l'opiniâtreté — dans la vie réelle, ne sont pas prises en compte dans ces tests, puisque chaque question doit être résolue en trente secondes en moyenne. En restant à une approche étymologique, le moins loin d'une définition est la capacité à comprendre, quel que soit le domaine. On retrouve alors les notions d'intelligence de forme intuitive « opposée » à la forme analytique.

Validité

Un test est dit valide lorsqu’il mesure bien ce qu'il prétend mesurer. Dans le cas de l’intelligence, pour qu’un test soit invalide, il sera nécessaire (sans être suffisant) de démontrer que celui-ci ne mesure qu’une seule et unique dimension. Les méthodes actuellement utilisées pour mesurer le nombre de dimensions ne convenaient pas au traitement des données psychométriques. L'analyse en composantes principales, tant prisée, convient à des associations de type linéaire alors que la relation entre un score à un test et le QI est de type ogive normale. Bien qu’il existe des méthodes d’analyse qui répondent aux besoins spécifiques de la psychométrie (McDonald, 1967 ; Bock et al., 1988; Stout, 1987), il semble que les chercheurs soient peu enclins à remettre leurs pratiques en question. Pour démontrer si un test mesure bien le nombre de dimensions attendu, ceux-ci recourent aux méthodes les moins fiables – et donc les plus sujettes à interprétation – dans plus de 80 % des publications (Fabrigar et al., 1999). Voilà, dans l’actuel, un portrait de la validité des tests psychométriques, et cela n’épargne pas la mesure du QI. Néanmoins, pour imparfaits qu'ils soient, ces tests permettent une approximation dans l'attente d'une batterie de tests cohérents.

À supposer que l'intelligence soit définie de façon consensuelle, il reste à savoir comment un test peut entendre la mesurer. C'est pourquoi on parle de batteries de tests, faisant appel à des techniques de tempérance, comme des évaluations du niveau de langage. L'expression, à l'aide d'un résultat chiffré de « l'intelligence » d'une personne, ne permet pas d'en appréhender de manière « détaillée » les différents aspects. C'est simplement une approximation. Des individus particulièrement doués, voire géniaux, dans la discipline qui les passionne peuvent être très démunis dans d'autres domaines : vie courante, formalités administratives... ou tests : que l’on pense par exemple à Ampère, Chasles, (tous deux morts bien avant que Binet ne crée ses premiers tests), ou à Paul Erdős ou encore à cet archétype du distrait représenté par le savant Cosinus (personnage de bande dessinées parues elles aussi avant l'apparition des tests). D'autre part, la plupart des tests pratiqués pour mesurer le QI ne tiennent volontairement pas compte de certains aspects de l'utilisation de l'esprit humain : culture générale alias mémoire à long terme, certains aspects de la psychologie. Enfin, les résultats permettent de calculer les capacités du cerveau confrontés à une expérience de réflexion le jour où cette expérience a été menée.

Les tests de QI ne mesurent qu'une certaine part de l'intelligence humaine, en effet la théorie des intelligences multiples prétend qu'il n'existe pas une ou deux intelligences mais huit voire neuf (Théorie des intelligences multiples d'Howard Gardner). Le quotient intellectuel constitue surtout un classement (d'adaptation à des types de raisonnements logiques, voire de cognition, prédéfinis) d’un individu par rapport à une population donnée, et ne renseigne QUE sur son écart par rapport à la norme. Il ne s'ensuit pas pour autant que cette information soit dénuée d'utilité (voir effet Tetris).

Contexte socio-culturel

Les résultats obtenus lors de la passation de tests culturels sont par construction influencés par ce type de facteurs. Des études ont montré que les résultats au QI des immigrants s’élevaient 5 ans après leur arrivée dans leur pays d’adoption[réf. nécessaire] (mais leur intelligence a pu également évoluer dans le même temps s'ils sont passés dans un milieu plus stimulant). Les résultats obtenus lors de la passation de tests réputés « aculturels » gardent des traces résiduelles d'influence par quelques facteurs culturels (facilité de lecture, par exemple). Certains psychologues utilisent les matrices progressives de Raven, test réputé « aculturel ». Celles-ci, qui consistent en une succession d’items purement visuels, ne font appel ni aux connaissances, ni au vocabulaire. Cela permettrait de tester le potentiel natif de chacun...

Les tests prétendus « aculturels » ne le sont jamais. Une personne ayant des connaissances et de la pratique en géométrie (translation, symétrie, rotation...) sera plus à l'aise avec les matrices de Raven. Une personne ayant étudié et pratiqué les suites de nombres sera plus à l'aise avec les nombreux items de tests de QI faisant appel à ces notions. Une autre ayant une connaissance détaillée du vocabulaire dans sa langue sera plus à l'aise avec les autres nombreux items de tests de QI y faisant appel. D'ailleurs, de nombreux entraînements aux tests de QI (brochures, sites Internet, cours) existent pour « booster son cerveau » et permettent effectivement de mieux réussir ces tests. Ces tests mesurent donc avant tout la capacité du cerveau à résoudre ces tests. Mais « l'intelligence » n'est peut-être que la « quantité de connaissances » d'un individu, quantité qui lui permet de faire face à une situation nouvelle en lui permettant de faire plus ou moins de parallèles avec les situations similaires qu'il peut y raccorder.

Effet Flynn

Dans les pays où le taux de scolarisation augmente, l'augmentation des performances n’a pas lieu où l'on croit : l'effet Flynn est le nom attribué à l'accroissement lent et régulier du résultat moyen à des tests de type Q.I. observés depuis 100 ans dans les pays industrialisés. Ce sont les tests les plus liés aux matières scolaires qui connaissent les plus faibles progressions. L'accroissement de la scolarité, et le niveau scolaire, jouent dans l'augmentation des scores aux tests « culturels ». Philippe Dumas défend l'idée que l'exposition intensive des tout jeunes aux objets des TIC (Technologie de l'Information et de la Communication) serait un facteur-clé de l'effet Flynn[5]. On[Qui ?] peut aussi envisager que la scolarisation croissante, et donc l'acquisition de connaissances dans les disciplines fondamentales (mathématiques, raisonnement logique, français, langues vivantes), donne les clés d'une compréhension plus fine, plus générale, plus « culturelle». Une bonne maîtrise des outils de base offre une marge de progression plus importante dans des domaines connexes, et aussi plus complexes.

Une étude d'Aden et Shayer datée de 2005[6] et portant sur 25 000 enfants scolarisés en Grande-Bretagne suggère au contraire[6] une inversion pure et simple de l'effet Flynn, et une « régression de trois ans d'âge mental » des élèves britanniques entre 1975 et 2005. Cependant des études ultérieures démontrent que chaque pays a son rythme d'une part mais qu'également l'effet Flynn ne profite qu'aux moins doués, le King's College de Londres étant un établissement d'élite ne correspond pas à ce critère. Cependant la tendance d'une stagnation voire d'une légère régression de l'effet Flynn en Occident est bel et bien établie, les causes en sont encore à l'étude d'autant que le phénomène n'est pas homogène[7].

Limites

Le test de QI ne mesure pas ni ne prétend mesurer :

  • l’ouverture d’esprit ;
  • la créativité (ou inventivité), bien que les sujets à fort QI se montrent souvent imaginatifs ;
  • la capacité à dépasser un problème pour le placer dans une perspective plus générale.

Ces points jouent néanmoins un rôle important dans beaucoup de travaux intellectuels. D'autres tests existent pour ces détections spécifiques.

Il est en revanche très influencé par la motivation : les problèmes posés sont souvent fastidieux en raison de leur caractère répétitif et coupé dans une certaine mesure du réel. Le problème se complique du fait que l’intelligence « peut répugner à la répétition[8] » : Évariste Galois refusait de répondre à une question au motif qu’il la trouvait trop facile et inintéressante.

Il concerne des « problèmes clos » posés de façon « explicite », ce qui ne correspond qu’à une partie limitée des questions où ce que nous nommons « intelligence » se montre utile. Il est fréquent que la vraie difficulté intellectuelle d’une tâche soit d’arriver à bien poser le problème plutôt que le résoudre une fois posé ; cette dernière tâche peut même dans certains cas être accomplie par une machine.

Il apparaît très difficile d’estimer le réel potentiel des personnes manifestant un QI très élevé (ou très bas, dans une moindre mesure). La principale raison réside dans la faiblesse de l’échantillon disponible à ce niveau. Quand un enfant sur 3000 environ obtient un QI supérieur à 150 au WISC, il devient très difficile d’établir un nouveau test pour ceux-ci (il faudrait d’abord constituer un échantillon valable, ce qui est très délicat). Ainsi, les bêta-testeurs des tests réservés aux THQI (personnes à très haut QI) se sont-ils, en fait, auto-évalués. Si les tests de QI donnent des résultats qui ont une apparence de Loi normale (Courbe de Gauss), c'est parce que les tests sont « étalonnés » de façon à en donner une : on y trouve en effet quelques rares questions destinées à dépister très vite des sujets exceptionnellement retardés ou brillants, et l'immense majorité des questions ne sert qu'à départager plus finement les autres, qui sont aussi la majorité, entre eux.

Le QI s'apparente plus à un « indicateur » qu'à une mesure, car « justesse », « précision » et « sensibilité » en sont mal définis. Il chiffre simplement la facilité à utiliser certains modes de raisonnement, ce qui a certes une utilité en contexte scolaire. Une zone de confort est observée entre 85 et 115 de QI, dès que l'on sort de cette fourchette divers éléments sociaux, culturels, d'apprentissage, d'attitude ou d'aptitude commencent à se dessiner. Ce qui veut dire notamment que les personnes qui dépassent 115 (et plus encore 130 et plus) peuvent aussi rencontrer des difficultés d'adaptation allant jusqu'au sévère[9] à l'instar des difficultés qu'on observe avec moins de surprise chez des personnes à 85 et moins. Il apparait ainsi de temps en temps des cas de personnes en échec complet, testées pour vérifier si elles ne sont pas retardées, et qui se révèlent au contraire au-dessus de la moyenne. Prendre en compte les dimensions multiples de l’intelligence pourrait représenter une voie pour l’établissement de futurs tests visant à l’orientation, alors que le QI s'intéresse essentiellement soit à un potentiel, soit au contraire à des difficultés prévisibles pour un futur cursus. En d'autre termes, la question réside moins dans le fait de savoir « quel nom donner » à ce que le QI mesure que de savoir à quelles capacités de réalisation sa valeur est corrélée.

Variations au cours de la vie

Certains auteurs[10],[11] notent, dans leurs publications, que le QI peut changer au cours de la vie (amélioration ou déclin), en lien avec des modifications de la structure du cerveau (confirmées par l'imagerie cérébrale, structurelle et fonctionnelle, qui montre que le QI verbal[Quoi ?] évolue avec la matière grise (dans une région activée par la parole), alors que le QI non verbal évolue avec des changements de la matière grise dans une zone activée par les mouvements des doigts). Ces changements se font dans l'enfance, à l'adolescence[11], ou avec l'âge et pour des raisons pathologiques (maladie d'Alzheimer et autres démences).

On a aussi confirmé par l'imagerie cérébrale que les formes d'habileté verbale et non verbale sont étroitement liées aux compétences sensori-motrices impliquées dans l'apprentissage. L'imagerie montre ou confirme la possibilité que les capacités intellectuelles d'un individu par rapport à ses pairs puissent diminuer ou augmenter dans les années d'adolescence[11], sans qu'on sache encore dans quelle mesure jouent le contexte environnemental (polluants neurotoxiques, perturbateurs endocriniens…), d'évolution personnelle (période où intervient fréquemment un changement dans le mode d'alimentation[10], avec alcool, tabac éventuellement, ou un changement dans le mode d'apprentissage) ou social (psychologie de la motivation), réorganisation des priorités de l'individu (dont sexualité adolescente), éventuellement sous l'influence de l'entourage ou d'un modèle social autre[11].

Volume crânien

D'après Arthur Jensen, dans le livre de Frank Miele Intelligence, Race, And Genetics. Conversations with Arthur Jensen (2002) aux pages 135 et 136, une dizaine d'études indépendantes effectuées au Japon, en Europe et en Amérique ont toutes trouvé une corrélation positive entre la capacité crânienne et le quotient intellectuel, la moyenne étant de 0,4. J. Philippe Rushton a fait un constat similaire[12]. De cette simple corrélation les auteurs racialistes concluent à une causalité, faisant fi de l'« effet cigogne », et arguent qu'un volume crânien plus grand cause un Q.I plus élevé.

D'après le psychologiste controversé John Philippe Rushton, dans son livre Race, Evolution, and Behavior (Seconde édition, 2000), les étudiants universitaires, qui ont en moyenne un QI d'un écart type au-dessus de la moyenne nationale, ont une capacité crânienne moyenne supérieure à la moyenne nationale. Dans le même ordre d'idée, il a pu être remarqué que les rats dont la capacité crânienne était significativement plus importante montraient une intelligence supérieure à la moyenne, retrouvant notamment plus rapidement leur chemin dans un labyrinthe. (in International Journal of Neuroscience)[12].

D'autres études scientifiques ont corroboré ces théories[13],[14],[15],[16].

Héritabilité

Article détaillé : Corrélation (statistiques).

Concernant l'héritabilité du Q.I, la méta-analyse de Bouchard et McGue[17] reste l'une des plus réputées. Elle porte sur 111 études de ressemblance familiale. Une autre méta-analyse a été effectuée en 1997 et porte sur 212 études. Des corrélations sont mises en évidence pour chacun des liens de parenté, et notamment la corrélation la plus forte est celle des « jumeaux élevés ensemble ». À partir d'un modèle, Devlin et al. interprètent ces corrélations comme une importance plus forte de la période prénatale que ce qui était considéré auparavant, et par conséquent une importance moindre du patrimoine génétique[18].

Corrélation du QI suivant le lien de parenté[18]
Lien de parenté Corrélation
Jumeaux vrais élevés ensemble 0,85
Jumeaux vrais élevés séparément 0,74
Faux jumeaux élevés ensemble 0,59
Frère et sœur élevés ensemble 0,46
Enfant et moyenne des parents 0,50
Enfant et parent célibataire vivant ensemble 0,41
Enfant et parent célibataire vivant séparés 0,24
Parent adoptif et enfant vivant ensemble 0,20
Entre mari et femme[17] 0,33

Avis notables

Pour Bertrand Russell, « J. B. Watson (voir behaviorisme) estime qu’il n’y a nul besoin de mesurer par des tests la qualité d’une personne, puisque selon la définition qu’il en donne cette qualité est très précisément indiquée par son revenu[19]. » Russell s'empresse d'ajouter dans le même paragraphe qu'il ne partage pas cet avis[20].

Selon Ilan M. Edelstein, « l'intelligence ne se résume pas à un chiffre. [...] on ne peut pas classer l'intelligence des gens de façon linéaire, [...] les tests de QI ne mesurent pas toutes les intelligences ni tous les secteurs de l'intelligence[21]. »

Applications et précautions

Le QI doit être mesuré par un psychologue professionnel dans le cadre d'un examen psychologique qui comporte une réflexion et des analyses qui vont au-delà de simples chiffres. L'analyse clinique d'un test de Wechsler est un élément primordial, notamment pour apprécier les dysharmonies cognitives. On n'utilise pas ou rarement qu'un seul test comme celui du QI, on y adjoint d'autres tests qui, mis en concordance avec le QI, donnent une appréciation plus complète et globale de la personnalité de l'enfant, de l'adolescent ou de l'adulte.

Bien utilisé et travaillé, c'est un instrument précieux. Hors contexte, il perd de sa pertinence et devient un banal test comme on en consulte particulièrement en été, dans les magazines lus pendant les vacances. Les conditions du test sont extrêmement importantes, les tests effectués sur des personnes trop stressées (si ce n'est pas leur état habituel), dépressives, traumatisées ou ayant une hygiène de vie trop mauvaise ne sont pas nécessairement représentatifs de leur potentiel intellectuel réel. Ainsi, pour les enfants, vaut-il mieux préparer le test par quelques séances préalables de prise de contact et de mise en confiance.

Dérives possibles

Lorsque le QI est considéré comme mesure suprême de l'intelligence (et non comme la mesure de l'adaptation à des codes de raisonnements logiques prédéfinis, ce qu'il est réellement), son utilisation peut induire le classement des individus en « bons » et « inaptes », de façon plus ou moins nuancée et donc plus ou moins socialement acceptable.

Le QI a parfois été instrumentalisé pour étayer des propositions élitistes, eugénistes (positives ou négatives ; certaines personnes ont été soumises à un programme de stérilisations contraintes à la suite de mauvais résultats à un test de QI. Cela s'est vu au Canada consécutivement à la loi dite Sexual Sterilization Act of Alberta (en), cf. le cas de Leilani Muir qui a poursuivi en justice et gagné le procès qu'elle a intenté contre la province d'Alberta). L'utilisation du QI a aussi servi à étayer des thèses racistes[Par qui ?], et cela bien que la définition du QI ne fasse nulle part l'hypothèse que celui-ci, chiffre établi à un instant donné, soit inné ni définitif.

Le livre très controversé « The Bell Curve » ressuscite une ancienne thèse de racisme scientifique, en soulignant une différence statistique d'« intelligence » entre américains blancs et noirs en fonction de tests de QI. Selon cette étude, fondée sur des critères ethniques, admis aux États-Unis, les Juifs ashkénazes seraient plus intelligents que les Asiatiques, qui seraient en moyenne un peu plus intelligents que les Blancs, eux-mêmes en moyenne plus intelligents que les Hispaniques ; les Noirs étant les moins intelligents en moyenne. L'ouvrage ne met toutefois pas l'accent sur les corrélations socio-culturelles comme variables explicatives.

L'objection la plus couramment soulevée est qu'il s'agit non d'ethnies dispersées aux quatre coins du globe mais de citoyens américains traités différemment selon leur phénotype et leur appartenance sociale (par exemple, le taux de mortalité à la naissance des enfants noirs américains est supérieur ou égal aux taux de mortalité rencontrés dans le tiers-monde, sans que l'on étudie si ce même taux de mortalité de Noirs américains est inférieur à la moyenne d'Américains blancs) ; même si les défenseurs du livre ont soutenu qu'en contrôlant la catégorie socio-économique, on trouvait les mêmes différences de QI[22].

Notes et références

  1. Bertrand Russell mentionne dans ses Essais sceptiques que pour les béhaviouristes le seul critère objectif d'intelligence est le revenu, en précisant qu'il ne partage personnellement pas ce point de vue
  2. « PERSONNES célèbres à fort QI » (consulté le 2 mars 2011).
  3. Catherine Morris Cox : The early mental traits of three hundred geniuses
  4. « Université de Poitiers. L'Actualité de l'université » [PDF], (consulté le 30 mai 2015).
  5. Philippe Dumas, « Nouveaux dispositifs pédagogiques et crise des systèmes éducatifs », sur archivesic.ccsd.cnrs.fr, 2004 (consulté le 15 mars 2011).
  6. 1 2 (en) « Failing to teach them how to handle real life », sur Times Online, (consulté le 15 mars 2011).
  7. (en) William T. Dickens et James R. Flynn, « Black Americans reduce the racial IQ gap: Evidence from standardization samples », sur www.brookings.edu, (consulté le 30 mai 2015).
  8. « Que mesure le QI ? », sur gappesm.net (consulté le 30 mai 2015).
  9. Trop intelligent pour être heureux, l'adulte surdoué, Jeanne Siaud-Faccin, Odile Jacobs, 2008
  10. 1 2 (en) cf. Jianghong Liu et al., Malnutrition at Age 3 Years and Externalizing Behavior Problems at Ages 8, 11, and 17 Years, Am J Psychiatry 161:2005-2013, novembre 2004.
  11. 1 2 3 4 (en) Sue Ramsden, Fiona M. Richardson, Goulven Josse, Michael S. C. Thomas, Caroline Ellis, Clare Shakeshaft, Mohamed L. Seghieret Cathy J. Price. Verbal and non-verbal intelligence changes in the teenage brain ; Nature, 479, 113–116 (3 novembre 2011), doi:10.1038/nature10514, En ligne : 19 octobre 2011.
  12. 1 2 (en)[PDF]« Rushton, J. P., & Ankney, C. D. (2009). Whole-brain size and general mental ability: A review. International Journal of Neuroscience, 119, 691-731. », sur http://psychology.uwo.ca/faculty/rushtonpdfs/2009%20IJN.pdf (consulté le 6 août 2010).
  13. (en) « Regardless of the subgroups examined, the correlation between brain volume and intelligence is always positive », sur ScienceDirect.com (consulté le 15 mars 2011).
  14. (en) « Big-brained people are smarter: A meta-analysis of the relationship between in vivo brain volume and intelligence » [PDF] (consulté le 15 mars 2011).
  15. (en) « [B]rain volumes calculated from magnetic resonance (MR) imaging have been found to correlate with IQ », sur ScienceDirect.com (consulté le 15 mars 2011).
  16. (en) « Phenotypic correlations between the brain volumes and intelligence traits ranged between .20 and .33. », sur ScienceDirect.com (consulté le 15 mars 2011).
  17. 1 2 (en) Bouchard et McGue, 1981, Familial studies of intelligence.
  18. 1 2 B. Devlin, Michael Daniels et Kathryn Roeder, « The heritability of IQ », Nature, vol. 388, , p. 468 (lire en ligne).
  19. (en) (Bertrand Russell, Sceptical essays (1928), Routledge Classics, (ISBN 978-0-203-57424-9), chapitre Behaviourism and Moral Values, p. 75-76).
  20. « For my part, the ethic suggested by the previous passage from Dr Watson is not one that I can accept. I cannot believe that virtue is proportional to income, nor yet that it is wicked to have difficulty in conforming to the herd. Doubtless my views on these matters are biased, since I am poor and a crank; but although I recognise this fact, they remain my views none the less »
  21. Mon quotient intellectuel Craughwell, Thomas J., Éditeur : Martinière, pages 11-12 (chapitre 1 ; c'est quoi?).
  22. (en) Linda S. Gottfredson, « Mainstream Science on Intelligence : An Editorial with 52 Signatories, History, and Bibliography » [PDF], sur udel.edu, Université du Delaware,

Voir aussi

Bibliographie

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  • Lewis R. Aiken, Assessment of Intellectual Functioning, Springer, , second (reprint) éd. (1re éd. Plenum Press 1996) (ISBN 978-0-306-48431-5, OCLC 611331775, LCCN 95026038)
  • American Psychiatric Association, Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Arlington, VA, American Psychiatric Publishing, , 5e éd. (ISBN 978-0-89042-555-8, présentation en ligne)
  • Anne Anastasi et Susana Urbina, Psychological Testing, Upper Saddle River (NJ), Prentice Hall, , 7e éd. (ISBN 978-0023030857, présentation en ligne)
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  • Denny Borsboom, « The attack of the psychometricians », Psychometrika, vol. 71, no 3, , p. 425–440 (PMID 19946599, PMCID 2779444, DOI 10.1007/s11336-006-1447-6, lire en ligne)
  • Nathan Brody, Randall W. Engle et Oliver Wilhelm, Handbook of Understanding and Measuring Intelligence, Thousand Oaks (CA), SAGE Publications, (ISBN 978-0-7619-2887-4, présentation en ligne), « Chapter 26: To g or Not to g—That Is the Question », p. 489–281
  • Jonathan M. Campbell, Randy W. Kamphaus et Jonathan M. Campbell, Psychodiagnostic Assessment of Children: Dimensional and Categorical Approaches, Hoboken (NJ), Wiley, (ISBN 978-0-471-21219-5, présentation en ligne), « Chapter 3: Mental Retardation/Intellectual Disability ».
  • John B. Carroll, Richard W. Woodcock et John J. McArdle, Human Cognitive Abilities in Theory and Practice, Mahwah (NJ), Lawrence Erlbaum Associates, (ISBN 978-0-8058-2717-0), « Human Cognitive Abilities: A Critique », p. 5–23
  • Catherine M. Cox, The Early Mental Traits of 300 Geniuses, Stanford (CA), Stanford University Press, (présentation en ligne)
  • Stéphane Bentura, film documentaire Le QI, histoire d'une imposture, 2011, 59 minutes
  • R. D. Bock, R. Gibbons, E. Muraki, Full information item factor analysis. Applied Psychological Measurement, 12, 261-280, 1988
  • L. R. Fabrigar, D. T. Wegener, R. C. MacCallum, E. J. Strahan, Evaluating the use of exploratory factor analysis in psychological research. Psychological Methods, 4, 272–299, 1999
  • Stephen Jay Gould, La Mal-mesure de l’homme, éd. Odile Jacob, Paris, 1997
  • Michel Huteau, Jacques Lautrey, Les Tests d’intelligence, éd. La Découverte, Paris, 1997
  • R. P. McDonald, Nonlinear factor analysis. Psychometric Monographs, No. 15. The Psychometric Society, 1967
  • Jean Piaget, La Psychologie de l'intelligence Ed.: Armand Colin, 2006, (ISBN 978-2-200-32214-4)
  • W. Stout, A nonparametric approach for assessing latent trait unidimensionality. Psychometrika, 52, 79-98, 1987
  • Louis Leon Thurstone, Primary mental abilities, Psychometric monographs 1, Chicago: University of Chicago press, 1938
  • Michel Tort, Le Quotient intellectuel, éd. Maspéro, Paris, 1975

Articles connexes

  • Jean Piaget
  • Examen psychologique
  • Matrices progressives de Raven (tests basés sur l'intelligence dite générale)
  • David Wechsler (test WAIS)
  • James McKeen Cattell (test Cattell)
  • Surdoué
  • Mensa
  • Stanford–Binet Intelligence Scales (en)

Liens externes

  • Mensa Be vzw/asbl - Mensa en Belgique
  • (en) The Basic Period of Individual Mental Speed, Underlying IQ
  • Tests et échelles de QI : WAIS, WISC, Binet, Cattell, K.ABC, matrices de Raven
  • Liste des différentes sociétés ayant trait au QI
  • Table de conversion percentile-score de QI
  • Portail de la psychologie
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