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Ashkénaze

Ashkénaze

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Ashkénazes
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Synagogue Vieille-Nouvelle et hôtel de ville juif de Prague

Populations significatives par région
 États-Unis 5 à 5,5 millions
 Israël 3 à 3,5 millions
 Canada 300 000
 Royaume-Uni 250 000
 Russie 200 000
 France 200 000
 Argentine 120 000
 Allemagne 110 000
 Australie 100 000
 Brésil 85 000
 Ukraine 70 000
 Afrique du Sud 65 000
Autres
Langues Liturgique : hébreu ashkénaze
Vernaculaire : yiddish
Moderne : anglais américain, hébreu moderne, russe
Religions Judaïsme, Sécularisme, Irréligion
Ethnies liées Séfarades, Mizrahim

L'appellation Ashkénaze, Ashkenaze ou Achkenaze désigne « les Juifs de l'Europe occidentale, centrale et orientale qui sont d'origine et de langue germaniques par opposition à ceux qui sont originaires d'Espagne et sont dits séfarades (sefardim) »[1],[2]. Leur nom vient du patriarche biblique Ashkenaz[3]. Les communautés ashkénazes se sont principalement concentrées en Allemagne, en Pologne, en Russie, dans l'ancien Empire austro-hongrois et, de façon plus clairsemée, dans le reste de l'Europe centrale et orientale[4]. Les Ashkénazes sont caractérisés par des coutumes, un héritage culturel et des traditions religieuses particulières. À la différence des communautés séfarades ou mizrahim, la langue vernaculaire des Ashkénazes est le yiddish[5] (langue indo-européenne voisine de l’allemand enrichie d’emprunts à l’hébreu, au polonais et au russe[6]). Certaines sources[7] attestent de leur présence dans toute l'Europe du nord-ouest au début du Moyen Âge. Les Ashkénazes constituent aujourd'hui la catégorie la plus nombreuse du judaïsme mondial.

Terminologie

Le nom « ashkénaze » est tiré de la Bible hébraïque. Dans la Table des peuples, Ashkenaz est l’un des descendants de Japhet, lui-même fils de Noé[8]. Le Talmud de Babylone[9] identifie Gomer, le père d'Ashkenaz, à Germania. Dans ce contexte, il s'agit cependant d'une région située au nord de la Syrie.

Le talmudiste français Rachi est le premier auteur à utiliser le mot ashkenaz pour désigner la langue allemande et donc, pour lui, le pays d'Ashkenaz est celui où l'on parle allemand, de même que le pays de Tsarfat est celui où l'on parle français. Ashkenaz désigne la Rhénanie où il a étudié, notamment les villes de Mayence et de Worms. Ce terme est repris dans la littérature rabbinique médiévale pour désigner l'Allemagne. La proximité phonétique entre ashkénaz et saxons a pu contribuer à donner au terme sa signification actuelle mais cette hypothèse paraît peu fondée[10]. À partir de Rachi, aux XIe ‑ XIIe siècle, « ashkénaze » commence à devenir un terme hébreu courant pour désigner l'Allemagne. Pendant la Première Croisade, des lettres écrites par les communautés juives byzantines et syriennes qualifient les Croisés d'Ashkénazim[11].

Plus tard, le terme d'Ashkenaz ne se limite plus à l'Allemagne mais désigne les Juifs d'Europe centrale et orientale puis finalement tous les Juifs d'Europe du nord[10].

Selon une théorie soutenue au XVIIIe siècle par le pasteur James Anderson dans son ouvrage Royal Genealogies, le personnage biblique Ashkenaz fonde le royaume de Germanie sur la côte occidentale de la mer Noire[12].

Histoire

Origines

En 722 av EC, Salmanazar V prend Samarie et détruit le royaume d'Israël dont une partie des habitants se réfugie dans le royaume de Juda et particulièrement à Jérusalem[13] Les autres formeraient les dix tribus perdues, dont les lieux de dispersion ont donné cours à de très nombreuses conjectures, souvent erronées voire fantaisistes. Certains font ainsi descendre les ashkénazes de la Tribu d’Éphraïm. D'autres suggèrent que les premières migrations européennes des Ashkénazes correspondent aux première et deuxième diasporas des habitants du Royaume de Juda vers -587[réf. nécessaire]

Dès avant 70 et l'échec de la Première Guerre judéo-romaine, des communautés juives se sont établies dans le bassin méditerranéen. En remontant les fleuves (le Rhône, le Rhin et le Danube), elles forment progressivement de nouvelles communautés en Gaule (France) et en Allemagne. En Gaule et dans l'ouest de l'Allemagne, la présence juive est un phénomène nouveau qui résulte de l'immigration provenant du sud de l'Europe[14]

Les communautés ashkénazes sont formées au XIe siècle en Lotharingie, c'est-à-dire dans une région correspondant à la France du nord-est, à la Lorraine, à la Flandres et à la Rhénanie. Au Xe siècle, les Juifs désignent la France du nord sous le nom « Tsarfat » et la Rhénanie sous le nom d'« Ashkenaz ». Ces deux régions font partie de « Loter », la Lotharingie. Progressivement, Ashkenaz finit par s'appliquer à l'ensemble du judaïsme rhénan au sens large et aux régions avoisinantes[15]. À partir du Xe siècle, les communautés juives sont suffisamment importantes pour développer une forme spécifique d'identité juive. Elles apparaissent alors comme un nouveau groupe au sein du peuple juif[16]. Sous l'impulsion de personnalités charismatiques, le judaïsme ashkénaze prend son autonomie par rapport aux centres juifs de Babylonie. Ashkenaz devient un pôle auquel les Juifs de France et d'Allemagne viennent s'adresser en matière de loi juive. Des maîtres, tels que Joseph Bonfis (Joseph Tov Elem), Guershom ben Yehouda ou Rashi deviennent des sources d'autorité dont les décisions forment le socle de la tradition religieuse ashkénaze. L'influence des maîtres de Babylonie reste cependant présente en Europe[17].

Moyen Âge

De 1050 à 1300, les communautés ashkénazes dominent la France du nord, l'Angleterre, les Pays-Bas, la Suisse et l'Italie du nord[18]. Les Croisades puis les expulsions d’Angleterre (en 1290), de France (en 1394) et de certaines régions de l’Allemagne au XVe siècle amenèrent les Juifs à migrer encore à l’Est en Pologne, en Lituanie et en Russie. De plus, une partie de cette population, soit au plus 12 %[19],[20], pourrait descendre des Khazars, peuple turc converti au judaïsme dont des populations ont migré vers l’ouest après la destruction de leur empire au IXe siècle. À partir du XVe siècle, la communauté juive polonaise fut la plus importante de la Diaspora.

À partir du XIe siècle, les persécutions contre les Juifs particulièrement liées aux Croisades et les expulsions (Angleterre en 1290, France en 1306 et 1394, etc.) les poussèrent à émigrer vers les villes du Rhin puis toujours davantage vers l’Est de l’Europe. L'Europe centrale leur fut plus accueillante pendant plusieurs siècles jusqu'au XVIIe siècle, quand se produisit l'un des massacres les plus tristement célèbres, celui perpétré par les Cosaques de Chmielnicki (Khmelnytsky), en 1648 et 1649, contre les Juifs d'Ukraine. Après deux siècles de relative tolérance, les pogroms poussèrent à nouveau les Juifs vers l’Ouest de l’Europe au XIXe siècle et au début du XXe siècle. De nombreux Juifs émigrèrent aussi vers le continent américain pour rechercher de nouvelles opportunités. La grande majorité des Juifs américains est d’origine ashkénaze depuis la première moitié du XIXe siècle (sauf en ce qui concerne les Juifs d’Amsterdam, d’origine espagnole).

Période contemporaine

Ashkénazes hassidim d'Ukraine.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la solution finale appliquée par les nazis décima méthodiquement les communautés ashkénazes d’Europe que l’on estimait à 8,8 millions de personnes avant la guerre. Environ 6 millions de Juifs furent ainsi systématiquement tués dans les camps d’extermination de la Shoah : 3 millions des 3,3 millions de Juifs polonais, 900 000 de 1,1 million de Juifs d’Ukraine, la quasi-totalité des Juifs des Pays-Bas et entre 50 et 90 % des Juifs des pays slaves, des pays baltes, de l’ex-empire austro-hongrois, d’Allemagne et de Grèce, 26 % des Juifs de France. La plupart des survivants des communautés d'Europe centrale et orientale émigrèrent après la guerre vers Israël et, dans une moindre mesure vers les États-Unis.

Culture

Les Juifs ashkénazes tirerent leurs coutumes du Talmud de Jérusalem (mais étudient et obéissent aux décrets du Talmud de Babylone) et leur liturgie des sages de Tibériade, contrairement aux Juifs séfarades et mizrahim, descendants des exilés de Babylone, qui suivent la liturgie et le Talmud de Babylone[21]. Plusieurs coutumes spécifiques et certaines particularités liturgiques vont dans ce sens, et cela correspond à l'origine géographique de chaque groupe[22]. On pense que l'étude du Talmud de Jérusalem a été peu à peu abandonnée par les yeshivot ashkénazes par manque de sources et de commentaires, la plupart des textes ayant été perdus à cause de la censure chrétienne[réf. nécessaire]. Il semblerait ainsi que Rachi ne disposât que de fragments de celui-ci. L'étude se serait donc progressivement reportée sur le Talmud de Babylone, moins virulent contre le christianisme et donc moins censuré. Cependant certains documents retrouvés dans la Guenizah du Caire pourraient indiquer un abandon du Talmud de Jérusalem beaucoup plus ancien, en fait dès que la rédaction du Talmud de Babylone fut achevée[22].

Les Juifs ashkénazes développèrent des centres d’études religieuses en Pologne, Russie et Lituanie pendant des générations. Des mouvements comme le hassidisme, la Haskala, en Allemagne, avec Moïse Mendelssohn[23] et même le sionisme naquirent également en Europe de l’Est.

Les traditions des Ashkénazes sont légèrement différentes de celles des séfarades et mizrahi, même si le service synagogal a la même structure dans les différentes communautés et si les textes principaux sont le plus souvent identiques. Avec le temps, des différences apparaissent également entre les ashkénazes d'Europe de l'Est (notamment de Pologne, Lituanie, Russie) et les ashkénazes plus occidentaux (surtout d'Allemagne et de France). Les coutumes d'Europe de l'Est sont mentionnées dans le commentaire du Choulhan Aroukh de Moses Isserles mais nous manquons de sources écrites sur les coutumes d'Europe occidentale. La liturgie de cette dernière est en revanche bien connue grâce au Mahzor Vitry, datant du XIe siècle. Peu d'ouvrages sur le service synagogal d'Europe de l'Est nous sont parvenus, la plupart datant du XIXe siècle et présentant le noussa'h sfard des Hassidim.

Les XIe et XIIe siècles virent l’éclosion d’une vie intellectuelle très riche ; c’est à cette époque que vécurent le rabbin Guershom de Mayence (Magenza), dit Meor Hagola, « la Lumière de l’Exil », dont deux des grandes décisions sont l’abolition du lévirat et de la polygamie et Salomon Ben Isaac de Troyes, dit Rachi (1040 - 1105), « éminent commentateur juif de la Bible et du Talmud, né à Troyes en Champagne, région dans laquelle, durant la majeure partie de sa vie, les Juifs bénéficiaient de bonnes conditions de vie. » Le moine franciscain Nicolas de Lyre lisait Rachi dans le texte original, et reconnaissait la dette intellectuelle qu’il avait envers lui ; les érudits de la Réforme et plus tard Martin Luther lui empruntèrent également beaucoup[24].

Article connexe : Yiddish.

Études et débats sur l'origine des Ashkénazes

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L'hypothèse de l'origine khazare

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Le nom Ashkenaz provient de la Bible. Dans la Table des peuples, Askenaz est l’un des arrière-petits-fils de Japhet, lui-même fils de Noé (Genèse, X, 3 ; I Chroniques, I, 6) ; d'après Flavius Josèphe, il serait le fondateur de l'actuelle ville de Reggio de Calabre par où des Juifs seraient arrivés après avoir été chassés de Judée, avant de remonter l'Italie puis de franchir les Alpes vers les territoires actuels de la France (Nord et Est) et de l'Allemagne .

Il désigne également la Scythie. Les Scythes étaient un peuple nomade des steppes de la Russie méridionale (jusqu’au Nord du Caucase). En effet, le terme hébreu Ashkenaz venait du nom persan des Scythes, Ashkouza. Durant le Xe siècle - siècle au cours duquel l’existence de l’Empire khazar, fondé par un peuple turc converti au judaïsme au VIIIe siècle, fut dévoilée aux autres populations juives (sépharades, orientales) par le biais de la Correspondance khazare, entre l’homme d’État espagnol sépharade Hasdaï ben Shatprut et le roi juif des Khazars, Joseph -, le rabbin Gershom de Metz (appelé aussi Gershom de Mayence) et surtout Saadia Gaon ont nommé les Khazars Ashkenazim (« habitants du royaume Ashkenaz »). Il s’agit de deux personnalités très influentes du monde juif de l’époque, en particulier Saadia Gaon théologien auteur d’un des premiers traités philosophiques en rapport avec la religion juive. Il se trouve que l’Empire Khazar se trouvait précisément sur le territoire où vivaient les Scythes une vingtaine de siècles plus tôt, à l’époque de l’écriture de la Bible. Ces deux personnalités (il a certainement dû y en avoir d’autres[réf. nécessaire]) avaient alors interprété comme une prophétie le passage de la Bible du livre de Jérémie (51,27) où le prophète appelle « les royaumes d’Ararat, de Minni, et d’Ashkenaz » pour se dresser contre Babylone ; en effet, à cette période les Khazars menaient des guerres incessantes contre l’avancée des troupes du califat de Bagdad (région géographique de l’ancienne Babylone).

Certains auteurs (Ernest Renan, Marc Bloch, Arthur Koestler) affirment que la majeure partie des Juifs d’Europe de l’Est provient des Khazars. Cette thèse est toujours controversée, tant d’un point de vue historique et politique que génétique[25],[26].Près de 12% d'entre eux pourrait descendre des Khazars, peuple turc converti au judaïsme dont des populations ont migré vers l’ouest après la destruction de leur empire au IXe siècle. À partir du XVe siècle, la communauté juive polonaise fut la plus importante de la Diaspora.

Articles détaillés : La problématique Khazars-Ashkénazes, dans l’article Khazars et Études génétiques sur les Juifs.

Notes et références

  1. Enclopaedia Universalis, Ashkénaze (lire en ligne)
  2. Marta D. Costa, « A substantial prehistoric European ancestry amongst Ashkenazi maternal lineages », Nature, (lire en ligne)
  3. Dictionnaire de l'Académie française, ASHKÉNAZE (sh se prononce ch) n. XIXe siècle. Emprunté de l'hébreu ashkenazi, dérivé de Ashkenaz, nom d'un des descendants de Japhet.
  4. Richard Andree, Zur Volkskunde der Juden, Nabu Press, (lire en ligne)
  5. Dictionnaire Larousse, p. Les Ashkénazes sont de langue et de culture yiddish par opposition aux Séfarades
  6. Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, CERF, Paris, 1996, articles achkenaze, monde et achkenazim.
  7. (en) « Judaism: Ashkenazim », sur Jewish Virtual Library
  8. Genèse 10,3, 1 Chroniques 1,6
  9. traité Yoma 10a
  10. 1 2 (en) Jürgen Helm et Annette Winkelmann, Religious Confessions and the Sciences in the Sixteenth Century, Brill, (lire en ligne), page 152
  11. (en) Yehoshua M. Grintz, « Ashkenaz », dans Fred Skolnik et Michael Berenbaum (dir.), Encyclopaedia Judaica, vol. 2, Thompson Gale et Keter Publishing House, , 2e éd.
  12. Voir James Anderso, Royal Genealogies, Bettenham, (lire en ligne), page 441
  13. Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, page 1249
  14. Michael Toch, « The Jews in Europe 500–1050 », dans The New Cambridge Medieval History, vol. 1 p. 555
  15. Bauer 2001, p. 6
  16. Bauer 2001, p. 4
  17. Bauer 2001, p. 10
  18. « Ashkénazim », dans Dictionnaire Encyclopédique du Judaïsme, Cerf
  19. Almut Nebel, Dvora Filon, Marina Faerman, Himla Soodyall et Ariella Oppenheim. "Y chromosome evidence for a founder effect in Ashkenazi Jews", (European Journal of Human Genetics (2005) 13, 388–391. doi:10.1038/sj.ejhg.5201319 Published online 3 November 2004)
  20. Almut Nebel, Dvora Filon, Bernd Brinkmann, Partha P. Majumder, Marina Faerman, Ariella Oppenheim. "The Y Chromosome Pool of Jews as Part of the Genetic Landscape of the Middle East", The American Journal of Human Genetics (2001), volume 69, numéro 5. p. 1095–112
  21. http://www.leava.fr/cours-torah-judaisme/pensee-juive/627_sefarade-achkenaze.php
  22. 1 2 (it) http://www.morasha.it/sbr/sbr_somekh.html
  23. Moïse Mendelssohn
  24. Rachi de Troyes, une grande figure médiévale de Les Juifs en terre chrétienne de Judaïques Cultures, sur judaicultures.info.
  25. http://www.nature.com/ncomms/2013/131008/ncomms3543/full/ncomms3543.html
  26. http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-aux-origines-des-juifs-ashkenazes-32207.php

Bibliographie

Généralités
  • Jean Baumgarten (dir.), Mille ans de cultures ashkénazes, Liana Levi,
  • Julien Bauer, Les Juifs ashkénazes, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je »,
  • Predrag Bukovec, East and South-East European Jews in the 19th and 20th Centuries, European History Online, Mayence: Institute of European History (en), 2010, consulté le 28 février 2013.
Ashkénazes et Khazars
  • (he) Abraham N. Poliak, La Conversion des Khazars au judaïsme, 1941.
  • (he) Abraham N. Poliak, Kazarie : Histoire d’un royaume juif en Europe, Tel Aviv, 1951.
  • (en) D.M. Dunlop, The history of the Jewish Khazars, Princeton, 1954.
  • Arthur Koestler, La Treizième Tribu, Paris, Calmann-Lévy, 1976.
  • Kevin Alan Brook, The Jews of Khazaria, 2e édition, Lanham, MD: Rowman and Littlefield, 2006.

Articles connexes

Liens externes

  • (en) Une réflexion de Kevin Alan Brook : les ashkénazes sont-ils des descendants des Khazars ?
  • Portail de la culture juive et du judaïsme
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