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Parc Monceau

Parc Monceau

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Monceau.
Parc de Monceau
Image illustrative de l'article Parc Monceau
La Rotonde du parc de Monceau.
Géographie
Pays  France
Commune Paris
Superficie 8,25 ha
Caractéristiques
Création 1852
Gestion
Lien Internet http://www.paris.fr
Accès et transport
Métro (M)(2) Monceau
Bus (BUS) RATP 30 Monceau
Localisation
Coordonnées 48° 52′ 45″ N 2° 18′ 33″ E/48.879167, 2.30916748° 52′ 45″ Nord 2° 18′ 33″ Est/48.879167, 2.309167

Géolocalisation sur la carte : France

Géolocalisation sur la carte : Paris

Le parc de Monceau est un jardin d'agrément situé dans le 8e arrondissement de Paris.

Description

Limité au nord par le boulevard de Courcelles, le parc Monceau est entouré de plusieurs rues ou avenues créées par Pereire et bordées de luxueux hôtels particuliers dont certains donnent directement sur le parc. La plupart de ces voies portent des noms de grands peintres du XVIIe siècle : avenue Vélasquez, avenue Ruysdaël, avenue Van-Dyck, rue Rembrandt, rue Murillo. Le parc est traversé par l'avenue Ferdousi, l'allée Michel-Berger et l'allée de la Comtesse-de-Ségur.

Le parc comprend notamment une rotonde, ancien pavillon du mur des Fermiers généraux réalisé par Claude Nicolas Ledoux.

La colonnade

À quelques pas se trouve la Naumachie un bassin ovale bordé d'une colonnade corinthienne qui provient d'une église de Saint-Denis détruite en 1719. À proximité se dresse une grande arcade style Renaissance, relique de l'Hôtel de ville incendié en 1871.

Au détour des bosquets se trouvent des statues en marbre d'écrivains et de musiciens comme Guy de Maupassant créée par Verlet, Frédéric Chopin créée par Jacques Froment-Meurice, Charles Gounod et Alfred de Musset créées par Antonin Mercié, Ambroise Thomas créée par Alexandre Falguière ou Édouard Pailleron créée par Léopold Bernstamm. Le parc est entouré d'immeubles de luxe et d'hôtels particuliers.

Le parc fait 1 km de circonférence et 8,2 ha. Un tour complet de parc mesure exactement 1 107 mètres (en contournant l'aire de jeu pour enfants, sinon il faut compter 990 mètres).

Histoire

Tableau du XVIIIe siècle représentant une vue des jardins de Monceau et la remise des clefs au duc de Chartres (musée Carnavalet)
Vue des tentes turques du parc Monceau.
Gravure de Jean-Baptiste Delafosse d'après Carmontelle (1779).
Plan du parc aux environs de 1790.
Vue de 1838 du pavillon d'habitation, élevé entre 1803 et 1806 par Pierre-Nicolas Bénard, détruit au début des années 1860 (à l'emplacement des bâtiments situés entre les no 15-17 de la rue rue Murillo et le no 64 de la rue de Lisbonne).
Barrière de Chartres
Barrière de Chartres, aujourd'hui rotonde du parc Monceau

Entre 1769 et 1773, le duc de Chartres fait construire par Louis-Marie Colignon la "Folie de Chartres", pavillon octogonal à deux étages entouré d'un jardin "à la Française", construit sur un terrain d'un hectare à « Mousseau » (aujourd'hui Parc Monceau)[1]. Par la suite, le rez-de-chaussée fut complété par quatre galeries en étoile[2].

Entre 1773 et 1779, afin de rivaliser avec les jardins de Bagatelle, Ermenonville et le "Désert de Retz" voire les derniers aménagements de Versailles, le duc décide de faire réaliser sur ces 20 hectares un jardin de style anglo-chinois plus vaste et demande à Carmontelle, ordonnateur de ses fêtes, de concevoir un « pays d'illusions » avec des fabriques de jardin : ferme suisse, moulins hollandais, pagode, pyramide, ruines féodales, temple romain disséminés le long de sentiers accidentés, de bouquets d'arbres et d'îles. Un recueil de gravures présente diverses vues du parc, "ruines d'un temple de Mars, château gothique, moulin hollandais, tentes tatares"... une rivière est creusée, alimentant un grand bassin destiné à des représentations de combats navals, et des grottes sont érigées pour abriter jeux ou collations.

Enfin entre 1781 et jusqu'à la mort du duc en 1793, l'aménagement des nouveaux terrains acquis au Nord et à l'Est, ainsi que les modifications du parc (réfection des allées, agrandissement des serres chaudes, plantation d'arbres) sont confiés à Thomas Blaikie dans l'objectif d'en faire un jardin "à l'Anglaise" [3].

Le lieu fut vanté successivement par l'abbé Delille (Les Jardins ou l'Art d'embellir ls paysages, 1782) et par Luc-Vincent Thiéry (Guide des amateurs et des étrangers voyageurs à Paris, 1787).

Deux dessins aquarellés de Claude Mathieu Delagardette (1762-1805) intitulés "Relevé du nouveau berceau ou jardin d'hiver de Monceau - Plan au-dessus de la grotte - Plan de la grotte" datés de 1783, ont figuré dans une vente aux enchères publiques du 30 mars 2015 (Monceau anglais, article signé AF dans "La Gazette Drouot" n°12 - 27/03/2015, p.33, ill.)

En 1787 une partie du jardin est amputée afin de permettre à Claude Nicolas Ledoux de construire "un bureau d'observation sur la plaine" dite Barrière de Chartres (rotonde), pavillon d’octroi entouré d’un péristyle de seize colonnes, dans le cadre de la construction des barrières du mur des Fermiers généraux ; son rez-de-chaussée et son premier étage étaient occupés par les bureaux de la Ferme Générale, tandis que le duc disposait de la terrasse supérieure pour jouir de la vue sur son jardin. Les colonnes à fût lisse et le dôme supérieur ont été modifiés en 1861[2].

Lors de la Révolution, le jardin est confisqué et devient en 1793 bien national. En 1797, André-Jacques Garnerin, aérostatier des fêtes publiques, y effectue le premier saut en parachute de l'histoire en s'élançant d'une montgolfière.

Après la Révolution le parc en piteux état est restitué à la famille d'Orléans ; entre 1802 et 1806 la "folie" est démolie et un autre pavillon construit à sa place, des travaux et un plan plus resserré mis en œuvre ; les Orléans vendent, puis rachètent en 1819.

Un peu avant 1830 le fils du duc, Louis-Philippe Ier fit transporter "le Temple de Mars" vers le jardin enchanté de son château de Neuilly[4] ; il est quelque peu modifié pour devenir un Temple de l'Amour (Neuilly-sur-Seine).

En 1860, le percement du boulevard Malesherbes permet à l'État d'exproprier le jardin réduit à 18 hectares et quelques ares ; la Ville de Paris ne conservera que 86 milles mètres carrés sur les 184.

Sous la direction de Jean-Charles Alphand, ingénieur des Ponts et Chaussées, responsable du service des Promenades, le parc et les abords sont aménagés sur 8,4 hectares et inaugurés en 1861; Gabriel Davioud est chargé des entrées monumentales avec leurs grandes grilles dorées. Une partie des anciennes fabriques est conservée et associée à de nouveaux éléments : la rivière et son pont, la cascade et la grotte. Dans la grotte les premières stalactites en ciment artificiel sont une invention de l’entrepreneur Combaz[5].

En 1861 le reste est revendu aux Frères Pereire qui créent un lotissement dont les rues devront rester fermées par des grilles ; les familles Pereire, Rothschild, Cernuschi, Ménier, Camondo feront alors élever des grands hôtels particuliers dont les jardins donnent sur le parc.

Pendant la « Semaine sanglante » de la Commune de Paris (21-28 mai 1871) des pelotons d'exécution y sont installés avec le système des « fournées », dans l'exécution des jugements sommaires rendus par les cours prévôtales du Châtelet, de l'École polytechnique, de la Gare du Nord et de la Gare de l'Est[réf. nécessaire].

L'arcade Renaissance de l'Hôtel de Ville de Paris détruit en 1871 est installée dans le parc.

Les statues de musiciens, d’écrivains, de poètes accompagnés de leurs égéries et de leurs inspiratrices ont pris place sur les pelouses du parc à la fin du XIXe siècle rappelant que ce nouveau quartier fut à l’époque habité par de nombreux artistes et écrivains qui se promenaient souvent dans le parc[6].

En 1982, une lanterne japonaise (Tōrō) prend place dans le parc, à proximité de la pyramide, pour symboliser l'amitié entre Paris et Tokyo[7].

Le parc Monceau dans l'art

Peinture

Claude Monet a réalisé cinq tableaux du parc, (3 en 1876 et 2 en 1878[8]).

De nombreux autres artistes l'ont peint, notamment Georges Braque, Paul Michel Dupuy, Georges d'Espagnat, Gustave Caillebotte.

Photographie

Il a été photographié par Eugène Atget et attirera aussi deux photographes majeurs, San Damon, créateur de l'oniroscopisme, qui par sa technique particulière des couleurs y célébra la faune et la flore, ainsi que Willy Ronis qui apporta la densité du mouvement de la vie du parc.

Films tournés

  • Paris, je t'aime de Alfonso Cuaron (2005)
  • Ne le dis à personne de Guillaume Canet (2006)
  • Alias Caracalla de Alain Tasma (2013)
  • Le Cœur des hommes 3 de Marc Esposito (2013)

Chansons

  • Au parc Monceau d'Yves Duteil (1981)

Bandes dessinées

  • Momies en folie de Jacques Tardi (1978) éditions Casterman

Publicités tournées

  • Publicité réalisée par Sofia Coppola pour le parfum "Miss Dior Chérie" avec Nathalie Portman

Accès

Le parc Monceau est desservi à proximité par la ligne (M)(2) à la station Monceau ainsi que par les lignes de bus RATP 30 84.

Galerie

Quelques vues du parc Monceau

Référence

  1. http://www.lieux-insolites.fr/paris/monceau/monceau.htm
  2. 1 2 http://habadisdonc.1cd2.com/files/visites/parc_monceau.pdf
  3. http://www.apophtegme.com/ROULE/monceauparc.pdf
  4. http://www.parcsafabriques.org/monceau/monceau1.htm
  5. http://www.parcmonceau.org/historique.php
  6. http://paris1900.lartnouveau.com/paris08/parc_monceau.htm
  7. Inscription sur la plaque commémorative: Le pacte d'amitié entre les villes de Paris et de Tokyo a été scellé le 14 juillet 1982, par Jacques Chirac, maire de Paris et Shunichi Suzuki, gouverneur de Tokyo. Cette lanterne construite en 1786 pour le dixième shogun [...] fut gardée au temple Kaneiji de ueno bâti pour le shogun Tokugawa dont le règne se situa à l'époque de Edo (1603-1867). Cette œuvre d'art historique a été offerte pour symboliser l'éternelle amitié entre les deux capitales. http://encreviolette.unblog.fr/2008/11/05/au-parc-monceau-paris-viiieme/
  8. Le Parc Monceau de Claude Monet sur le site du Metropolitan Museum of Art

Liens externes

  • Portail des espaces verts
  • Portail de Paris
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