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Lac de Paladru

Lac de Paladru

Lac de Paladru
Lac de Paladru en mai 2013
Lac de Paladru en mai 2013
Administration
Pays  France
Département Isère
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 18″ N 5° 32′ 06″ E/45.455, 5.53545° 27′ 18″ Nord 5° 32′ 06″ Est/45.455, 5.535
Type naturel
Origine 12000
Superficie 3,9 km2
Longueur 5,3 km
Largeur 650 m
Altitude 492 m
Profondeur
 · Maximale
 · Moyenne
 
36 m
25 m
Volume 97 millions de m3
Hydrographie
Bassin versant 10 km2
Alimentation le Courbon du côté de Montferrat
le Chantabot (ou Surand) du côté de Le Pin
Émissaire(s) la Fure
Divers
Peuplement piscicole brochets, carpes, perches, tanches, ombles chevaliers, truites lacustres, corégones, gardons, ablettes, écrevisses
Peuplement avifaune hérons cendrés, grèbes, locustelles, rousserolles, bruants des roseaux, cincles plongeurs, becassines des marais, martins-pêcheurs, canards, sarcelles, macreuses, foulques, cygnes
Commentaire plages aux deux extrémités

Géolocalisation sur la carte : France

Le lac de Paladru, surnommé le "Lac bleu" par ses riverains, est un lac naturel des pré-Alpes, situé administrativement dans le département de l'Isère en région Rhône-Alpes et autrefois rattachée à l'ancienne province du Dauphiné.

D'une longueur de 5 km environ, et partagé entre cinq communes et deux cantons, ce lac est aujourd'hui le cinquième lac naturel d'origine glaciaire de France, exception faite de la partie française du lac Léman.

C'est aussi un haut lieu archéologique français qui possède une grande variété de poissons et de nombreux espaces de sa zone lacustre sont classées en zones naturelles protégées[1]

Ce lac, situé à mi-chemin entre Grenoble et Lyon, dans un paysage de collines et de petit montagne est gérée par une société privée : la Société du lac de Paladru qui a publié un règlement qui s'applique aux riverains et aux plaisanciers notamment dans l'usage des bateaux à moteurs et dans la pratique de la baignade autorisée que dans certains lieux[2].

Son étymologie, selon J. Tripier qui citerait lui-même Nicolas Chorier, homme de loi et historien dauphinois du XVIIème siècle, signifierait "Pelas Druon", soit littéralement "près des chênes", du fait de la présence en nombre de ces arbres sur ces rives. Cette thèse fut reprise dans l'ouvrage de Jean-Étienne Guettard, "Mémoires sur la minéralogie du Dauphiné"[3][4].


Géographie

Carte du lac de Paladru et de ses communes environnantes

Situation

Le lac de Paladru est situé dans le département de l'Isère et plus précisément dans la région des collines miocènes du Bas-Dauphiné, appelées Terres froides, approximativement entre les villes de Voiron et La Tour-du-Pin. Il s'étend selon une orientation nord est-sud -ouest sur 5 300 m, pour une largeur de 650 m. Il a une profondeur moyenne de 25 m, avec un maxima de 36 m. Le volume d'eau qu'il contient est de 97 millions de m3. Il est situé à 492 m d'altitude. Cinq communes se partagent le littoral. Ce sont, dans le sens des aiguilles d'une montre: Charavines (à la pointe sud), Le Pin, Paladru (qui lui a donné son nom pour en avoir la plus grande part, à la pointe nord), Montferrat et Bilieu. Les plages se situent aux deux extrémités ; les rives latérales ont une forte déclivité. Le bassin du lac est un facteur d'unité et donne une image d'authentique « pays » au sens géographique du terme.

Géologie

Le lac est le produit du surcreusement par le glacier du Rhône sur un dépôt Miocène à dominance calcaire du Bas-Dauphiné. Lors du retrait au moment du réchauffement würmien, il y a 12 000 ans, le barrage morainique du Guillermet a formé le lac. Cette origine est perceptible par la présence, au sommet des collines environnantes, de blocs erratiques, arrachés aux sommets des Alpes et abandonnés à des altitudes de 800 m lors du retrait du glacier. Un témoin impressionnant appelé pierre Beau Soleil ou pierre de Libre Soleil (6 m de long sur 4,50 m de large et haut de 2 m) est visible au-dessus de Bilieu[Note 1]. Il faut noter la forme d'auge caractéristique des deux vallées contiguës au lac de Paladru, la vallée de la Bourbre et la vallée d'Ainan qui démontre l'origine commune des Trois-Vals. Les langues glaciaires du Rhône y rencontraient celles du glacier de l'Isère au débouché de la cluse de Voreppe et ont conduit à la constitution de bourrelets morainiques et de plusieurs seuils dont celui de Charavines (au lieu-dit Le Guillermet).

Hydrographie

Vue sur le lac depuis le versant occidental.
Vue sur le lac et le village du Pin depuis le versant occidental
  • L'alimentation du lac

Son alimentation se fait par deux ruisseaux : le Courbon du côté de Montferrat et le Chantabot (ou Surand) du côté de Le Pin, émissaire de l'étang du Vivier. Un apport par des sources sous-lacustres est attesté par l'importante différence entre la somme des débits entrants et le débit sortant.

  • La source de la Fure

Le lac de Paladru donne naissance à la Fure dont le nom évoque la violence du torrent primitif. La Fure se jette après un parcours d'une vingtaine de kilomètres dans l'Isère à Tullins, après avoir traversé Rives, ville renommée au Moyen Âge pour la qualité de ses épées. Le vallon de la Fure a connu du XVIIIe au début du XXe siècle un destin industriel prospère (aciéries, papeteries). Une prise en surface et un éclusage furent aménagés en 1869 pour réguler le cours de la Fure en saison sèche et permettre l'exploitation de toutes ces usines.

Climat

Le tour du lac présente un climat tempéré frais à tendance continentale. L'orientation nord-sud et l'altitude relativement élevée font que la moyenne thermique annuelle se situe autour de 10 °C avec une amplitude d'une vingtaine de degré. La pluviométrie est irrégulière avec des maximums en juin et octobre à la faveur des remontées des masses d'air humide de la Méditerranée. Le mois de janvier est le plus froid, avec des gels fréquents[Note 2]. En revanche le début de l'automne est particulièrement doux.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Le site, peu favorisé par son climat et la pauvreté des sols, fut temporairement occupé au néolithique (site des baigneurs - voir infra), puis pendant la période gallo-romaine, mais sans que l'on y ait découvert des restes de villa à proximité immédiate du lac. Il fait partie du comté carolingien de Sermorens créé tardivement au IXe siècle et qui est rattaché à la Francie médiane, puis au royaume de Provence.

Moyen âge

C'est au cours du XIe siècle qu'un essor démographique et économique entraîna une colonisation durable des rives du lac (site des chevaliers-paysans - voir infra). Au XIIe siècle, le lac de Paladru est dans la zone frontière des principautés de Savoie et du Dauphiné que ni l'une ni l'autre ne dominent complètement. Cette situation trouble favorise l'émergence de baronnies telle que la Maison des Clermont. En 1340, ces derniers prêteront hommage au Dauphin pour les châteaux de Virieu, Paladru, Montferrat, Saint-Geoire-en-Valdaine, tous à proximité du lac. Dès lors le site suivra le sort du Dauphiné et sera intégré au royaume de France.

Période moderne et contemporaine

Dans les années 1909-1913, le lac servit de terrain d'expérience pour des prototypes d'hydravion construits par Raymond de Montgolfier, un descendant de la célèbre famille.

La Via Gebennensis, un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, longe la rive du lac.

Un site archéologique

Le lac dispose de sites archéologiques remarquables[Note 3].

Le site néolithique

Les rives du lac ont conservé plusieurs sites préhistoriques qui n'ont pas fait l'objet de recherches archéologiques systématiques. L'un de ces sites sur la rive sud du lac, dit « site des Baigneurs » près de Charavines, a été identifié en 1904 à l'occasion d'une baisse importante du niveau des eaux[5] et a fait l'objet d'une fouille systématique sur 450 m2 de 1972 à 1986. D'une surface de environ 1 500 m2, il a été colonisé au Néolithique deux fois successivement[6], de 2668 à 2580 av. J.-C. d'après les analyses dendrochronologiques[7]. Contrairement aux premières hypothèses, il ne s'agissait pas d'habitations sur pilotis (palafittes), mais de villages installés sur la terre ferme au bord du lac. Après une première occupation de 20 à 25 ans, les habitants ont pris le temps d'emporter tout ce qui était utilisable avant d'abandonner le village. Un groupe étant revenu environ 40 ans plus tard, il a reconstruit les maisons existantes plutôt que de réparer les anciennes ; ce groupe est resté de nouveau 20 à 25 ans, mais cette fois le départ a été provoqué par une montée rapide des eaux poussant les habitants à abandonner de nombreux objets encore utilisables. Cette montée des eaux a été définitive, et a permis une bonne conservation des vestiges. Entourés d'une palissade, les deux villages successifs étaient organisés autour d'une place centrale fortement empierrée. Des blocs de quartzite étaient utilisés pour le chauffage. Les activités domestiques et l'évacuation des rejets sont similaires pour les deux villages, mais les activités artisanales (fabrication d'outils et autres objets) sont, dans la deuxième phase d'occupation, réalisées plus collectivement que pendant la première phase d'occupation[6].

Une exposition permanente est présente au musée archéologique du lac de Paladru à Charavines[Note 4].

Les chevaliers-paysans de l'an Mil

Le site archéologique de Colletière[Note 5] est aussi célèbre pour ses chevaliers paysans.

Il existe en réalité trois sites contemporains : Pré d'Ars, les Grands Roseaux et Colletière[Note 6].

C'est le site de Colletière[Note 7] qui a fait l'objet de fouilles systématiques. Sa fondation est datée de 1003 par dendrochronologie. Les trois sites seront abandonnés simultanément vers 1035, à cause d'une montée des eaux[Note 8]. L'émergence du pouvoir civil et des châtellenies environnantes (Paladru, Clermont, Virieu) à la même époque peut évoquer un passage direct d'un mode d'exploitation à un autre.

Les constructions ont été faites à même le sol sur une plage de craie et non sur pilotis. Les sites subaquatiques permettent une conservation des restes organiques, et donc une documentation extrêmement riche. Colletière présente aussi l'intérêt de n'avoir connu ni réoccupation postérieure à l'an mil, ni modification de conditions du gisement.

Les fouilles ont été faites, après carottages sédimentaires, par carroyage général et prélèvement manuel.

Les légendes d'Ars

En 1116, les chartreux créent le monastère de la Sylve Bénite (commune du Pin) à quelques kilomètres du lac. Un fils naturel de Frédéric Ire Barberousse étant frère convers au monastère, ce dernier bénéficie d'importantes donations et entre en conflit avec le village d'Ars (Arsa signifiant « brûlé »), peut-être un reste de la précédente colonisation littorale. Le village est détruit, mais on ignore quand et par qui[Note 9].

En 1177, le pape Alexandre III confirme les privilèges aux chartreux et la possession d'Ars. C'est ce texte qui nous révèle la destruction antérieure du village, car le texte interdit la reconstruction de la chapelle incendiée. Plus tard, l'abandon définitif du village fut la conséquence d'une simple montée progressive du niveau du lac.

C'est à partir de ces faits avérés que vont se bâtir différentes légendes. De traditions orales, elles seront transcrites par Louise Drevet dans ses Nouvelles et Légendes dauphinoises - Les légendes du lac de Paladru (1895).

  • La Légende du pèlerin : un pèlerin se heurte à l'hostilité du village à l'exception d'une femme et de sa fille qui lui offrent l'hospitalité. Par sa malédiction, un gouffre s'ouvre et engloutit le village dans le lac. Seules les deux femmes hospitalières sont épargnées.
  • La Légende de la dame blanche : la belle comtesse d'Ars accompagnée de son jeune amant va plaider la cause de son village auprès de l'empereur Frédéric Barberousse. Ce dernier accepte d'épargner le village à condition que la comtesse épouse son neveu. Elle accepte, contrainte. De retour, les deux amants empruntent une barque pour traverser le lac. Elle n'atteindra jamais l'autre rive.
  • La Légende du chevalier d'Ars : le chevalier d'Ars est choisi par la belle Béatrice de la Buisse. Le seigneur de Maurienne, éconduit, vend son âme au diable et obtient par vengeance l'engloutissement du village.
  • La Légende de la cloche d'or : plusieurs versions d'une cloche pêchée, retournant au lac du fait de maladresses, et conduisant au malheur du pêcheur.

La propriété du Lac

Il s'agit d'un lac privé, propriété de la Société civile du lac de Paladru fondée le 24 juin 1874. Ce statut est le résultat d'un imbroglio juridique et d'une série de procès s'étendant sur tout le XIXe siècle. Outre le fait que la Société civile du lac de Paladru soit propriétaire du terrain, dernièrement, un jugement rendu par la Cour d'Appel de Grenoble en date du 4 février 2008 a statué sur le fait que la Société civile du lac de Paladru était propriétaire de l'eau.

À l'origine, la propriété du lac était partagée par droit féodal entre le marquis de Pons-de Tourzel, héritier des Clermont, le marquis de Barral, qui fut maire de Grenoble, et les chartreux de la Sylve Bénite. Les habitants du hameau de Colletière (commune de Charavines) bénéficiaient d'un droit de pêche consenti par le seigneur de Clermont[Note 10].

À la Révolution, les chartreux sont chassés et leurs biens immobiliers vendus, les Pons-de-Tourzel émigrent, les Barral renoncent à leurs droits féodaux[Note 11]. Dès lors, les revendications des communes et des riverains se heurtent aux fermages renouvelés par les anciens propriétaires de retour d'émigration (les Tourzel en 1808) ou revenant sur le renoncement de leurs droits (cas des Barral). L'État intervient également dans les instances. En définitive, les tribunaux reconnaissent la validité des transactions (baux et ventes) passées par les premiers propriétaires et permettent la constitution de la Société civile.

Faune et flore

Les oiseaux

De nombreuses espèces d'oiseaux nichent[Note 12] dans les marais ou les roseaux du lac: hérons cendrés, grèbes, locustelles, rousserolles, bruants des roseaux, cincles plongeurs, becassines des marais, martins-pêcheurs, canards, sarcelles, macreuses, foulques, cygnes. Le marais de la Véronière (sur la commune de Montferrat) au nord du lac est classé zone naturelle protégée. Les roselières sont également protégées (150 ha), un arrêté préfectoral interdit toute pénétration et destruction des roseaux.

Les poissons

Le lac recèle une faune aquatique diversifiée: brochets, carpes, perches, tanches, ombles chevaliers, truites lacustres, corégones, gardons, ablettes, écrevisses.

Tourisme

Le tourisme autour du lac associe l'intérêt culturel à la détente et aux loisirs, notamment en période estivale pendant laquelle de nombreuses manifestations sont organisées. Le site est très fréquenté par les Grenoblois (Grenoble est à 30 minutes en voiture).

Régate entre amateurs sur le Lac de Paladru.
Régate entre amateurs sur le Lac de Paladru
le lac de Paladru depuis un des plages privées.
le lac de Paladru depuis une des plages privées (entre Charavines et Le Pin)

Le pays est labellisé par le ministère de la Culture comme Pays d'Art et d'Histoire des Trois Vals - Lac de Paladru.

L'hôtellerie renforce ses capacités pendant la saison (hôtels-restaurants, chambres d'hôtes, campings) notamment à Charavines et Paladru.

Sur le plan sportif, détente ou loisirs, l'éventail est vaste :

  • Les plages privées ou municipales sont à baignade surveillée (seule celle de Charavines est gratuite)
  • La navigation sur le lac est contrôlée par la Société civile du lac (délivrance d'autorisation)
  • Écoles de voiles, ski nautique, plongées
  • Centre VTT et cyclotourisme avec de nombreux jeux de piste pour tous les niveaux, École MCF
  • Nombreux circuits pédestres et VTT autour du lac et dans les environs[Note 13]
  • Centres équestres (commune de Le Pin)

La vallée de la Bourbre (Virieu) et le val d'Ainan (Chirens et Saint-Geoire-en-Valdaine) de chaque côté du lac de Paladru apportent un complément culturel au site.

Les projets

  • Projet sans suite du conseil général - An II : asséchement du lac par abaissement du seuil de la Fure pour gagner des terres labourables.
  • Projet sans suite de l'Administration des mines - 1849 : utilisation des eaux du lac pour arroser la plaine de la Bièvre pendant les quatre mois d'été. Le projet nécessitait de surélever le seuil de la Fure, et donc de noyer une partie des communes de Paladru et Charavines.
  • Projet réalisé : aménagement de la vallée de la Fure.

Dans la culture populaire

Littérature

Les légendes du lac n'ont pas manqué d'inspirer les poètes. Voici quelques vers de Mlle A. Gardaz :

« Un jour un choc brûlant fit trembler les collines,
De sanglantes vapeurs noyèrent l'horizon
Les pierres et les eaux bouillaient dans les ravines
Des murs et d'ossements, ce fut un tourbillon !
La terre s'entr'ouvrit... Soudain un lac immense
Étendit son miroir et son morne silence. »

Comment ne pas les rapprocher du Victor Hugo des Orientales

« Une ville n'est plus et miroir du passé
Sur ses débris éteints s'étend un lac glacé. »

Musique

Le lac a aussi inspiré le compositeur Witkowski, directeur du Conservatoire de Lyon, mais qui fut aussi maire de Paladru. En 1921, il a composé un poème symphonique pour piano et orchestre intitulé Mon Lac. L'œuvre comporte un prélude, un thème suivi de quatre variations :

  • Prélude : Brises du matin
  • Thème
  • Bois et Labours
  • Jeux aquatiques
  • Glas
  • Final

Cinéma

Camille, l'un des personnages du film On connaît la chanson, d'Alain Resnais, interprété par Agnès Jaoui, prépare une thèse sur Les Chevaliers paysans de l'An Mil au lac de Paladru, inspirée du Chevaliers paysans de l'an mil au lac de Paladru, publié en 1993 par Michel Colardelle et Éric Verdelle.

Galerie

Plage Sud du lac de Paladru.

Notes et références

Notes
  1. Un autre bloc appelé Pierre-qui-danse situé au-dessus du village de Paladru est également témoin de cette origine.
  2. Le lac a entièrement été gelé en 1956, l'épaisseur de glace permettant sa traversée à pied.
  3. « Charavines est le plus bel exemple en France de fouilles médiévales dont puisse rêver l'historien » - citation professeur Robert Fossier (université Paris I-Sorbonne).
  4. Pour plus de détails, voir Charavines Wikipédia et la publication synthétique de 2012, Les Oubliés du lac de Paladru, ouvrage de vulgarisation et d'anecdotes de chantier par Aimé Bocquet, responsable des fouilles et des études.
  5. L'ouvrage de référence est le document d'archéologie française cité à la rubrique bibliographie.
  6. Selon Colardelle et Verdel, on peut retenir l'hypothèse selon laquelle cette colonisation relève d'un souci de la part de l'archevêque de Vienne d'affirmer sa possession face à l'évêque de Grenoble au plus fort du partage du comté de Sermolens dont le lac faisait partie.
  7. C'est le projet de créer une plage dans les années 1970 qui amène les scientifiques Michel Colardelle et Éric Verdel à commencer les fouilles sur ce site jusqu'en 2007. La synthèse de ces travaux devrait aboutir à la création d'un grand musée archéologique à Montferrat. Le Dauphiné libéré, 24 août 2007.
  8. Raoul le Glabre, moine à Cluny, décrit ces années comme catastrophiquement pluvieuses.
  9. L'abbé Millon évoque plusieurs hypothèses : destruction par Frédéric Barberousse ou par Humbert, comte de Savoie pour protéger les chartreux ; tremblement de terre ou affaissement du rivage.
  10. Selon la tradition, ce droit est un acte de reconnaissance en faveur d'un habitant de Colletière qui aurait sauvé un membre de la famille des Clermont de la noyade lors d'une croisade.
  11. En application du décret 4 août 1789.
  12. La FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de la protection de la nature y recense 21 espèces d'oiseaux nicheurs.
  13. Voir la Via Gebennensis.
Références
  1. http://www.paysvoironnais.info/lac-de-paladru.html#.U_eAl_l_s08 Site du pays voironnais, page sur le lac de Paladru
  2. http://www.lacpaladru.com/Site09/index.php?option=com_content&view=article&id=56&Itemid=73&lang=fr site de la société du lac de paladru, page du règlement
  3. http://books.google.fr/books?id=rHf90vcS8DMC&pg=PA7&lpg=PA7&dq=%C3%A9tymologie+paladru&source=bl&ots=wC_mHv-H1X&sig=BU_KPCxr5uK9bMbSDGDsW98DEL8&hl=fr&sa=X&ei=dor3U4TtNtjbas-JgdgN&ved=0CDsQ6AEwBA#v=onepage&q=%C3%A9tymologie%20paladru&f=false page de googlebook sur l'ouvrage de J.Tripier
  4. http://books.google.fr/books?id=IZxcAAAAcAAJ&pg=PA788&lpg=PA788&dq=pelas+druon&source=bl&ots=s33AHV3Chn&sig=pGAJLjrEKzWpBr0YPynFvGPBSUE&hl=fr&sa=X&ei=fov3U4SmOYHeaKPQgvgO&ved=0CCsQ6AEwAg#v=onepage&q=pelas%20druon&f=false page de googlebook de J.E Guettard
  5. Les fouilles du lac sur le site du musée du lac de Paladru.
  6. 1 2 Application d'une méthode d'analyse spatiale au village lacustre néolithique de Charavines-les-Baigneurs (Isère, France). Claire Tardieu. Bulletin de la Société préhistorique française, 2002, Vol. 99, n° 2, pp. 313-330.
  7. Étude dendrochronologique préliminaire des pieux de la première phase d'occupation du site néolithique immergé des Baigneurs à Charavines. C. Orcel, C. Dormoy. Mémoire de maîtrise, faculté des Lettres de Besançon, 1993.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Le Lac de Paladru par l'abbé Millon - 1930 Ed. Esperluette
  • Charavines, il y a 5 000 ans. La vie quotidienne dans un village néolithique au bord d'un lac des Alpes par Aimé Bocquet (avec dessins d'André Houot). Dossiers d'archéologie no 199, 1994, Dijon.
  • Chevaliers-paysans de l'An Mil par Michel Colardelle et Éric Verdel - 1993 Ed. Errance
  • Les Légendes du lac de Paladru - 1996 Col. Maison du Pays d'Art et d'Histoire des Trois Vals - Lac de Paladru
  • Les Habitats du lac de Paladru dans leur environnement - La formation d'un terroir au XIe siècle - sous la direction de Michel Colardelle et Éric Verdel - Coll. Documents d'archéologie française - Ed. Maison des Sciences de l'Homme - 1993.
  • Les oubliés du lac de Paladru. Ils vivaient il y a 5000 ans à Charavines. Les fouilles et la vie au Néolithique, livre de vulgarisation complété par un DVD contenant les documents et les rapports scientifiques. 180 pages, 200 illustrations. Ed. Fontaine de Siloé. 2012.
  • "Charavines, modèle des villages lacustres alpins", La France préhistorique, Collection Guides Gallimard, Paris : Éd. du patrimoine, 1998, pp. 274-275. ISBN 2-74-240468-6

Liens externes

  • Musée archéologique du lac de Paladru
  • Ministère de la Culture : les chevaliers paysans de l'an mil au lac de Paladru
  • Site de la Maison du tourisme
  • Site de l'office de tourisme du Pays Voironnais
  • Portail de l’archéologie
  • Portail des lacs et cours d’eau
  • Portail du Rhône
  • Portail de l’Isère
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