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Château du Haut-Kœnigsbourg

Château du Haut-Kœnigsbourg

Château du Haut-Kœnigsbourg
Image illustrative de l'article Château du Haut-Kœnigsbourg
Vue du château sur la plaine d'Alsace (au fond, la Forêt-Noire)
Période ou style Médiéval
Type Château-fort
Début construction Fin du XIIe siècle
(restauration)
Fin construction Fin du XVIIe siècle
(restauration)
Propriétaire initial Frédéric Ier de Souabe
Destination initiale Habitation - défense - lieu de prestige
Propriétaire actuel Conseil général du Bas-Rhin
Destination actuelle Musée
Protection Logo monument historique Classé MH (1862, ruines)
 Inscrit MH (1991, station de pompage)
Logo monument historique Classé MH (1993, parties restituées, domaine national d'implantation)
Site web http://www.haut-koenigsbourg.fr
Coordonnées 48° 14′ 58″ N 7° 20′ 40″ E/48.249522, 7.3443948° 14′ 58″ Nord 7° 20′ 40″ Est/48.249522, 7.34439[1]
Pays  France
Anciennes provinces de France Basse-Alsace
Région Alsace
Département Bas-Rhin
Commune Orschwiller

Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin

Géolocalisation sur la carte : France

Le château du Haut-Kœnigsbourg est un ancien château fort du XIIe siècle, profondément remanié au XVe siècle et qui fut sous Guillaume II un symbole impérial allemand[2], qui se dresse sur la commune française d'Orschwiller dans le département du Bas-Rhin en région Alsace.

Le nom actuel du château, Haut-Kœnigsbourg, est le résultat de l'adaptation du nom allemand Hochkönigsburg qui se traduit par « haut-château du roi ».

Situation géographique

Le château est situé à une altitude de 757 m, et placé à :

  • 12 km à l'ouest de Sélestat, d'où on peut le voir ;
  • 26 km au nord de Colmar ;
  • 55 km au sud de Strasbourg.
Vue sur le château du Haut-Kœnigsbourg depuis la plaine d'Alsace à proximité de Sélestat .

Historique

Les Hohenstaufen

En 774, Charlemagne fait don du Stophanberch ou Staufenberg (nom du col où le Haut-Kœnigsbourg a été construit) et des terres attenantes au prieuré de Lièpvre, dépendantes de celle de Saint-Denis[Quoi ?].

En 1079, Frédéric Ier de Souabe (Frédéric l'Ancien) est nommé duc de Souabe par l'Empereur du Saint-Empire romain germanique Henri IV. Il fait construire le château Stauf sur le mont Hohenstaufen près de Göppingen, d'où le nom de la famille.

Afin de renforcer le pouvoir des Hohenstaufen en Alsace, Frédéric le Borgne crée une ligne de défense et pour cela, il fait construire de nombreux châteaux et certains d'entre eux sur des terres qui ne lui appartiennent pas. On dit de lui qu'il a constamment un château accroché à la queue de son cheval. Il aurait fait construire en toute illégalité le château du Haut-Kœnigsbourg sur les terres confiées aux moines de l'abbaye de Lièpvre.

En 1147, Eudes de Deuil, moine de Saint-Denis presse Louis VII d'intervenir auprès du roi Conrad III de Hohenstaufen afin de réparer cette injustice. C'est la première mention du château dans un document écrit. À cette date, le site comportait déjà deux tours permettant de surveiller la route d'Alsace du nord au sud, l'une appartenant à Conrad III, l'autre à son neveu Frédéric Ier de Souabe dit Barberousse, futur empereur du Saint-Empire romain germanique. Le nom de Königsburg (château du roi) apparaît dès 1157.

Les ducs de Lorraine

Dans la première moitié du XIIIe siècle, profitant de l'affaiblissement des Hohenstaufen, les ducs de Lorraine auraient pris possession du château. Celui-ci est confié aux sires de Rathsamhausen puis aux Hohenstein qui y règnent jusqu'au XVe siècle.

Devenu un repaire de chevaliers brigands, le château est conquis et incendié en 1462 par une coalition regroupant les villes de Colmar, Strasbourg et Bâle, fortes de 500 hommes et de pièces d'artillerie.

Les Thierstein

Les restes du Haut-Kœnigsbourg sont alors confiés à la famille Thierstein. Ils font bâtir, sur le côté ouest, un bastion formé de deux tours d'artillerie et d'un mur-bouclier, dotés de murs puissants. La basse cour est protégée par deux tours en fer à cheval et des courtines avec des murs épais. Le château est entouré d'un premier mur de protection afin de gêner la mise en batterie de l'artillerie ennemie.

En 1517, le dernier des Thierstein, croulant sous les dettes, s'éteint. La famille n'ayant pas de descendance, Maximilien Ier rachète le château. Ni l'empereur ni les propriétaires successifs ne feront face aux coûts d'entretien, d'autant que le premier ne finance pas les seconds pour ces réalisations.

La destruction

Vue aérienne de l'ensemble du château

En 1633, la guerre de Trente Ans qui a vu, entre autres, les Suédois opposés à l'Autriche, l'Alsace est ravagée. En juillet, les Suédois assiègent le Haut-Kœnigsbourg qui n'est plus qu'une forteresse délabrée, est commandée par le capitaine Philippe de Liechtenau. Forts de canons et de mortiers, ils prennent le château après cinquante-deux jours de siège. Peu de temps après, la forteresse est détruite par un incendie. Le château est alors laissé à l'abandon.

L'acquisition par la commune de Sélestat

Classé monument historique[3] en 1862, le site et ses ruines sont rachetés trois ans plus tard à divers propriétaires par la commune de Sélestat.

Le cadeau au Kaiser et la reconstruction

État de 1851 par Le Seq
État actuel

Depuis 1871 et le traité de Francfort, l'Alsace est redevenue allemande. Le , le château, alors en ruine, et les terres sommitales l'entourant sont offerts par la ville de Sélestat à l'empereur allemand Guillaume II de Hohenzollern[4] qui souhaite y créer un musée promouvant la germanité de l'Alsace et, plus généralement, le monde germanique. La municipalité conservant la centaine d’hectares de forêt, économiquement rentables.

Réception de l'empereur à la gare en 1905.

La direction de la restauration de ce château fort est confiée en 1900 à Bodo Ebhardt, architecte et archéologue berlinois âgé de 35 ans. Il commence par le déblaiement du site et les relevés des anciennes constructions. La restauration s'étalera de 1901 à 1908. L'objectif de Bodo Ebhardt est de le restaurer tel qu'il se présentait aux alentours de l'an 1500. En l’absence d’indices archéologiques, d’archives ou d’éléments de comparaison avec d’autres monuments contemporains, « la part d’interprétation, inévitable en pareille circonstance a été réduite au minimum et elle n’est en aucune façon l’objet d’un quelconque détournement ludique » (François Loyer, cf. bibliographie ci-dessous). Guillaume II vient régulièrement visiter le chantier, il est logé dans la gare de Saint-Hippolyte reconstruite spécialement pour l'accueillir en 1903[5].

Le nouvel édifice du Haut-Kœnigsbourg est inauguré le , mais les finitions et achats de collections se poursuivirent jusqu'en 1918.

Pour le Kaiser, ce château marquait la limite occidentale de l'Empire allemand, comme le château de Malbork, aujourd'hui en Pologne, en marquait la limite orientale [6].

Le monument aujourd'hui

À l'issue de la Première Guerre mondiale en 1919, le château, bien privé de l'ancien empereur assimilé à une propriété de l'Empire allemand, entre en possession de l'État français lors de la restitution de l'Alsace-Lorraine, en application de l'article 56 du traité de Versailles.

Cependant, le blason de Guillaume II est toujours visible au sein du château. Il reste ainsi un des symboles en Alsace de la présence allemande entre 1871 et 1918, partagé entre la restauration majoritairement crédible de l'architecte et la vision romantique du Moyen Âge de Guillaume II.

La station de pompage du château.

Bâtiment civil - palais national[7] en 1919, ses abords sont classés par arrêté du . Mais alors que les ruines avaient été classées dès 1862, il faudra attendre le pour voir l’inscription de la station de pompage (ou pavillon de la source) construite en 1903, puis le pour qu’un arrêté ministériel procède au classement au titre des monuments historiques de l'intégralité du monument, y compris les parties restituées[3]. Les ruines du château de l'Oedenbourg ou Petit-Kœnigsbourg bénéficieront, elles aussi, d’une inscription puis du classement aux mêmes dates.

Dans le même temps, une attention particulière était portée à l’amélioration de l’accueil du public au château du Haut-Kœnigsbourg, dont la priorité a été l’assainissement et l’alimentation en eau.

La propriété du château du Haut-Kœnigsbourg a été transféré par l'État au conseil général du Bas-Rhin en . Ce transfert fut le premier bien patrimonial transféré par l'État à une collectivité territoriale parmi une liste de 176 biens transférables arrêtée en 2004.

Le , la toiture du château du Haut-Kœnigsbourg subit des dommages lors du passage de la tempête Joachim.

Ce monument historique bénéficie aujourd'hui d'une très forte fréquentation touristique, avec près de 550 000 visiteurs annuels[8].

Controverse sur une restauration

La porte d'honneur du château, un des points de polémique.

Cette cession historique à Guillaume II et les intentions de ce dernier - se légitimer comme successeur des Hohenstaufen et des Habsbourg et montrer la germanité de l'Alsace - sont sans doute, en partie, à l'origine des polémiques autour de cette restauration engagée sous la direction de Bodo Ebhardt.

Si aujourd'hui la reconstitution de Bodo Ebhardt est admise comme plausible, la rénovation du château était néanmoins sujet à polémique à l'époque[9]. Les détracteurs de la reconstruction, préférant de loin le charme des ruines au château reconstruit, notèrent que certains éléments furent imaginés par l'architecte, car ils étaient complètement détruits. De nombreux ensembles étaient alors considérés comme fantaisistes :

  • Le donjon carré. En effet dans une gravure ancienne, il est présenté comme rond mais les fondations prouvent bien que la vision de l'architecte était exacte[10].
  • La salle du Kaiser et ses dimensions originelles non restituées. En effet, l'architecture en pierre et la présence du poêle et de la cheminée montrent qu'à l'origine cette pièce était composée de deux étages et plusieurs pièces. L'état actuel de cette pièce était une exigence de Guillaume II pour montrer la force et l'importance de l'État allemand.
  • L'escalier d'honneur hexagonal - avec ses sculptures -, considéré comme trop décoré pour un élément du Moyen Âge.
  • La porte d'honneur, entrée du château, et ses bas-reliefs. Lors de la restauration du château, cette porte était complètement détruite et absente.
  • La présence du moulin à vent sur une tour d'artillerie et de la forge dans la cour basse[11].

Cependant, aujourd'hui, on considère que Bodo Ebhardt, au travers de cette restauration « est en tout cas resté dans les limites de la vraisemblance, ayant toujours eu le souci de s'inspirer des nombreux édifices qu'il avait étudiés avant d'élaborer son projet »[12].

Les caricaturistes de l'époque s'en donnèrent à cœur joie comme Henri Zislin ou Jean-Jacques Waltz qui réalisa plusieurs planches sur ce sujet. Elles sont actuellement visibles au musée de Hansi à Riquewihr.

Il y a cent ans, le restaurateur se permettait de traiter un monument comme une œuvre d’imagination, et il pouvait rêver d’un Moyen Âge idéal et d’une pureté de style tout à fait théorique. Dès lors s’affrontaient déjà deux conceptions. D’une part celle de Viollet-le-Duc, imprimant la marque de l’architecte-artiste à l’édifice, qui devait recevoir un fini parfait et «si nécessaire être corrigé et complété», quitte à être falsifié[13]. D’autre part celle de Luca Beltrami, au château des Sforza à Milan, Bodo Ebhardt, au château impérial de Haut-Kœnigsbourg, Conrad Steinbrecht, au château du grand-maître des chevaliers teutoniques à Malborg/Forteresse teutonique de Marienbourg[14]. Cette seconde démarche constituait un pas décisif vers la restauration scientifique. Elle est plus proche des conceptions d’Arcisse de Caumont, qui demandait déjà au milieu du XIXe siècle que soit respecté le monument, que soit définie une doctrine scientifique. Si les nouveaux restaurateurs vers 1900 cherchent à intégrer toutes les époques, ils ne résistent pas à l’envie de remonter tous les murs même si certains de ceux-ci avaient été détruits anciennement lors de transformations intentionnelles.

Cependant, malgré ces critiques, on peut considérer, comme François Loyer que «… le souci archéologique est bien réel, la reconstitution crédible et les détails fondés. C’est même, probablement, la plus exacte des restitutions qui aient été jamais tentées. »

On regrette beaucoup de ne pas pouvoir distinguer plus aisément les parties reconstituées. Cependant, Bodo Ebhardt marque les parties restaurées par un signe distinctif ou travaille la pierre différemment. De plus, il faut louer ce restaurateur et ses contemporains d’avoir œuvré pour une très grande lisibilité et la plus exacte possible des plans généraux, de l’articulation des volumes et de la fonction des détails[15].

La visite

L'entrée.

Le château a été construit sur un éperon rocheux orienté ouest-est. Les murailles épousent les formes des rochers et ont de ce fait une structure non régulière. D'ouest en est, on trouve successivement :

  • Les bastions dont l'énorme grand bastion destinés à protéger le château contre des tirs d'artillerie à partir d'emplacements plus à l'ouest sur l'éperon rocheux.
  • Le jardin supérieur, qui masque le logis plus à l'est de ces éventuels tirs d'artillerie
  • Le logis avec les pièces d'habitation et le donjon
  • Le bastion en étoile avec des murs moins hauts car protégeant le château seulement contre des tirs d'artillerie à partir d'emplacement plus à l'est, donc obligatoirement en contrebas de l'éperon rocheux[6].

L'entrée

L'entrée est située en contrebas. La porte est surmontée d'un bas relief avec le blason de la famille Thierstein. Sur la droite se trouve un mur d'enceinte de faible épaisseur (XVe-XXe siècle) et sur l'éperon rocheux à gauche le logis sud (XIIe-XXe siècle)

La porte principale

On débouche sur une petite cour où la porte principale avec une herse permet d'entrer dans le château. Au-dessus de la porte, les armoiries des Hohenzollern, rappelant que le château a été restauré par Guillaume II. Ainsi que des armoiries de Charles-Quint. Des restes d'armoiries originales avaient été retrouvées sur le site. Et Guillaume II s'en estimait l'héritier.

La cour basse

Le moulin et la fontaine.

La cour basse est entourée de communs et de locaux de service (écurie). Un bâtiment attenant est surmonté d'un moulin à vent. Elle comprend milieu la copie d'une fontaine du XVe siècle conservée à Eguisheim, la forge et une maison alsacienne.

L'entrée dans le logis et la porte des Lions

Le linteau de la porte d'entrée dans le logis, blason Thierstein.
La porte des lions.

Un escalier avec de grandes marches irrégulières permettent d'accéder au logis. Une dernière défense est constituée par un pont-levis au niveau de la porte des Lions.

La cour intérieure et l'escalier hexagonal

Au sommet se trouve une cour intérieure surmontée de galeries en bois. Ainsi qu'une citerne avec une margelle carrée et un toit surmonté d'une sculpture de sirène.

Un escalier hexagonal en spirale permet d'accéder aux étages supérieurs, chaque étage à un balcon qui est décoré par des fresques de chevaliers donnant sur la cour.

Le puits profond de 62 m a été fortifié pour ne pas se trouver séparé du logis par une attaque d'artillerie.

Par la galerie on accède au cellier, dont la longueur indique la largeur de l'éperon rocheux sur lequel est construit le château et aux cuisines.

Le donjon

Le donjon vu depuis le pied des murailles
L'aigle impérial au sommet du donjon

Sur une base carrée préexistante de 17 m. A été exhaussé d'autant lors de la restauration et protégé par une toiture.

La salle du Kaiser

L'aigle à la base du lustre de la salle du Kaiser.
La salle de banquet.
Salle de banquet à Haut-Koenigsbourg

La salle du Kaiser est la salle d'honneur du château. Pour disposer d'une grande hauteur de plafond, l'étage supérieur présent au Moyen Âge n'a pas été restauré afin d'en faire une salle de prestige du XXe siècle. Il n'est visible que dans la mezzanine des musiciens. La principale décoration est une peinture d'aigle impériale au plafond, réalisée par Léo Schnug avec la devise Gott mit uns – Dieu avec nous –. Sur les ailes, se trouvent les armoiries des électeurs du Saint-Empire romain germanique et sur son cœur celles des Hohenzollern. Sur le mur, de chaque côté de la cheminée, se trouve une joute entre deux chevaliers et les convives pouvaient prendre part à une réception autour d'une grande table surmontée de lustres décorés.

La salle d'armes

Elle présente une collection importante de piques, de hallebardes, de massues, de mousquets de rempart, de cuirasses, de casques et arbalètes.

La chambre lorraine

Le Graoully

Créée pour rappeler l'annexion de la Moselle, dénommée alors Lorraine, comme part de la région historique éponyme, elle présente une décoration et un mobilier typiquement lorrains. En effet, le plafond boisé et la cheminée en pierre rappellent l'architecture médiévale de la ville de Metz, reconstituée aux musées de la Cour d'Or. Dans cette même idée, un Graoully, dragon du folklore de Metz, est suspendu au milieu de la pièce. Il est inspiré de celui présent dans la crypte de la cathédrale de Metz.

Le jardin supérieur

Vue depuis la tour.

Le jardin supérieur fait le lien entre le logis situé au centre et les bastions situés à l'ouest. Il est entouré par un chemin de ronde couvert et a un puits.

Le grand bastion

Le grand bastion est la partie la plus fortifiée, il devait pouvoir s'opposer à de l'artillerie installée plus à l'ouest sur l'éperon rocheux et il est séparé du jardin par un pont levis. Y sont conservés des copies de canons des XVIe et XVIIe siècles. Il était dépourvu de toit au XVIe siècle.

Voir aussi

Articles connexes

  • Léo Schnug, le peintre qui a réalisé toutes les fresques et les décors du château.
  • Culture de l'Alsace
  • Liste des châteaux d'Alsace
  • Liste des monuments historiques du Bas-Rhin

Liens externes

  • (mul) « Château du Haut-Kœnigsbourg », sur haut-koenigsbourg.fr (consulté le 24 janvier 2015)
  • (mul) « Sélestat tourisme », sur selestat-tourisme.com (consulté le 24 janvier 2015)
  • (fr) « Architecture et patrimoine mobilier », sur culture.gouv.fr (consulté le 24 janvier 2015)

Bibliographie

  • Corinne Albaut, Le château du Haut-Kœnigsbourg, Monum, éd. du Patrimoine, 2005
  • Laurent Baridon et Nathalie Pintus, Le château du Haut-Kœnigsbourg : à la recherche du Moyen Âge, Éditions du patrimoine, CNRS éditions, Paris, 1998, 127 p. (ISBN 2-271-05409-5)
  • Jean Descars, François Loyer, Bernard Hamann, Monique Fuchs, Le Haut-Kœnigsbourg, Éditions d'art J.P. Barthélémy, Besançon, 1991, 288 p.(ISBN 2-909413-00-4)
  • Christophe Carmona, Haut-Kœnigsbourg : le siège de 1633, DNA/la Nuée bleue, Strasbourg, 2000
  • Pierre Guérin, Jean Favière, Anne-Marie Piaulet et Jean-Marie Lemaire, Château du Haut-Koenigsbourg, L'Instant durable, Clermont-Ferrand, 1988, XVI-36 p. (ISBN 2-86404-033-6)
  • Monique Fuchs et Bernhard Metz, Le château du Haut-Kœnigsbourg, Centre des monuments nationaux, Éd. du Patrimoine, Paris, 2001, 62 p. (ISBN 2-85822-607-5)
  • Hans Haug, Le château du Haut-Kœnigsbourg, Caisse nationale des monuments historiques et des sites, 1979, 47 p.
  • André Humm, Le Haut-Kœnigsbourg, Dernières nouvelles d'Alsace, Strasbourg, 1980 (rééd. ultérieures), 40 p.
  • Guy Trendel, Le Haut-Kœnigsbourg et sa région : Haut-Kœnigsbourg, Oedenburg, Kintzheim, Reichenberg, Saint-Hippolyte, Bergheim, Pierron, Sarreguemines, 1998, 127 p. (ISBN 2708501836)
  • « Le vrai-faux centenaire du Haut-Kœnigsbourg. L'Alsace célèbre cette année le centenaire de la restauration de l'un de ses emblèmes », Est-Magazine (supplément de l'Est Républicain), no 468, 27 avril 2008, pp. 8-11
  • Jacques Fortier, Sherlock Holmes et le mystère du Haut-Koenigsbourg, Le Verger éditeur, 2009, 192 pages
  • Roger Seiter (scénariste) et Giuseppe Manunta (dessinateur), Sherlock Holmes et le mystère du Haut-Koenigsbourg, bande dessinée d'après le roman de Jacques Fortier, Le Verger éditeur, 2013, 54 planches
  • Jean-Robert Zimmermann, Haut Koenigsbourg La sentinelle de l'Alsace, Éditions Place Stanislas, 2008, (ISBN 978-2-35578-015-8)
  • Jean-Marie Le Minor, Mémoire en Images : Le Haut-Koenigsbourg, Éditions Alan Sutton, 2004, (ISBN 2-84910-106-0)
  • Philippe Matter, Mini-Loup et le château fort, Éditions Hachette Jeunesse, 2008 (ISBN 978-2-01-224411-5)
  • Haut-Koenigsbourg, Guide du visiteur des ruines en 1880, Strasbourg, Castrum Europe, Châteaux-forts d’Europe, (ISSN 1253-6008, lire en ligne)
    Editions du Centre d'étude des châteaux-forts, N°1
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3)
    Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Pages 866-867 : Orschwiller, Koenigsbourg (Haut)
  • Charles-Laurent Salch, Imagiers des châteaux et remparts d’Alsace, vol. 1, Strasbourg, Châteaux-forts d'Europe-Castrum Europe, , 160 p. (ISSN 1253-6008)
    N°53/54/55 2010. TOME 1 : A – F : Haut-Koenigsbourg, 1895, photos H. Bellieni, p. 48 ; 1846, gravure Friedrich Wilheim Delkeskamp, p. 110 ; 1902, photos Bodo Ebhardt, p. 126 ; 1841, dessin au crayon de L.M. Fritscher, p. 153
  • Charles-Laurent Salch, Imagiers des châteaux et remparts d’Alsace, 1370-1970, vol. 2, Strasbourg, Châteaux-forts d'Europe-Castrum Europe, , 362 p. (ISSN 1253-6008)
    N°56/57/58/59 2011. TOME 2 : G à O : Koenigsbourg (Haut-), vers 1900, lithographie Fr. Gabelmann, p. 167 ; 1902, photos du calendrier de l’imprimerie Alsacienne, p. 229 ; 1902, gouache de Ganier-Tanconville pour le calendrier de l’Imprimerie Strasbourgeoise, p. 230 ; 1834, dessin original de E.W. Landau, p. 276 ; 1855, gravure sur bois de Dieudonné Lancelot, dans Victor Malte-Brun, p. 308 ; 1892, photographie originale E. Mertens, p. 326 ; Koenigsbourg (Petit-), 1845, vue intérieure, gravure par Armand Jardel, p. 237 ; 1992, maquette de reconstitution par André Lerch, p. 287 ; 1991, maquette d’un état reconstitué par André Lerch, p. 311 ; 1991/95 image de synthèse de Jérôme-M. Michel, p. 333 ; 1845, lithographie d’après J. Stumpf, chez Armand Jardel, p. 224
  • Coordination Bernadette Schnitzler, Conservateur du musée archéologique, Vivre au Moyen Âge, 30 ans d’archéologie médiévale en Alsace, strasbourg, Editions Les Musées de la ville de Strasbourg, , 524 p.
    *Archéologie des châteaux p. 210 : Château du Haut-Koenigsbourg à Orschwiller, Fouilles de B. Ebhardt, par Jean-Jacques Schwien
  • Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 663 p. (ISBN 2-7165-0250-1)
    Orchwiller : Château du Haut-Koenigsbourg, Château de l’Oedenbourg, pp. 305 à 309

Filmographie

  • Le film La Grande Illusion de Jean Renoir a été tourné, pour les extérieurs, au château du Haut-Kœnigsbourg en 1937.
  • En hommage au cinéaste et par fascination pour le lieu, Jacques Martin a choisi d'installer le décor de la première série des aventures de Guy Lefranc autour du château. Cette bande-dessinée s'intitule : La Grande Menace.
  • Le château a également servi de décor au film Les Aventures d'Arsène Lupin de Jacques Becker (1956).
  • Dix films ont été réalisés en 1991 à l’initiative du Conseil régional pour la promotion de l’Alsace. Ils portent sur la cathédrale de Strasbourg, le château du Haut-Koenigsbourg, les Ribeaupierre, les châteaux et les mines d’argent, le musée Unterlinden de Colmar ; mais ils abordent aussi des thèmes comme : les musées techniques de Mulhouse, la Décapole, les routes militaires, romanes, des châteaux et des orgues.

Notes et références

  1. Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps
  2. Dominique Allios, Architecture des châteaux forts, Architecture et patrimoine, Ouest-France, 2014, (ISBN 978-2-7373-6250-7), p. 2.
  3. 1 2 « Notice no IA00124535 », base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Bernard HAMANN, Haut-Kœnigsbourg : L'aventure d'une impériale reconstruction, L'Alsace, , 48 p., p. 12
  5. « Gare du Kaiser », base Mérimée, ministère français de la Culture
  6. 1 2 Corinne Albaut, Le château du Haut-Kœnigsbourg, Monum, éd. du Patrimoine, 2005
  7. Voir Architecte des bâtiments civils et palais nationaux
  8. Chiffres donnés par Tourisme Alsace et France 3 Alsace dans un reportage du 23 novembre 2011.
  9. Jean-Marie Le Minor, Mémoire en image : Le Haut-Koenigsbourg, Éditions Alan Sutton
  10. Corinne Ibram et Jean-Luc Marino, L'Empereur, la ruine et le château, Documentaire.
  11. Jean-Robert Zimmermann, Haut Koenigsbourg La sentinelle de l'Alsace, Éditions Place Stanislas
  12. Roger Lehni, Le château du Haut-Koenigsbourg, Éditeur : Ouest France, 1996
  13. Jacques Harmand, Pierrefonds, la forteresse d’Orléans, Le Puy-en-Velay (Éd. Jeanne d’Arc) 1983
  14. Références des trois grands châteaux restaurés :
    • Haut-Kœnigsbourg :
      • Bodo Ebhart, Denkschift über die Wiederherstellung der Hohkoenigsburg, Berlin 1900.
      • Bodo Ebhart, Zur Baugeschischte der Hohkoenigsbourg, Berlin 1900.
      • Haut-Koenigsbourg, Guide du visiteur des ruines en 1860 (Châteaux-Forts d’Europe, no 1, 1997).
      • Otto Pifer, Die angebliche Wiederherstellung der Hohkönigsburg, Munich 1902.
      • Daniel Risler, Manuel du Touriste au château du Haut-Koenigsbourg, Sainte-Marie-aux-Mines 1860.
    • Malborg (Marienburg) :
      • Tadeusz Poklewski-Koziell, Châteaux rouges en Pologne (Châteaux-Forts d’Europe, no 12, 1999).
      • Konrad Steinbrecht, Die Baukunst des Deutschen Ritterordens in Preussen, Berlin 1888-1920, 5 vol.
    • Milan :
      • Luca Beltrami, Il castello di Milano… 1358-1535, Milan (Hoepli) 1894
      • Charles-Laurent Salch, Le château de Milan, un grand chantier de château-fort (Châteaux-Forts d’Europe, no 16, 2000)
  15. René Dinkel, L’encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel - Protection, restauration, réglementation. Doctrines - Techniques - Pratiques), Paris, éditions Les Encyclopédies du patrimoine, , 1512 p. (ISBN 2-911200-00-4)
    Chapitre II-5 Réflexions générales sur la restauration des monuments, pp 44-45 ; Notice Maquette : Maquette du château du Petit-Koenigbourg à Orschwiller p. 906
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