Championnat d'Italie de football
Sport | Football |
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Création | 1898 (1929 sous forme de championnat toutes rondes) |
Organisateur(s) | FIGC - Lega Serie A |
Éditions | 114 (en 2015-2016) |
Périodicité | Annuelle |
Nations | Italie |
Participants | 20 équipes |
Statut des participants | Professionnel |
Site web officiel |
www.legaseriea.it (it)(en) |
Hiérarchie | 1er niveau |
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Niveau inférieur | Serie B |
Tenant du titre | Juventus |
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Plus titré(s) | Juventus (31) |
Meilleur(s) buteur(s) | Silvio Piola (274) |
Plus d'apparitions | Paolo Maldini (647) |
Serie A 2015-2016
Le championnat d'Italie de football, dénommé Serie A (prononcé en italien : [ˈseːrje a]), ou Serie A italienne (car le championnat brésilien est aussi nommé Série A), ou encore Serie A TIM pour des raisons de sponsoring, est une compétition de football qui représente en Italie le sommet de la hiérarchie du football. La seconde division italienne est la Serie B.
Ce championnat regroupe les vingt meilleures équipes italiennes. Elles se rencontrent chacune à deux reprises (un match à domicile et un match à l'extérieur). À la fin de la saison, les trois équipes totalisant le plus faible nombre de points sont reléguées (elles sont départagées à la différence de but en cas d'égalité). Quant aux deux premiers, ils sont directement qualifiés pour la Ligue des Champions. Le troisième doit passer le troisième et dernier tour des qualifications. En cas de défaite, il dispute la Ligue Europa. Le quatrième du championnat et le vainqueur de la coupe d'Italie (s'il ne dispute pas la Ligue des Champions) disputent le quatrième et dernier tour des qualifications de la Ligue Europa. Le cinquième participe à la Ligue Europa dès le troisième tour (qui est l'avant-dernier tour).
Ce championnat est l'un des plus suivis au monde. Fort d'une histoire étoffée, il a longtemps été considéré par les observateurs comme le meilleur championnat du monde. Il est reconnu principalement pour l'efficacité générale de ses défenses et sa rigueur tactique[réf. nécessaire].
Le titre de champion d'Italie fut assigné pour la première fois en 1898, remportée par le Genoa. Après plusieurs dénominations avec des modes différents (Championnat fédéral de 1898 à 1903, Première catégorie de 1904 à 1921-1922 (FIGC), Première division de 1921-1922 (CCI) à 1925-1926 et Division nationale de 1926-1927 à 1928-1929), l'actuel championnat sous forme de tournoi toutes rondes (Serie A) existe depuis la saison 1929-1930 (remporté par l'Ambrosiana-Inter). L'équipe la plus titrée est la Juventus avec 31 titres, et est l'actuel champion.
Présentation
Ce championnat à l'histoire très riche compte dans ses rangs trois des tout plus grands clubs au monde comme la Juventus, le Milan AC et l'Inter et à moindre mesure quelques autres comme l'AS Rome, la SS Lazio, le Parme, la Sampdoria de Gênes, le SSC Naples, le Torino, le Genoa, la Fiorentina qui ont un niveau ou un passé international.
La tactique tient, depuis les années 1950, une place centrale dans l'approche du jeu en Italie. La défense fut longtemps à l'honneur avec le fameux catenaccio qui verrouillait la surface de réparation. Citons le Franco-argentin Helenio Herrera, surnommé H.H., qui fut l'un des maîtres tacticiens de l'après-guerre. Les variations de niveau, récurrentes dans le football italien, provoquèrent parfois des réactions des autorités. La fermeture aux joueurs étrangers durant les années 1970 fut abolie en 1981. Les stars étrangères firent alors les beaux jours des grands clubs italiens, Platini et Maradona en tête et de nos jours Trezeguet Eto'o ou Ibrahimović. Avant cette interdiction, certains grands joueurs étrangers avaient déjà brillé en Italie dans les années 1940-1950. Une vague de joueurs nordiques, Suédois en particulier, était alors notable.
Le championnat dit à poule unique débute en 1929. Toutefois, il existe un championnat d'Italie bien avant cette date. Dès 1898, le premier titre est décerné au Genoa au terme d'une compétition à élimination directe. Le championnat d'Italie conserve cette formule jusqu'en 1902 où les groupes géographiques sont instaurés avec un calendrier permettant d'éviter le couperet de l'élimination directe. Toutefois, le championnat reste embryonnaire jusqu'en 1909 où l'on tente une première fois l'expérience du groupe unique, mais avec un match opposant les deux premiers du classement. Les éditions 1909 et 1910 sont jouées ainsi, mais les groupes géographiques, cette fois plus étoffés, reprennent leurs droits dès 1911. En 1922, deux clubs sont sacrés à cause de la création d'un championnat « pirate ». En 1927, Torino perd le titre sur tapis vert.
Le record de titres est détenu par la Juventus qui en compte 31 (initialement 33 titres mais les titres de 2005 et 2006 ont été annulés à la suite du scandale de désignation d'arbitres) devant l'Inter Milan (18) et le Milan AC (18). On parle de scudetto (écusson) pour désigner les titres italiens en raison du port d'un écusson aux couleurs de l'Italie durant toute la saison suivant le titre. Quant aux tenants de la Coupe d'Italie, ils portent une cocarde vert-blanc-rouge sur leur maillot.
Le Trophée
Le Scudetto est la récompense la plus connue offerte au champion d'Italie. Cependant, il existe également un trophée. Créé par le sculpteur Ettore Calvelli en 1960, il mesure 45 centimètres et pèse approximativement 5 kilogrammes. La base est faite de marbre bleu et porte en son centre un anneau en or représentant des athlètes. Sur la base, le nom des vainqueurs du championnat depuis 1961 est gravé. Si le trophée existe depuis 1961, il n’y a une remise officielle que depuis 2005. Cette cérémonie se déroule à l’issue de la dernière journée du championnat, avec remise de médailles, puis du trophée. La Juventus a été le premier club à remporter ce trophée en 1961, mais aussi le premier à le recevoir au cours d’une cérémonie officielle en 2005.
Culture
Le football italien est à l'image de sa population, très contrastée, très concernée par la politique. Par exemple, les rivalités entre le nord du pays, riche, et le sud, pauvre, sont omniprésentes. Le football italien est aussi gangrené par les mouvements Ultras. Ces groupes peuvent peuvent avoir des orientations politiques très différentes, comme c'est le cas entre autres des Boys San 1969 de Milan (extrême droite) et des ultras de Livourne (qui sont réputés comme étant d'extrême-gauche) signe de la diversité culturelle du football italien. Les "tifosi" (supporteurs) se regroupent massivement dans les grandes tribunes situées souvent derrière les cages : les « curve ». Certaines de ces curve sont très célèbres : il y a la fameuse curva nord du stade San Siro qui abrite les supporteurs nerazzuri de l'Inter de Milan, ainsi que la curva sud qui est celle des tifosi rossoneri, ceux du Milan AC et surtout la curva sud Scirea qui oppose les supporteurs bianconeri de la Juventus . Il en va de même au stade Olympique de Rome ou les supporteurs de la Lazio occupent la curva nord, et ceux de la Roma occupent la sud.
Le football italien est aussi réputé pour la qualité de ses centres de formation, par exemple ceux de Juventus, l'Inter, Milan, Brescia, de l'Atalanta Bergame, de Parme ou de l'AS Roma. Ce système permet aux clubs dits modestes de se renouveler sans cesse. C'est la raison pour laquelle le recrutement des grands clubs italiens s'effectue essentiellement en Italie. De plus, le petit prix de ces jeunes talents est un argument à ne pas négliger. Mais ces 2-3 dernières saisons, le football italien en crise financière tente d'attirer toujours plus d'étrangers (joueurs, entraîneurs voire dirigeants). Certains parleront de s'inspirer du modèle anglais, d'autres parleront d'une perte d'identité culturelle mais ce phénomène peut être justifiée par le fait que les clubs modestes aient davantage d'ambition et lâchent leurs perles plus difficilement.
Scudetto et étoile
Scudetto
Dans le football italien, le scudetto (au pluriel scudetti) est un petit écusson en forme d'écu aux couleurs du drapeau italien, cousu sur le maillot de l'équipe ayant remporté le championnat de Serie A au cours de la saison précédente.
Par métonymie, le terme de "scudetto" (ou de "scudo") indique plus simplement la victoire en championnat.
Le premier club à utiliser le Scudetto après une victoire en championnat est le Genoa CFC en 1924, qui apposa un écusson sur son propre maillot, pour célébrer sa victoire après son neuvième championnat. La forme d'alors était comme l'actuelle, mais surmontée de la couronne de Savoie, symboliquement égale au drapeau italien de l'époque, et avait dans la zone centrale le symbole savoyard: une croix blanche sur fond rouge. Cet emblème subsiste jusqu'en 1926-1927, lors du premier scudetto remporté par le Torino.
À partir de la saison 1927-1928 et le nouveau scudetto du Torino, et ce jusqu'à la saison 1942-1943, il fut accompagné des faisceaux, symbole du régime fasciste. Ce fut à partir de ce moment et ce jusqu'à présent qu'une victoire en championnat de football fut nommée Scudetto et toutes les formations championnes d'alors apposèrent le symbole sur leur maillot.
Étoile
En Italie, une étoile est cousue au-dessus du blason d'une équipe au bout de 10 championnats remportés.
Actuellement, seuls trois club disposent d'étoiles sur leur maillots:
- Juventus: trois étoiles (1958 puis 1982 puis 2012) bien qu'elle n'ait alors remporté que 28 titres officiellement[1], le club remporte son trentième titre en 2014.
- Inter: une étoile (1966)
- Milan: une étoile (1979)
L'idée de l'étoile sportive fut orchestrée en 1958, à l'occasion du 10e scudetto de la Juventus sur l'idée d'Umberto Agnelli, président du club, et le Comité national olympique italien (CONI) décida alors d'ajouter une étoile jaune-dorée à cinq pointes (Stella d'oro al Merito Sportivo), à partir du moment ou un club remportait 10 titres de champions d'Italie.
Stades
Les stades italiens sont reconnus pour leur grande capacité. Citons le Stade olympique de Rome 72 698 places et le Stade Giuseppe Meazza 82 000 places de Milan. Tous deux sont en copropriété et loués par leurs mairies respectives, ce qui n'est pas rare en Italie (et qui peut poser des problèmes juridiques et des pertes économiques). La Juventus FC est la première équipe italienne à posséder son stade, inauguré en 2011.
Le Stadio San Nicola de Bari, le Stade Artemio-Franchi de Florence, le Juventus Stadium de Turin, le Stade Luigi Ferraris de Gênes, le Stadio Friuli d'Udine, le Stade Marcantonio-Bentegodi de Vérone et le Stadio San Paolo de Naples places ont tous une capacité supérieure à 40 000 places.
Il faut toutefois préciser que certains stades sont en retard au niveau du modernisme et des infrastructures, notamment dans le sud du pays, certains n'ayant plus été rénovés depuis la Coupe du monde 1990.
Rang | Stade | Capacité | Ville | Clubs résidents |
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1 | Stade Giuseppe Meazza | 82 955 | Milan | Inter Milan, Milan AC |
2 | Stade San Paolo | 78 210 | Naples | SSC Napoli |
3 | Olimpico | 72 698 | Rome | AS Rome, SS Lazio |
4 | Stade des Alpes | 67 229 | Turin | aucun depuis 2011 |
5 | Stade San Nicola | 58 170 | Bari | AS Bari |
6 | Stade Artemio Franchi | 47 282 | Florence | AC Fiorentina |
7 | Stade Marcantonio Bentegodi | 44 799 | Vérone | Chievo Vérone, Hellas Verone |
8 | Stade Friuli | 41 652 | Udine | Udinese Calcio |
9 | Juventus Stadium | 41 000 | Turin | FC Juventus |
10 | Stade San Filippo | 40 200 | Messine | FC Messine |
11 | Stade Renato Dall'Ara | 38 279 | Bologne | Bologne FC 1909 |
Historique
Championnat fédéral (1898-1903)
Championnat de Première catégorie (1904-1922)
Au mois d'octobre 1907, la Federazione Italiana Foot-Ball choisit de « dédoubler » le championnat, pour lutter contre le nombre croissant de joueurs étrangers dans le championnat italien. L'accord concernait tous les clubs, mais au moment des votes, les délégués du Milan, Torino, Libertas, Genoa et de Naples quittèrent la séance pour protester. Un championnat parallèle fut alors créé, le Campionato Federale F.I.F. (non officiellement reconnu), ouvert aux équipes ayant des joueurs étrangers[2], tandis que le second championnat officiel, la Prima Categoria 1908 (ou Coppa Romolo Buni), réservée seulement aux équipes composées uniquement de joueurs d'origine italienne[2] reste de rigueur. La Juventus remporta les deux éditions du championnat de la FIF 1908 et 1909.
En 1915, à cause de la Première Guerre mondiale, bien qu'ayant débutée en Europe depuis août 1914, ce conflit est rejoint par l'Italie, qui entre dans le conflit en avril 1915. Le 22 mai, à la suite du décret de mobilisation du gouvernement italien, la FIGC (fédération italienne de football) ordonne la suspension du championnat[3]. Mais les villes italiennes ainsi que leur supporters de football, non-directement touchés par la guerre, désiraient un tournoi pour continuer à suivre leur sport, et c'est ainsi que naquit l'idée d'une compétition, non officielle, appelée la Coppa Federale (en français la Coupe fédérale)[4], compétition sans aucun titre en jeu. Déçus, de nombreux clubs ne participèrent pas à cette compétition, ajouté à cela certaines zones géographiques dangereuses qui furent évitées à cause de la guerre, comme la Vénétie.
Après cette coupe fédérale gagnée par le Milan, plutôt équilibrée et très accrochée, les clubs italiens cessent toute activité jusqu'en 1919 à la fin de la guerre[5].
Au cours de la saison 1921-1922, le championnat se divise en deux, avec d'un côté le Championnat de la CCI (CCI = Confederazione Calcistica Italiana) et de l'autre le Championnat de la FIGC. Ces deux championnats (de la FIGC et de la CCI) furent la réponse d'un schisme, fait à cause du nombre de plus en plus croissant d'équipes prenant part au championnat, de plus en plus mal organisé. À la suite de réformes (comme le Projet Pozzo) n'aboutissant à rien, de nombreux clubs firent sécession et créèrent une nouvelle fédération à Milan. Bien qu'avec des sociétés plus puissantes, nombreuses et plus riches, leur championnat ne tiendra qu'une année, et les deux champions (le Pro Vercelli pour la CCI et l'US Novese pour la FIGC) gardèrent leur titre. Pour cette saison 1921-1922, il y a donc officiellement deux vainqueurs.
Championnat de Première division (1922-1926)
Serie A (depuis 1929)
Les débuts, la philosophie du football à l'italienne
Les années 1960-1970, l'âge d'argent
Les années 1980-1990, le calcio au sommet / le scandale du totonero
Au début des années 1980, c'est la Juventus Football Club et l'AS Rome qui domineront pendant plusieurs années le calcio tandis que l'AC Milan peinera à trouver une stabilité financière et se retrouvera même à 2 reprises en série B italienne. La Juventus remportera le scudetto à 4 reprises entre 1980 et 1986 tandis que l'AS Rome la remportera en 1983 et le Hellas Vérone en 1985.
En 1986, avec l'arrivée de Silvio Berlusconi à la tête du Milan AC et avec l'arrivée de Maradona du côté de Naples, les tendances s'inverseront et le titre sera remporté à de nombreuses reprises par le Milan AC à partir de 1988. Le SSC Napoli, quant à lui, remportera le scudetto à 2 reprises, en 1987 et 1990 et sera le premier et est encore le seul club du sud de l'Italie à avoir remporté un scudetto. Il sombrera petit à petit à partir de 1992 pendant plus d'une décennie. La Juventus aura toujours son mot à dire durant cette domination milanaise, finissant souvent 2e, mais reprendra les commandes du championnat italien vers la fin des années 1990.
Vers la fin des années 1990, la loi permettant à une équipe italienne de posséder plusieurs étrangers dans leur effectif augmentera le nombre d'arrivées de talent Sud Américain tel que Ronaldo, Batistuta, Verón, Hernán Crespo et bien d'autres. Cela permettra à la SS Lazio et à la Fiorentina de recruter de bons talents à moindre prix et ainsi de devenir des prétendants possible au scudetto.
Entre 1980 et 2000, au moins un club italien serra présent en finale de la Coupe UEFA à 10 reprises (pour 8 victoires) et à 12 reprises (pour 5 victoires) en Ligue des champions de l'UEFA. Le calcio occupera la première place au Coefficient UEFA pendant de nombreuses années et deviendra un championnat incontournable pour les footballeurs voulant se faire une place au niveau international. De nombreux dessins animés de football verront le jour à cette époque, reprenant la nation et le championnat italien comme sujet principal de l'histoire dont le célèbre L'École des champions ou encore Hungry Heart.
Cette domination est confirmée par la Juventus en 1985, puisqu'elle devient la première équipe dans l'histoire du football européen à remporter les trois compétitions majeures organisées par l'Union des associations européennes de football, Ligue des champions de l'UEFA (C1), Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football (C2) et la Coupe UEFA (C3). Après leur triomphe en Coupe intercontinentale la même année, la Juventus est aussi devenue la première équipe dans l'histoire du football, et est actuellement l'unique au monde, à avoir remportée toutes les compétitions officielles au niveau international.
En 1982, pour couronner le tout, la Squadra Azzurra soulèvera sa troisième coupe du monde près de 50 ans après leurs précédents succès de 1934 et 1938 et cela malgré le scandale du totonero. L'Italie se verra moins chanceuse aux éditions suivantes avec leurs défaites aux tirs au but en demi-finale 1990, aux tirs au but en finale 1994 et également aux tir au but en quart de finale 1998.
Les années 2000
Lors des débuts des années 2000, le SS Lazio et l'AS Rome rafleront chacun un scudetto respectivement en 2000 et 2001. Cependant, en raison d'une mauvaise politique de recrutement et à de dépenses beaucoup trop importantes lors des transferts, le SS Lazio perdra en compétitivité à partir de 2001 et se battra pour le milieu du tableau voir la deuxième moitié de tableau. Le Parma Football Club, dont le dirigeant n'est autre que le président de la société Parmalat, connaîtra de gros soucis financier à partir de 2003 avec le scandale financier de son entreprise, alors vainqueur de la Coupe UEFA en 1995 et 1999, pour se battre contre la relégation alors que la Fiorentina tombera littéralement en faillite en 2002 et se verra rétrogradée en 4e division italienne pour revenir au devant de la scène nationale en 2005. Le calcio commence alors à connaître une perte de vitesse sur la scène européenne, au profit du championnat anglais et espagnol, malgré la saison 2002-2003 où trois clubs italiens se hissent jusqu'aux demi-finales de la Ligue des Champions : l'Inter, la Juventus et le Milan AC, qui remporte la compétition.
La Juventus remportera le scudetto en 2002, 2003, 2005, 2006 mais se verra enlever ceux de 2005 (titre non attribué) et celui de 2006 au profit de l'Inter à la suite de matchs truqués et sera même reléguée en 2e division italienne. Cette affaire va beaucoup fragiliser la Juventus puisqu'une grande partie de ses stars partiront pour d'autres clubs et l'Inter pourra profiter de cette perte de puissance pour s'adjuger cinq titres consécutifs. À la suite de l'affaire du calciopoli qui éclate juste avant le mondial 2006, le calcio est ébranlé et peine à redorer son noble blason.
Bien que la Juventus ne reste qu'une seule année en série B et finit deuxième dès son retour en série A, elle connaît également une série de recrutements infructueux qui ne lui permettent plus de se qualifier pour la Ligue des champions ni la Ligue Europa. Le SSC Napoli revient parmi les élites de la série A en 2007, après avoir été rétrogradée en troisième division et déclarée en faillite en 2004.
Même si les clubs italien montrent un manque de compétitivité sur la scène Européenne, le Milan AC et l'Inter Milan sont les seuls à briller : champion d'Europe en 2003 et 2007, finaliste en 2005 pour le Milan AC ; champion d'Europe en 2010 pour l'Inter. La squadra azzurra remporte même une quatrième coupe du monde en 2006 en Allemagne.
En 2011, le Calcio est classé quatrième au Coefficient UEFA.
Les clubs de l'édition 2014-2015
Club | Ville |
---|---|
Atalanta | Bergame |
Empoli FC | Empoli |
Cagliari Calcio | Cagliari |
US Palerme | Palerme |
Chievo Verona | Vérone |
Fiorentina | Florence |
Genoa | Gênes |
Hellas Verona | Vérone |
Inter | Milan |
Juventus FC | Turin |
AC Cesena | Cesena |
AC Milan | Milan |
SSC Napoli | Naples |
Parma FC | Parme |
AS Roma | Rome |
SS Lazio | Rome |
Sampdoria | Gênes |
US Sassuolo | Sassuolo |
Torino | Turin |
Udinese | Udine |
Rang UEFA
Rangs UEFA pour la saison 2013-2014.
- 01 (1) Espagne Liga BBVA - Primera Division
- 02 (2) Premier League
- 03 (4) 1.Bundesliga
- 04 (3) Serie A Tim
- 05 (5) Ligue 1
- 06 (9) Liga Sagres
- 07 (6) SOGAZ Premier-Liga
- 08 (7) Premier-Liga
- 09 (10) Eredivisie
- 10 (11) Spor Toto Süper Lig
- 11 (12) Superleague Elláda
- 12 (15) SAS Ligaen
- 13 (14) Jupiler Pro League
- 14 (8) Liga I Frutti Fresh
- 15 (16) Scottish Clydesdale Bank Premier League
(voir les coefficients UEFA pour plus d'informations)
Le tableau suivant récapitule le classement du championnat d'Italie au coefficient UEFA depuis 1960[6] :
1960 | 1961 | 1962 | 1963 | 1964 | 1965 | 1966 | 1967 | 1968 | 1969 | 1970 | 1971 | 1972 | 1973 | 1974 | 1975 | 1976 | 1977 | 1978 | 1979 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 | 3 | 3 | 2 | 2 | 2 | 4 | 3 | 4 | 4 | 4 | 3 | 3 | 3 | 5 | 4 | 5 | 6 | 8 | 9 |
1980 | 1981 | 1982 | 1983 | 1984 | 1985 | 1986 | 1987 | 1988 | 1989 | 1990 | 1991 | 1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 |
10 | 9 | 12 | 11 | 5 | 2 | 1 | 1 | 1 | 1 | 2 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 |
2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | ||||||
2 | 2 | 2 | 2 | 3 | 3 | 2 | 3 | 3 | 3 | 3 | 4 | 4 | 4 |
Palmarès
Palmarès 1898 - 1929
Saison | Champion | Vice-champion |
---|---|---|
1898 | Genoa (1) | Internazionale Torino |
1899 | Genoa (2) | Internazionale Torino |
1900 | Genoa (3) | FC Torinese |
1901 | Milan (1) | Genoa |
1902 | Genoa (4) | Milan |
1903 | Genoa (5) | Juventus |
1904 | Genoa (6) | Juventus |
1905 | Juventus (1) | Genoa |
1906 | Milan (2) | Juventus |
1907 | Milan (3) | Torino |
1908 | Pro Vercelli (1) | US Milanese |
1909 | Pro Vercelli (2) | US Milanese |
1909-1910 | Inter (1) | Pro Vercelli |
1910-1911 | Pro Vercelli (3) | Vicence |
1911-1912 | Pro Vercelli (4) | Vicence |
1912-1913 | Pro Vercelli (5) | Lazio |
1913-1914 | Casale (1) | Vicence |
1914-1915 | Genoa (7) | |
1916 à 1919 | Pas de championnat | |
1919-1920 | Inter (2) | Livourne |
1920-1921 | Pro Vercelli (6) | Pise |
1922 | US Novese (FIGC) (1) Pro Vercelli (CCI) (7) | Sampierdarenese Fortitudo Rome |
1922-1923 | Genoa (8) | Lazio |
1923-1924 | Genoa (9) | US Savoia |
1924-1925 | Bologne (1) | Alba Rome |
1925-1926 | Juventus (2) | Alba Rome |
1926-1927 | Torino révoqué | Bologne |
1927-1928 | Torino (1) | Genoa |
1928-1929 | Bologne (2) | Torino |
Palmarès à poule unique depuis la saison 1929-1930
Saison | Champion | Vice-champion | Meilleur buteur | Buts | Moyenne de spectateurs |
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1929-1930 | Ambrosiana (3) | Genoa | Giuseppe Meazza | 31 buts | n.c. |
1930-1931 | Juventus (3) | AS Rome | Rodolfo Volk | 29 buts | n.c. |
1931-1932 | Juventus (4) | Bologne | Pedro Petrone Angelo Schiavio | 25 buts 25 buts | n.c. |
1932-1933 | Juventus (5) | Ambrosiana Inter | Felice Placido Borel II | 29 buts | n.c. |
1933-1934 | Juventus (6) | Ambrosiana Inter | Felice Placido Borel II | 32 buts | n.c. |
1934-1935 | Juventus (7) | Ambrosiana Inter | Enrique Guaita | 28 buts | n.c. |
1935-1936 | Bologne (3) | AS Rome | Giuseppe Meazza | 25 buts | n.c. |
1936-1937 | Bologne (4) | Lazio | Silvio Piola | 21 buts | n.c. |
1937-1938 | Ambrosiana Inter (4) | Juventus | Giuseppe Meazza | 20 buts | n.c. |
1938-1939 | Bologne (5) | Torino | Aldo Boffi Ettore Puricelli | 19 buts 19 buts | n.c. |
1939-1940 | Ambrosiana Inter (5) | Bologne | Aldo Boffi | 24 buts | n.c. |
1940-1941 | Bologne (6) | Ambrosiana Inter | Ettore Puricelli | 22 buts | n.c. |
1941-1942 | AS Rome (1) | Torino | Aldo Boffi | 22 buts | n.c. |
1942-1943 | Torino (2) | Livourne | Silvio Piola | 21 buts | n.c. |
1943-1944 et 1944-1945 | Pas de championnat | ||||
1945-1946 | Torino (3) | Juventus | Eusebio Castigliano | 13 buts | n.c. |
1946-1947 | Torino (4) | Juventus | Valentino Mazzola | 29 buts | n.c. |
1947-1948 | Torino (5) | Milan | Giampiero Boniperti | 27 buts | n.c. |
1948-1949 | Torino (6) | Inter | István Nyers | 26 buts | n.c. |
1949-1950 | Juventus (8) | Milan | Gunnar Nordahl | 35 buts | n.c. |
1950-1951 | Milan (4) | Inter | Gunnar Nordahl | 34 buts | n.c. |
1951-1952 | Juventus (9) | Milan | John Hansen | 30 buts | n.c. |
1952-1953 | Inter (6) | Juventus | Gunnar Nordahl | 26 buts | n.c. |
1953-1954 | Inter (7) | Juventus | Gunnar Nordahl | 23 buts | n.c. |
1954-1955 | Milan (5) | Udinese | Gunnar Nordahl | 27 buts | n.c. |
1955-1956 | Fiorentina (1) | Milan | Gino Pivatelli | 29 buts | n.c. |
1956-1957 | Milan (6) | Fiorentina | Dino Da Costa | 22 buts | n.c. |
1957-1958 | Juventus (10) | Fiorentina | John Charles | 28 buts | n.c. |
1958-1959 | Milan (7) | Fiorentina | Antonio Valentín Angelillo | 33 buts | n.c. |
1959-1960 | Juventus (11) | Fiorentina | Omar Sivori | 28 buts | n.c. |
1960-1961 | Juventus (12) | Milan | Sergio Brighenti | 27 buts | 21 198 |
1961-1962 | Milan (8) | Inter | José Altafini Aurelio Milani | 22 buts 22 buts | 19 628 |
1962-1963 | Inter (8) | Juventus | Harald Nielsen Pedro Manfredini | 19 buts 19 buts | 22 363 |
1963-1964 | Bologne (7) | Inter | Harald Nielsen | 21 buts | 21 617 |
1964-1965 | Inter (9) | Milan | Sandro Mazzola Alberto Orlando | 17 buts 17 buts | 20 321 |
1965-1966 | Inter (10) | Bologne | Luis Vinicio | 25 buts | 24 524 |
1966-1967 | Juventus (13) | Inter | Luigi Riva | 18 buts | 23 818 |
1967-1968 | Milan (9) | Naples | Pierino Prati | 15 buts | 26 341 |
1968-1969 | Fiorentina (2) | Cagliari | Luigi Riva | 21 buts | 28 410 |
1969-1970 | Cagliari (1) | Inter | Luigi Riva | 21 buts | 30 134 |
1970-1971 | Inter (11) | Milan | Roberto Boninsegna | 24 buts | 30 806 |
1971-1972 | Juventus (14) | Milan | Roberto Boninsegna | 22 buts | 29 558 |
1972-1973 | Juventus (15) | Milan | Paolino Pulici Gianni Rivera Giuseppe Savoldi | 17 buts 17 buts 17 buts | 32 177 |
1973-1974 | Lazio (1) | Juventus | Giorgio Chinaglia | 24 buts | 34 915 |
1974-1975 | Juventus (16) | Naples | Paolino Pulici | 18 buts | 31 528 |
1975-1976 | Torino (7) | Juventus | Paolino Pulici | 21 buts | 32 178 |
1976-1977 | Juventus (17) | Torino | Francesco Graziani | 21 buts | 32 316 |
1977-1978 | Juventus (18) | Vicence | Paolo Rossi | 24 buts | 34 154 |
1978-1979 | Milan (10) | Perugia | Bruno Giordano | 19 buts | 32 858 |
1979-1980 | Inter (12) | Juventus | Roberto Bettega | 16 buts | 30 983 |
1980-1981 | Juventus (19) | AS Rome | Roberto Pruzzo | 18 buts | 27 647 |
1981-1982 | Juventus (20) | Fiorentina | Roberto Pruzzo | 15 buts | 31 942 |
1982-1983 | AS Rome (2) | Juventus | Michel Platini | 16 buts | 33 020 |
1983-1984 | Juventus (21) | AS Rome | Michel Platini | 20 buts | 36 553 |
1984-1985 | Hellas Vérone (1) | Torino | Michel Platini | 18 buts | 38 872 |
1985-1986 | Juventus (22) | AS Rome | Roberto Pruzzo | 19 buts | 35 871 |
1986-1987 | Naples (1) | Juventus | Pietro Paolo Virdis | 17 buts | 33 087 |
1987-1988 | Milan (11) | Naples | Diego Maradona | 15 buts | 30 621 |
1988-1989 | Inter (13) | Naples | Aldo Serena | 22 buts | 29 454 |
1989-1990 | Naples (2) | Milan | Marco van Basten | 19 buts | 27 162 |
1990-1991 | Sampdoria (1) | Milan | Gianluca Vialli | 19 buts | 33 255 |
1991-1992 | Milan (12) | Juventus | Marco van Basten | 25 buts | 34 205 |
1992-1993 | Milan (13) | Inter | Giuseppe Signori | 26 buts | 32 607 |
1993-1994 | Milan (14) | Juventus | Giuseppe Signori | 23 buts | 29 883 |
1994-1995 | Juventus (23) | Lazio | Gabriel Batistuta | 26 buts | 29 154 |
1995-1996 | Milan (15) | Juventus | Igor Protti Giuseppe Signori | 24 buts 24 buts | 29 447 |
1996-1997 | Juventus (24) | Parme | Filippo Inzaghi | 24 buts | 29 481 |
1997-1998 | Juventus (25) | Inter | Oliver Bierhoff | 27 buts | 31 161 |
1998-1999 | Milan (16) | Lazio | Amoroso | 22 buts | 30 704 |
1999-2000 | Lazio (2) | Juventus | Andreï Shevchenko | 24 buts | 29 908 |
2000-2001 | AS Rome (3) | Juventus | Hernán Crespo | 26 buts | 29 598 |
2001-2002 | Juventus (26) | AS Rome | Dario Hubner David Trezeguet | 24 buts 24 buts | 26 019 |
2002-2003 | Juventus (27) | Inter | Christian Vieri | 24 buts | 25 474 |
2003-2004 | Milan (17) | AS Rome | Andreï Shevchenko | 24 buts | 25 469 |
2004-2005 | Non attribué[7] | Milan | Cristiano Lucarelli | 24 buts | 25 472 |
2005-2006 | Inter (14) | AS Rome[7] | Luca Toni | 31 buts | 21 698 |
2006-2007 | Inter (15) | AS Rome | Francesco Totti | 26 buts | 18 473 |
2007-2008 | Inter (16) | AS Rome | Alessandro Del Piero | 21 buts | 23 180 |
2008-2009 | Inter (17) | Juventus | Zlatan Ibrahimović | 25 buts | 25 045 |
2009-2010 | Inter (18) | AS Rome | Antonio Di Natale | 29 buts | 24 957 |
2010-2011 | Milan (18) | Inter | Antonio Di Natale | 28 buts | 24 306 |
2011-2012 | Juventus (28) | Milan | Zlatan Ibrahimović | 28 buts | 23 459 |
2012-2013 | Juventus (29) | Naples | Edinson Cavani | 29 buts | 24 569 |
2013-2014 | Juventus (30) | AS Rome | Ciro Immobile | 22 buts | 25 032 |
2014-2015 | Juventus (31) | AS Roma | Mauro Icardi Luca Toni | 22 buts | 26 420 |
Bilan
Par club
Bilan par club
|
Une étoile pour 10 titres
Par ville
Bilan par ville
|
Par région
Bilan par région
|
Quelques chiffres
- Recordmen de matches de Championnat d'Italie de football
- Joueur/ Matchs joués :
- 1. Paolo Maldini - 647
- 2. Javier Zanetti - 615
- 3. Gianluca Pagliuca - 592
- 4. Francesco Totti - 588 (en cours)
- 5. Dino Zoff - 570
- 6. Pietro Vierchowod - 562
- 7. Gianluigi Buffon - 542 (en cours)
- 8. Roberto Mancini - 541
- 9. Silvio Piola - 537
- 10. Enrico Albertosi - 532
- Meilleurs buteurs du championnat d'Italie de football
- Joueur/ Nombre de buts inscrits/ Matchs joués :
- 1. Silvio Piola - 274/537
- 2. Francesco Totti - 243/588 (en cours)
- 3. Gunnar Nordahl - 225/291
- 4. Giuseppe Meazza - 216/367
- 5. - Jose Altafini - 216/459
- 6. Roberto Baggio - 205/452
- 7. Antonio Di Natale - 202/400 (en cours)
- 8. Kurt Hamrin - 190/400
- 9. Giuseppe Signori - 188/344
- 10. Alessandro Del Piero - 188/518
Palmarès du football italien en coupes d'Europe avec les clubs de série A
Compétition | nombre de victoire | année et club |
---|---|---|
Ligue des champions | 12 | AC Milan ( 1963 1969 1989 1990 1994 2003 2007 ) Inter Milan ( 1964 1965 2010) Juventus ( 1985 ,1996) |
Coupe des coupes | 7 | AC Milan ( 1968 1973) Parme FC ( 1993) AC Fiorentina (1961) Sampdoria (1990) Juventus ( 1984) Lazio Rome (1999) |
Ligue Europa | 9 | Juventus ( 1977 1990 1993 ) Naples ( 1989 ) Inter Milan ( 1991 1994 1998 ) Parme (1995 1999) |
Annexes
Articles connexes
- Scudetto
- Bidone
- Coupe d'Italie de football
- Affaire des matchs truqués du Calcio
Lien externe
- (it) Serie A : le classement actuel
Notes et références
- ↑ La Juventus décide en 2012 d'ajouter une troisième étoile sur le maillot, bien que les titres de 2005 et 2006 qui lui aient été retirés
- 1 2 (it) « Le vittorie nei Campionati Federali F.I.F. 1908 e 1909 » (consulté le 26 septembre 2008)
- ↑ Suspension vivement critiquée par les dirigeants du Genoa CFC, en position de vainqueur. La fédération assura toutefois que la compétition reprendrait où elle en était dès la fin de la guerre, qui, selon la propagande de l'époque, ne durerait que quelques mois.
- ↑ Compétition sous forme d'éliminatoires régionales (Ligurie, Piémont occidental et oriental, Lombardie et Émilie-Romagne) d'où les premiers du groupe se regroupent lors d'une phase finale.
- ↑ Il n'y eut plus aucune compétition sur le sol du pays, à la suite du déroulement désastreux de la guerre côté italien.
- ↑ « UEFA European Cup Coefficients Database » (consulté le 24 juillet 2011)
- 1 2 À la suite du scandale des matches truqués du Calcio, la Juventus a été déchue de ses titres 2005 et 2006 tandis que le Milan AC a perdu sa 2e place de 2006 avec la suppression de 30 points.
- ↑ http://www.lequipe.fr/Football/HIST_C1.html (consulté le 24/05/2015)
- ↑ http://www.lequipe.fr/Football/HIST_C2.html (consulté le 24/05/2015)
- ↑ http://www.lequipe.fr/base/football/archives/HIST_C3.html (consulté le 25/05/2015)
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