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Langues celtiques

Langues celtiques

Langues celtiques



Région Irlande, Écosse, Pays de Galles, Cornouailles, Bretagne, Ile de Man; historiquement, une grande partie de l'Europe centrale et occidentale
Classification par famille
Codes de langue
ISO 639-2 cel
ISO 639-5 cel
IETF cel
Linguasphère 50
Carte

Répartition actuelle des langues celtiques.
  •      Parlées par une majorité.
  •      Parlées par une minorité.

Les langues celtiques forment une branche de la famille des langues indo-européennes. Elles se répartissent en deux groupes historiques :

  • les langues celtiques continentales, parlées par les peuples celtes de l'age du fer jusqu'à l'Antiquité tardive en Europe continentale ;
  • les langues celtiques insulaires, parlées jusqu'à nos jours dans les îles Britanniques et en Bretagne. Elles se divisent elles-mêmes en deux groupes nettement distincts :
    • les langues gaéliques, qui comprennent aujourd'hui le gaélique irlandais, le gaélique écossais et le mannois ;
    • les langues brittoniques, qui comprennent aujourd'hui le gallois, le cornique et le breton.

Après la reconnaissance en juillet 2002 du cornique comme langue minoritaire par les autorités du Royaume-Uni, la langue bretonne, parlée en France par 300 000 locuteurs[réf. souhaitée], reste la seule langue celtique moderne à ne pas avoir de statut officiel dans sa zone culturelle.

Celtique continental

Carte de l'expansion celte à l'âge du fer : 1. Civilisation de Hallstatt et 2. Civilisation de La Tène
Article détaillé : Langues celtiques continentales.

Les langues de ce groupe étaient parlées sur le continent européen. Toutes sont maintenant éteintes[1]. Le groupe comprenait :

  • le gaulois, autrefois parlé en Gaule et en Italie du Nord ;
  • le lépontique, parlé en Italie du Nord ;
  • le celtibère, autrefois parlé entre autres dans l'actuelle Aragon ainsi que dans le nord-ouest de la péninsule Ibérique sous le nom de gallaïque, certains linguistes y incluent aussi le lusitain ;
  • le galate, autrefois parlé en Galatie (une région de la Turquie actuelle) (Jérôme de Stridon écrit: « Les Galates parlent la même langue que les Trévires ») ;
  • le norique, la langue supposée du Norique (province romaine, à peu près l'Autriche d'aujourd'hui) et de la Slovénie ; bien que les preuves soient pratiquement inexistantes, ce pourrait être la langue des Proto-Valaques.

Celtique insulaire

Article détaillé : langues celtiques insulaires.

Les langues de ce groupe proviennent toutes de Grande-Bretagne et d'Irlande. On y distingue deux sous-groupes :

Groupe gaélique (ou goïdélique)

Article détaillé : Langues gaéliques.
  • Le gaélique écossais, l'une des langues nationales de l'Écosse ;
  • Le gaélique irlandais, première langue nationale d'Irlande et seule langue celte officielle de l'Union européenne ;
  • le mannois, l'une des langues nationales de l'île de Man.

Ces trois langues dérivent du vieil irlandais, un idiome littéraire important, parlé entre le VIIIe siècle et le Xe siècle).

On mentionne parfois le shelta (la langue des nomades irlandais) (Irish Travellers) comme une langue celtique, mais ce rattachement est impropre : en effet, s'il est exact que le vocabulaire de cette langue présente un fort fond issu de l'irlandais, la grammaire de cette langue est basée sur l'anglais ; ceci en fait plutôt une langue germanique à fort apport lexical gaélique.

Groupe brittonique

Article détaillé : Langues brittoniques.

Les langues brittoniques (terme inventé au XIXe siècle) dérivent de la langue bretonne antique parlée dans l'île de Bretagne par les Bretons, dès avant la conquête romaine jusqu'à l'invasion saxonne, et de son éclatement en plusieurs dialectes, puis langues, un peu sur le modèle du latin et des langues romanes.

Les langues brittoniques sont généralement réduites à trois :

  • le gallois, langue nationale du Pays de Galles ; au début du Moyen Âge on parlait aussi des formes de vieux gallois ailleurs dans les îles Britanniques. Le gallois est également parlé dans certaines communautés en Argentine.
  • le cornique, parlé comme langue communautaire en Cornouailles jusqu'à la fin du XVIIIe siècle (cette langue était considérée comme éteinte, mais elle connaît de nos jours un renouveau) ;
  • le breton, langue de la partie occidentale de la Bretagne, proche cousin du cornique, il est classé comme langue celtique insulaire. Bien qu'une influence historique du gaulois sur le breton soit possible, on ne saurait vraiment le prouver.

Il ne faut cependant pas oublier :

  • le cambrien dans le Gododdin, le Rheged, l'Elmet et le Strathclyde; royaumes de l'Écosse du sud-ouest et de l'Angleterre du nord-ouest, jusqu’au Moyen Âge. La littérature d'Aneurin et Taliesin, poètes de ces contrées est souvent assimilée à de la littérature galloise, puisque le gallois n'est à l'origine que le nom donné à la langue brittonique de Galles ;

D'autres cas sont mentionnés par les spécialistes :

  • d'après une hypothèse de T. F. O'Rahilly, l'ivernique dans le Leinster en Irlande, parlé dans l’Antiquité ;
  • le gaulois parfois classé aujourd'hui au sein d'un supra-groupe gallo-brittonique (Léon Fleuriot, Pierre-Yves Lambert) ;
  • le picte, si tant est qu'il n'existait qu'une seule langue picte, est considéré également par certains chercheurs (d'autres y voient une langue pré-celtique non indo-européenne) comme une langue brittonique, mais la question est encore très controversée. Toutefois il est beaucoup plus probable qu'il s'agisse bien d'une langue celtique brittonique[réf. nécessaire]. Les Gallois nomment d'ailleurs le picte Brithwr.

Taxinomie des langues celtiques

Le schéma présenté ci-dessus[2] ne représente qu'une possibilité taxonomique. La division des langues celtiques modernes en deux catégories, gaélique et brittonique, est certaine. Mais un nombre de celticistes défend une hypothèse selon laquelle le brittonique et le gaulois constitueraient un groupe à part (les langues celtiques-P), laissant le celtibère et le gaélique dans un groupe celtique-Q. Cette classification repose essentiellement sur le traitement du *kw hérité de l'indo-européen : en celtique-P ce phonème devient /p/, tandis qu'en celtique-Q demeure / kw/. On illustre cette différence par les mots pour « tête » : penn en breton, ceann en irlandais (où c note /k/).

Les opposants à l'hypothèse du celtique insulaire répondent que l'évolution du kw en /p/ est assez superficielle et n'empêcherait pas en tout cas l'intercompréhension. Ils considèrent comme plus profondes les particularités du celtique insulaire : les prépositions fléchies, les mutations consonantiques ou encore l'ordre syntaxique VSO (voir plus bas). Un important substrat afro-asiatique (ibère, berbère) a aussi été proposé par John Morris-Jones pour expliquer l'évolution particulière du brittonique, ce qui a été appuyé par plusieurs autres linguistes connus (Julius Pokorny, Heinrich Wagner, et Orin Gensler). Shisha-Halevy et Theo Vennemann ont poursuivi avec d'autres travaux à ce sujet.

On a autrefois classé les langues celtiques avec les langues italiques dans une famille dite italo-celtique pour des raisons de proximité diverses (utilisation de désinences pronominales au sein des flexions nominales thématiques, par exemple). Cependant, cette taxonomie est maintenant contestée[3]. Il peut s'agir de coïncidences ou d'effets d'interférence linguistique.

Particularités des langues celtiques modernes

Bien qu'il existe une diversité considérable au sein des langues celtiques, on note plusieurs traits communs dont l'association est très caractéristique des langues celtiques insulaires :

  • des mutations consonantiques (par lénition, éclipse, nasalisation, provection, etc.) des consonnes initiales, notamment après divers mots-outils ;
  • de nombreuses alternances vocaliques héritées de métaphonies et d'apophonies historiques
  • des prépositions « conjuguées », c'est-à-dire prenant des formes distinctes selon la personne ;
  • deux genres grammaticaux, masculin et féminin ( le brittonique ancien et le vieil-irlandais avaient aussi un neutre), dont la distinction est largement assurée par les mutations consonantiques
  • l'intervention de particules verbales dans l'articulation de la phrase
  • le rôle important joué par un nom verbal exprimant son objet par des pronoms possessifs, impliqué dans la formation de nombreux temps périphrastiques
  • l'existence d'une forme impersonnelle spécifique dans la conjugaison
  • un ordre des mots fondamental dans la phrase typiquement verbe-sujet-objet (VSO), surtout dans les langues gaéliques et dans les formes anciennes des langues brittoniques
  • l'ordre déterminant-déterminé dans le groupe nominal
  • la formation du complément du nom par apposition ;
  • l'usage d'un article défini sans qu'existe article indéfini en regard (sauf en breton, où l'article indéfini s'emploie essentiellement au singulier) ;
  • l'absence d'un verbe équivalent à « avoir » : la possession est plutôt exprimée par des périphrases figées avec le verbe « être » associé à des prépositions et des pronoms ;
  • une numération en partie vicésimale (à base 20).

Par exemple, en irlandais :

  • Ná bac le mac an bhacaigh is ní bhacfaidh mac an bhacaigh leat[4]
  • Mot à mot : ne dérange avec fils le mendiant et ne dérangera fils le mendiant avec-toi.
  • Traduction : « Ne dérange pas le fils du mendiant et le fils du mendiant ne s’en prendra pas à toi. »

Notes :

  • bhacaigh /waki[g]/ (génitif de bacach) est le résultat de la lénition de bacaigh ;
  • leat est la deuxième personne au singulier de la préposition le ;
  • remarquer l'ordre VSO de la deuxième partie de la phrase, avec les particules négatives et .

« quatre-vingt-dix-neuf » :

  • Pedwar ar bymtheg ar bedwar hugain (gallois), mot à mot : quatre sur quinze sur quatre-vingts.
  • Naontek ha pevar-ugent (breton), mot à mot : dix-neuf et quatre-vingts.
  • Naoidéag ar cheithre fichid (irlandais), mot à mot : dix-neuf sur quatre-vingts

Notes :

  • remarquer le système vicésimal ;
  • bymtheg est la forme lénifiée de pymtheg, ainsi que bedwar pour pedwar.

Mots d'origine celtique en français

Jean Markale, écrivain très controversé, sans publication scientifique, écrit qu'environ 1 200 mots celtiques sont connus, dont 200 se sont transmis au français[5]. Sont cités en tant qu'exemples : bief, if, bille, soc, ruche, claie, barque, chemin, lieue, lande, grève, roche, char, bec, jarret, briser, changer, border, petit et dru.

Pierre-Yves Lambert donne à la fin de son ouvrage de référence[6] une liste de termes d'origine gauloise bien documentés, dont la présentation est plus scientifique.

Xavier Delamarre présente des listes de mots gaulois qui se perpétuent éventuellement dans la langue française[7].

Panceltisme ou idéologie dérivée de l'existence des langues celtiques

Article détaillé : Panceltisme.
Les pays celtiques modernes : nations ou territoires historiques possédant une langue celtique vivante : Bretagne, Cornouailles, Écosse, Galles, Irlande, Man.

La parenté entre les langues celtiques, entrevue au XVIIIe siècle et confirmée par les progrès de la linguistique comparative au XIXe siècle, a suscité au cours de ce dernier un ensemble d'idées, souvent spéculatives, pour une traduction politique de ces proximités qui sont aussi spatiales.

Étude des langues celtiques

Article détaillé : Celtologie.

Personnalités

Les linguistes spécialistes des langues celtiques sont appelés celtistes ou celtisants. Parmi les plus notables :

  • Johann Kaspar Zeuss (1806-1856)
  • Franz Bopp
  • Whitley Stokes
  • Henri Gaidoz
  • Henri d'Arbois de Jubainville
  • Joseph Loth
  • Georges Dottin
  • Pierre Le Roux
  • Emile Ernault
  • Joseph Vendryes
  • Marie-Louise Sjoestedt
  • Léon Fleuriot
  • Christian-Joseph Guyonvarc'h
  • Kenneth Jackson
  • Pierre-Yves Lambert
  • Sir John Rhys (1840-1915)
  • Ernst Windisch (1844-1918)
  • Henry Jenner (1848-1934)
  • Rudolf Thurneysen (1857-1940)
  • Kuno Meyer (1858-1919)
  • John Morris-Jones (1864-1929)
  • Osborn Bergin (1873-1950)
  • Robert Morton Nance (1873-1959)
  • Robin Flower (1881-1946)
  • John Fraser (Celtisant) (1882-1945)
  • Julius Pokorny (1887-1970)
  • Sir Idris Foster (1911-1984)
  • Bobi Jones (1929)
  • Ellis Evans (1930)
  • Breandan O. Madagain (1942)
  • Nicholas Williams (1942)
  • Peter Berresford Ellis (1943)
  • Thomas Charles-Edwards
  • Richard Gendall
  • Ken George
  • R. Geraint Gruffydd
  • Ailbhe Mac Shamhráin
  • Calvert Watkins
  • Hermann Wilhelm Ebel
  • Helmut Birkhan
  • Raimund Karl
  • Holger Pedersen
  • E. Gordon Quin
  • Herbert Pilch
  • Pádraig Ó Riain
  • Rudolf Thurneysen
  • Heinrich Zimmer
  • Jehan Lagadeuc
  • Pierre de Chalons
  • Grégoire de Rostrenen
  • Dom Louis Le Pelletier
  • Jean-François Le Gonidec
  • Amable-Emmanuel Troude
  • Charles de Gaulle (Barz Bro C'hall)
  • François Vallée
  • Meven Mordiern
  • Arzel Even
  • Guy Étienne
  • Roparz Hemon
  • Youenn Olier
  • François Falc'hun
  • Jules Gros
  • Francis Favereau

Universités proposant des cours de langues celtiques

Europe

  • Université Rennes 2 Haute Bretagne - Skol-Veur Roazhon 2
  • Université de Bretagne occidentale - Skol Veur Breizh-Izel
  • Université de Cardiff
  • Université du pays de Galles à Aberystwyth
  • University of Highlands and Islands - Sabhal Mór Ostaig
  • University College Cork
  • Université de Marbourg
  • University College Dublin
  • Université d'Aberdeen
  • Université de Bonn
  • Université de Glasgow
  • Université d'Oxford
  • Université de Moscou
  • Université de Vienne
  • Université d'Utrecht

Amérique du Nord

Publications périodiques

  • Revue Celtique, du Tome I, 1870 au Tome LI, 1934.Éditions Emile Bouillon puis Éditions Honoré Champion, Paris.
  • Études Celtiques, Tome I, 1936 - Tome XXXVI, 2008, continue de paraître :, Éditions Les Belles Lettres puis Éditions du CNRS.Paris.
  • The Bulletin of the Board of Celtic Studies, est. 1921, Cardiff; merged with Studia Celtica in 1993.
  • Zeitschrift für celtische Philologie, gegr. 1897, Halle (Saale)/Tübingen
  • Journal of Celtic Linguistics, gegr. 1992, Cardiff
  • Celtica. Journal of the School of Celtic Studies, gegr. 1949, Dublin
  • The Bulletin of the Board of Celtic Studies, gegr. 1921, Cardiff; 1993 mit Studia Celtica zusammengeführt
  • Studia Celtica, est. 1966, Cardiff.
  • Studia Celtica Japonica, est. 1988.
  • Ériu. Founded as the Journal of the School of Irish Learning, Dublin
  • Studia Hibernica, Dublin
  • Éigse, Dublin
  • Cornish Studies, est. 1993, Tremough
  • Proceedings of the Harvard Celtic Colloquium, Cambridge, MA
  • Journal of Celtic Linguistics, est. 1992, Cardiff.
  • Cambrian Medieval Celtic Studies, est. 1993, Aberystwyth; formerly Cambridge Medieval Celtic Studies.
  • Keltische Forschungen, gegr. 2006, Vienne

Notes et références

  1. Hervé Abalain, Histoire des langues celtiques, Jean-Paul Gisserot, , 127 p. (lire en ligne)
  2. Peter Forster et Alfred Toth: Toward a phylogenetic chronology of ancient Gaulish, Celtic, and Indo-European. In: Proceedings of the National Academy of Sciences of the USA. vol. 100, No 15, Juillet 2003, p. 9079–9084. DOI:10.1073/pnas.1331158100. PMID 12837934.
  3. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, éditions errance 1994. p. 13.
  4. Cette phrase est aussi un virelangue.
  5. La Femme celte, p. 37
  6. Op. cité. p. 186 à 200.
  7. Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003.

Annexes

Bibliographie

  • I. C. Zeuss, GRAMMATICA CELTICA e monumentis vetustis tam Hibernicae linguae quam Britannicarum dialectorum Cambriacae Cornicae Aremoricae comparatis Gallicae priscae reliquis construxit I. C. Zeuss, Phil. Dr. Hist. Prof., editio altera curavit. H. Ebel, .Ph.Dr., Acad. Reg. Hib. Soc. Hon., Acad. Reg. Boruss. Adi. Comm. Epist. Berolini, Apud Weidmannos MDCCCLXXI (1871).
  • Franz Bopp, Grammaire comparée des langues indo-européennes traduction de Michel Jules Alfred Bréal de l'École pratique des hautes études et du Collège de France (de 1866 à 1905), membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, quatre tomes in-quarto, Paris, Imprimerie impériale et Imprimerie nationale, 1866-1874.
  • R. Gray et Q. Atkinson, « Language-tree divergence times support the Anatolian theory of Indo-European origin », dans la revue Nature du 27 novembre 2003.
  • Pierre GASTAL, Nos racines celtiques, Éd. Désiris, 2013.
  • J. Markale, « La femme celte », Petite Bibliothèque Payot, Paris, 1989.
  • Henriette Walter, « L'Aventure des mots français venus d'ailleurs », Livre de Poche, Paris, 1999.
  • Henriette Walter, « L'aventure des langues en Occident », Livre de Poche, Paris, 1996.
  • (en) Martin J. Ball et James Fife, The Celtic Languages, Londres, New York, Martin J. Ball et James Fife, coll. « Routledge Language Family Descriptions », (réimpr. 2005), broché, XI-682 p. (ISBN 978-0-415-28080-8, LCCN 91038316, lire en ligne)

Articles connexes

  • Celtes
  • Centre de recherche bretonne et celtique
  • Panceltisme
  • Proto-celtique

Liens externes

  • Notices d’autorité : Système universitaire de documentation Gemeinsame Normdatei Bibliothèque nationale de la Diète
  • (en) Liste Swadesh des langues celtiques
  • (de)Institut pour la linguistique de l'université de Vienne (Autriche) - Documentation concernant le lépontique et d'autres langues celtiques continentales
  • (de)Ernst Kausen, Die Klassifikation der keltischen Sprachen (im Kontext des Indogermanischen). (DOC)
  • (fr) Langues celtiques sur le site Lexilogos
  • Portail des langues
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