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Marius Berliet

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Marius Berliet (né le à Lyon[1] et mort le à Cannes) est le fondateur de la marque Berliet, constructeur automobile célèbre pour ses camions, dont la fin de vie est marquée par une condamnation pour collaboration économique sous l'Occupation.

Biographie

Une famille chrétienne traditionaliste

Marius Berliet est le fils d'un fabricant de satin de la Croix-Rousse, spécialisé dans le gaufrage de tissus et les apprêts pour la chapellerie[a 1].

Marius Berliet et sa famille appartiennent à la Petite Église de Lyon, groupe de chrétiens traditionalistes qui est né de l'opposition au Concordat de 1801[2].

Il est décrit par ses ouvriers comme « maigre, le dos voûté, les moustaches pendantes, portant la blouse grise et longue »[3].

De l'autodidacte à l'industriel : 1894 - 1918

Orphelin à 12 ans, il n'a comme diplôme que le certificat d'études. Il se forme par des cours du soir : il y lime, il tourne et il forge et développe son goût pour le bricolage mécanique[4]. En 1894, il bricole son premier moteur dans un local de la propriété familiale[5] et monte sa première voiture, qu'il surnomme la pantoufle, en 1895[a 1]. Il commence son activité dans un atelier avec seulement deux compagnons[6].

Les premiers emblèmes de Berliet adoptent encore la forme d'une locomotive.

Marius Berliet, après un premier modèle fabriqué en 1898, se lance dans la fabrication de nouveaux type de moteurs à deux puis quatre cylindres. Ces véhicules obtiennent une réputation favorable dans la région lyonnaise. Mais, pour passer de l'artisanat à l'industrie, Marius Berliet a besoin d'argent. En 1905, une compagnie américaine, l'American Locomotive Company, achète un brevet Berliet[7] en échange de 500 000 francs or[a 1]. Avec cette somme il agrandit l'usine de Lyon-Monplaisir. C'est à la suite de cet accord qu'il signe ces voitures avec le logo en forme d'avant de locomotive.

En 1906, il commence la fabrication de camions, qui très tôt intéressent l'armée. Sa renommée croît avec la victoire de ces voitures dans des courses automobiles, et en 1910, la présidence de la République lui achète une voiture. L'année suivante, Marius Berliet est fait chevalier de la Légion d'honneur[a 1],[8].

En 1912, après des stages d'ingénieurs aux États-Unis, Marius Berliet taylorise l'entreprise de Monplaisir[9]. La même année, il fournit deux autobus aux Omnibus et Tramways de Lyon[10].

Durant la Première Guerre mondiale, Marius Berliet obtient de très nombreuses commandes de guerre, en particulier des dizaines de milliers de camions, comme les très robustes CBA, qui alimentent le front, en particulier le long de la Voie sacrée vers Verdun[11].

En 1915, afin de répondre aux commandes croissantes de camions militaires, il installe ses usines sur un grand terrain à cheval sur les communes de Vénissieux et Saint-Priest. Ce grand complexe sera en développement permanent jusqu'en 1939[a 1].

Un management intransigeant et paternaliste : 1918 - 1939

Devenu un industriel influent dans le paysage lyonnais, Marius Berliet s'insère dans de nombreuses institutions nouvelles. Ainsi, il intègre en 1919 le premier conseil d'administration de l'école de chimie industrielle de Lyon, qui vient alors tout juste de devenir une société anonyme, pour accélérer son développement[b 1].

Son usine, au début des années 1920 emploie près de 5 000 ouvriers, qu'il paye un peu mieux que ses concurrents[a 1]. Marius Berliet façonne son usine en voulant que tout soit contrôlé. Il emploie de nombreux surveillants qui ont le droit de dénoncer et de sanctionner les ouvriers coupables d'une faute au règlement. Le management de Marius Berliet se traduit par une discipline de fer dans l'entreprise, jusqu'aux grèves du printemps 1936[12], qui se déroulent avant le grand mouvement collectif de mai dans le reste du pays. L'historien Jean-Pierre Hierle évoque un « management solitaire, autoritaire et sans partage »[13]. Parallèlement, la famille Berliet développe des œuvres sociales dans un esprit paternaliste : une crèche Berliet (1917), une cité Berliet (1917), des écoles Berliet, une ferme Berliet comprenant des jardins ouvriers et, sur le stade Berliet, une Union sportive Berliet y compris un club alpin. En 1920-1921, il y eut même un projet de fanfare qui n'aboutit finalement pas[14].

En 1936, deux vagues de grèves touchent les usines Berliet. En mars et donc avant le grand mouvement de grèves du Front populaire, elle éclate après que Marius Berliet eut licencié une quarantaine d'ouvriers qui revendiquaient[15]. La grève devient générale (4 500 des 5 000 ouvriers y participent) le 17 mars et se heurte à l'inflexibilité de Marius Berliet qui refuse de recevoir les délégations de salariés et procède à un lock-out, en fermant l'usine[16]. Celle-ci ne rouvre que le 31 mars sous surveillance policière ; les lock-outés reçoivent un soutien financier de la population et manifestent à plus de cinq mille dans les rues de Vénissieux. Le travail reprend progressivement vers le 18 avril sans que Marius Berliet ait jamais accepté de négocier avec la CGT. Il est « hors de question de traiter avec des délégués accompagnés de personnes politiques ou extérieures à l'entreprise qui puisent leurs revendications dans la théorie des soviets »[17] dira-t-il. Cette période laissera, selon les témoins, « un goût d'amertume au personnel » et une « soif de revanche qui aurait été assouvie par la suite »[18].

Une seconde grève a lieu en juin, en même temps que celles du Front populaire. Une négociation y met fin rapidement.

En avril 1938, une nouvelle grève éclate. Un « comité pour la reprise du travail » chez Berliet est alors créé par le P.P.F. lyonnais, dont les activités sont financées par le patronat[19].

Sous l'Occupation

Avec la Seconde Guerre mondiale, Berliet abandonne la voiture et s'oriente vers la fabrication exclusive de poids lourds, camions et autocars.

Après juin 1940, le Gouvernement de Vichy souhaite que les usines du constructeur ne tournent pas au seul profit des commandes de la zone libre en créant une situation de monopole[20]. Berliet livre alors des camions aux Allemands et obtient les matières premières nécessaires pour toutes ses fabrications selon le système mis en place par l'occupant[21]. De toute façon, Marius Berliet approuve. Sa volonté de maintenir les activités des usines l'amène à livrer sans réticences apparentes des véhicules et des pièces à l'occupant. Cela représente le quart de la production de 1940-1941[22].

La fabrication de gazobois pour le parc de la zone sud sera possible jusqu'en fin 1942, avec la participation, en collaboration avec Vetra, au programme trolleybus initié par Vichy.

Après qu'une grève se soit déclenchée aux ateliers S.N.C.F. d'Oullins, le 13 octobre 1942, contre la désignation d'ouvriers devant partir en Allemagne dans le cadre de la relève, la grève gagne les usines Berliet le 15 octobre. Les ouvriers chantent la Marseillaise. La police occupe alors les deux usines de Montplaisir et de Vénissieux. Le 17, de nombreux ouvriers sont arrêtés. La répression est sévère[23]. À la même époque, Marius Berliet envoie deux de ses fils, Henri et Maurice, travailler en Allemagne[24] avec les ouvriers de l'entreprise. Il déclare que c'est pour être solidaire avec ces derniers. La propagande de Vichy met en avant ce départ exemplaire, « en équipe[25] ».

À partir de l'occupation de la zone libre par les Allemands, Berliet est l'un des derniers constructeurs à fabriquer encore des véhicules pour le G.B.K. (Generalbevollmächtigte für das Kraftfahrwesen), organisme qui contrôle le secteur automobile de l'Allemagne nazie et de l'Europe occupée, dirigé par le colonel Max Thoenissen[22]. Soit une trentaine de camions à essence GDRA 28W par mois malgré le manque grandissant de matières premières.

En mars 1944, le conseil de famille Berliet refuse d'accepter un sabotage de l'usine, qui était suggéré par des émissaires de la Résistance[26].

En mai 1944, après le bombardement par les Alliés dans la nuit du 1er mai, le maréchal Pétain visite l'usine en compagnie de Marius Berliet[27].

Selon le comité de confiscation des profits illicites après-guerre, la société a fait, de 1940 à 1944, 502 millions de francs de profit, dont 174 venant du commerce avec l'ennemi[28].

Condamnation à la Libération

À la Libération, lors de l'épuration, Marius Berliet, aux idées proches du PPF de Jacques Doriot, est arrêté sur ordre du commissaire de la République (préfet) Yves Farge[29] proche des communistes. Âgé de 78 ans, il est quelque peu malmené par les F.F.I. qui l'ont interpelé et qui le conduisent à la prison Montluc[30]. Selon Paul Berliet[31], son père a été arrêté par un groupe de résistants espagnols commandés par un cégétiste et exhibé dans un camion à travers les rues de Lyon puis menacé d'exécution[32]. Les deux fils, Paul et Jean, sont incarcérés quelques jours plus tard[33] car ils possèdent des parts en actions dans l'entreprise[34]. « On était à 100 kilomètres de penser que nous étions devant une révolution marxiste » déclarera Paul Berliet[34].

En effet, ces incarcérations « libèrent la place pour une expérience de gestion ouvrière d'une usine nationalisée », selon Robert Aron[35]. Dès le 5 septembre 1944, le commissaire de la République Yves Farge, « par fidélité avec ce qu'il considère comme l'esprit de la Résistance »[36], réquisitionne les usines Berliet qui deviennent le lieu de « la plus importante expérience de gestion ouvrière » de l'après-guerre[37] et un bastion communiste investi par le parti[17]. Si bien que trois ans plus tard, 150 cadres faisant le constat de ne plus avoir de pouvoir de décision se mettent en grève suivis par les techniciens et les agents de maîtrise pendant 42 jours[17].

En juillet 1945, depuis sa cellule, Marius Berliet écrit à Édouard Herriot qu'il connaît bien et qui vient de retrouver ses fonctions de maire de Lyon, pour solliciter son soutien. Édouard Herriot ne lui répondra pas[38].

En juin 1946, Marius Berliet est condamné à deux ans de prison et à la confiscation de ses biens par la Cour de justice de Lyon pour commerce avec l'ennemi et actes anti-nationaux. On lui reproche de s'être empressé de fabriquer des camions pour l'armée allemande pour maintenir la puissance de l'entreprise[21], d'avoir ignoré la Résistance (refus des sabotages internes) et par conséquent d'avoir servi l'Allemagne. Il est aussi accusé d'avoir livré indirectement[39] l'un de ses ouvriers à la Gestapo par l'intermédiaire d'un responsable de la sécurité de l'usine milicien, ce qui sera confirmé au cours du procès[40].

Pour Jean et Paul Berliet, la condamnation est dure[41], soit cinq ans de travaux forcés. De plus, leurs biens sont confisqués, la confiscation étant limitée à 200 millions de francs. Marius Berliet et ses deux fils sont interdits de séjour dans les départements du Rhône, de Seine-et-Oise et de Seine-et-Marne[33].

Sa villa, située avenue d'Esquirol à Lyon, construite entre 1913 et 1916 et décorée dans le style Art nouveau par le maître-verrier Jacques Gruber et l'ébéniste Louis Majorelle, devient alors le siège du commandement américain en France[42] puis celui de la Fondation Marius Berliet.

Succession

Assigné à résidence, Marius Berliet meurt à Cannes, le .

À la suite de la décision du conseil d'État qui a jugé illégale la nomination par le ministre communiste Marcel Paul d'un administrateur, les usines sont rendues à la famille le 7 novembre[43].

Conformément aux principes de la Petite Église, Marius a désigné le chef de famille qui lui succédera : Paul, né en 1918, son avant-dernier enfant. Celui-ci prend les rênes de l'entreprise à partir de 1950 avec le président d'Automobiles Marius Berliet, Émile Parfait (1896-1966).

Postérité

Il existe une rue Marius-Berliet dans le 8e arrondissement de Lyon. L'hôtel de police qui y est situé (au numéro 40) est fréquemment appelé « commissariat Marius-Berliet » par la presse.

Notes et références

  • Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel International Standard Name Identifier Bibliothèque nationale de France Système universitaire de documentation Bibliothèque du Congrès Gemeinsame Normdatei Base Léonore WorldCat
  1. Archives municipales numérisées de l'état civil de Lyon, acte de naissance no 1/1866/51, date et lieu du décès mentionnés en marge de l’acte (consulté le 12 février 2013)
  2. Isabelle Lisowski, Marius Berliet, in Cent ans de catholicisme social à Lyon et en Rhône-Alpes. La postérité de "Rerum Novarum", De l'Atelier, 1992, p. 202
  3. Thierry Pillon, Le Corps à l'ouvrage, Paris, Stock, (ISBN 978-2-234-06401-0), p. 70. Cite Georges Navel, Travaux, 1945.
  4. Pierre Cayez, Quelques aspects du patronat lyonnais pendant la deuxième étape de l'industrialisation, in Maurice Lévy-Leboyer (dir.), Le Patronat de la seconde industrialisation, De l'Atelier, 1989, p. 192.
  5. Louis Muron, Marius Berliet : 1866-1949, ELAH, 2004, p. 210.
  6. Emmanuel Quenson, L'École d'apprentissage Renault : 1919-1989 : un exemple d'école d'entreprise, CNRS Éditions, 2001, p. 31.
  7. Jean-Louis Loubet, L'Industrie automobile: 1905-1971, Droz, 1999, p. 75.
  8. « Notice no 19800035/723/82209 », base Léonore, ministère français de la Culture
  9. Revue économique, volume 44, p. 502.
  10. G. & M. Borgé, R. Clavaud, Les Transports à Lyon, 1984, Jean Honoré, Lyon, p. 126.
  11. Jean-Louis Loubet, L'Industrie automobile: 1905-1971, Droz, 1999, p. 130.
  12. Philippe Videlier, Bernard Bouhet, Vénissieux de A à V : 1921-1931, p. 245.
  13. Jean-Pierre Hierle, Université de Limoges, Nous n'irons plus de l'autre côté des rosiers, dans Claude Filteau et Michel Beniamino, (Dir.), Mémoire et culture, Actes du colloque international de l’Université de Limoges, 10-12 décembre 2003, Limoges : PULIM, p. 526.
  14. Isabelle Lisowski, Marius Berliet, in Cent ans de catholicisme social à Lyon et en Rhône-Alpes. La postérité de "Rerum Novarum", De l'Atelier, 1992, p. 206-209.
  15. Louis Muron, Marius Berliet : 1866-1949, Éditions lyonnaises d'Art et d'Histoire, 1995, p. 139.
  16. Louis Muron, Marius Berliet : 1866-1949, Éditions lyonnaises d'Art et d'Histoire, 1995, p. 36 et p. 138.
  17. 1 2 3 Monique Chapelle, Berliet, Éditions Le Télégramme, 2005, p. 99. (ISBN 2-84833-139-9)
  18. Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, Éditions Odile Jacob, 1995, p. 33. (ISBN 2-7381-0328-6)
  19. Nicholas Atkin, Frank Tallett, The right in France: from Revolution to Le Pen, I. B. Tauris, réédition 2003, p. 204.
  20. Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 54.
  21. 1 2 Jean-Gabriel Jeudy, Camions de France, Deuxième époque, Massin éditeur, 1994, p. 76. (ISBN 2-7072-0236-3)
  22. 1 2 Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 50, 54-55.
  23. Laurent Douzou, La désobéissance : histoire d'un mouvement et d'un journal clandestins : Libération-sud (1940-1944), Odile Jacob, 1995, p. 124.
  24. Gérard Le Marec, Lyon sous l'occupation, Ouest-France, 1984, p. 48.
  25. Christian Chevandier, Jean-Claude Daumas et autres, Travailler dans les entreprises sous l'Occupation, Actes du Ve colloque du GDR du CNRS, Presses Universitaires de Franche-Comté, 2008, p. 89.
  26. Jean-Pierre Rioux (dir), Nouvelle Histoire de la France contemporaine, tome 15 : La quatrième République, 1944-1952, Éditions du Seuil, 1983, p. 217.
  27. Marcel Peyrenet, Nous prendrons les usines : Berliet : la gestion ouvrière, 1944-1949, Garance, 1980, p. 17.
  28. Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 68.
  29. François G. Dreyfus, Le patriotisme des Français sous l'Occupation, Éditions de Paris, 2000, p. 149
  30. Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 26.
  31. Témoignage de Paul Berliet dans le livre de l'ancien Waffen SS Saint-Loup, Marius Berliet l'inflexible, propos rapportés avec prudence par Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 82.
  32. Version reprise par Jean-Gabriel Jeudy, Camions de France, Deuxième époque, p. 63.
  33. 1 2 Marc Bergère, L'épuration économique en France à la Libération, Presses Universitaires de rennes, 2008, p. 249.
  34. 1 2 Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 83.
  35. cité par Marcel Peyrenet, Nous prendrons les usines : Berliet : la gestion ouvrière (1944-1949)
  36. Selon l'expression de Robert Aron, Histoire de la libération de la France, Les Amis du Club du Livre du Mois, 1970, p. 539.
  37. Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 27.
  38. Louis Muron, Marius Berliet, ELAH, 2004, p. 190.
  39. Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 70.
  40. Benoît Collombat et David Servenay, Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours, La Découverte, Paris, 2009, p. 39. (ISBN 978-2-7071-5764-5)
  41. Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 94.
  42. Villa Berliet, sur le site du Ministère français de la Culture
  43. Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 100.

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Patrice Béghain, Bruno Benoit, Gérard Corneloup, Bruno Thévenon, Dictionnaire historique de Lyon, Stéphane Bachès, 2009, Lyon, 1504 p., (ISBN 978-2-915266-65-8) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  1. 1 2 3 4 5 6 p. 138-140
  • Bernadette Angleraud, Catherine Pellissier, Les dynasties lyonnaises ; Des Morin-Pons aux Mérieux du XIXe siècle à nos jours., 2003, Perrin, Paris, 830 p., (ISBN 2-262-01196-6) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  1. p. 121
  • Louis Muron, Marius Berliet : 1866-1949, ELAH, 2004.
  • Saint-Loup, Marius Berliet, l'inflexible, Presses de la Cité, 1962

Articles connexes

Liens externes

  • Berliet, champion du poids lourd, par Eric Favre
  • La Marque Berliet
  • Entreprise Marius Berliet et Fils
  • [radio] « B.E.R.L.I.E.T, L.I.B.E.R.T.É » Là-bas si j’y suis (France Inter), émission du 5 avril 2013
  • Portail de l’automobile
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