Hô Chi Minh
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Hồ Chí Minh | ||
Fonctions | ||
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1er président de la République démocratique du Viêt Nam | ||
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Prédécesseur | Bảo Đại (empereur du Viêt Nam) | |
Successeur | Tôn Đức Thắng | |
Président du Parti des travailleurs du Viêt Nam | ||
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Prédécesseur | Poste créé | |
Successeur | Poste supprimé | |
7e Secrétaire général du Parti des travailleurs du Viêt Nam | ||
Prédécesseur | Trường Chinh | |
Successeur | Lê Duẩn | |
Chef du gouvernement de la République démocratique du Viêt Nam | ||
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Prédécesseur | Trần Trọng Kim (premier ministre de l'empire du Viêt Nam) | |
Successeur | Phạm Văn Đồng | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Nguyễn Sinh Cung | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Hoàng Trù, Province de Nghệ An (Protectorat d'Annam, Indochine française) | |
Date de décès | (79 ans) | |
Lieu de décès | Hanoï (Nord Viêt Nam) | |
Nationalité | vietnamienne français | |
Parti politique | Parti des travailleurs du Viêt Nam | |
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Présidents du Conseil d'État de la République socialiste du Viêt Nam | ||
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Hô Chi Minh (du vietnamien Hồ Chí Minh ), né Nguyễn Sinh Cung, puis également connu sous le nom de Nguyễn Tất Thành (« grandes espérances »), puis Nguyễn Ái Quốc (« le patriote ») ou encore « l'oncle Hô », est un militant communiste et homme d'État vietnamien.
Il est né le à Hoàng Trù, (Province de Nghệ An) et mort le , à Hanoï. Il est le fondateur de l'actuel Parti communiste vietnamien et de la République démocratique du Viêt Nam.
En 1975, le nom de Hô-Chi-Minh-Ville (Thành Phố Hồ Chí Minh) fut donné à la ville la plus peuplée du Vietnam, l'ancienne Saïgon.
Biographie
Enfance et jeunesse
Hồ Chí Minh grandit dans le petit village de Kim Liên où vivait son père (Nguyễn Sinh Huy alias Sinh Sắc, 1863-1929), à 14 km à l'ouest de la ville de Vinh, district de Nam Đàn dans le nord de l'Annam (actuelle province de Nghệ An, Vietnam). Il est dernier né d'une fratrie de 3 membres, sa sœur Thi Thanh est née en 1884 et son frère Sinh Kiem en 1888 ; sa mère s'appelle Hoang Thi Loan (1868-1901)[1].
Le père de Hồ Chí Minh, très tôt orphelin, doit travailler en même temps qu'étudier ; brillant étudiant, il obtient un doctorat en lettres (Pho Bang), soit la plus haute distinction académique vietnamienne, en 1901. Il se marie avec la fille de son professeur et devient enseignant lui-même[1]. Après avoir refusé à de multiples reprises toute nomination comme haut fonctionnaire dans l'administration impériale, comme il en est la norme pour un titulaire d'un Pho Bang, il devient en mai 1906 mandarin sous la pression des autorités françaises, au sein du Protectorat d'Annam[2]. Il n'aime pas cette fonction qu'il assimile à « pire que l'esclavage » et, refusant de coopérer avec les Français, il se voit renvoyé[3]. Selon les historiens vietnamiens communistes et les archives coloniales françaises, il fut dégradé de sa fonction par le nouveau pouvoir colonial, et sombra progressivement dans une dépression. Selon une autre version, Il aurait été destitué pour abus de pouvoir après qu'une influente figure locale décède, quelques jours après avoir reçu 100 coups de bâton en guise de punition pour une infraction[4]. Quoi qu'il en soit il quitte l'administration coloniale. Le père se retire alors dans un village où il officie comme médecin traditionnel jusqu'à sa mort[5]. La déchéance de son père à la suite de cette injustice coloniale a très fortement marqué le jeune Hô Chi Minh.
Il fait d'abord ses études à Huế, à l'école Quốc Học (littéralement « école nationale » en vietnamien) fondée par le père de Ngô Dinh Diêm. À sa sortie, il pratique plusieurs petits travaux comme artisan, instituteur, etc. Il se rapproche de nationalistes comme Phan Dinh Phung, Phan Châu Trinh, Phan Boi Chau et Hoang Hoa Tham[6], tous inspirés du mouvement Cần Vương (en). Sa participation à une manifestation de paysans en 1908, dont il s'improvise le porte-parole, lui vaut d'être exclu dès le lendemain de l'école, ainsi qu'une certaine attention de la part des autorités françaises. Jusqu'en 1911, il voyage dans les 3 ky (Annam, Tonkin, Cochinchine), perfectionnant sa connaissance du Vietnam.
Sa vie en Occident
De 1911 à 1917, il voyage autour du monde, visite les cinq continents. Il voyage en travaillant sur des bateaux comme cuistot. Il quitte Saigon le 5 juin 1911 embarqué comme aide-cuisinier sur un bateau des Chargeurs réunis[7]. Il débarque au mois de décembre 1911 au port de Marseille à bord de l’Amiral de Latouche-Tréville. Il travaille au Havre comme jardinier, puis à Londres il déblaie la neige, il est groom, peintre, etc. Il se rapproche du mouvement nationaliste irlandais. De retour à Paris en passant par Londres, il commence à militer, participer à des réunions publiques, écrire des articles et distribuer des tracts anti-coloniaux. Il se lie à la gauche française, aux rédactions du Populaire ou de Vie ouvrière.. Il se rapproche aussi d'autres émigrés vietnamiens, nationalistes comme lui ils veulent s'émanciper de la France : Phan Châu Trinh qui l'initie au métier de retoucheur de photos[8], Nguyen The Truyen un ingénieur, Phan Van Truong un avocat et Nguyen An Ninh un écrivain journaliste[8]. Ensemble ils sont connus comme « les cinq dragons » ; le chef du groupe est Phan Châu Trinh, leurs idéaux sont ceux de la Révolution française. Il écrit des articles avec eux ; ils publient sous le pseudonyme de Nguyen O Phap « Nguyen anti France »[9]. Leurs amis français les convainquent de changer leur pseudonyme, qui devient Nguyen Ai Quoc (« Nguyen le patriote ») jusqu'en 1920. Il décide de conserver ce pseudonyme par la suite.
Il écrit des pièces de théâtre, comme Le dragon de bambou, et un ouvrage anticolonialiste, Le Procès de la colonisation française.
À la fin de la guerre, en 1919, il envoie aux dirigeants occidentaux (Wilson, Clemenceau, Lloyd George) une Pétition du peuple vietnamien pour plus de droits et de libertés en Indochine, pour l'autodétermination, pétition publiée par L'Humanité le 18 juin[10]. Il est déçu par le traité de Versailles qui n'applique pas le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes aux colonies.
Vivant à Paris, il est contemporain de la guerre du Rif. Cette guerre anti-coloniale est décrite et analysée dans un colloque international tenu, en 1971, à Paris, où un message de Ho Chi Minh définissait Abdelkrim comme le précurseur de la stratégie de la guerre de guérilla anti-coloniale[réf. nécessaire].
Son adhésion au communisme
Il adhère à la SFIO en 1919. Il écrit dans L'Humanité, La Vie ouvrière et Le Libertaire. Au congrès de Tours du , il soutient la motion léniniste comme la majorité des membres du parti. C'est un proche de Cachin et il fait partie des membres-fondateurs du Parti communiste français ; il se fait remarquer par son intervention sur les colonies.
À partir de 1922 avec Nguyen The Truyen, il fait partie de l'Union intercoloniale, une émanation du PCF qui publie Le Paria. Il s'y lie d'amitiés avec Jean Ralaimongo et Max Clainville-Bloncourt (frère d'Elie Bloncourt)[11].
Au mois de mai 1923, deux militants communistes de second plan en France sont conviés à Moscou pour juin par Dmitri Manouilsky : Nguyen Aï Quoc et Jean Cremet. Il est remarqué et apprécié comme le spécialiste de l'Asie ; il est nommé vice-président de l'Internationale paysanne, le Krestintern[11]. Il suit la formation du Komintern, qui l'envoie en Chine pour former les bases d'une organisation révolutionnaire indochinoise. Arrivé à Canton en novembre 1924[12], il y recrute de nombreux Indochinois exilés (dont des nationalistes) et il y fonde en 1925 le Thanh Nien (Jeunesse Révolutionnaire du Vietnam) dont les meilleurs élèves sont envoyés à Moscou[11]. Il épouse en octobre 1926 une élève sage-femme chinoise et catholique, Tang Tuyêt Minh[13]. En avril 1927 à la suite du coup d'État de Tchang Kaï-chek à Shanghai, il rompt son alliance avec les nationalistes, et, en mai, menacé d'arrestation, il fuit à Hong-Kong puis Moscou[14].
De 1928 à 1930, il est envoyé au Siam et en Malaisie pour réorganiser les partis communistes locaux.
À Hong-Kong, en février 1930, avec l'aide de Mao, il fonde le Parti communiste indochinois (PCI) pour inclure le Cambodge et le Laos. Il est arrêté par les Anglais et expulsé. De 1934 à 1937 il est de retour à Moscou, mais il ne s'est vu confiée aucune responsabilité : ses propos et son attitude pro-nationalisme inquiètent. En 1935 il ne fait même pas partie de la délégation du PCI au congrès du Komintern, il est en disgrâce. On le renvoie comme délégué du Komintern en Chine en 1938 où il sert de commissaire politique pour la 8° armée communiste basée dans le Guanxi. Jusqu'en 1941 il y renoue des liens avec les nationalistes vietnamiens exilés dans la région. Il rencontre Giap et Pham Van Dong.
En février 1941, après la défaite française face à l'Allemagne, Quoc prend la tête d'un groupe d'hommes pour gagner le Tonkin[15]. Il prend le nom de Ho Chi Minh « puits de lumière » et fonde, en juin[15], la « Ligue pour l'Indépendance du Viêt Nam » (Việt Nam Độc lập Đồng minh Hội ou sa contraction en Viêt Minh) qui combat à la fois les occupants japonais et les colonisateurs français.
En 1942, il est arrêté par des nationalistes chinois et passe un an en prison en Chine.
Il est libéré en 1943. Ses hommes ayant trouvé dans la jungle un aviateur américain abattu, il se rend avec celui-ci à l'antenne de l'Office of Strategic Services en Indochine et obtient des services de renseignement américains argent, armes et munitions, ainsi que l'appui de plusieurs équipes du Détachement 101 qui seront parachutées dans la jungle avec des opérateurs radios et des entraîneurs pour ses guérilleros en 1945[16],[17].
La proclamation de l'indépendance et la guerre
Libéré, Hồ Chí Minh poursuit sa lutte avec la Révolution d'août.
En 1945, il proclame la République démocratique du Viêt Nam à Hanoï et l'indépendance du pays le 2 septembre sur la place Ba Dinh. Une Assemblée constituante est élue le .
Après l'échec des négociations avec Jean Sainteny, il mène le Viêt-minh dans la lutte armée jusqu'à la victoire contre les Français : le 7 mai 1954, à la bataille de Diên Biên Phu, le Viêt-minh obtient la reddition du camp retranché français à l'issue d'une guerre de huit ans.
Partition du Viêt Nam
Peu après commencent les négociations de paix sur l'Indochine qui ont mené aux Accords de Genève. Le Vietminh est représenté par son ministre des Affaires étrangères Pham Van Dong. La conclusion des pourparlers est accélérée par le chef du gouvernement français Pierre Mendès France et les Accords sont signés le 21 juillet 1954. Le Viêt Nam se trouve divisé en deux États de part et d'autre du 17e parallèle :
- le nord est sous le contrôle du Viet Minh et de l'Armée populaire vietnamienne ;
- le sud, où le Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient s'est replié et où un gouvernement nationaliste s'installe.
Guerre du Viêt Nam
Hồ Chí Minh continue la lutte pour la réunification du pays face à Ngô Dinh Diêm qui dirige la République du Viêt Nam du Sud, à la suite d'un coup d'État avec le soutien des Américains qui a forcé l'empereur Bao Dai à abdiquer.
Dès 1960, Hồ Chí Minh et les siens soutiennent la création du Front national de libération du Sud Viêt Nam (FNL), bientôt surnommé Viêt Công[18] par les Américains et les Sud-Vietnamiens. Le FNL est approvisionné en hommes, en armes et en matériel par la République démocratique du Viêt Nam du Nord durant la guerre du Viêt Nam.
Son décès
Hồ Chí Minh meurt le 2 septembre 1969, alors que le conflit fait toujours rage au Viêt Nam. D'après la romancière et dissidente politique vietnamienne Dương Thu Hương, il se serait donné la mort en arrachant ses perfusions, choisissant ainsi le jour de sa mort. Celle-ci est officiellement annoncée comme ayant eu lieu le 3 septembre pour ne pas ternir la fête nationale de l'indépendance du 2 septembre.
Hồ Chí Minh voulait que ses cendres soient répandues au-dessus du pays, du nord au sud. Pourtant, ses héritiers décidèrent de l'embaumer comme Lénine, contre la volonté du défunt, ceci en attendant que la réunification se fasse. Ses cendres n'ont finalement jamais été dispersées et son corps embaumé repose toujours dans son mausolée à Hanoï sur la place Ba Dinh.
Propagande
De son vivant, Hô Chi Minh était exalté par la propagande communiste comme une figure tutélaire du patriotisme vietnamien, statut qu'il conserve toujours aujourd'hui. Il était surnommé « affectueusement » oncle Hồ – Bác Hồ. Son nom sera utilisé après la réunification pour rebaptiser la capitale du Sud Viêt Nam, Saigon, devenue Hô Chi Minh Ville. Le régime a fait de son mausolée un lieu de pèlerinage, bien qu'il ait souhaité avant son décès que sa tombe soit la plus anonyme possible.
Œuvres
- En juin 1919, il publie un manifeste sur les Revendications du peuple annamite.
- Le Procès de la colonisation française, 1925 ; réédité chez Le Temps des cerises (éditions), 2012 (ISBN 9782841099351).
- Journal de prison : poèmes, poèmes écrits de 1942 à 1943 lors de sa détention.
Notes et références
- 1 2 Mai Ly Quang, p. 6-7.
- ↑ (en) William J. Duiker, Ho Chi Minh. A Life, New York, Hyperion, , 692 p. (ISBN 0-7868-8701-X), p. 27
- ↑ Mai Ly Quang, p. 6.
- ↑ Duiker, William J., (2000), [2], Hyperion, p. 41; ISBN 9781107622265
- ↑ (en) Mai Ly Quang, The man who made a nation, Hanoi, The Gioi Publishers, , 246 p., p.6-7
- ↑ Mai Ly Quang, p. 8.
- ↑ Pierre Brocheux, « L'homme qui devint Ho Chi Minh », dans Indochine Vietnam : colonisation guerres et communisme, Les collections de L'histoire no 23 (janvier février mars 2004), p. 32.
- 1 2 Pierre Brocheux, « L'homme qui devint Ho Chi Minh », dans Indochine Vietnam : colonisation guerres et communisme, Les collections de L'histoire no 23 (janvier février mars 2004), p. 32.
- ↑ « Ho Chi Minh à l'affût », par Jean Lacouture, Historia HS no 24 1972.
- ↑ Mai Ly Quang, p. 16.
- 1 2 3 Pierre Brocheux, « L'homme qui devint Ho Chi Minh », dans Indochine Vietnam : colonisation guerres et communisme, Les collections de L'histoire no 23 (janvier février mars 2004), p. 33.
- ↑ Trần Gia Phụng, « Ông Hồ mấy vợ? (I) » (Did Hồ Marry?), DCVOnline.net, 13 September 2006. Toronto.
- ↑ Brocheux, Pierre (2007). Ho Chi Minh: A Biography, Cambridge University Press, p. 39-40. ISBN 0-521-85062-2.
- ↑ Pierre Brocheux "L'homme qui devint Ho Chi Minh", dans Indochine Vietnam : colonisation guerres et communisme, Les collections de L'histoire no 23 (janvier février mars 2004), p. 33-34.
- 1 2 Pierre Brocheux, « L'homme qui devint Ho Chi Minh », dans Indochine Vietnam : colonisation guerres et communisme, Les collections de L'histoire no 23 (janvier février mars 2004), p. 35.
- ↑ (fr) Hồ Chí Minh, Claude Dulong-Sainteny, 22 septembre 2003, Académie des sciences morales et politiques
- ↑ Office Of Strategic Studies en Indochine, Francis Agostini
- ↑ Contraction de Viet Nam cong san : communistes vietnamiens
Annexes
Articles connexes
- Bao Dai
- Mao Zedong
Liens externes
- Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale de la Diète • WorldCat
- (fr) Étoile rouge - Textes de Hồ Chí Minh
- Le nationalisme vietnamien avant Hồ Chí Minh
Bibliographie
- Pierre Brocheux, Hô Chi Minh, du révolutionnaire à l'icône, Payot, coll. « Biographie », 2003
- Daniel Hémery, Ho Chi Minh. De l'Indochine au Viêt Nam, Gallimard, coll. « Découvertes », 2002
- Mai Ly Quang, The man who made a nation, The Gioi Publishers, 7e édition, 1999, Hanoi.
- Philippe Franchini, Les mensonges de la guerre d'Indochine, Perrin, 2005, ISBN 2-262-02345-X
- Hô Chi Minh, Le Procès de la colonisation française, Le Temps des cerises (éditions), 2012, ISBN 9782841099351
- Jean Lacouture, Hô Chi Minh, Éditions du Seuil, 1967
- Léo Figuères, Hô Chi Minh, notre camarade, en collaboration avec Charles Fourniau, Éditions sociales, Paris, 1970
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