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Trith-Saint-Léger

Trith-Saint-Léger

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Trith-Saint-Léger
Mairie.
Mairie.
Administration
Pays  France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Nord
Arrondissement Valenciennes
Canton Aulnoy-lez-Valenciennes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut
Maire
Mandat
Norbert Jessus
2014-2020
Code postal 59125
Code commune 59603
Démographie
Gentilé Trithois(e)(s)
Population
municipale
6 393 hab. (2012)
Densité 931 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 19′ 33″ N 3° 29′ 12″ E/50.3258333333, 3.4866666666750° 19′ 33″ Nord 3° 29′ 12″ Est/50.3258333333, 3.48666666667
Altitude Min. 21 m  Max. 81 m
Superficie 6,87 km2
Localisation

Géolocalisation sur la carte : Nord

Trith-Saint-Léger

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Trith-Saint-Léger

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Trith-Saint-Léger

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Trith-Saint-Léger
Liens
Site web site officiel de la mairie

    Trith-Saint-Léger est une commune française de la banlieue de Valenciennes, située sur le cours canalisé de l'Escaut (qui sera probablement « dynamisé » par la réalisation du projet de Canal Seine-Nord), dans le département du Nord (59) en région Nord-Pas-de-Calais.

    Au 1er janvier 2006, la commune comptait 6 376 habitants appelés Trithois. Elle fait partie de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut, qui regroupe 39 communes et 143 786 habitants, en 2006.

    Les habitants de la commune s'appellent des Trithois ou des Trithoises[1].

    Géographie

    Situation

    Trith-Saint-Léger est située sur la départementale 59, entre Prouvy et Valenciennes, au sud-ouest de celle-ci. La gare de Trith-Saint-Léger est desservie par la ligne SNCF TER Nord-Pas-de-Calais Valenciennes - Cambrai. La commune inscrit son développement dans un schéma du développement urbain élaboré avec une forte dynamique de concertation.

    Communes limitrophes

    Une entrée de la commune.
    Communes limitrophes de Trith-Saint-Léger
    La Sentinelle Valenciennes
    Prouvy Aulnoy-lez-Valenciennes
    Maing Famars

    Histoire

    Le Théâtre des Forges René Carpentier (patrimoine industriel) à ossature de fonte et acier, restauré et rouvert au public
    Le géant "Mononque Hubert", effigie d'un peintre artisan que les enfants appelaient "Mon oncle Hubert". Il tient dans sa main gauche un pot de peinture, et de l'autre un verre de bière. Créé en 1949 sur une suggestion du conseil municipal, il mesurait 4 mètres de hauteur

    En 1170, le village établi sur les deux rives de l'Escaut s'appelait Pont-de-Trith (de trajectus, passage de cours d'eau). Un vieux pont recevait un chemin descendant de Famars et remontant directement vers le hameau de Saint-Léger qui portait le nom du martyr qui y souffrit.

    Ce passage important se trouvait défendu par une forteresse qu'occupaient de puissants seigneurs. Parmi eux, Rénier de Trith qui participa aux croisades de Constantinople. C'est pour ses hauts faits d'armes en Orient que les descendants de Renier de Trith portèrent dans leurs armoiries « un croissant de gueules dans un champ d'argent ».

    C'est au XIe siècle qu'il est fait mention de Trith dont les seigneurs étaient pairs du comté de Valenciennes. Riches et puissants, ils furent longtemps en guerre avec ceux d'Aulnoye jusqu'à ce que Baudouin V, Comte de Hainaut, les oblige à renoncer à leurs querelles en 1171.

    À la fin du XIIe siècle, le château de Trith passe à la famille de Roeulx puis au Comte du Hainaut.

    La houille, que l'on cherchait déjà à la fin du XVIIIe siècle et que l'on exploite en 1826, façonne ensuite le visage de Trith-Saint-Léger, ainsi que la sidérurgie.
    La fosse « Ernest » était ouverte en 1826 à Trith (actuel territoire de La Sentinelle). On peut lire dans une statistique de 1832 : « il existe à Trith sept fosses à charbon des mines d'Anzin et… un établissement considérable contenant des forges et laminoirs à l'anglaise, où l'on étire les fers; plus une fonderie où l'on coule des pièces en fonte du poids de 12 à 15 000 livres. » Cet établissement avait été créé en 1823. La « Maison César Sirot », aujourd'hui Laminés Marchands Européens, société détenue par le groupe Beltrame et ArcelorMittal, y a été créée en 1875.

    La commune, comme beaucoup d'autres de cette région, a été durement touchée par les séquelles économiques, sociales et environnementales de la mine, les séquelles de deux guerres mondiales puis de la crise de la sidérurgie (ex : fermeture du site métallurgique d'Usinor, qui en termes d'emploi n'a été que très partiellement compensée par l'installation de l'usine PSA Peugeot Citroën, et qui a laissé des sols pollués sur environ 30 ha[2] (gazomètre (aujourd'hui détruit), ancien crassier sidérurgique dont une partie est occupée par l'aciérie LME (USINOR - LME) qui a aussi « exploité une décharge interne pour le stockage de poussières d'aciérie jusqu'en juin 99 ») [3]. Ces sites sont à l'origine d'une pollution de la nappe des alluvions par des métaux lourds (plomb, chrome, arsenic issus de déchets industriels spéciaux, et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

    La commune se relève progressivement de ces crises, en soutenant le développement culturel et en intégrant les principes du développement durable et de la construction de haute qualité environnementale dans ses nouveaux investissements.

    Héraldique

    Les armes de la commune de Trith-Saint-Léger se blasonnent ainsi :
    D'argent au croissant de gueules.[4]

    Environnement

    [5]


    De nombreux sites industriels dégradés ou pollués ont fait l'objet (dans les communes et sa proche région) de démolitions et traitement (avec l'EPF souvent), ou font encore l'objet d'une surveillance.

    La commune a construit une école HQE, maison de retraite spécialisée dans l'accueil et hébergement de personnes âgées dépendantes dessinée par l'architecte Jean-Luc Collet, créée avec le Sivom de Trith-Saint-Léger et environs[6],[5]. HQE avec puits thermique, vitrages spéciaux (récupérant l'énergie), mur végétalisé, puits de lumière, modules photovoltaïques, système innovant de climatisation, qui permettra à cet établissement de mieux réagir aux canicules, etc.

    Culture et associations

    Outre les associations et les écoles, la Médiathèque Gustave Ansart, et le Théâtre des Forges René Carpentier sont le principaux supports de la vie culturelle de la commune. Le théâtre est une relique de l'architecture industrielle caractéristique qui s'est développée à partir du XIXe siècle jusqu'à l'entre-deux-guerres dans le bassin minier.

    Natation sportive

    La ville de Trith-Saint-Léger dispose d'une piscine composée de deux bassins. Le projet de rénovation de la piscine débutera au début de l'année 2015. Le club de natation sportive surnommé "Le Squale Trithois" participe à de nombreuses compétitions FSGT et quelques compétitions FFN.

    Politique et administration

    En 2011, la commune de Trith-Saint-Léger a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[7].

    Tendances politiques et résultats

    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Nord.
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    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1971 1996 René Carpentier PCF Conseiller général du Canton de Valenciennes-Sud (1967-1988)
    1996 1998 Elie Salengros PCF Conseiller général du Canton de Valenciennes-Sud (1988-2001)
    1998 en cours Norbert Jessus PCF Conseiller général du Canton de Valenciennes-Sud (2008-2015)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    Trith-Saint-Léger relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    En 2012, la commune comptait 6 393 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[Note 1],[Note 2].

               Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    6781 0031 1531 6611 7681 7991 9512 4952 898
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    3 2713 9234 0192 3122 7773 2833 5373 7163 724
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    3 7894 3634 1885 0845 4165 1435 2806 4597 098
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2012 -
    7 6126 7575 9526 2086 1966 3676 4506 393-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2004[9].)

    Histogramme de l'évolution démographique

    La population passe de 950 habitants en 1803 à 1 799 en 1842. Par contre, le territoire de la commune (1 064 ha en 1803) est amputé de La Sentinelle.

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Trith-Saint-Léger en 2007 en pourcentage[10].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90 ans ou +
    0,4 
    4,7 
    75 à 89 ans
    7,2 
    10,0 
    60 à 74 ans
    13,3 
    20,1 
    45 à 59 ans
    19,9 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,3 
    23,6 
    15 à 29 ans
    21,2 
    21,1 
    0 à 14 ans
    18,6 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2007 en pourcentage[11].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    4,6 
    75 à 89 ans
    8,2 
    10,4 
    60 à 74 ans
    11,9 
    19,8 
    45 à 59 ans
    19,5 
    21,0 
    30 à 44 ans
    19,9 
    22,5 
    15 à 29 ans
    20,9 
    21,5 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Lieux et monuments

    • La gare du Poirier-Université
    • La gare de Trith-Saint-Léger
    • Église Saint-Martin[12]
    • Église Saint-Eloi dans le quartier du Poirier[13]

    Économie

    Cadre de vie

    La commune a été récompensée par une fleur au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[14] puis par une deuxième fleur l'année suivante[15].

    Personnalités liées à la commune

    • Aimable : accordéoniste (de son vrai nom Aimable Pluchard, né le 10 mai 1922).
    • Daniel Leclercq : footballeur
    • Jean-Pierre Papin : footballeur
    • Patrick Jeskowiak : footballeur

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Odette Hardy-Hémery, Trith-Saint-Léger du premier âge industriel à nos jours, Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », , 368 p. (ISBN 2-85939-768-X et 9782859397685, notice BnF no FRBNF38931516, lire en ligne)

    Articles connexes

    • Liste des communes du Nord
    • Eustache du Roeux pair de la terre du Roeulx et de Trith

    Liens externes

    • communauté d'agglomération "La Porte du Hainaut

    Notes et références

    Notes

    1. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
    2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. habitants.fr, « Nom des habitants des communes françaises - Trith-Saint-Léger » (consulté le 6 décembre 2008)
    2. Base de donnée sols pollués
    3. Base de donnée BASOL (Décharge interne LME)
    4. d'argent au croissant de gueules, sur le site labanquedublason2.com, non trouvé le 7 janvier 2013
    5. 1 2 3 Jean-Luc Collet, "Ehpad Les Godenettes à Trith-Saint-Léger (59), Une démarche architecturale innovante pour l'accueil des personnes âgées". 11e congrès Manager le développement durable en établissement de santé, 5 avril 2011, Paris, in Techniques hospitalières no 728, juillet-août 2011, La revue des technologies de santé, p. 67-73
    6. Document de présentation de l'EHPAD « Les Godenettes » (qui signifie « les lentilles d'eau » en patois local)
    7. N. G., « Villes Internet : 32 communes du Nord - Pas-de-Calais récompensées », La Voix du Nord, (consulté le 14 janvier 2010)
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2011, 2012.
    10. « Évolution et structure de la population à Trith-Saint-Léger en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 1er août 2010)
    11. « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 1er août 2010)
    12. Site de la paroisse Saint Bernard de Fontenelle
    13. <site égliseinfo.catholique.fr
    14. Source : Villes et Villages Fleuris
    15. Source : Villes et Villages Fleuris
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