Bernard Laporte


Naissance |
à Rodez (Aveyron) (France) |
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Position | demi de mêlée |
Période | Équipe | M (Pts)a |
---|---|---|
1981-1984 1984-1993 | UA Gaillac CA Bordeaux-Bègles | 28 (5) ? (?) |
Période | Équipe | |
---|---|---|
1993-1995 1995-1999 1999-2007 2011- | Stade bordelais Stade français Paris ![]() RC Toulon |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
Dernière mise à jour le 27 octobre 2012.
Bernard Laporte, né à Rodez dans l'Aveyron, le , est un joueur puis entraîneur français de rugby à XV. Il est le sélectionneur du XV de France de 1999 à 2007. Il est également homme d'affaires. Il a été secrétaire d'État chargé des Sports auprès de la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports dans le second gouvernement Fillon du au . Bernard Laporte est depuis 2011, le manager du RC Toulon. Il est également consultant sur RMC et commente les matchs de la coupe du monde de rugby 2015 sur TF1.
Biographie
Il a eu un accident de voiture à l'âge de 20 ans, qui le plongea quelques mois dans un coma profond dont il réchappa miraculeusement. Il considère cet événement comme étant un tournant de sa vie[1].
Il a 3 enfants.
Rugby
Carrière en tant que joueur
Évoluant au poste de demi de mêlée, il commence sa carrière comme joueur dans son club formateur l'UA Gaillac. En 1984, il rejoint Bègles-Bordeaux, avec notamment la première ligne Vincent Moscato (qu'il a connu à Gaillac), Serge Simon et Philippe Gimbert surnommée les Rapetous, il remporte le titre de champion de France en 1991.
Palmarès
Joueur
- Championnat de France de rugby en 1991
- Finaliste du Challenge Yves du Manoir en 1991
Carrière en tant qu'entraîneur, sélectionneur et dirigeant
Entre 1993 et 1995, il fait ses classes en tant qu'entraîneur-joueur au Stade bordelais université club.
Il prend ensuite les rênes du Stade français en tant qu'entraîneur en mai 1995 qui évolue au Groupe B (équivalent de la troisième division). Avec lui à sa tête, le club franchit chaque année un échelon : Groupe B en 1995, puis Groupe A2 en 1996, puis Groupe A1 de première division en 1997, en faisant venir des joueurs « prestigieux » comme Denis Charvet ou son ami Vincent Moscato. En 1998, il remporte le championnat de France de rugby et amène le Stade français en demi-finale européenne. En 1999, il remporte la Coupe de France. Profitant de la fortune du mécène Max Guazzini, il fait signer pas moins de 23 nouveaux joueurs, dont Serge Simon et Philippe Gimbert, plus David Auradou, Diego Dominguez, Christophe Juillet, Christophe Dominici, Marc Lièvremont, Olivier Roumat, Sylvain Marconnet ou Richard Pool-Jones.
Il est nommé sélectionneur de l'équipe de France après la coupe du monde. Il devient le premier sélectionneur de l'histoire du XV de France à ne jamais avoir connu ce maillot en tant que joueur. Durant la durée de son mandat, le XV de France remporte le Tournoi des 6 nations à quatre reprises en 2002, 2004, 2006 et 2007, réalise le grand chelem à deux reprises en 2002 et 2004, et termine à la quatrième place lors des coupes du monde de 2003 et de 2007. Il reste à la tête de l'équipe de France plus longtemps que la plupart de ses prédécesseurs, alors même qu'il a obtenu dans l'ensemble de moins bons résultats : ainsi, le sélectionneur précédent, Jean-Claude Skrela, avait en quatre ans remporté le grand chelem à deux reprises (1997 et 1998), et mené la sélection en finale de la coupe du monde en 1999. Cela ne l'avait pas empêché de perdre son poste à la suite de cette finale. Le , Bernard Laporte quitte définitivement son poste de sélectionneur du XV de France après une défaite contre l'Argentine (10-34) lors du match pour la troisième place de la coupe du monde de rugby 2007. Au cours de ses deux mandats, l'équipe de France aura disputé 98 matchs avec un bilan de 62 victoires contre 34 défaites et 2 matchs nuls. Ses huit ans passés à la tête du XV de France auront été marqués par le renforcement de l'assise défensive de l'équipe, qui est devenue au fil des années difficilement franchissable en cours de jeu et qui concède un nombre limité de pénalités. Cependant cette évolution s'est globalement accompagnée d'une quasi-disparition du French flair, cette imprévisibilité et cette capacité à marquer des essais improbables quelles que soient les conditions de jeu.[réf. souhaitée]
De décembre 2010 à mars 2011, il est sollicité pour occuper le poste d'administrateur de l'Aviron bayonnais, qu'il refuse.
En mai 2011, Bernard Laporte, dirigeant « honorifique », fait son retour au Stade français. Il essaye de renflouer le capital du club avec le fonds canadien FACEM. À ce moment, il pense permettre ainsi au club de sauver sa place dans le Top 14 en résorbant son déficit, estimé à 6 millions d'euros. Toutefois, la FACEM ne verse pas les 12 millions d'euros promis. La branche Europe de la FACEM s"était engagée sans accord du fond Amérique qui n'a pas été consulté, Laporte est victime d'une escroquerie, le club replonge dans la crise financière et suspend son avenir au jugement de la Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion (DNACG) le 27 juin. Laporte trouve un investisseur, mais la QNACG n'accepte pas de délais supplémentaire nécessaire à la mise en place. Cependant, à cette date, un nouvel actionnaire, dont la première mise de fonds était insuffisante, réapparait avec le budget nécessaire. Thomas Savare, devient président du club de la capitale à la place de Max Guazzini, Bernard Laporte donne sa démission du poste de vice-président d'honneur, abattu de n'avoir pu aider son ami Max, à qui il doit sa carrière d’entraîneur[réf. nécessaire].
Le , Bernard Laporte remplace Philippe Saint-André au poste d'entraîneur du RC Toulon[2]. Après une 3e place lors de sa première année en saison régulière 2011-2012, Laporte réussit à hisser le club en finale du Challenge européen perdue 21 à 18 contre le Biarritz olympique et en finale du championnat de France face au Stade toulousain après avoir battu le Racing Métro 92 (17-14) en quart de finale, et Clermont (15-12) en demi-finale, en 5 mois. Cette finale perdue 18 à 12 est la première disputée par le RCT depuis 1992. La saison 2012-2013 est marquée par les arrivées de Chris Masoe, Maxime Mermoz, Frédéric Michalak, Delon Armitage, Gethin Jenkins ou encore Andrew Sheridan. Le RC Toulon devient champion d'Europe pour la première fois de son histoire, en battant en finale de la Coupe d'Europe l'ASM Clermont Auvergne sur le score de 16 à 15, il s'agit également premier sacre européen personnel de Bernard Laporte. Mais le RCT échoue encore de justesse en finale du Top 14 face à Castres (14-19). L'équipe était pourtant parvenu à battre Toulouse tenant du titre sur un score sans appel de 24 à 9. Grâce aux ambitions démesurées du président Mourad Boudjellal, Toulon recrute cinq figures emblématiques du ballon ovale Bryan Habana, Drew Mitchell, Martin Castrogiovanni, Juan Smith et Ali Williams pour la saison 2013-2014. En février 2014, la Ligue nationale de rugby suspend Bernard Laporte pour une durée de treize semaines, à cause de propos visant l'arbitre du match Grenoble-Toulon (22-21) Laurent Cardona[3]. Le manager de Toulon avait qualifié Cardona, de « pipasse, nul et incompétent »[4]. Sur le plan sportif, l'équipe conserve son titre européen en battant en finale de la H-Cup l'équipe anglaise des Saracens (23-6). Opposé comme la saison précédente au Castres olympique, le club toulonnais s'impose en finale de Top 14 le 31 mai 2014 sur le score de 18 à 10 avec 15 points et un sans-faute face aux poteaux de Jonny Wilkinson qui disputait le dernier match de sa carrière.
Bilan
Entraîneur
Saison | Équipe | Division | Poste | Classement | Coupe d'Europe | Challenge Européen |
---|---|---|---|---|---|---|
1993 - 1994 | Stade bordelais ![]() |
1re Division | Entraîneur | 5e Poule 4 | - | - |
1994 - 1995 | Stade bordelais ![]() |
1re Division | Entraîneur | 5e Poule 4 | - | - |
1995 - 1996 | Stade français ![]() |
3e Division | Entraîneur | Promu en 2e division | - | - |
1996 - 1997 | Stade français ![]() |
2e division | Entraîneur | Promu en 1er Division | - | - |
1997 - 1998 | Stade français ![]() |
1re Division | Entraîneur | Champion de France | - | Éliminé en demi-finale |
1998 - 1999 | Stade français ![]() |
1re Division | Entraîneur | Éliminé en quart-de-finale | Éliminé en demi-finale | - |
2011 - 2012 | RC Toulon ![]() |
Top 14 | Manager | Défaite en finale | - | Défaite en finale |
2012 - 2013 | RC Toulon ![]() |
Top 14 | Manager | Défaite en finale | Champion d'Europe | - |
2013 - 2014 | RC Toulon ![]() |
Top 14 | Manager | Champion de France | Champion d'Europe | - |
2014 - 2015 | RC Toulon ![]() |
Top 14 | Manager | Éliminé en demi-finale | Champion d'Europe | - |
Sélectionneur
Année | Sélection | Tournoi | Poste | Classement IRB à la fin de l'année | Tournoi | Coupe du Monde |
---|---|---|---|---|---|---|
2000 | ![]() |
Six Nations | Sélectionneur | - | 2e | |
2001 | ![]() |
Six Nations | Sélectionneur | - | 5e | |
2002 | ![]() |
Six Nations | Sélectionneur | - | Grand Chelem | |
2003 | ![]() |
Six Nations | Sélectionneur | 4e | 3e | Éliminé en demi-finale, 4e |
2004 | ![]() |
Six Nations | Sélectionneur | 5e | Grand Chelem | |
2005 | ![]() |
Six Nations | Sélectionneur | 3e | 2e | |
2006 | ![]() |
Six Nations | Sélectionneur | 2e | Vainqueur | |
2007 | ![]() |
Six Nations | Sélectionneur | 6e | Vainqueur | Éliminé en demi-finale, 4e |
Palmarès
Entraîneur
- Palmarès comme entraîneur avec le Stade français Paris
- Champion de France de rugby en 1998.
- Vainqueur de la Coupe de France en 1999.
- Demi-finaliste de la Coupe d'Europe en 1999.
- Finaliste du Challenge Yves du Manoir en 1998.
- Palmarès comme entraîneur avec le RC Toulon
- Champion de France de rugby en 2014.
- Finaliste du Championnat de France de rugby en 2012 et 2013.
- Finaliste du Challenge européen en 2012.
- Vainqueur de la Coupe d'Europe en 2013, 2014 et 2015.
- Nuit du rugby 2014 : Meilleur staff d'entraîneur du Top 14 (avec Jacques Delmas et Pierre Mignoni) pour la saison 2013-2014
Sélectionneur
- Palmarès comme sélectionneur avec l'Équipe de France de rugby à XV
- Distinction honorifique de l'International Rugby Board Award en 2002, du meilleur entraîneur mondial de l'année
- Tournoi des Six Nations : 4 victoires
- 2002 et 2004 : Vainqueur par Grand chelem
- 2006 et 2007 : Vainqueur sans Grand chelem
- Coupe du monde de rugby à XV
- Autres
- Trophée Eurostar (6) : 2002, 2004, 2005, 2006.
- Trophée Giuseppe Garibaldi (1) : 2007
- Trophée des bicentenaires (3) : 2001, 2004 et 2005
Politique
Bernard Laporte | |
![]() Bernard Laporte en 2008, alors secrétaire d’État. |
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Fonctions | |
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Secrétaire d'État aux Sports | |
– | |
Président | Nicolas Sarkozy |
Gouvernement | François Fillon II |
Successeur | Rama Yade |
Biographie | |
Nom de naissance | Bernard Laporte |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rodez (Aveyron) |
Nationalité | ![]() |
Parti politique | Sans étiquette |
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Après avoir soutenu Nicolas Sarkozy pour l'élection présidentielle de 2007, Bernard Laporte est nommé secrétaire d'État chargé des Sports, lors de la constitution du Gouvernement François Fillon (2) avec une entrée en fonction reportée à la fin de la Coupe du monde, le , un portefeuille réduit par rapport à ce qui avait été annoncé le 19 juin. Son ministre de tutelle est Roselyne Bachelot.
Dès le , le Parti socialiste a pris clairement position contre cette nomination lors du point de presse qu'il organise chaque semaine. « Bernard Laporte n'a rien à faire au gouvernement » a déclaré Stéphane Le Foll, l'un des porte-parole de ce parti, qui a précisé qu'une telle nomination relevait d'une « confusion entre le sport, les affaires et la politique » et qu'elle s'expliquait par « une amitié forte entre Nicolas Sarkozy et Bernard Laporte. ». Stéphane Le Foll a conclu son intervention en soulignant que « Bernard Laporte n'a pas sa place dans le gouvernement de François Fillon ».
Son domaine de compétence ministériel est étendu à la Jeunesse et à la Vie associative, suite au remaniement ministériel du mais après la nomination de Martin Hirsch au poste de haut-commissaire à la Jeunesse, il redevient simplement chargé des Sports.
Il quitte le gouvernement après le remaniement ministériel du et est remplacé par Rama Yade[5]. Son bilan politique est jugé médiocre[réf. nécessaire]. Faute de s'être imposé sur les enjeux d'actualité comme la libéralisation des paris sportifs ou le dopage (contrairement à son prédécesseur), son périmètre d'action s'est restreint, alors même que le monde sportif contestait la réduction des moyens des filières de détection des sportifs de haut niveau comme les CREPS[6].
Actions politiques
En juillet 2008, le parlement a adopté le projet de loi « dopage » défendu par Bernard Laporte. Objectif : affaiblir les filières de distribution de produits dopants avec la création d'une infraction pénale de détention de produits et une information immédiate du procureur de la République en cas d'infraction constatée par les agents habilités.
Le , il a engagé la réforme du sport de Haut niveau : pour le secrétaire d’État, il s’agit de réformer en profondeur le modèle français qui date de plus de 50 ans si l’on veut voir la France retrouver son rang parmi les toutes premières nations sportives. Avec quatre grandes orientations : la création du « campus français de l’excellence sportive» pour lequel le secrétaire d’État a annoncé un investissement total de 200 millions d’euros d’ici à 2008, « redonner du sens aux mots quand on parle de haut niveau, en se concentrant sur les meilleurs » : il s’agit de passer des 15 000 sportifs dit de « haut niveau », à 5 000 (la Grande-Bretagne n'en compte que 1 500), passer d’un pilotage administratif à une logique de management et de la performance : pour Laporte l'enjeu est de réinsuffler la culture de « la gagne » au sport français et la démocratisation du monde sportif (évolution du système électoral au sein des fédérations), « Charte de la parité et de la diversité dans le monde du sport » : Bernard Laporte a déclenché de vives réactions au sein du mouvement sportif en déclarant son intention de limiter le nombre de mandats des présidents de fédérations pour « mettre fin au décalage inacceptable entre le mouvement sportif et la réalité de la société française ». Lors de ses vœux au monde sportif, le , le président de la République, Nicolas Sarkozy, est allé au soutien de son secrétaire d'État sur cette question en déclarant qu'à la tête d'une fédération comme en politique « l'énergie que l’on met à durer, on ne la met pas à agir ».
Bernard Laporte a également présenté, le , sa réforme du sport professionnel. Deux rapports avaient été commandés par Bernard Laporte : l'un à Éric Besson, sur la compétitivité du football français, l'autre à Philippe Séguin sur les grandes enceintes sportives[7]. L'objectif du secrétaire d'État chargé des Sports est de traduire les propositions recueillies à travers un projet de loi annoncé pour le printemps 2009. Cette réforme vise à refondre l'environnement juridique des clubs pour les faire évoluer vers un statut unique de société anonyme, à lutter contre les phénomènes de violences et de racisme dans les stades. Elle s'accompagne d'un volet économique destiné à accroître leur puissance financière (régime assoupli de prêts aux clubs, réforme de la taxe sur les spectacles avec une TVA fixée à 5 %, renforcement des directions nationales de contrôle de gestion des clubs professionnels).
Lors de la réunion informelle des ministres des Sports présidée par Bernard Laporte à Biarritz les 26 et 27 novembre, les ministres européens ont adopté une déclaration commune autour des priorités françaises. C'est notamment la reconnaissance de la « spécificité du Sport » à travers la question du nombre de joueurs sélectionnables en équipe nationale (règle du « 6+5 » en football). Une unanimité des ministres qui a conduit la Commission européenne, d'abord très fermée sur la question, à se montrer plus ouverte. D'autant que cette position quant à la « spécificité du sport » a été intégrée dans les conclusions du conseil européen des chefs d'État et de gouvernement présidé par Nicolas Sarkozy le .
Affaires
Son agent est Serge Benaïm, homme d'affaires fondateur de la société de conseil en marketing sportif Paulimaxi. Pour 2007, ses contrats publicitaires avec dix-sept marques sont estimés à 700 000 €.
Bernard Laporte était un ami de Robert Fargette, frère de Jean-Louis Fargette (abattu en 1993). Bernard Laporte, avec 3 autres joueurs, s'associe avec Robert, qui, entraineur du club de Lavalette, ne veut plus être associé à son frère pour monter le restaurant « les Princes » à Paris. Robert Fargette est abattu à La Valette-du-Var dans le Var en octobre 2000[8].
Toutes les publications associant Bernard Laporte et Jean-Louis Fargette ont été condamnées par la justice, et les sommes versées en dommages et intérêts attribués à Bernard Laporte reversées à diverses associations[réf. nécessaire].
Bernard Laporte a investi dans plusieurs casinos. Associé à deux anciens internationaux de rugby, William Téchoueyres et Philippe Saint-André, et à la famille Guidicelli. Bernard Laporte acquiert en 1996 les casinos de Mimizan et Biscarosse, puis celui de Lacanau. Pour le casino de Lacanau, la licence de machine à sous est refusée par le ministère de l’Intérieur du gouvernement Jospin. Le rapport d'enquête de la section Courses et jeux RG est négatif pour les casinos de Biscarosse et Mimizan. Bernard Laporte a revendu ses trois casinos en juillet 2000. Fin 2006, Bernard Laporte s'associe avec l'ancien international français de rugby Denis Charvet pour acheter le casino de Saint-Julien-en-Genevois, à la frontière suisse.
Il a annoncé en mai 2006, qu'après la Coupe du Monde de 2007, il quitterait son poste d'entraîneur pour se consacrer pleinement à ses affaires. Il a investi dans l'immobilier, dans des campings, mais aussi dans la restauration et est devenu actionnaire d'une quinzaines de sociétés diversifiées dans l'immobilier (Groupe LeRoof), dans la publicité, dans l'organisation de séminaires, dans l'équipement sportif (« BeRugBe » et une salle de gymnastique à Toulouse), dans l'alimentaire (pose de son nom sur une cuvée des coopératives de vin à Gaillac, et des biscuiteries du Pyla), dans le tourisme (deux campings près d'Arcachon, sur la dune du Pyla « Pyla camping et camping de la Forêt », et un autre en Dordogne), dans les casinos de jeu (deux casinos dont celui de Saint-Julien-en-Genevois), et dans la restauration (trois restaurants « Olé Bodega » et « Chez Pierre » à Arcachon).
Avec son entrée au gouvernement, Bernard Laporte a mis entre parenthèses ses affaires et à rompu ses contrats publicitaires, ses activités dans les casinos de jeu et son projet de complexe immobilier à Arcachon. Il a arrêté sa chronique dans le journal Metro, ainsi que son émission sur RMC.
En 2010, il devient actionnaire et ambassadeur de L'Officiel des Paris en ligne. En mai 2010, Bernard Laporte accompagné de Yannick Noah, Basile Boli et Denis Charvet prêtent leurs noms à Fan2sport, le premier réseau communautaire du monde du sport, mais mettent fin à l'association n'étant plus d'accord avec le président fondateur-investisseur.
Activités médiatiques
À l'automne 1999, il commente les matches de la coupe du monde au Pays de Galles sur TF1 avec Christian Jeanpierre.
En septembre 2006, un an avant la coupe du monde 2007, alors qu'il est sélectionneur du XV de France, il devient animateur d'une émission hebdomadaire Direct Laporte sur RMC tous les vendredis de 18h à 19h30 avec François Pesenti. Parallèlement, il rédige aussi une chronique dans le journal gratuit Metro et anime son site internet éponyme bernardlaporte.fr[9].
Pendant les Jeux olympiques d'été de 2008 à Pékin, Bernard Laporte alors secrétaire d'État aux sports, tient une chronique quotidienne Le regard de Bernard Laporte dans l'émission de Vincent Moscato sur l'antenne de RMC.
De janvier à juin 2011, Bernard Laporte est de retour sur RMC pour animer Direct Laporte avec Christophe Cessieux et Denis Charvet chaque lundi de 20h à 21h. Dans cette émission, il a reçu et invité les plus grands noms du sport français (David Douillet, Alain Prost, Luc Alphand, Yannick Noah, Sébastien Chabal, Claude Onesta, etc.).
Pour la coupe du monde de rugby 2011, Bernard Laporte rejoint Canal+ comme consultant.
Depuis octobre 2011, Bernard Laporte est chroniqueur dans le Moscato Show (renommée Super Moscato Show en 2014). Depuis le 24 août 2015, Bernard Laporte traite de l'actualité rugby : Top 14, Coupe d'Europe et Coupe du monde chaque lundi de 20h à 21h. Il est accompagné de Christophe Cessieux et Sébastien Chabal[10].
Durant la coupe du monde de rugby 2015, il commente les matches sur TF1 avec Christian Jeanpierre.
Engagement humanitaire
Il est le parrain de la fondation Greffe de Vie et s'engage pour la cause du don d'organes et de la greffe. Il a monté, en violation de la charte de la Fédération Française de Rugby, une opération de vente de maillots dont il dit destiner les bénéfices à la fondation Greffe de Vie[11]. Une mauvaise communication de son agent Paulimax, qui a prétendu antérieurement que ces maillots seraient destinés à une association choisie après la coupe du monde de rugby 2007[12], permet à ses détracteurs de douter de cet engagement. Cependant, l'association peut témoigner que les dons sont effectifs[réf. nécessaire].
Démêlés judiciaires
Après 12 mois d'enquêtes et 15 perquisitions, Bernard Laporte est interrogé pour de nombreuses actions, notamment sur la tenue d'une comptabilité, des biens sociaux, des actifs, des transferts, des factures, du travail, et des retraits. Une perquisition a été menée en mars 2007 à son domicile mais aucun document n'a été trouvé[13].
Frédérique Ruggieri, propriétaire du casino de Gujan-Mestras (Gironde), accuse Bernard Laporte d’avoir tenté en 2005 d’obtenir des parts dans le capital de la société, juste avant l’ouverture du casino. Il aurait évoqué ses appuis politiques, en particulier Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur[8].
Fin octobre 2007, une plainte a été officiellement déposée auprès du Parquet de Paris par la direction du casino de Gujan-Mestras »[14].
Françoise Néher, doyenne des juges du pôle financier parisien, a décidé fin octobre 2007 d'ouvrir une enquête contre l’avis du parquet, qui estimait cette plainte irrégulière juridiquement.
Cette enquête s'est finie par un non lieu, aucune preuve n'ayant été confirmée par des témoins en dehors des accusations de Mme Ruggieri.
Bibliographie
- Bernard Laporte, Un bleu en politique, Paris, Presses de la Cité, 2009, 205 p. (ISBN 978-2-258-08223-6).
- Bernard Laporte, Petites histoires secrètes du rugby, Solar Editions, 2013, 184 p. (ISBN 978-2263050398).
- Bernard Laporte et Jean-françois Jacquier, Le rugby m'a fait homme, Neuilly-sur-Seine, Michel Lafon, , 209 p. (ISBN 9782749906676)
Notes et références
- ↑ Laporte-Jacquier 2007.
- ↑ « RC Toulon : Laporte à la place de Saint-André », sur www.le10sport.com (consulté le 27 octobre 2012)
- ↑ Rugby : Bernard Laporte suspendu pour 13 semaines www.lemonde.fr
- ↑ Toulon : Bernard Laporte allume l'arbitre Laurent Cardona www.rugby365.fr
- ↑ « Remaniement : Hortefeux à l'Intérieur, Darcos au Travail », Agence France-Presse, (consulté le 23 juin 2009).
- ↑ Le bilan contesté de Bernard Laporte, Le Monde, 23 juin 2009, page 24
- ↑ Rapport grands stades euro 2016
- 1 2 Laporte des casinos, bandit manchot ?, bakchich.com, 20 octobre 2007
- ↑ « Bernard Laporte » (consulté le 24 septembre 2015).
- ↑ (fr) Rentrée des shows sport : Direct Laporte débarque sur RMC !, sur RMC Sport.
- ↑ Laporte prend de haut les critiques
- ↑ « Laporte se défend de tout mercantilisme », sur liberation.fr, .
- ↑ L'Équipe magazine du
- ↑ Bernard Laporte rattrapé par le maillot, Libération, 2 novembre 2007
Liens externes
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- Site officiel de Bernard Laporte
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