Chutes Victoria

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Coordonnées | 17° 55′ 28.308″ S 25° 51′ 19.404″ E / -17.92453, 25.8553917° 55′ 28.308″ Sud 25° 51′ 19.404″ Est / -17.92453, 25.85539 | ||||||||||||
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Pays | ![]() ![]() | ||||||||||||
Type | Naturel | ||||||||||||
Critères | (vii) (viii) | ||||||||||||
Superficie | 8 780 ha | ||||||||||||
Numéro d’identification |
509 | ||||||||||||
Zone géographique | Afrique ** | ||||||||||||
Année d’inscription | 1989 (13e session) | ||||||||||||
Géolocalisation sur la carte : Zambie (relief)
Géolocalisation sur la carte : Afrique
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* Descriptif officiel UNESCO ** Classification géographique UNESCO | |||||||||||||
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Les chutes Victoria sont l'une des plus spectaculaires chutes d'eau du monde. Elles sont situées sur le fleuve Zambèze, qui constitue à cet endroit la frontière entre la Zambie, à proximité de la ville de Livingstone, et le Zimbabwe. Le fleuve se jette dans la cataracte sur environ 1 700 mètres de largeur, et une hauteur qui peut atteindre un maximum de 108 mètres. Elles donnent un spectacle particulièrement remarquable, par leur disposition particulière - elles se jettent dans une longue faille du plateau, pour s'échapper par un étroit canyon. Elles ne peuvent ainsi être vues de face qu'à une distance d'une centaine de mètres seulement.
Découverte

Bien qu'elles fussent connues des populations locales sous le nom de Mosi-oa-Tunya, la « fumée qui gronde », David Livingstone, l'explorateur écossais qui fut le premier Européen à observer les chutes en 1855, les renomma en l'honneur de la reine Victoria du Royaume-Uni[1]. La ville zambienne voisine porte le nom de l'explorateur.
Aire protégée
Les chutes font partie de deux parcs nationaux, le Mosi-oa-Tunya National Park en Zambie et le Victoria Falls National Park au Zimbabwe, et sont aujourd'hui l'une des principales destinations touristiques en Afrique australe.
Les chutes Victoria sont inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Détails
De nombreux îlots au sommet des chutes divisent le flot en une série de chutes distinctes. En partant du côté du Zimbabwe, les chutes sont les suivantes :
- Devil's Falls, les « chutes du Diable », les moins hautes (de l'ordre de 80 mètres), assez étroites, mais très violentes ;
- Main Falls, les « chutes principales », sont séparées des Devil's Falls par Cataract Island. Elles sont un peu plus hautes et beaucoup plus larges que Devil's Falls, et sont interrompues par l'île Livingstone, longue et assez élevée ;
- Horse Shoe Falls, les « chutes du Fer à cheval », et Rainbow Falls (les « chutes de l'Arc-en-ciel », la plus haute) se suivent pour former un ensemble de chutes encore plus long que Main Falls ;
- Armchair Falls, les « chutes du Fauteuil », forment la chute suivante ; on ne l'aperçoit distinctement que de la rive zambienne ;
- Eastern Cataract enfin, la « cataracte de l'Est » est celle qui borde la rive zambienne.
Le nuage d'eau pulvérisée produit par les chutes peut s'élever à quatre cents mètres de haut, et parfois plus (le débit variant énormément selon la saison, voire l'année), pour être visible jusqu'à une distance de l'ordre de quarante kilomètres. Ce nuage d'eau est à l'origine d'une petite zone de forêt tropicale humide presque continuellement arrosée par la pluie de ce nuage.
À travers les siècles, les chutes ont remonté l'aval du fleuve, s'écoulant en différents endroits des gorges, ce qui forme de nos jours le canyon escarpé et en zigzag en aval des chutes.
La marmite, qui est le début d'une impressionnante série de gorges (80 kilomètres de long) à travers lesquelles la rivière s'écoule après les chutes, est barrée par un pont long de 198 mètres et s'élevant à 128 mètres au-dessus des eaux. C'est l'un des quatre ponts franchissant le fleuve. C'est un lieu fameux pour la pratique du bungi, le « saut à l'élastique », où l'on peut effectuer un saut de 111 mètres de haut[2]. Le rafting est pratiqué dans les gorges en contrebas.
Pendant la saison des pluies, le fleuve charrie quelque 9 100 m3 d'eau par seconde. Pendant la saison sèche, les chutes peuvent occasionnellement être réduites à quelques cascades, et le grondement et le brouillard disparaître. Jusqu'en décembre, janvier, tant que le débit de l'eau le permet, il est possible de se baigner jusqu'à l'extrême limite du bord de la faille, dans un petit bassin naturel protégé, appelé Devil's Pool, la piscine du diable. Ce bassin est accessible depuis l'île Livingstone[3].
Il est possible de visiter les chutes tant du côté zambien que zimbabwéen, ce dernier étant le point de vue le plus privilégié.
Galerie
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Les chutes Victoria vues du ciel
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Les chutes Victoria vues du ciel
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Le pont sur le Zambèze
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Il est possible de nager près des chutes
Liens externes
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- UNESCO Centre du patrimoine mondial
Bibliographie
- Carnet d'afriques par Jacques Nougier Ed. l'Harmattan (2006), 160 p.. ISBN 2-296-01569-7. Lire : Plus belle sera la chute.
- La fumée qui gronde par Philippe Zaouati Ed. Arhsens (2011), 208 p.. ISBN 978-2-916236-14-8.
Voir aussi
- Liste de chutes d'eau
- Pont des chutes Victoria
Notes et références
- ↑ « Chutes Victoria », sur World Digital Library, 1890-1925 (consulté le 1 juin 2013)
- ↑ Hauteur indiquée par les panneaux situés sur place.
- ↑ Voir photographie, et la légende qui l'accompagne. L'île Livingstone est située au milieu des chutes, entre Main Falls et Horse Shoe Falls, et marque la séparation entre Zambie et Zimbabwe en amont des chutes.
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