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Université en France

Université en France

Cet article ne traite ni les universités de technologie, qui ont un statut particulier, ni les établissements privés ou les pôles de recherche et d’enseignement supérieur - actuelles ComUE - portant le nom d’« université ».

Une université est un établissement dont l’objectif est la transmission du savoir (enseignement supérieur) par sa conservation (bibliothèques universitaires), sa valorisation et sa production (recherche) dans plusieurs domaines.

En France, la première université fut créée à Paris en 1200. Supprimées lors de la Révolution et restaurées par la suite, les universités françaises sont au nombre de 73 en 2014.

Ce sont des établissements publics, administrés de façon démocratique, et bénéficiant d’une certaine autonomie. Les enseignements sont accessibles pour toute personne titulaire du baccalauréat ou d'un diplôme admis en équivalence (par exemple la capacité en droit). Les études universitaires classiques débouchent sur la licence (trois ans après le baccalauréat), le master (deux ans après la licence), le doctorat (trois ans après le master). D’autres filières permettent les formations aux métiers de la santé, aux diplômes universitaires de technologie au sein des IUT et à des formations d'ingénieurs au sein d'écoles d'ingénieur intégrées… En 2013-2014, il y avait 1,462 million d’étudiants inscrits dans les universités (y compris les IUT), sur un total de 2,386 millions d'inscrits dans l'enseignement supérieur[1], soit un peu plus de 60%.

Les enseignants-chercheurs dispensent les enseignements et assurent des activités de recherche. Les laboratoires de l’université sont souvent des unités mixtes de recherche avec les organismes français de recherche.

Historique

Articles détaillés : Histoire des universités françaises et Chronologie des universités françaises.
La place de la Sorbonne au début du XIXe siècle.

Les premières universités françaises sont créées au Moyen Âge ( ce sont les moines qui y sont les instituteurs ),la date traditionnellement donnée de création de l’université de Paris étant 1200, suivi de peu par celle de Toulouse sur le même modèle.

En 1789, la France compte 22 universités, qui sont supprimées par la Convention nationale en septembre 1793.

Napoléon Ier créa en 1808 l’Université impériale. Elle englobait l’ensemble de l’enseignement sur tout le territoire français. En son sein, l’enseignement supérieur se faisait dans les facultés : théologie, droit, médecine, sciences et lettres[2]. Celles-ci étaient très indépendantes les unes des autres et ne faisaient que délivrer des grades[3]. Durant la Restauration, un certain nombre de facultés furent fermés et l’Université devint « royale »[3].

La loi Wallon de 1875 (modifiée en 1880) permet l’existence d'établissements privés d’enseignement supérieur mais interdit à ces établissements d’utiliser les dénominations « université », « baccalauréat », « licence »…

Les universités sont recréées en 1896, mais leur domaine d’intervention est limité, contrairement aux facultés[4].

Après les mouvements étudiants de mai 1968, le statut et l’organisation des universités sont fortement modifiés par la loi Faure : les facultés sont supprimées, et les universités sont désormais gouvernées de manière démocratique par tous les acteurs y participant. On observe toutefois la création de plusieurs universités dans les grandes villes[5].

Par la suite, la Loi Savary a permis d’augmenter le nombre d’instances de décision[6]. Des filières technologiques ont été mises en places (comme les DUT à partir de 1967) et la contractualisation est apparue en 1989[7]

De nombreuses réformes sont intervenues ces dernières années : entre 2003 et 2006, les universités ont réformé leur cursus (réforme LMD). De 2006 à 2012, elles se sont engagées dans la constitution de pôles de recherche et d'enseignement supérieur. La loi relative aux libertés et responsabilités des universités (« loi LRU ») de 2007 a modifié le statut des universités. Depuis 2008, celles-ci accèdent aux « compétences élargies » (90 % des universités ont basculé en 2011, les neuf restantes en 2012)[8],[9].

La loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche supprime les PRES et les EPCS. Elle prévoit que les EPCS déjà constitués deviennent des communautés d’universités et établissements, le Conseil d’administration ayant un an pour rédiger les nouveaux statuts.

Notion d'université

Site de formations et recherche en sciences humaines de l’université de Bordeaux, place de la Victoire

Dans la loi française, une université est un type particulier d’établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (ÉPSCP). Les instituts nationaux polytechniques étant assimilés à des universités[10]. Ce sont les établissements dont il est question dans cet article. En 2014, 73 établissements ont ce statut, auxquels s'ajoute l’institut national polytechnique de Toulouse[11].

Le nom « université » est également porté par :

  • certaines communautés d'universités et établissements;
  • les universités de technologie qui sont des ÉPSCP ayant le statut d’ « Instituts et écoles extérieurs aux universités » et qui délivrent le diplôme d’ingénieurs;
  • l’université Paris-Dauphine et l'université de Lorraine qui ont le statut de « Grand établissement ».

La particularité française est que les universités ne sont pas les seuls lieux d’enseignement supérieur et de recherche. Il existe en effet parallèlement des « écoles » de l’enseignement supérieur et des organismes de recherche (des EPST comme le Centre national de la recherche scientifique). Ce manque de lisibilité a motivé la création des pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) remplacés par les communautés d’universités et établissements (ComUE) en 2013, ainsi que des initiatives d’excellence en 2011.

Missions

Les universités participent au service public de l’enseignement supérieur, dont les six missions sont ainsi définies par la loi[12] :

  1. la formation initiale et continue tout au long de la vie,
  2. la recherche scientifique et technologique, la diffusion et la valorisation de ses résultats au service de la société,
  3. l’orientation, la promotion sociale et l’insertion professionnelle,
  4. la diffusion de la culture humaniste en particulier à travers le développement des sciences humaines et sociales, et de la culture scientifique, technique et industrielle,
  5. la participation à la construction de l'Espace européen de l'enseignement supérieur et de la recherche,
  6. la coopération internationale.

Débats autour du rôle de l'université

Selon certains économistes, le rôle de l’université serait de favoriser la croissance économique. Ainsi, dans un rapport de 2004[13], Philippe Aghion et Élie Cohen proposent de mettre fin à la coupure supposée entre recherche et enseignement supérieur, et de donner aux universités les moyens d’accompagner l’innovation. Cette position fut plus ou moins reprise par les gouvernements de ces vingt dernières années.

À l’opposé, des syndicats d’étudiants ou d’enseignants défendent une vision de l’université comme étant un lieu de savoir ouvert à tous[14]. Ces différences de point de vue font régulièrement l’objet de manifestations[15], pouvant aboutir à des mobilisations universitaires.

De la part des organisations syndicales c'est plus l'intégration de l'ensemble de l'enseignement supérieur au sein de l'université, un fonctionnement démocratique et des postes et financement a la hauteur des besoins qui apparaît comme essentiel.

Comparaisons internationales

Articles connexes : bibliométrie et palmarès universitaires.

Les classements internationaux sont généralement assez sévères avec le système universitaire français ; en réponse, des universitaires français dénoncent les modalités de création de ces classements[16]. Dans le classement académique des universités mondiales par l'université Jiao Tong de Shanghai de 2014, les premières universités françaises sont l’université Paris VI - Pierre-et-Marie-Curie (35e), et l’université Paris-XI - Paris-Sud (42e). L’École normale supérieure de Paris est à la 67e place. D’autres établissements apparaissent dans les classements par disciplines[17],[18].

Une étude de la Banque Mondiale de 2009, prenant de manière implicite les universités du monde anglo-saxon comme référence, impute le faible niveau relatif des universités françaises à l’absence de sélection : « [les universités françaises sont mal classées car] il n'y a presque pas de sélection des étudiants qui entrent dans l'enseignement supérieur. » En outre, l'organisme international estime que la fragmentation en de nombreuses petites universités est néfaste et parle de « dispersion des ressources humaines et financières »[19]. Il faudrait aussi ajouter à cela le faible niveau de financement des universités en France qui, s’il n’est pas noté par l’étude, est aussi largement reconnu[réf. nécessaire]. Enfin, les critères des classements du Times Higher Education et de Shanghaï sont principalement centrés sur la recherche (avec des rajouts en terme universitaire comme la part des étudiants étrangers) : le nombre de brevets, mais surtout le nombre de chercheurs récompensés (Prix Nobel, médaille Fields), les articles publiés (comptabilisant uniquement les articles parus dans des revues anglophones). Or, la recherche française est basée sur de grands organismes (CNRS, INSERM, CEA, IRD, CIRAD, INRA, CEMAGREF, INRIA, etc.) et pas sur les universités. Ainsi, les deux tiers des articles anglophones publiés par des Français ne sont pas comptabilisés dans ces classements. Un article publié par un chercheur membre d'une Unité mixte de recherche CNRS-Université est compté comme un demi-article[réf. nécessaire].

Formation

L’université parmi les formations de l’enseignement supérieur.

La formation des universités couvre tous les domaines du savoir. Elle est principalement assurée par des enseignants-chercheurs. Les universités jouissent d’une autonomie pédagogique : elles réalisent et proposent les maquettes de leurs diplômes (depuis la réforme LMD, cette proposition inclut l’intitulé du diplôme et sa structure générale) au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ces demandes se font tous les quatre ans, couvrant la même période que les contrats avec l’État. Si le ministère accepte la proposition, les diplômes sont habilités à être délivrés par l’université, avec la qualité de diplôme national.

Les diplômes peuvent couvrir la formation initiale et la formation continue.

Depuis 2003, la formation généraliste est organisée autour des diplômes suivants :

  • la Licence est un diplôme généraliste s’obtenant après trois années d’études,
  • le Master conclut deux années d’études après la licence,
  • le Doctorat est délivré après un travail de recherche (une « thèse ») durant généralement trois ans.

À côté de cette formation générale, des composantes de l’université proposent les formations suivantes :

  • le diplôme universitaire de technologie (DUT) : formation professionnalisante de deux ans délivrée dans un IUT ;
  • la licence professionnelle ;
  • le magistère : formation professionnalisante de haut niveau d’une durée de cinq ans ;
  • les diplômes d’ingénieurs (5 années post-bac) dans des « écoles internes » ;
  • les formations de santé (Première année commune aux études de santé, études de médecine, de pharmacie, de chirurgie-dentaire, maïeutique ... ) ;
  • la préparation à certains concours (enseignement, fonction publique, écoles d’ingénieurs…) ;
  • la formation initiale et continue des enseignants du primaire et du secondaire ;
  • le diplôme d'accès aux études universitaires et la Capacité en droit ;
  • l’habilitation à diriger des recherches (diplôme qui est une reconnaissance et non l’achèvement d’un cursus).

Les diplômes universitaire (DU) ou inter-universitaire (DIU) sont des diplômes spécifiques à un établissement qui ne sont pas soumis à une habilitation du ministère et n’ont donc pas la qualité de diplômes nationaux. Il en existe à tous les niveaux d'études mais ces diplômes intéressent principalement la formation continue et la formation complémentaire de certaines professions comme les professions de santé.

En France, de nombreux domaines d’études post-bac (art, administration, agronomie, architecture, armée, commerce, construction, industrie, commerce, notariat, vétérinaire, etc.) ou post-universitaires (administration, documentation, magistrature, notariat...) sont enseignés en dehors des universités dans des « écoles » ou des lycées.

Recherche

Recherche publique en France

L'hôtel Pinet, siège de l’université de Poitiers.
Article détaillé : Recherche publique (France).

La recherche publique en France se fait par deux types d’établissement :

Organisation de la recherche dans les universités

En 1993, François Fillon, ministre de l’Enseignement et de la Recherche lance une réflexion sur la coopération entre les organismes et les universités. C’est ainsi que va naître le principe des unités mixtes avec une contractualisation entre l’État, les universités et les organismes tous les quatre ans. Ce contrat engage un budget mais aussi un programme scientifique[20].

Ainsi les « unités de recherche » de l’université peuvent avoir l’un des statuts suivants :

  • équipe d’accueil ou jeune équipe (entièrement gérée par l’université) ;
  • unité mixte de recherche (cogérée par l’université et un organisme) ;
  • unité mixte de service (mise à disposition de moyens, accompagnement de la recherche) ;
  • unité de service et de recherche, hybride entre les deux précédentes ;
  • unité propre de recherche (gérée par un organisme mais pouvant avoir des conventions avec l’université) ;
  • équipe de recherche technologique (collaboration avec des industriels).

Ces unités peuvent être regroupées en fédérations (par exemple les maisons des sciences de l'homme).

Organisation et fonctionnement

Gouvernance

L’UFR STAPS de Montpellier I

Les universités disposent selon le code de l’éducation d’une autonomie de fonctionnement et sont régies par une démocratie interne voulue et organisée par les lois de 1968 (« Loi Faure »), de 1984 (« loi Savary »), de 2007 (« loi LRU ») et de 2013 (« loi ESR »). Plus exactement la gouvernance des universités est régie par les articles L712-1 et suivants du code de l'éducation[21].

Présidence de l'université

Le président de l’université est élu à la majorité absolue par les membres élus du conseil d’administration, pour un mandat de quatre ans (renouvelable une fois). Il n’y a pas de condition de nationalité. Le président représente son université, préside le conseil d’administration et dirige l’établissement ; il dispose pour l’essentiel du pouvoir exécutif. Il s’entoure d’un « bureau ».

Au niveau national, les présidents d’université sont regroupés en Conférence des présidents d'université.

Conseil d’administration

Le Conseil d’administration (CA) détermine la politique de l’établissement. Le Conseil d'administration est donc chargé entre autres d'approuver le contrat d'établissement, voter le budget et approuver les comptes, approuver les accords et conventions signées par le président, adopter le règlement intérieur de l'université, délibérer sur les acquisitions immobilières. Il comprend de vingt-quatre à trente six membres ainsi répartis :

  • de huit à seize représentants des enseignants-chercheurs et des personnels assimilés, des enseignants et des chercheurs, en exercice dans l’établissement, dont la moitié de professeurs des universités et personnels assimilés ;
  • huit personnalités extérieures à l’établissement ; qui peuvent être de nationalité française ou étrangère
  • quatre ou six représentants des étudiants et des personnes bénéficiant de la formation continue inscrits dans l’établissement ;
  • quatre ou six représentants du personnel ingénieurs, administratifs, techniques et des bibliothèques, en exercice dans l’établissement.

Le recteur d’académie, chancelier des universités, assiste ou se fait représenter aux séances des conseils d’administration. Il reçoit sans délai communication de leurs délibérations ainsi que des décisions des présidents et directeurs, lorsque ces délibérations et ces décisions ont un caractère réglementaire[22]. En cas de difficulté grave dans le fonctionnement des organes statutaires ou de défaut d’exercice de leurs responsabilités, le ministre chargé de l’enseignement supérieur peut prendre, à titre exceptionnel, toutes dispositions imposées par les circonstances[23].

Conseil académique

Le conseil académique regroupe les membres de la commission de la recherche et de la commission de la formation et de la vie universitaire. Le président du conseil académique et le vice-président étudiant sont élus selon les modalités prévues par les statuts de chaque université. Le président du conseil académique peut être le président du conseil de l’université[N 1].

Le conseil académique en formation plénière est consulté ou peut émettre des vœux sur les orientations des politiques de formation, de recherche, ou sur tout autre sujet touchant la vie universitaire. Les décisions du conseil académique comportant une incidence financière sont soumises à approbation du conseil d'administration.

Au sein du Conseil académique, une section disciplinaire est constituée, ainsi que la section compétente pour les questions relatives au recrutement, à l'affectation et à la carrière des enseignants-chercheurs.

Commission de la recherche

La commission de la recherche du conseil académique répartit l’enveloppe des moyens destinée à la recherche telle qu’allouée par le conseil d'administration et sous réserve du cadre stratégique de sa répartition, tel que défini par le conseil d’administration.

La commission de la recherche comprend de vingt à quarante membres ainsi répartis :

  • de 60 à 80 % de représentants des personnels. Le nombre de sièges est attribué pour la moitié au moins aux professeurs et aux autres personnes qui sont habilitées à diriger des recherches, pour un sixième au moins aux docteurs n’appartenant pas à la catégorie précédente, pour un douzième au moins aux autres personnels parmi lesquels la moitié au moins d’ingénieurs et de techniciens ;
  • de 10 à 15 % de représentants des doctorants inscrits en formation initiale ou continue ;
  • de 10 à 30 % de personnalités extérieures qui peuvent être des enseignants-chercheurs ou des chercheurs appartenant à d'autres établissements.
Commission de la formation et de la vie universitaire

La commission de la formation et de la vie universitaire du conseil académique est consultée sur les programmes de formation des composantes.

La commission de la formation et de la vie universitaire comprend de vingt à quarante membres ainsi répartis :

  • de 75 à 80 % de représentants des enseignants-chercheurs et enseignants, d'une part, et des étudiants, d'autre part, les représentations de ces deux catégories étant égales et la représentation des personnes bénéficiant de la formation continue étant assurée au sein de la deuxième catégorie ;
  • de 10 à 15 % de représentants des personnels administratifs, techniques, ouvriers et de service ;
  • de 10 à 15 % de personnalités extérieures, dont au moins un représentant d'un établissement d'enseignement secondaire.

Le directeur du centre régional des œuvres universitaires et scolaires ou son représentant assiste aux séances de la commission de la formation et de la vie universitaire du conseil académique.

Direction générale des services et agence comptable

Le directeur général de services[N 2] est nommé par le ministre chargé de l’enseignement supérieur, sur proposition de la présidence de l’université. Ils assurent, sous l'autorité de cette dernière, la gestion administrative et financière de l’établissement.

L’agent comptable est nommé, sur proposition de la présidence, par un arrêté conjoint du ministre chargé de l'enseignement supérieur et du ministre chargé du budget. Il peut exercer, sur décision de la présidence ou de la direction, les fonctions de chef des services financiers de l’établissement.

Le directeur général des services et l’agent comptable participent avec voix consultative au conseil d'administration et aux autres instances administratives de l’établissement[24].

Budget

Article détaillé : Budget des universités françaises.

Les universités françaises sont financées par le Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche (pour une part importante), les collectivités territoriales, les frais d’inscription (pour une part faible).

Depuis 2009, les financements du ministère tiennent compte, pour 20 % du montant à répartir, des performances des établissements. Les universités bénéficiant des « compétences élargies » ont plus de pouvoir sur leur budget (libre répartition entre les composantes, gestion de la masse salariale…)

Composantes

La Tour Zamansky du campus de Jussieu, à Paris

Les universités regroupent diverses composantes qui sont d’une part les unités de formation et de recherche (UFR); et d’autre part les écoles ou instituts.

Ces composantes sont libres de fixer leur statut (qui doivent être approuvés par le conseil d’administration) et leur budget. Les regroupements de composantes sont possibles[25]. Ainsi les universités fusionnées sont organisées en collèges qui regroupent plusieurs UFR et instituts[N 3].

Les écoles supérieures du professorat et de l’éducation sont « constituées au sein d’un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel. »[26]. En pratique, elles font partie d’une université ou d’une communauté d'universités et établissements.

Unités de formation et de recherche (UFR)

Les unités de formation et de recherche (UFR) ont succédé aux facultés après la loi Faure. Elles sont créées par le conseil d’administration[N 4]. En général, une UFR correspond à un champ disciplinaire. Les UFR associent des départements de formation et des laboratoires ou centres de recherche.

Les UFR sont créées par le conseil d’administration, elles sont administrées par un conseil élu et dirigées par un directeur élu par ce conseil[27]. Le directeur est parfois appelé « doyen » par tradition universitaire.

Elles sont principalement chargée de la formation « classique de l’université » (licence, master, doctorat).

Les UFR de santé peuvent passer des conventions avec les centres hospitaliers régionaux pour constituer un centre hospitalier universitaire. Contrairement aux autres UFR, elles décident elles-mêmes du contenu de leur formation pour les deuxièmes et troisièmes cycles[28].

Instituts ou écoles

Les instituts et les écoles faisant partie des universités sont créés par arrêté du ministre chargé de l’enseignement supérieur sur proposition ou après avis du conseil d’administration de l’université et du CNESER. Ils sont administrés par un conseil élu et dirigés par un directeur choisi dans l’une des catégories de personnels qui ont vocation à enseigner dans l’institut ou l’école, sans condition de nationalité. Les directeurs d’école sont nommés par le ministre chargé de l’enseignement supérieur sur proposition du conseil et les directeurs d’instituts sont élus par le conseil. Leur mandat est de cinq ans renouvelable une fois. Ces composantes peuvent définir leur programme de recherche[29].

Les composantes décrites ci-dessous sont régies par la partie réglementaire du code de l’Éducation.

  • Les instituts universitaires de technologie[30] (IUT) recrutent, de manière sélective, au niveau du baccalauréat, ils forment des techniciens supérieurs et mènent au Diplôme universitaire de technologie. Les diplômés peuvent rentrer dans la vie active ou poursuivirent des études en IUP, école d’ingénieur, école de commerce, licence...
  • Les instituts de préparation à l’administration générale[31] (IPAG) préparent les étudiants aux concours d'accès aux trois fonctions publiques et à de nombreux organismes publics ou para-publics. Ils préparent également à des diplômes nationaux en administration publique (licence et master) et à des certificats. Le niveau de recrutement varie suivant la formation ou la préparation considérées.
  • Les observatoires des sciences de l’Univers ont pour missions de contribuer au progrès de la connaissance de l’Univers, de la Terre et des océans[32].
  • Les écoles polytechniques universitaires ont pour missions la formation d’ingénieurs, y compris en alternance ou par apprentissage[33].

Les universités peuvent avoir également des composantes spécifiques non réglementées[34].

  • Les instituts d’administration des entreprises (IAE) proposent des formations en gestion et administration des entreprises (L’Institut d'administration des entreprises de Paris n’est pas concerné par ce statut)
  • Les instituts d’études politiques de Strasbourg et de Cergy-Pontoise (Les autres instituts d’études politiques ne sont pas concernés par ce statut).
  • Un certain nombre d’écoles d’ingénieurs internes.

Services

On compte en France 480 implantations de bibliothèques (soit 7 sites en moyenne par université)[35] (Photo : la bibliothèque universitaire de l'Université Rennes 2, sur le Campus de Villejean).
Article connexe : Bibliothèque universitaire en France.

Les services communs ont des missions « transverses » aux composantes de l’université. Selon la partie réglementaire du code de l’Éducation, il s’agit des services des activités sportives, des étudiants étrangers, de documentation, de formation continue, d’orientation, de formation des formateurs et de médecine préventive[36].

Les conseils d’administration peuvent créer des services supplémentaires (selon la partie réglementaire du code de l’Éducation, ce sont alors des « services généraux ») comme le service d’activités industrielles et commerciales[37].

Ces services peuvent faire l’objet d’une coopération entre plusieurs universités.

Fondations

Les universités peuvent créer des fondations afin de diversifier leurs sources de financement. La plupart des fondations sont de créations récentes. Après une première expérience de fondation reconnue d’utilités publique (FRUP), les lois de 2006 et 2007 vont créer de nouveaux statuts. La fondation de coopération scientifique (FCS) est une personne morale de droit privé à but non lucratif dont le fonctionnement s’inspire des FRUP. La fondation universitaire (FU), sans personnalité morale est administrée par un conseil de gestion et représentée par un président. Enfin la fondation partenariale (FP), dotée de la personnalité morale, est proche du dispositif applicable aux fondations d’entreprise.

On comptait en 2012 tente-neuf FCS, vingt-six FU et vingt FP. La majorité des fondations font état d’un capital inférieur à un pour cent du budget de fonctionnement de leur établissement. Les trois quarts du total collecté ont une origine publique comme les organismes de recherche ou le programme Investissements d'avenir, le reste provient des grandes entreprises ou des anciens étudiants. Des incitations fiscales sont prévues pour les acteurs privés. À côté du levier financier, les fondations peuvent faciliter le développement de chaires[38],[39],[40].

Campus

Les campus et bâtiments universitaires appartiennent à l’État. Aujourd'hui, ils sont souvent vétustes et en mauvais état; 25 % des locaux ne répondent pas aux normes de sécurité contre l'incendie[41]. Ils font régulièrement l’objet de plans de modernisation.

Depuis la loi LRU, l’État peut « transférer aux ÉPSCP qui en font la demande la pleine propriété des biens mobiliers et immobiliers appartenant à l’État qui leur sont affectés ou sont mis à leur disposition »[42]. Quatre universités ont été engagées dans ce processus en 2011 : Clermont-I, Poitiers, Toulouse-I et Corte[43].

Coopération et regroupements

La première fusion d’universités est intervenue en 2009 pour créer l’université de Strasbourg (photo : Palais universitaire de Strasbourg).

Depuis la loi ESR, sur un territoire donné, qui peut être académique ou interacadémique, sur la base d'un projet partagé, les établissements publics d’enseignement supérieur relevant du seul ministère chargé de l’enseignement supérieur et les organismes de recherche partenaires coordonnent leur offre de formation et leur stratégie de recherche et de transfert.

Cette coordination peut prendre la forme :

  • d’une fusion d’établissements;
  • d’un regroupement sous la forme d’une communauté d'universités et établissements ;
  • d’une association simple.

Sur la base ce projet partagé, un seul contrat pluriannuel d’établissement est conclu entre le ministre chargé de l’enseignement supérieur et les établissements regroupés[44],[N 5].

En 2014, l’application de la loi devrait faire apparaître vingt communautés d’universités et établissements et cinq associations[45],[46].

Personnel des universités

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En 2008-09, 91 300 personnes enseignent dans les établissements publics d’enseignement supérieur pour la France métropolitaine et les DOM, dont 87 000 dans les universités, réparties de la manière suivante[47] :

Répartition des enseignants des universités par discipline et fonction en 2008-09 (France métropolitaine + DOM)[N 6]
Droit Lettres Sciences Santé Total
Professeur des universités 2 614 4 426 7 322 4 934 19 296
Maître de conférences 5 781 10 645 15 744 3 283 35 453
Assistants titulaires 15 16 25 23 79
Chefs de cliniques, AHU, PHU 0 0 0 4 249 4 249
Attachés et Moniteur 2 859 3 920 8 015 132 14 926
Autres[N 7] 1 621 7 833 4 039 0 13 493
Total 12 890 26 840 35 145 12 621 87 496

Enseignants-chercheurs

Article détaillé : Enseignant-chercheur (France).

Enseignants du second degré

Les PRAG (enseignants agrégés du secondaire) ou PRCE (enseignants certifiés) sont recrutés pour des fonctions d'enseignement, mais peuvent également se voir confier des missions de recherche. En effet, ils peuvent obtenir une décharge allant jusqu'à la moitié de leur service annuel, leur permettant de travailler sur une thèse de doctorat, ou, pour ceux qui sont déjà docteurs, de faire de la recherche[48].

Personnels des bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniques, ouvriers et de service (BIATSS)

Article détaillé : Ingénieurs, administratifs, techniciens, ouvriers et personnel de service.

Gestion des ressources humaines dans les universités aux compétences élargies

Les universités disposant des « compétences élargies » ont des possibilités supplémentaires dans la gestion de leur ressources humaines :

  • les actions de titularisation, détachement, mise à disposition, délégation et avancement sont prises au niveau de l’université,
  • les universités peuvent attribuer des primes,
  • les universités peuvent recruter des contractuels en CDI ou CDD[49],[50].

Selon les syndicats, ces dispositions donnent trop de pouvoir au président de l’université[51],[52].

Usagers des universités

L'amphithéâtre Laprade de l’université Lyon 2
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Ce terme recouvre les étudiants et les personnes recevant une formation continue.

Au 15 janvier 2013, 1 462 716 étudiants[53] sont inscrits dans les universités et établissements assimilés de France métropolitaine et des départements d’outre-mer sur un ensemble de 2 386 944 étudiants[54]. Ils sont répartis de la manière suivante[55] :

Répartition des effectifs des universités françaises par cursus et par discipline en 2012-13 (France métropolitaine + DOM)
Grandes disciplines Disciplines Secteurs disciplinaires Cursus de Licence Cursus de Master Cursus de Doctorat Ensemble
Droit, sciences économiques, AESAdministration économique et socialeAdministration économique et sociale33 4966 4561039 962
Droit, sciences politiquesSciences juridiques109 64761 1376 707177 491
Sciences politiques3 65213 93299718 581
Pluridisciplinaire droit, sciences politiques9 76972710 496
Total123 06875 7967 704206 568
Sciences économiques, gestionSciences de gestion74 56043 7411 809120 110
Sciences économiques19 41715 6051 73436 756
Pluridisciplinaire sciences économiques et gestion35 4733 112438 589
Total129 45062 4583 547195 455
Pluridisciplinaire droit, sciences économiques, AESPluridisciplinaire droit, sciences économiques, AES111111
Total286 014144 82111 261442 096
Lettres, langues et sciences humainesLanguesCultures et langues régionales60510756768
Français, langue étrangère5 0612 2101487 419
Langues et littératures étrangères40 48911 1002 28453 873
Langues étrangères appliquées37 0385 3981442 450
Pluridisciplinaire langues7032 4073 110
Total83 89621 2222 502107 620
Lettres, sciences du langage, artsArts26 8389 3281 79737 963
Langues et littératures anciennes1 1832432551 681
Langues et littératures françaises30 3705 2521 53237 154
Littérature générale et comparée1 1425891 731
Sciences du langage, linguistique5 4454 5051 50911 459
Pluridisciplinaire lettres, sciences du langage, arts1 3354 1975 532
Total65 17124 6675 68295 520
Sciences humaines et socialesAménagement1 3423 3244825 148
Archéologie, ethnologie, préhistoire1 4661 5027043 672
Géographie6 7193 9471 31111 977
Histoire22 9979 8523 84036 689
Philosophie, épistémologie5 6363 6331 28610 555
Psychologie41 89914 2931 82758 019
Sciences de l'éducation8 17425 8861 06635 126
Sciences de l'information et la communication24 25110 3561 08635 693
Sciences religieuses529206157892
Sociologie, démographie12 1174 1501 52017 787
Pluridisciplinaire sciences humaines et sociales16 0366 661722 704
Total141 16683 81013 286238 262
Pluridisciplinaire lettres, langues, sciences humainesPluridisciplinaire lettres, langues, sciences humaines3 2565 939569 251
Total293 489135 63821 526450 653
Sciences et sciences de l'ingénieurSciences de la vie, de la terre et de l'universSciences de l'univers5 1785 6171 84612 641
Sciences de la vie41 39816 2118 44266 051
Pluridisciplinaire sciences de la vie, de la santé, de la terre et de l'univers3 38590464 295
Total49 96122 73210 29482 987
Sciences fondamentales et applicationsChimie8 9414 9373 79717 675
Électronique, génie électrique12 0332 5762 29216 901
Formation générale aux métiers de l'ingénieur1 18671421 902
Génie civil7 4831 3185349 335
Génie des procédés3 4332 0203805 833
Informatique25 99410 4612 42038 875
Mathématique et informatique3 1915003 691
Mathématiques12 0996 1921 72620 017
Mathématiques appliquées et sciences sociales3 1975541843 935
Mécanique, génie mécanique13 9483 0391 59518 582
Physique10 6814 3643 45718 502
Physique et chimie5 4766676 143
Technologie et sciences industrielles9 85629 97283740 665
Pluridisciplinaire sciences fondamentales et applications5 864787336 684
Total123 38268 10117 257208 740
Pluridisciplinaire sciencesPluridisciplinaire sciences22 1712 49415024 815
Total195 51493 32727 701316 542
STAPSSTAPSSTAPS35 0747 45846742 999
SantéMédecineMédecine13 593108 1441 204122 941
OdontologieOdontologie328 837478 916
PharmaciePharmacie50222 22829423 024
Pluridisciplinaire santéPluridisciplinaire santé55 538755 545
Total69 665139 2161 545210 426
Total général879 756520 46062 5001 462 716

En 2008, les universités, les universités de technologie et les instituts nationaux polyvalents ont accueilli 368 000 stagiaires de la formation continue.

En 2010-2011[56] :

Disciplines Licence Master Doctorat Ensemble Nouveaux entrants en L1
Droit 118 763 71 538 8 141 198 442 36 599
Économie, AES 115 186 68 628 3 859 187 673 26 353
Lettres, Sciences humaines 274 576 139 945 22 749 437 270 83 180
Sciences, STAPS 171 753 94 571 28 003 294 327 45 509
Santé 67 008 134 381 1 527 202 916 35 149
IUT 116 476 0 0 116 476 49 479
Total 863 762 509 063 64 279 1 437 104 276 269

Vie étudiante

Situation sociale des étudiants

Articles détaillés : logement étudiant en France, Régime de sécurité sociale étudiant, Observatoire national de la vie étudiante et Centre régional des œuvres universitaires et scolaires.

Sport

En 2006, 20 % des étudiants pratiquaient un sport à l’université, qui pouvait être pris en compte de manière optionnelle dans l’obtention du diplôme. Ils peuvent participer à des compétitions organisées par la Fédération française du sport universitaire. Les SUAPS disposent de 660 enseignants titulaires (agrégés ou certifiés) pour encadrer les activités. Ils font également appel à des enseignants vacataires[57].

Associations

Article détaillé : Associations étudiantes en France.

Les associations étudiantes sont de nature très variée, les types les plus fréquents sont :

  • les syndicats étudiants
  • les associations de filières
  • les associations thématiques (humanitaire, environnement, prévention santé, sport, culture, etc.)
  • les organisations politiques de jeunesse

Mouvements étudiants

Article détaillé : mouvements étudiants en France.

Voir aussi

Notes et références

Notes

  1. Avec la loi ESR, le conseil académique a succédé au conseil scientifique et au conseil des études et de la vie universitaire.
  2. Avec la loi ESR, le directeur général de services a succédé au secrétaire général.
  3. Avant la loi ESR, l’existence de ces regroupements n’était pas reconnue, ce qui a contraint dans le cas par exemple de la fusion des universités de Lorraine choisir pour la nouvelle université résultant de cette fusion à choisir la catégorie de grand établissement.
  4. Avant la loi LRU, seul le ministère pouvait créer une UFR.
  5. L’article 43 de la loi Savary (devenu Article L719-10 du code de l’Éducation), prévoyait la possibilité à certains établissements d’être rattachés à un EPSCP (voir aussi Article D719-186). La loi de programme pour la recherche de 2006 créé plusieurs formes de regroupement (pôles de recherche et d’enseignement supérieur, réseaux thématiques de recherche avancée et centres thématiques de recherche et de soins). La loi LRU de 2007 prévoit la possibilité de fusion d’universités. Toutes ces dispositions sont remplacées par les articles L718-2 et suivants
  6. Sont inclus les trois universités de technologies, les deux instituts nationaux polytechniques et les composantes de l’université (IUT, écoles internes…)
  7. Enseignants de type « second degré » et ENSAM, fonctions spécifiques des grands établissements et des écoles françaises à l’étranger, lecteurs et maîtres de langue étrangère (1 013 personnes)

Références

  1. L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France, Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, (lire en ligne)
  2. Liard 1890, p. 6
  3. 1 2 Liard 1890, p. 7
  4. Aghion et Cohen 2004, p. 69
  5. Aghion et Cohen 2004, p. 70
  6. Aghion et Cohen 2004, p. 71
  7. Aghion et Cohen 2004, p. 76
  8. Philippe Jacqué, « Universités : l’union fait-elle la force ? », sur www.lemonde.fr,
  9. Marie-Estelle Pech, « 90 % des universités en gestion autonome », sur www.lefigaro.fr,
  10. Code de l’éducation, article L711-2, anciennement article 24 de la loi Savary, en vigueur au 24 juillet 2013 ; consulté le 15 août 2014 sur Légifrance)
  11. Code de l’éducation, article D711-1, anciennement Décret no 2000-250 du 15 mars 2000 portant classification d'établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel ; en vigueur du 1er janvier 2014 au 1er janvier 2014 ; consulté le 15 août 2014 sur Légifrance
  12. Code de l’éducation, article L123-3, en vigueur au 24 juillet 2013 ; consulté le 15 août 2014 sur Légifrance
  13. Aghion et Cohen 2004
  14. « L’Université doit être un lieu de savoir », sur www.humanite.fr,
  15. Catherine Gouëset, « Plus de 30 ans de manifestations étudiantes », sur www.lexpress.fr,
  16. Voir le dossier de la Revue d'Histoire Moderne Contemporaine consacré à l'évaluation de l'enseignement supérieur : http://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2008-5.htm
  17. (en) « Academic Ranking of World Universities 2014 », sur http://www.shanghairanking.com (consulté le 15 août 2014)
  18. Isabelle Rey-Lefebvre, « Classement de Shanghaï : les universités françaises maintiennent leur rang », sur www.lemonde.fr,
  19. Marie-Estelle Pech, « Les facs françaises mal notées par la Banque mondiale », sur www.lefigaro.fr,
  20. Bernard Bigot, « Passerelle des sciences : la contractualisation tripartite », sur www.revues.org, 2006
  21. Code de l’éducation, articles L712-1 et suivants consultés le 15 août 2014 et constituant la source de référence de la section Gouvernance
  22. Code de l’éducation, article L711-8, en vigueur au 11 août 2007 ; consulté le 15 août 2014 sur Légifrance
  23. Code de l’éducation, article L719-8, en vigueur au 11 août 2007 ; consulté le 15 août 2014 sur Légifrance
  24. Code de l’éducation, article L953-2, en vigueur au 24 juillet 2013 ; consulté le 15 août 2014 sur Légifrance
  25. Code de l’éducation, article L713-1 en vigueur au 14 juillet 2014 ; consulté le 15 août 2014 sur Légifrance
  26. Code de l’éducation, article L713-1 en vigueur au 24 juillet 2013 ; consulté le 15 août 2014 sur Légifrance
  27. Code de l’éducation, article L713-3 en vigueur au 14 avril 2003 ; consulté le 15 août 2014 sur Légifrance
  28. Code de l’éducation, article L713-4, anciennement article 32 de la loi Savary, en vigueur au 14 juillet 2014 ; consulté le 15 août 2014 sur Légifrance
  29. Code de l’éducation, article L713-9, anciennement article 33 de la loi Savary (il reste d’ailleurs d’usage de surnommer ces écoles « article 33 »), en vigueur au 23 avril 2005 ; consulté le 15 août 2014 sur Légifrance
  30. Code de l’éducation, article D713-1, en vigueur au 19 août 2013 ; consulté le 15 août 2014 sur Légifrance
  31. Code de l’éducation, article D713-5, en vigueur au 19 août 2013 ; consulté le 15 août 2014 sur Légifrance
  32. Code de l’éducation, article D713-9, en vigueur au 19 août 2013 ; consulté le 15 août 2014 sur Légifrance
  33. Code de l’éducation, article D713-19, en vigueur au 19 août 2013 ; consulté le 15 août 2014 sur Légifrance
  34. Décret no 85-1243 du 26 novembre 1985 portant création d’instituts et d’écoles internes dans les universités et les instituts nationaux polytechniques, abrogé le 21 août 2013 ; consulté sur Légifrance
  35. « Des bibliothèques universitaires ouvertes plus longtemps », sur /www.enseignementsup-recherche.gouv.fr,
  36. Code de l’éducation, articles D714-1 et suivants ; consultés le 15 août 2014 sur Légifrance
  37. Code de l’éducation, articles D714-77 et suivants ; consultés le 15 août 2014 sur Légifrance
  38. Jean Chabod-Serieis, « Fondations d'universités cherchent partenaires particuliers », sur www.letudiant.fr/educpros,
  39. Inspection générale de l'Éducation nationale et inspection générale de l'administration de l'Éducation nationale et de la recherche, Rapport annuel 2013, La Documentation française, , 310 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 274-277, La question des fondations dans la sphère de l’enseignement supérieur et de la recherche
  40. Code de la recherche, article L344-11 et suivants ; Code de l’éducation, articles L719-12, L719-13, R719-194 et suivants en vigueur au 22 juillet 2013 ; consultés le 30 janvier 2015 sur Légifrance
  41. Marie-Estelle Pech, « Ces universités qui réclament la propriété de leurs locaux », sur www.lefigaro.fr,
  42. Code de l’éducation, article L719-14, en vigueur au 27 janvier 2014 ; consulté le 15 août 2014 sur Légifrance
  43. Marie-Estelle Pech, « Cinq universités propriétaires de leurs murs en 2011 », sur www.lefigaro.fr,
  44. Code de l'éducation, articles L718-2 et suivants, en vigueur au 22 juillet 2013 ; consulté le 15 août 2014 sur Légifrance
  45. Nathalie Brafman et Benoît Floc'h, « Le paysage universitaire remodelé autour de vingt-cinq grands pôles », Le Monde, (lire en ligne)
  46. Camille Stromboni, « Fusion, association, communauté : la nouvelle carte de France des universités », sur www.letudiant.fr/educpros,
  47. Vitry 2009, 9.15 Les enseignants du supérieur par discipline, p 307
  48. [PDF] Compte-rendu de réunion entre le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche et les représentants syndicaux, 5 mars 2010, par le Syndicat des agrégés de l'enseignement supérieur.
  49. « Autonomie des universités : An II », sur www.enseignementsup-recherche.gouv.fr,
  50. Code de l’éducation, article L954-1 et suivants
  51. Marie-Estelle Pech, « Trente-trois nouvelles universités autonomes », sur www.lefigaro.fr,
  52. « Rapport d’information fait au nom de la commission des finances et de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication sur la mise en place du volet budgétaire et financier de la loi n° 2007-1199 du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités et sur le nouveau système d’allocation des moyens aux universités (SYMPA), par MM. Philippe Adnot et Jean-Léonce Dupont, sénateurs. »
  53. « Tableau de bord de l'enseignement supérieur : les étudiants et les formations - Ministère de L'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieure et de la Recherche »
  54. « Atlas régional, les effectifs d'étudiants - Ministère de L'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieure et de la Recherche »
  55. « Tableau de bord de l'enseignement supérieur : les étudiants et les formations - Ministère de L'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieure et de la Recherche »
  56. http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Etat_du_Sup_Rech/19/7/EESR11_E3_pop_parcours_reussite_209197.pdf
  57. Stéphane Diagana, Gérard Auneau, « Rapport sur le développement du sport à l'université », sur www.enseignement-recherche.gouv.fr,

Annexes

Bases de données

Base de donnée (open data) des effectifs d’étudiants inscrits dans les établissements publics d'enseignement supérieur sous tutelle du Ministère chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche, dont les université, pour les années 2006-2007 à 2012-13. Les données sont tirées du « système d'information sur le suivi de l'étudiant (SISE) » (01/09/2006 à 31/08/2013).

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Philippe Aghion et Élie Cohen, Éducation et croissance, Paris, La Documentation française, , 144 p. (ISBN 2-11-005533-2, lire en ligne) (rapport du Conseil d'analyse économique) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Louis Liard, Universités et facultés, Paris, Armand Colin et Cie, , 259 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Daniel Vitry (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche : édition 2009, , 426 p. (ISSN 1635 9089, lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Christine Musselin, La longue marche des universités françaises, Presses universitaires de France, 2001
  • Jacques Verger, Les Universités au Moyen Âge, Paris, Presses universitaires de France, Collection Sup 14, 1973.
  • Jacques Verger, Histoire des universités en France, Toulouse, Privat, 1986.

Articles connexes

  • Liste des universités françaises
Articles plus généraux
  • Portail des universités françaises
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