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Préhistoire et Protohistoire du Québec

Préhistoire et Protohistoire du Québec

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La Préhistoire et Protohistoire du Québec sont les deux périodes qui précèdent le commencement de l'histoire du Québec.

La Préhistoire du Québec débute quelque 9 000 ans av. J.-C. avec l'arrivée sur le territoire des premières populations humaines. Elle se termine avec l'apparition des premiers documents écrits à propos du territoire et de ses populations humaines.

La Protohistoire est une période qui vient s'insérer entre la Préhistoire et l'Histoire. C'est une période durant laquelle des peuples et des civilisations relatent l'existence d'autres peuples et civilisations qui n'ont pas de système d'écriture pour enregistrer leur propre histoire. Dans le cas du Québec, cette période correspond à celle de l'exploration et des débuts de la colonisation française.

La Préhistoire

Note : pour la région arctique du Québec (Nunavik): Voir Inuit

Le Paléoindien (12 000 à 8 000 A.A.)

Environ 12 000 ans A.A., en provenance d'Alaska et du Yukon, des groupes de chasseurs de gros gibiers se répandent dans une grande partie de l'Amérique du Nord. Pour ceux qui longeaient la calotte glaciaire, le climat était rigoureux et le paysage de toundra ressemblait à celui des régions nordiques d'aujourd'hui. Ils s'abritaient sûrement sous des tentes de peaux et possédaient des embarcations pour se déplacer. Ils utilisaient des pointes de pierre taillée de type Clovis pour la chasse aux mammouths, aux mastodontes, aux chevaux, aux chameaux, aux bisons antiques et autres, une mégafaune aujourd'hui disparue.

Il y a 11 000 ans, au moment où la mer de Champlain se retirait, certains chasseurs paléoindiens arrivent dans la vallée du Saint-Laurent. Ils poursuivaient les troupeaux de caribous et autres grands cervidés. Quant à eux, ils fabriquaient des pointes de projectiles de type plano dont la culture provenait directement des grandes plaines de l'Ouest. Pour ce qui est des outils et de l'habitat, il y a très peu de différence avec ceux de la culture de Clovis.

L'Archaïque (8 000 à 3 000 A.A.)

Il y a 8 000 ans, le Québec était libre de glaces à l'exception des monts Torngat à la frontière septentrionale Québec-Labrador. Dans la vallée du Saint-Laurent, des vestiges appartenant à la culture planoenne ont été trouvés sur la côte gaspésienne, mais des gens de l'Archaïque ancien étaient également présents en sol québécois. Les Laurentiens habitaient la partie amont du fleuve et les Maritimiens se retrouvaient le long de l'estuaire.

À la fin de cette période, 3 000 ans A.A., des chasseurs de l'Archaïque bouclérien envahissaient la partie est du Bouclier canadien. Tandis que les Planoens chassaient principalement le caribou, les Amérindiens de l'Archaïque, beaucoup plus nombreux, diversifiaient leurs activités par l'exploitation des ressources animales et végétales disponibles. Ces derniers vivaient un nomadisme saisonnier en pratiquant la chasse, la pêche et la cueillette. En plus de tailler leurs outils dans la pierre, ces Autochtones la polissent et martèlent le cuivre natif importé du lac Supérieur. Dès cette époque, un vaste réseau d'échanges existait depuis le Labrador jusque dans la région des Grands lacs.

Le Planoen

La culture planoenne a pris naissance dans les prairies de l'Amérique du Nord. Contournant la rive nord du lac Supérieur et du lac Huron, les chasseurs planoens atteignirent la haute vallée du Saint-Laurent, il y a 9 000 ans. Le lac Lamsilis, vestige de la mer de Champlain se retirait graduellement. Plus tard, ils se rendirent jusqu'en Gaspésie. Ce qui caractérise cette culture, c'est la finesse des objets de pierre taillée. Il est prouvé que des contacts eurent lieu entre les Planoens et les Laurentiens anciens et, plus tard, les gens de Plano ont même absorbé ceux de la culture archaïque du Saint-Laurent.

L'Archaïque laurentien

Dans la vallée du Saint-Laurent, les populations des Laurentiens chassent, pêchent et cueillent des fruits et des plantes. Leur subsistance dépend principalement du chevreuil, de l'orignal, de l'ours, du castor, du poisson, des oiseaux migrateurs et parfois, des mollusques. Les outils de pierre taillée ou polie sont des pointes de projectiles, des couteaux, des grattoirs, des gouges, des polissoirs, des forets, des poids de propulseur et des filets de pêche. Ils utilisaient aussi les os et le cuivre natif.

Vers la fin de cette période, apparaissent des contenants en stéatite (pierre à savon), précurseurs de la poterie. Par contre, on ne possède aucune indication sur le type d'habitations utilisées : les fouilles archéologiques sont restées muettes sur le sujet jusqu'à maintenant. Par ailleurs, on peut supposer que des abris rudimentaires convenaient durant la saison estivale et des constructions plus résistantes étaient utilisées lorsque les familles gagnaient leur territoire de chasse pour y passer l'hiver.

L'Archaïque bouclérien

On croit que cette culture est issue de la culture planoenne de l'ouest. Puis, ces populations se déplacèrent vers l'est et finirent par occuper tout le Bouclier canadien. Ils ont finalement atteint les basses terres de la baie d'Hudson et le Labrador, il y a 3 000 ans. Sur ce territoire nordique parsemé de lacs et de rivières, ils possédaient sûrement de bons vêtements, des canots d'écorce et des raquettes à neige. Ils ont conservé ce mode de vie pendant des millénaires. Pour vivre dans ces régions au climat rigoureux, les habitations consistaient en des structures semi-souterraines imposantes, dotées d'un corridor d'accès. On se nourrissait surtout de caribou et de poisson, mais aussi d'ours, de lièvre et d'oiseaux migrateurs. Ils sont les ancêtres des Cris, des Algonquins et des Montagnais d'aujourd'hui.

L'Archaïque maritimien

Une culture maritime, en provenance du sud, s'épanouit sur les rives du golfe du Saint-Laurent, il y a 8 000 ans. Ils se déplacent avec des embarcations sur de longues distances et chassent les mammifères marins aussi gros que le morse. Les ressources alimentaires étaient principalement composées du phoque, de la baleine échouée, des poissons marins et anadromes, des oiseaux migrateurs et des grands cervidés (caribou, cerf et orignal). La plupart des outils étaient faits de pierre, de bois, d'andouillers et de dents de castors. Tous les clans familiaux édifiaient plusieurs types de maisons ou tentes, selon les dimensions requises, la saison, la durée du séjour et les matériaux disponibles.

Le Sylvicole (1 000 av. J.-C. à 1500)

Au début du dernier millénaire av. J.-C., les Amérindiens de la plaine laurentienne empruntent à des groupes du sud, des innovations comme la poterie et la culture du maïs. C'est le début de l'agriculture et comme ce fut le cas au Moyen-Orient lors du Néolithique, il y a poussée démographique. Malgré ces importants changements, la chasse, la pêche et la cueillette des fruits et des graines ne sont pas délaissées pour autant. Les bandes iroquoiennes agricoles produisent donc une grande quantité de récipients en céramique pour l'entreposage et la cuisson des aliments. Pour ce qui est des pratiques agricoles, le maïs qui a fait son apparition au Mexique il y a 3 500 ans arrive dans le Québec méridional. Il est suivi par la culture des haricots, du tournesol et de la courge. Le tabac arrivera à la fin du XIVe siècle.

La culture pointe-péninsulienne et meadowoodienne

Au début du Sylvicole, des populations en provenance des Grands Lacs établissent un réseau d'échanges commerciaux avec ceux de la région laurentienne. Les artisans de la culture pointe-péninsulienne travaillent le chert d'Onondaga pour en faire des objets taillés de formes triangulaires, prêts à devenir des pointes ou des couteaux. À la même période, une deuxième population se manifeste au Québec : les Meadowoodiens. Les sépultures saupoudrées d'ocre rouge constituent la principale caractéristique de cette culture. C'est aussi à cette époque que l'arc et la flèche arrivent et remplacent le propulseur.

Les Iroquoiens du Saint-Laurent

Article détaillé : Iroquoiens du Saint-Laurent.

Comme évoqué précédemment, l'intégration de l'horticulture et la culture du maïs entraîna une explosion démographique qui déborda jusque dans la région de Stadaconé (la ville de Québec aujourd'hui). Les villages iroquoiens étaient relativement éloignés du fleuve pour des raisons de sécurité. Ils pouvaient regrouper jusqu'à 40 maisons d'une longueur de 30 mètres chacune. Les populations pouvaient donc atteindre 2 000 personnes. À l'arrivée des premiers explorateurs, ils cultivaient le maïs, le tournesol, les haricots et les courges. Par contre, à l'arrivée de Samuel de Champlain en 1608 en Nouvelle-France, les Iroquoiens du Saint-Laurent avaient complètement disparu. Les causes de cette disparition sont inconnues en 2008, mais il est possible que les guerres, les famines ou les maladies soient en cause.

Les Algonquiens des Maritimes

L'arrivée de la poterie, 500 ans av. J.-C., nous conduit en ligne droite à la formation des Micmacs et des Malécites du Québec. C'est la fin de l'Archaïque et le début de la période sylvicole pour les peuples de la côte atlantique. La très vaste majorité des sites occupés par cette culture se retrouvent sur les côtes et sur les rives fluviales. Les deltas de rivières et les lagunes d'eau saumâtre se caractérisent par l'abondance d'oiseaux migrateurs, des mollusques et des crustacés. Le saumon et l'anguille appréciaient également ces écosystèmes.

Les Algonquiens du Nord

Au Québec, les Cris, les Montagnais, les Naskapis, les Algonquins et les Attikameks font tous partie des populations algonquiennes du Nord. Ils occupaient la forêt boréale et la toundra forestière du Labrador jusqu'au nord-est de l'Ontario. Ils ont continué à utiliser la pierre taillée comme leurs prédécesseurs. Par contre, le faible usage de la poterie provient de mariages inter-bandes avec leurs voisins : les Bouclériens récents de l'Ouest et les Grands-Lacs-Saint-Laurentiens récents. Plus on s'aventure vers l'est, plus les restes de poterie semblent rares dans les sites archéologiques. L'habitat et la recherche de nourriture restent inchangés avec la période précédente et le demeurera jusqu'à l'arrivée des Européens.

La Protohistoire

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Voir aussi

Article connexe

  • Histoire du Québec

Bibliographie

Liens externes

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