Stade français Paris rugby
Surnoms | Paris, les « soldats roses »[1] |
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Noms précédents |
Stade français CASG Paris |
Fondation |
1883 (athlétisme) 1892 (rugby) |
Statut professionnel | SASP |
Couleurs | bleu et rose |
Stade | Stade Jean-Bouin (20 000 places) |
Siège |
2 rue du Commandant Guilbaud 75016 Paris |
Championnat actuel | Top 14 |
Président | Thomas Savare |
Entraîneur |
Gonzalo Quesada (principal) Simon Raiwalui (adjoint) |
Site web | www.stade.fr |
National[2] |
Championnat de France (14) Coupe de France (1) |
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Maillots
Domicile
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Extérieur
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Actualités
Saison 2015-2016
Le Stade français Paris est un club de rugby à XV français basé à Paris. Il est issu de la fusion de la section rugby du Stade français et de celle du CASG Paris (Club Athlétique des Sports Généraux). Il a pris un statut de société anonyme à conseil d'administration, adapté au rugby professionnel, par opposition à l'association loi 1901 Stade français qui est resté un club omnisports. Quatorze fois champion de France (1893, 1894, 1895, 1897, 1898, 1901, 1903, 1908, 1998, 2000, 2003, 2004, 2007, 2015), le club participe actuellement au Top 14.
Historique
Les origines
Le Stade français est une institution sportive fondée en 1883 (ou 1887, selon les sources) par des élèves du lycée Saint-Louis, boulevard Saint-Michel à Paris. Il s'agit alors de faire du sport, notamment de la course à pied, mais rapidement, certains lycéens s'intéressent à ce « rugby football » pratiqué par des étudiants britanniques de Paris, et qui devient la discipline phare du club. Évidemment vu ses conditions de création, le Stade « français » n'est, à ses débuts, pas un club populaire. En effet, les lycées ont alors un recrutement fortement bourgeois et surtout aristocratique, comme le montrent les compositions d'équipes de l'époque (sept joueurs portant un nom à particule jouent la première finale du championnat, 4 côté Racing club de France, 3 côté Stade français), ce qui explique sans doute en partie cet engouement pour une discipline pratiquée par les Britanniques de la bonne société qu'il était de bon ton d'imiter alors. Georges Pastre attribue aussi cet intérêt des jeunes lycéens au fait que le rugby « leur parut bientôt le plus intellectuel de tous les sports »[3].
Les premières rencontres se font contre ces Britanniques de Paris, et ce seraient eux qui auraient accolé l'adjectif « français » au nom de « Stade », choisi par les étudiants en hommage aux athlètes de l'antiquité. Le Stade recrute même plusieurs Britanniques, dont C. Heywood, professeur au lycée Buffon et demi d'ouverture, qui sera le capitaine de l'équipe vaincue par le Racing club de France lors de la première finale de 1892.
Le Stade est le premier club français à participer seul à un match de rugby international en 1892 à Londres, face à Rosslyn Park. Le , le Stade français retrouve cette équipe de Rosslyn Park à Bécon-les-Bruyères, pour une première victoire hexagonale face à une équipe non française, sur le score de 9 à 8. Le capitaine est alors Louis Dedet. En 1892, le club estudiantin du Paris FC reçut également Rosslyn Park, mais dut s'incliner.
Entre 1893 et 1908, les Stadistes sont huit fois champions de France. Le club dispute bien la finale du championnat 1927, mais il devra attendre 90 ans avant de renouer avec le titre national. Le club tombe une première fois en Deuxième Division en 1947, remonte immédiatement, mais pour la seule saison 1948-1949 qui se solde par un match nul, neuf défaites et aucune victoire. Il évolue ensuite en deuxième et troisième divisions jusqu'au début des années 1990.
Le Stade français fournit énormément d’internationaux aux premières équipes de France. Cinq d’entre eux participent au premier match du XV de France, disputé le 1er janvier 1906 contre les All Blacks, dont Henri Amand qui devient le premier capitaine de l’histoire du rugby national. Au total, plus d’une cinquantaine de Stadistes porteront le maillot de l’équipe de France.
Le , lors de la troisième tournée de l'équipe de France en Amérique du Sud, le club joue un match amical pour la première fois face à une sélection nationale (France A) à Santiago du Chili, qu'il perd 6 à 55.
La période moderne : résultats sportifs
En 1992, le Stade français est repris par Max Guazzini, l’un des fondateurs de la station de radio NRJ dont il était alors vice-président et directeur général des programmes. Ce passionné de rugby, originaire du Sud-Est et juriste de formation, décide de relancer à Paris le rugby de club de haut niveau, qui souffrait des déboires du Racing club de France. Le club est alors en Deuxième Division. Il y injecte de l’argent, le restructure et en 1995, provoque la fusion de la section rugby du Stade français avec celle du CASG Paris (Club Athlétique des Sports Généraux), alors en groupe B et locataire du Stade Jean-Bouin, site qui reste propriété de la Mairie de Paris, et organisateur du challenge du même nom pendant ses dernières années.
Son premier coup de maître est l’engagement comme entraîneur de Bernard Laporte, qui entraînait alors le Stade bordelais. Avec lui à sa tête, le club franchit chaque année un échelon : Groupe B en 1995, puis Groupe A2 en 1996, puis Groupe A1 de première division en 1997. Dès sa première saison au plus haut niveau, le Stade français est sacré champion de France à l’occasion de la première finale disputée au Stade de France, en battant l’USAP Perpignan en 1998.
Il remporte cinq autres titres nationaux (2000, 2003, 2004, 2007 et 2015), et dispute trois autres finales perdues : deux en 2005 après prolongations, l’une nationale, contre Biarritz, l’autre européenne, contre le Stade toulousain, et une autre en Coupe d’Europe (2001) — incontestablement le « Graal » du club — contre Leicester.
Le titre de 2000 arrive dans des circonstances étranges. Les joueurs ne s’entendant pas avec l’entraîneur d’alors, Georges Coste, ils fomentent un « putsch » qui se solde par le départ du Catalan en mai. C’est virtuellement sans entraîneur qu’ils arrivent en finale, même si Fabrice Landreau a pris les rênes techniques de l’équipe et que Bernard Laporte a avoué par la suite avoir suivi l'équipe à la demande de Max Guazzini.
L’Australien John Connolly, futur entraîneur en chef des Wallabies, amena le Stade en finale de la Coupe d’Europe en 2001. Il fut remplacé en 2002 par le Sud-Africain Nick Mallett, ancien joueur de Saint-Claude et de l’ACBB qu'il fit remonter en Première division, et ancien entraîneur des Springboks qu’il mena à une série record de 17 victoires consécutives en 1997 et 1998. Celui-ci fut à l’origine de deux nouveaux titres nationaux consécutifs en 2003 et 2004. C’est l’ancien capitaine du XV de France et du club, Fabien Galthié, qui lui succède. Sous sa houlette, dès sa première année en tant qu'entraîneur, le Stade dispute deux nouvelles finales, en H-Cup face au Stade toulousain (défaite après prolongations 12-18) et en championnat face au Biarritz olympique (défaite 34-37 après prolongations également).
En 2005-06, le club est éliminé lors de la phase de poules de la Coupe d'Europe, puis tombe en demi-finale du championnat de France contre Toulouse (9-12).
En 2007, après une nouvelle désillusion en Coupe d'Europe (défaite d'un point sur le terrain de Leicester, futur finaliste, en quart de finale), le Stade renoue avec un titre en remportant le championnat de France contre l'ASM Clermont Auvergne (23-18). Handicapés par les blessures d'un bout à l'autre de la saison (avec jusqu'à une quinzaine de joueurs sur le flanc en même temps), les Parisiens réalisent l'exploit de demeurer en tête du championnat de la première à la dernière journée, avant de battre Biarritz double tenant du titre en demi-finale, puis Clermont, vainqueur du Challenge européen 15 jours auparavant et fort de tout son effectif. La finale vaudra pour le suspens qui verra le vainqueur changer quatre fois au cours du dernier quart d'heure, le Stade inscrivant l'essai décisif à trois minutes du terme par Radike Samo.
Ce treizième titre marquera la fin d'une époque pour le stade. En effet, de nombreux joueurs emblématiques de la dernière décennie prennent leur retraite (Pieter de Villiers, Christophe Dominici, David Auradou, Augustin Pichot, Mathieu Blin) ou quittent le club (Fabien Galthié, Juan Martín Hernández, Sylvain Marconnet, Rémy Martin) au cours des saisons qui suivent. Si le club parvient néanmoins à se qualifier pour les demi-finales (toutes deux perdues) lors des saisons 2007/2008 et 2008/2009, les quatre suivantes sont très décevantes, car le club n'arrive pas à accrocher les phases finales du Top 14. En 2011 et 2013, les parisiens arrivent néanmoins à se qualifier pour la finale du Challenge européen, la petite coupe d'Europe, qu'ils perdent toutes les deux respectivement contre les Harlequins (d'un point) et le Leinster
Après ces dures années de problèmes sportifs et financiers (voir paragraphe suivant), la saison 2013-2014 marque le début du retour au premier plan du Stade Français grâce à une politique de confiance aux jeunes qui commence enfin à montrer ses fruits, associé à une volonté de miser sur la continuité au niveau de l'effectif. Symboles du renouveau du club, Plisson, Bonneval, Slimani et Flanquart font leurs premiers pas en équipe de France et le club se montre enfin capable de rivaliser avec les cadors du championnat et de retrouver les phases finales du Top14 pour la première fois depuis 2009. Pourtant leader à la 18e journée, affaibli par les doublons et disposant d'un banc moins riche que ses adversaires, Paris connaîtra une fin de saison très décevante et finira à seulement un point du sixième, dernier qualifié en barrage.
Mais les joueurs ne connaîtront pas le même destin lors de saison suivante, 2014/2015, qui les voient retrouver enfin les phases finales et la qualification pour la grande Coupe d'Europe (ERCC). Année marqué également par le départ de 2 joueurs emblématiques en la personne du demi de mélée Jérôme Fillol et du 3ème ligne Pierre Rabadan ( 17 ans au club dont 14 saisons professionnelles).
Le Stade Français bat le Racing Métro et le Rugby club toulonnais (pourtant champion de France et triple champion d'Europe en titre) respectivement en barrage et en demi-finale avant de remporter finalement le 14eme Brennus de leur histoire face à l' ASM Clermont Auvergne, comme en 2007.
La période moderne : soutien populaire, stades et communication
Quand il devient président, Max Guazzini sait qu’il faut faire parler de son club pour qu'il se développe dans une ville aussi anonyme que Paris, où vit une population sinon peu rugbyphile dans sa majorité (voire ignorante du rugby), du moins sans club auquel s'attacher. Petit à petit, grâce à des « coups médiatiques », entourant des performances sportives exceptionnelles sans lesquelles rien ne serait possible, le club se construit et s’enracine.
Comprenant que les Parisiens sont difficiles à fidéliser, Max Guazzini tente d’abord une nouvelle approche tarifaire afin d’attirer le chaland. En 1996, alors que le Stade évolue dans le groupe A2, il ouvre gratuitement Jean-Bouin. 7 000 spectateurs assisteront ainsi à des rencontres contre Lourdes ou Valence-d’Agen. Par la suite, les femmes pourront entrer sans payer à certains matchs. Il affirme à l’époque : « À Paris, aucun club n’a jamais fait d’entrées. Même quand le Racing était champion de France en titre, ou en passe de le devenir. Moi, je préfère avoir 7 000 personnes heureuses dans notre stade que 200 qui rapportent une poignée de francs. C’est une question de philosophie. » « Nous avons en Île-de-France plus de 20 % de la population de notre rugby et je trouve anormal que les stades soient vides. Ça ne pouvait plus durer ! » [4].
Parallèlement à la question des tarifs, Guazzini envisage le match comme l'élément principal d'une sortie en famille et travaille l'animation avant, pendant et après le match : pom-pom girls, musique, jingles ponctuant les points marqués, cloches qui sonnent à la fin de chaque mi-temps, voiture télécommandée apportant le tee au buteur, hymne du club entraînant (I Will Survive de Gloria Gaynor, bien avant qu’il soit repris par l’équipe de France de football) etc. Homme de show-business, il enrôle Mathilda May, Madonna et Naomi Campbell comme marraines. Cette stratégie vise ouvertement le public féminin et familial et fonctionne car beaucoup de femmes et d’enfants composent désormais le public du club.
Le calendrier des Dieux du Stade, dans lequel des joueurs célèbres posent pour des photos dénudées en noir et blanc, défraie la chronique dès sa première apparition en 2001. En un sens, il est le symbole de l’esprit du club, mêlant de l’innovation, un brin de provocation et un peu de business.
Comme tout grand club sportif, le Stade français est aussi une entreprise. Le club promeut ainsi la marque Stade français au travers d’une ligne de vêtements et d’objets dérivés de toute nature. Depuis 2005, le phare de la collection est le maillot rose, couleur considérée comme aux antipodes de la virilité affichée des rugbymen, qui déconcerte le monde du rugby en septembre 2005, lorsque les joueurs de l’équipe première du club l’endossent pour un match de championnat à Perpignan. Malgré la défaite sportive, le Stade français tient un succès commercial phénoménal. 20 000 exemplaires du maillot fabriqué par Adidas sont vendus en 2005-2006. L’année suivante, deux nouveaux dessinés par la maison Adidas sont lancés : l’un rose, l’autre bleu marine orné de lys roses (et non de fleurs de lys, à la connotation héraldique) (voir photo). Le motif du lys est décliné sur une coque pour téléphone portable[5] L’objectif du club pour 2006-2007 est de vendre 100 000 maillots au total.
Aux critiques qui affirment qu’il dénature le rugby avec ses « provocations » et son insistance sur la communication, notamment à ceux qui se déclarent garants de l’esprit traditionnel du sport, Guazzini répond que cela est nécessaire, car pour que le rugby devienne un sport réellement populaire et national, il doit aller au-delà de son public naturel : « La com’ ne doit pas s’adresser aux initiés. Ce ne sont pas eux qu’il faut draguer, ce sont les autres. Il faut capter l’intérêt de tous ceux qui ne connaissent pas le rugby. Ou mal… Ou pas assez… Il faut donc un regard décalé. (…) Le rugby n’est plus un sport amateur. (…) Il faut être créatif. (…) Les initiés qui parlent aux initiés, très peu pour moi. » Parlant des réceptions d’après-match, il égratigne au passage les gardiens du temple du Sud-Ouest : « C’est un peu dépassé l’éternelle tente avec les bandas, le foie gras et le saucisson. Il ne faut pas se limiter à la culture Sud-Ouest qui ne représente quand même pas toute la France. » [6].
Guazzini reste néanmoins attaché à certaines traditions. Dès son arrivée en 1992, il impose ainsi aux joueurs de porter le blazer et la cravate officiels du club. « Je ne tolère aucun laisser-aller. La tradition rugby c’est blazer-cravate et je trouve ça très bien. »
Il faut environ dix ans pour que le club trouve enfin son enracinement populaire. Le Stade joue presque tous ses matches à domicile à guichets fermés. Devant les limites du stade Jean-Bouin (10 000 places environ), et toujours désireux de promouvoir son club en l’attente d’un stade plus grand, Guazzini se veut toujours plus ambitieux. En avril 2005, il souhaite organiser un premier match au Parc des Princes, situé en face du stade Jean-Bouin, à l'occasion du quart de finale de la Coupe d’Europe contre Newcastle. Le succès est total : le match se joue à guichets fermé (48 000 spectateurs environ).
Guazzini veut donc logiquement remettre cela à l’occasion d'un match de championnat contre Toulouse et d'un match de Coupe d'Europe contre Leicester à l'automne. Mais cette fois-ci, les dirigeants du Paris Saint-Germain s'y opposent, craignant les dégâts que les rugbymen causeraient à la pelouse. Guazzini, vexé, et choqué par le peu de solidarité du voisin, affirme qu’il remplira le Stade de France. Grâce à une stratégie commerciale agressive (la moitié des places est proposée à 5 ou 10 €, des sponsors sont démarchés) et une communication efficace, il parvient à ses fins : le 15 octobre 2005, le Stade français Paris bat le record mondial d'affluence pour un match de championnat de rugby à XV de saison régulière (79 502 spectateurs). Il récidivera trois fois : contre Biarritz (4 mars 2006, 79 604 spectateurs), puis toujours contre Biarritz (14 octobre 2006, 79 619 spectateurs) et enfin contre Toulouse (27 janvier 2007, 79 741 spectateurs).
Au-delà de la politique tarifaire, le dispositif d’animation est très renforcé au Stade de France : milliers de drapeaux bleus ou roses posés sur les sièges, chanteurs et musiciens célèbres (les Tambours du Bronx le 15 octobre 2005, Michel Delpech le 27 janvier 2007), artistes de cirque, karaoké géant, défilé des enfants de écoles de rugby de la région parisienne (27 janvier 2007) arrivée du ballon à chaque fois différente et spectaculaire, apporté une fois sur un char tiré par deux chevaux (15 octobre 2005), une fois par Miss France 2006 émergeant d'un œuf géant au centre du terrain (27 janvier 2007), danseuses du Moulin rouge, combats de catch, les Gipsy Kings (13 mai 2007), feu d'artifice après la rencontre etc. Chaque match est prétexte à de nouvelles idées originales.
Les détracteurs font remarquer qu'il n'est pas difficile de remplir le Stade de France avec une politique tarifaire aussi basse. Pierre Blayau, le président du Paris Saint-Germain, qui refusa de prêter le Parc des Princes en 2005, affirma même à cette occasion : « Je trouve leur communication (…) un peu excessive. (…) Je ne sais pas combien de demandes j'aurais eues si on avait programmé un PSG-Lyon avec des billets à trois, cinq ou sept euros. Peut-être 400 000 »[7].
La nouvelle direction du Paris Saint-Germain a toutefois accepté d'accueillir à nouveau le Stade français à l'occasion d'un match de Coupe d'Europe contre les Sale Sharks, le 10 décembre 2006 (44 112 spectateurs). Quant au match de Coupe d'Europe contre Leicester, il se joua finalement au stade Charléty. Le stade Roi-Baudouin à Bruxelles et le stade Félix-Bollaert de Lens avaient offert leurs services, mais le maire de Paris Bertrand Delanoë, très proche de Guazzini et bailleur de fonds du club, avait mis son veto, affirmant que le Stade français était un club parisien et qu'il se devait donc de jouer à Paris[8].
Depuis 2004-2005, le Stade français Paris a joué dix fois hors de Jean-Bouin en championnat, dont cinq fois au Stade de France et quatre au Parc des Princes, auxquels s'ajoutent la saison 2010-2011 joué quasi-intégralement au stade Sébastien Charlety. Trois rencontres supplémentaires devraient se tenir au Stade de France lors de la saison 2007-08 contre Clermont-Ferrand, Toulouse et Biarritz. Néanmoins, ces matchs de gala ne peuvent être organisés plus de deux à trois fois par an et ne masquent pas ce qui, selon Max Guazzini, est le problème principal du Stade français Paris : l’absence d’un vrai stade consacré exclusivement au rugby, base indispensable pour développer sérieusement le club en accueillant le public dans des conditions de confort raisonnable. Guazzini démarcha pendant de longues années la mairie de Paris dans ce but, affirmant que le club risquait de redescendre en Pro D2 et menaçant de démissionner s’il n’avait pas gain de cause. Après maintes discussions et recours, le projet de nouveau stade est définitivement adopté par la mairie de Paris le 29 mars 2010. Le permis de construire est délivré le 12 mai et la destruction de l'ancien stade commence dès la saison 2009/2010 terminé. Doté d'une capacité de 20 000 places, le nouveau Jean Bouin est inauguré le 30 août 2013 par une belle victoire (38-3) contre le Biarritz Olympique.
En avril 2011, le magazine le 10 Sport annonce la mise en vente du club par son propriétaire Max Guazzini[9]. En effet, le club est en proie de grave problèmes financiers, notamment à cause du dépôt de bilan de sa régie publicitaire et actionnaire minoritaire Sportys.
Au mois de mai 2011, Bernard Laporte et le fonds canadien FACEM entrent dans le capital du club[10],[11]. Laporte pense permettre ainsi au club de sauver sa place dans l'élite en résorbant son déficit, estimé à 6 millions d'euros. Toutefois, la FACEM ne verse pas les 12 millions promis, Laporte se dit victime d'une escroquerie : le club replonge dans la crise financière, et suspend son avenir au jugement de la DNACG le 27 juin[12]. À cette date, Thomas Savare, directeur général du nouvel actionnaire, le groupe Oberthur Fiduciaire, prend la présidence du club à la place de Max Guazzini. Il investit 11 millions d'euros dans le club, se sépare de Bernard Laporte et choisit l'ancien troisième ligne du club parisien Richard Pool-Jones comme vice-président. Durant sa campagne européenne 2012-2013, le Stade Français a multiplié les délocalisations en jouant des matchs de Challenge européen au Stade Océane du Havre, au MMArena du Mans et au Stade du Hainaut de Valenciennes[13]. En outre, une rencontre de championnat face à Toulon s'est déroulée le 30 mars 2013 au Stade Pierre-Mauroy de Lille[14].
Au cours des exercices suivants, le Stade Français reste régulièrement déficitaire conduisant son actionnaire principal à des réinvestissements significatifs. Cette situation engendre des tensions significatives au sein de la famille actionnaire d'Oberthur Fiduciaire. En septembre 2014, les sœurs de Thomas Savare, Marie et Emmanuelle, également actionnaires du groupe Oberthur Fiduciaire et opposées à cet investissement décide ainsi de s'opposer dans la presse à la poursuite de cet investissement, qu'elle juge sans finalité économique et qualifie de puits sans fonds. De son côté, Thomas Savare parle d'un « investissement passion » et indique continuer à œuvrer pour que le club atteigne l'autofinancement[15].
Saison | Championnat | Nb équipe/poule | Division | Classement | Phase finale | Titres |
2014-2015 | Top 14 | 14 | Première division | 4e | Finale | Champion de France |
2013-2014 | Top 14 | 14 | Première division | 7e | - | - |
2012-2013 | Top 14 | 14 | Première division | 10e | - | - |
2011-2012 | Top 14 | 14 | Première division | 7e | - | - |
2010-2011 | Top 14 | 14 | Première division | 11e | - | - |
2009-2010 | Top 14 | 14 | Première division | 8e | - | - |
2008-2009 | Top 14 | 14 | Première division | 4e | Demi-finale | - |
2007-2008 | Top 14 | 14 | Première division | 3e | Demi-finale | - |
2006-2007 | Top 14 | 14 | Première division | 1er | Finale | Champion de France |
2005-2006 | Top 14 | 14 | Première division | 2e | Demi-finale | - |
2004-2005 | Top 16 | 16 | Première division | 1er | Finale | - |
2003-2004 | Top 16 | 8 | Première division | 4e | Finale | Champion de France |
2002-2003 | Top 16 | 8 | Première division | 2e | Finale | Champion de France |
2001-2002 | Top 16 | 8 | Première division | 4e | Qualification | - |
2000-2001 | Pro D1 | 11 | Première division | 2e | Quart de finale | - |
1999-2000 | Pro D1 | 12 | Première division | 2e | Finale | Champion de France |
1998-1999 | Pro D1 | 8 | Première division | 1er | Quart de finale | - |
1997-1998 | Pro D1 | 10 | Première division | 1er | Finale | Champion de France |
1996-1997 | Groupe B | ? | Seconde division | ? | - | - |
1995-1996 | Groupe B | ? | Seconde division | ? | - | - |
Palmarès
- Compétitions internationales
- Coupe d'Europe :
- Finaliste (2) : 2001, 2005
- Challenge européen :
- Finaliste (2) : 2011, 2013
- Compétitions nationales
- Championnat de France :
- Champion (14) : 1893, 1894, 1895, 1897, 1898, 1901, 1903, 1908, 1998, 2000, 2003, 2004, 2007, 2015
- Vice-champion (9) : 1892, 1896, 1899, 1904, 1905, 1906, 1907, 1927, 2005
- Championnat de France Groupe B :
- Champion (1) : 1996
- Championnat de France de deuxième division :
- Champion (1) : 1950 (CASG)
- Championnat de France de 2e série :
- Finaliste (2) : 1914 (CASG), 1920
- Compétitions nationales disparues
- Coupe de France :
- Vainqueur (1) : 1999
- Finaliste (1) : 1998
- Coupe de l'Espérance :
- Finaliste (1) : 1916
- Championnat Zone Nord :
- Finaliste (1) : 1943 (CASG)
- Challenge de l'Essor :
- Vainqueur (1) : 1993
- Équipes de jeunes
- Coupe Frantz-Reichel :
- Vainqueur (1) : 1999
- Championnat de France Cadets Alamercery :
- Vainqueur (1) : 2006
Les finales du Stade français
On accède à l'article qui traite d'une saison particulière en cliquant sur le score de la finale.
Championnat de France
Date de la finale | Vainqueur | Finaliste | Score | Lieu de la finale | Spectateurs |
Racing club de France | Stade français | 4-3 | Bagatelle, Paris | 2 000 | |
Stade français | Racing club de France | 7-3 | Bécon-les-Bruyères | 1 200 | |
Stade français | Inter NOS | 18-0 | Bécon-les-Bruyères | 1 500 | |
Stade français | Olympique | 16-0 | Vélodrome, Courbevoie | ... | |
Olympique | Stade français | 12-0 | Vélodrome, Courbevoie | ... | |
1897 | Stade français | Olympique | 1 | ... | ... |
1898 | Stade français | Racing club de France | 2 | ... | ... |
Stade bordelais UC | Stade français | 5-3 | Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat | 3 000 | |
Stade français | Stade bordelais UC | 0-3 3 | Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat | ... | |
Stade français | SOE Toulouse | 16-8 | Prairie des Filtres, Toulouse | 5 000 | |
Stade bordelais UC | Stade français | 3-0 | La Faisanderie, Saint-Cloud | 2 000 | |
Stade bordelais UC | Stade français | 12-3 | Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat | 6 000 | |
Stade bordelais UC | Stade français | 9-0 | Parc des Princes, Paris | 4 000 | |
Stade bordelais UC | Stade français | 14-3 | Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat | 12 000 | |
Stade français | Stade bordelais UC | 16-3 | Colombes | 10 000 | |
Stade toulousain | Stade français | 19-9 | Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse | 20 000 | |
Stade français | USA Perpignan | 34-7 | Stade de France, Saint-Denis | 78 000 | |
Stade français | US Colomiers | 28-23 | Stade de France, Saint-Denis | 78 000 | |
Stade français | Stade toulousain | 32-18 | Stade de France, Saint-Denis | 78 000 | |
Stade français | USA Perpignan | 38-20 | Stade de France, Saint-Denis | 79 722 | |
Biarritz olympique | Stade français | 37-34 AP 4 | Stade de France, Saint-Denis | 79 475 | |
Stade français | ASM Clermont-Auvergne | 23-18 | Stade de France, Saint-Denis | 79 654 | |
Stade français | ASM Clermont-Auvergne | 12-6 | Stade de France, Saint-Denis |
1 Le titre fut décerné à l'issue d'une poule finale comprenant 5 clubs. Le Stade français eut 10 points, l'Olympique 8.
² Le titre fut décerné à l'issue d'une poule finale comprenant 6 clubs. Le Stade français eut 10 points, le Racing 6.
³ En 1901, le Stade bordelais gagna la finale à la régulière sur le score de 3-0. Mais l'U.S.F.S.A. annula le résultat et décida que la finale devait être rejouée à Paris, le Stade bordelais avait en effet fait jouer trois joueurs irrégulièrement. Le Stade bordelais refusant cette décision, le Stade français fut déclaré vainqueur sur tapis vert.
4 Plus grand nombre de points marqués en finale.
Coupe d’Europe
Date de la finale | Vainqueur | Finaliste | Score | Lieu de la finale | Spectateurs |
Leicester Tigers | Stade français Paris | 34-30 | Parc des Princes, Paris | 44 000 | |
Stade toulousain | Stade français Paris | 18-12 AP | Murrayfield, Édimbourg | 51 326 |
Challenge européen
Date de la finale | Vainqueur | Finaliste | Score | Lieu de la finale | Spectateurs |
Harlequins | Stade français Paris | 19-18 | Cardiff City Stadium, Cardiff | 12 236 | |
Leinster Rugby | Stade français Paris | 34-13 | Royal Dublin Society, Dublin | 20 396 |
Effectif 2015-2016
Nom | Poste | Naissance | Nationalité sportive | International | Dernier club | Arrivée au club (année[16]) |
JIFF |
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Heinke van der Merwe | Pilier gauche | 05/03/1985 | Afrique du Sud | 5 (0) | Leinster Rugby | 2013 | NON |
Sakaria Taulafo | Pilier gauche | 29/01/1983 | Samoa | 33 (0) | London Wasps | 2013 | NON |
Emmanuel Felsina | Pilier gauche | 22/02/1985 | France | Lyon OU | 2015 | OUI | |
Dany Priso | Pilier gauche/Talonneur | 02/01/1994 | France | Formé au club | OUI | ||
Aled de Malmanche | Pilier gauche/Talonneur | 11/09/1984 | Nouvelle-Zélande | 5 (0) | Chiefs | 2011 | NON |
Zurab Zhvania | Pilier gauche/talonneur | 23/09/1991 | Géorgie | 19 (35) | Géorgie | 2011 | NON |
Rémi Bonfils | Talonneur | 26/09/1988 | France | PUC | 2008 | OUI | |
Laurent Sempéré | Talonneur | 09/07/1985 | France | Racing Métro 92 | 2008 | OUI | |
Laurent Panis | Talonneur | 23/04/1993 | France | Formé au club | OUI | ||
Rabah Slimani | Pilier droit | 18/10/1989 | France | 15 (0) | AAS Sarcelles | 2004 | OUI |
Davit Kubriashvili | Pilier droit | 03/12/1986 | Géorgie | 37 (5) | RC Toulon | 2013 | OUI |
Adrien Oléon | Pilier droit | 12/03/1989 | France | Stade montois | 2014 | OUI | |
Paul Alo-Emile | Pilier droit | 22/12/1991 | Australie | Melbourne Rebels | 2015 | NON | |
Giorgi Melikidze | Pilier droit | 24/05/1996 | Géorgie | Kharebi Rustavi | 2015 | NON | |
Jean Baptiste De Clercq | Pilier droit | 23/02/1994 | Belgique | Stade montois | 2014 | OUI | |
Alexandre Flanquart | Deuxième ligne | 09/10/1989 | France | 12 (0) | Lille Rugby | 2006 | OUI |
Gerhard Mostert | Deuxième ligne | 29/04/1986 | Afrique du Sud | 2 (0) | Sharks | 2011 | NON |
Pascal Papé | Deuxième ligne | 05/10/1980 | France | 59 (20) | Castres olympique | 2007 | OUI |
Hugh Pyle | Deuxième ligne | 21/09/1988 | Australie | Melbourne Rebels | 2014 | NON | |
Paul Gabrillagues | Deuxième ligne | 3/06/1993 | France | formé au club | OUI | ||
Antoine Burban | Troisième ligne aile | 22/07/1987 | France | 3 (0) | PUC | 2006 | OUI |
Sylvain Nicolas | Troisième ligne aile | 21/06/1987 | France | Stade toulousain | 2013 | OUI | |
Matthieu Ugena | Troisième ligne aile | 25/07/1995 | France | formé au club | 2014 | OUI | |
Sekou Macalou | Troisième ligne aile | 20/04/1995 | France | Rugby club Massy Essonne | 2015 | OUI | |
Patrick Sio | Troisième ligne aile | 20/04/1995 | Australie | Greater Sydney Rams | 2015 | NON | |
Willem Alberts | Troisième ligne aile/centre | 11/06/1984 | Afrique du Sud | 32 (35) | Sharks (rugby à XV) | 2015 | NON |
Raphaël Lakafia | Troisième ligne aile/centre | 28/10/1988 | France | 3 (0) | Biarritz olympique | 2014 | OUI |
Jono Ross | Troisième ligne aile/centre | 27/09/1990 | Afrique du Sud | Blue Bulls | 2014 | NON | |
Sergio Parisse (cap.) | Troisième ligne centre | 13/09/1983 | Italie | 112 (68) | Benetton Trévise | 2005 | NON |
Julien Dupuy | Demi de mêlée | 19/12/1983 | France | 8 (38) | Leicester Tigers | 2009 | OUI |
Julien Tomas | Demi de mêlée | 21/04/1985 | France | 3 (0) | Castres olympique | 2014 | OUI |
Will Genia | Demi de mêlée | 17/01/1988 | Australie | 59 (40) | Queensland Reds | 2015 | NON |
Clement Daguin | Demi de mêlée | 25/05/1992 | France | formé au club | OUI | ||
Morné Steyn | Demi d'ouverture | 11/07/1984 | Afrique du Sud | 60 (690) | Bulls | 2013 | NON |
Jules Plisson | Demi d'ouverture | 20/08/1991 | France | 6 (20) | AC Boulogne-Billancourt | 2007 | OUI |
Vincent Mallet | Demi d'ouverture | 08/02/1993 | France | formé au club | 2012 | OUI | |
Julien Arias | ailier | 26/10/1983 | France | 2 (0) | US Colomiers | 2004 | OUI |
Waisea Nayacalevu Vuidravuwalu | ailier/centre | 26/06/1990 | Fidji | 7 (15) | Melbourne Rugby Club | 2012 | NON |
Avenisi Vasuinubu | ailier | 15/04/1992 | Fidji | Colomiers | 2015 | NON | |
Josaia Raisuqe | ailier | 22/07/1994 | Fidji | 2015 | NON | ||
Jérémy Sinzelle | ailier/centre/arrière | 02/07/1990 | France | RC Toulon | 2012 | OUI | |
Meyer Bosman | centre | 19/04/1985 | Afrique du Sud | 3 (7) | Sharks | 2013 | NON |
Jonathan Danty | centre | 07/10/1992 | France | Formé au club | 2011 | OUI | |
Geoffrey Doumayrou | centre | 16/09/1989 | France | Montpellier HR | 2012 | OUI | |
Paul Williams | centre | 22/04/1983 | Samoa | 18 (72) | Sale Sharks | 2011 | NON |
Djibril Camara | ailier/arrière | 22/06/1989 | France | Formé au club | 2003 | OUI | |
Hugo Bonneval | Arrière | 19/11/1990 | France | 4 (5) | Formé au club | OUI | |
Liste des entraîneurs
Saison | Entraîneur | Adjoints | Titres |
????-1995 | Patrick Tagand | ||
1995-1998 | Bernard Laporte | Champion de France 1998 | |
1998-Décembre 1999 | Pierre Trémouille | ||
Décembre 1999-Mai 2000 | Georges Coste | Pierre Trémouille | |
Mai 2000-Juillet 2000 | Groupe en auto-gestion jusqu'à la finale gagnée. | Entraînements dirigés par Fabrice Landreau et Diego Dominguez. Gestion administrative de Alain Elias et Éric Bachoffer. | Champion de France 2000 |
2000-2002 | John Connolly | Paul Healy | |
2002-2004 | Nick Mallett | Steve Meehan | Champion de France 2003 Champion de France 2004 |
2004-2005 | Fabien Galthié | Fabrice Landreau & Steve Meehan | |
2005-2008 | Fabrice Landreau | Champion de France 2007 | |
2008-2009 | Ewen McKenzie | Christophe Dominici & Fabrice Landreau | |
2009- 2010 | Jacques Delmas | Didier Faugeron | |
2010-2011 | Michael Cheika | Didier Faugeron & Chris Whitaker | |
2011-2012 | Christophe Laussucq , Mario Ledesma & Chris Whitaker | ||
2012-2013 | Richard Pool-Jones | Christophe Laussucq & David Auradou | |
2013-2014 | Gonzalo Quesada | Patricio Noriega & Jeff Dubois | |
2014-2015 | Simon Raiwalui & Jeff Dubois | Champion de France 2015 | |
2015- | Simon Raiwalui |
Présidents successifs
Joueurs emblématiques
1883-1913 : Les origines et les premiers titres
- Charles Beaurin
- Pierre Gaudermen
- Auguste Giroux
- Marcel Legrain
- Émile Lesieur
- Allan Muhr
- Joseph Olivier
1920-1946 : l'entre-deux guerres
- Robert Houdet
- Richard Majérus
- Pierre Moureu
1992-2011 : l'ère Guazzini
- Geoffrey Abadie (1995-2000)
- Pieter de Villiers (1995-2008)
- David Auradou (1996-2009)
- Hervé Chaffardon (1996-2004)
- Philippe Gimbert (1996-1999)
- Vincent Moscato (1996-1999)
- Serge Simon (1996-1999)
- Mathieu Blin(1997-2010)
- Franck Comba (1997-2003)
- Diego Domínguez (1997-2004)
- Christophe Dominici (1997-2008)
- Christophe Juillet (1997-2002)
- Christophe Laussucq (1997-2001)
- Marc Lièvremont (1997-2000)
- Thomas Lombard (1997-2004)
- Ludovic Loustau (1997-1999)
- Sylvain Marconnet (1997-2010)
- Christophe Moni (1997-2006)
- Cliff Mytton (1997-2003)
- Richard Pool-Jones (1997-2002)
- Pierre Rabadan (1998-2015)
- Brian Lima (1998-2001)
- Nicolas Raffault (1998-2002)
- Fabrice Landreau (1999-2004)
- Mike James (2000-2007)
- Patrick Tabacco (2000-2004)
- Benoît August (2001-2004)
- Rémy Martin (2001-2008)
- Ignacio Corleto (2002-2009)
- Brian Liebenberg (2002-2011)
- Jérôme Fillol (2002-2003), (2004-2008) et (2011-2015)
- Mauro Bergamasco (2003-2011)
- Mirco Bergamasco (2003-2010)
- Stéphane Glas (2003-2009)
- Juan Martín Hernández (2003-2009)
- Agustín Pichot (2003-2007) et (2008-2009)
- David Skrela (2003-2008)
- Rodrigo Roncero (2004-2012)
- Julien Arias (2004-.)
- Sergio Parisse (2005-.)
- Julien Saubade(2005-2009)
- Dimitri Szarzewski (2005-2012)
- Pascal Papé (2007-.)
Évolution du budget
- 2010-2011 : 19,28 M€[17]
- 2011-2012 : 21,27 M€[17]
- 2012-2013 : 22,81 M€[17]
- 2013-2014 : 24,968 M€[18]
- 2014-2015 : 25,28 M€
- 2015-2016 : 27,65 M€[19]
Notes et références
- ↑ Le Stade Français veut renouer avec les sommets - Le Figaro avec Sport24, 8 août 2014
- ↑ Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- ↑ Georges Pastre, Les Boucliers du printemps, Histoire générale du rugby, Tome I, Midi Olympique, 1968.
- ↑ Récupéré le 13 février 2007.
- ↑ Un Sony Ericsson Stade français - Récupéré le 13 février 2007.
- ↑ Midi Olympiquemag, n°84, février 2007.
- ↑ Stade français-Toulouse : Pierre Blayau trouve la communication "excessive" sur Yahoo! sports
- ↑ Un match déjà gagné ; L'Humanité ; 15 octobre 2005 (article en ligne)
- ↑ Le Stade français! est à vendre! - Le 10 Sport, 7 avril 2011
- ↑ - Le Parisien, 1er juin 2011
- ↑ - Le Parisien, 1er juin 2011
- ↑
- ↑ Challenge Européen : Le Stade Français se délocalise
- ↑ Rugby : Stade Français-Toulon se jouera à Lille le 30 mars
- ↑ Le Stade Français divise la famille Savare, L'Équipe, p. 11, 30 septembre 2014. Consulté le 30 septembre 2014.
- ↑ Pour les joueurs formés au club année de leur première apparition en équipe pro
- 1 2 3 « Toulon: 4ème budget du Top 14 », sur http://www.blog-rct.com/ (consulté le 16 février 2014)
- ↑ « Top 14 : les budgets des clubs pour la saison 2013-2014 », sur /www.lerugbynistere.fr (consulté le 16 février 2014)
- ↑ « Les budgets des clubs pour la saison 2015-2016 », sur www.lerugbynistere.fr (consulté le 10 octobre 2015)
Annexes
Bibliographie
- Dieux du stade. Les rugbymen du Stade français Paris et leurs invités photographiés nus, de François Rousseau, éd. Stade français, 2004
- Stade français - Un club à la une, éd. L'Équipe, 2006
- Le Rugby et le Stade français, tome 1 et 2, collectif dont Didier Dorsemaine, éd. Atlantica, 2006 (le tome I reprend celui de 2000)
- Stade français Rugby - Ils rient, ils pleurent, ils espèrent, par Jean-Louis Galharret-Borde; éd Atlantica, 2011
DVDthèque
- Dieux du Stade. Making of des calendriers, éditions 2004-2005 (coffret) et 2006, par ULM
Lien externe
- Site officiel
- Portail du rugby à XV
- Portail de Paris