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Seat

Seat

Seat
Description de l'image Seat 2012 logo.png.
Création [1]
Fondateurs Institut National de l'Industrie
Forme juridique société anonyme
Slogan « La technologie au service du plaisir » (2013)
« Enjoyneering » (2013)
« Auto emocion » (avant 2013)
Siège social  Martorell, Catalogne (Espagne)
Direction Jürgen Stackmann, président
Luc Donckerwolke, directeur du design
Activité Construction automobile
Produits Automobiles
Société mère Groupe Volkswagen
Sociétés sœurs Audi, Lamborghini, Bugatti, Ducati, Man, Scania, Skoda, Porsche.
Effectif 10 369 (2009)
Site web www.seat.com
Chiffre d’affaires 4,66 Md €

SEAT (Sociedad Española de Automóviles de Turismo) est un constructeur automobile espagnol, créé le 9 mai 1950[1] par la volonté du gouvernement espagnol avec l'aide de Fiat (qui détenait 7 % du capital de la nouvelle société) et de sept grandes banques du pays (42 %). Il fut d'abord géré par l'Instituto Nacional de Industria (propriétaire de 51 % du capital), et fut maintenu jusqu'en 1982 sous le contrôle de Fiat. C'est depuis 1986 une filiale du groupe allemand Volkswagen.

Histoire

Jusqu'à la première automobile Seat

Le 22 juin 1940, la banque espagnole privée Banco Urquijo soutenue par son groupe d'industries fonde la Sociedad Ibérica de Automóviles de Turismo (SIAT), le prédécesseur de Seat[2].

L'entreprise Seat est créée le 9 mai 1950. Celle-ci produira d'abord des automobiles de marque Fiat sous licence, presque similaires aux modèles italiens mais souvent déclinés de façon originale et propre au marché espagnol, notamment des versions 4-portes ou 5-portes de modèles qui n'existaient qu'en 2-portes ou 3-portes en Italie. De son côté, l'entreprise Fiat apportera son conseil technique et fournira une licence de production de ses modèles italiens jusqu'au début des années 1980. De 1919 jusqu'au début de la Guerre d'Espagne en 1939, Fiat a par ailleurs produit des voitures en Espagne sous le nom de sa filiale Fiat Hispania.

La première automobile vendue sous la marque Seat est la berline 4-portes « 1400 », copie de la Fiat 1400. Elle sort en novembre 1953[1] des chaînes de la nouvelle usine de l'entreprise située dans la zone franche de Barcelone, qui avait été inaugurée en juin de la même année. La 1400 est produite jusqu'en 1963, date à laquelle elle revêt une nouvelle carrosserie, provenant toujours du modèle Fiat équivalent, et devient une berline cossue. L'année suivante, la 1400 est dotée d'un moteur de 1 500 cm3 de cylindrée au rendement bien meilleur, conçu par l'ingénieur Aurelio Lampredi, pour devenir, de façon non officielle, la 1400 « C », avant de s'appeler Seat 1500.

La Seat 600, voiture-miracle de l'après-guerre espagnol

Seat 600 Formichetta de 1959
Seat 600 Formichetta de 1959

La Seat 600 naît en 1957[1]. Son lancement coïncide avec l'arrêt de production du Biscooter (ou Biscúter (en) en espagnol), une toute petite voiture dessinée par Gabriel Voisin pour les marchés en développement et qui avait connu une popularité importante dans l'Espagne de l'après-guerre. Le parc automobile espagnol est alors composé surtout de camions, de motocyclettes et de moyens de transports publics. La Seat 600 est née du Plan de développement lancé à la même époque, et devient le symbole officieux de la reconstruction nationale. Elle s'adresse à une clientèle aux moyens modestes, mais qui demande un véhicule économique, capable de se déplacer aisément en ville et de transporter personnes et bagages, et qui soit, surtout, une véritable automobile. À quelques différences mineures près, dont la principale est l'écusson sur la calandre, elle est identique à la Fiat 600 italienne. Elle sera cependant produite en version quatre-portes allongée avec petite vitre de custode arrière, à partir de 1963, sous le nom de Seat 800. Elle se dote d'un moteur de 767 cm3 est devient la 600D. Sa version commerciale, la Seat 600 Formichetta, est une petite fourgonnette propre au marché espagnol qui existe en version tôlée ou bâchée. Le principe de son architecture à priori paradoxale (fourgonnette à moteur arrière) reprend celle du VW Combi de la même époque. Dès la première année, les concessionnaires enregistrent 100 000 commandes de la nouvelle voiture et doivent même en refuser. La cadence de production passe de quatre-vingt exemplaires par jour au début de 1961 à 240 à la fin de 1964, contribuant ainsi à faire chuter davantage les coûts de production. La Seat 600 est souvent créditée comme étant l'automobile qui a mis l'Espagne sur roues ; elle possède même sa propre statue à Los Boliches, Fuengirola (Malaga). En 1971, une voiture sur quatre sur les routes espagnoles était une Seat 600. L'écrivain Vazquez Montalban fit observer que : "Le jour où les Espagnols montèrent dans leurs 600, ils laissèrent leur passé derrière eux et partirent pour un week-end dont ils ne sont jamais revenus".

Les succès des années 1960

La Seat 850 est lancée en 1966 et sera accompagnée de la 850 Sport, toutes deux identiques (à la calandre près) aux modèles Fiat 850 italiens. La 850 espagnole sera cependant produite en version 4-portes de 1966 à 1974, avec un toit angulaire qui évoque celui de la future 124.

La Seat 124 commencera sa carrière en 1968[1], deux ans après son homologue italienne, alors que Seat emploie 20 000 personnes et produit désormais 200 000 voitures par an. En 1969, elle sera accompagnée d'une version espagnole de la Fiat 124 Coupé ; la millionième Seat sort de chaîne, une 124 jaune. Initialement produite avec un moteur de près de 1 200 cm3, la 124 terminera sa carrière avec des cylindrées de 1 600, 1 800 et 2 000 cm3 lancées en 1976. Elle sera également restylée avec des optiques rectangulaires et des feux arrière allongés de même forme rappelant ceux de la Seat 1430, qui date de 1969. Cette berline familiale aux performances sportives, équipée du moteur de 1 438 cm3 à double-arbre à cames en tête de la Fiat 124 S, est reconnaissable à ses doubles optiques carrées (différentes de celles de la Fiat 125 de la même époque), et parfois une calandre noir mat comme la bande qui relie les feux arrière. Elle connaîtra une vraie popularité auprès des pilotes espagnols et obtiendra de nombreux succès en compétition dans l'Espagne de cette époque.

La 1430 servira le lancement en 1971 du Département Seat Véhicules Spéciaux, qui deviendra Seat Sport à partir de 1985. Chargé d'assurer la participation de la marque aux championnats de rallye, celui-ci engage deux Seat 1430/124D Especial 1800 au Rallye de Monte Carlo de 1977 avec pour pilotes Antonio Zanini et Salvador Cañellas qui se classent respectivement 3ème et 4ème.

L'exportation, sous la tutelle de Fiat

En 1967, Seat est devenu le premier constructeur automobile en Espagne, marques étrangères implantées localement comprises. L'État a réduit sa part dans le capital de la marque à 32 %, mais Fiat, dont la participation est passée à 36 % du capital, a pris le contrôle de la marque et de son développement. Six banques continuent de se partager les 32 % de capital restant. Le constructeur espagnol continuera ensuite de dominer le marché national. 282 698 voitures sont produites en 1971, soit 58 % de la production nationale, malgré des grèves et d'importantes inondations du site de production, situé en bord de mer.

La Seat 127, nouvelle réplique de la Fiat 127, sort en 1972. Caractéristique typiquement locale, la 127 existe également en 4-portes. 50 000 véhicules vont être vendus en l'espace de six mois. Les versions deux et quatre-portes de la 127 seront ensuite équipées d'un hayon ; une version Samba, façon beach-car décapotable, verra aussi le jour. C'est aussi la fin d'une époque : la production de la mythique 600 s'arrête ; une dernière 600 L Especial quitte les chaînes de montage le 3 août 1973 après que 800 000 ont été produites, c'est un événement national dans tous les médias du pays. La Seat 127, elle, sera produite au total à 1,3 million d'exemplaires.

Malgré la crise due au choc pétrolier l'année suivante, Seat dépasse le cap des deux millions de véhicules produits tout en continuant ses exportations, vers l'Amérique du Sud notamment, les marchés européens restant la chasse gardée de Fiat.

Les modèles se succèdent rapidement. La Seat 132, clone espagnol de la Fiat italienne, est lancée en 1973. Cette année, avec la 1430, grâce à l'aide de Fiat, ces deux voitures compteront parmi les importations automobiles les plus importantes de la Grèce et de la Finlande. En 1974, c'est au tour de la 133 de voir le jour. Il s'agit d'une voiture originale qui combine un arrière de 127, une plateforme de 850 et un avant de Fiat 126. Elle sera exportée sous le nom de Fiat 133.

Le marché s'ouvre

En 1975, à la mort du Général Franco, une nouvelle ère pleine de promesses débute, qui laisse entrevoir l'ouverture du marché espagnol aux importations étrangères, longtemps rendues impossibles par le verrouillage des frontières. Les constructeurs automobiles sont tapis en embuscade ; Fiat, qui espère reprendre la main sur la société espagnole, monte à hauteur de 50 % du capital de l'entreprise espagnole. Le centre technique de Martorell est inauguré et Seat lance sa version éponyme de la Fiat 131.

En 1976, sur ordre de son actionnaire majoritaire étatique, l'INI, Seat acquiert au prix fort et afin de sauvegarder les emplois les installations d'Authi (en), joint venture fondée en 1965 entre NMQ et BMC devenue British Leyland Motor Corporation. Celle-ci produisait des évolutions de modèles britanniques sous licence à Landaben, dans la banlieue de Pampelune et est désormais en faillite. Il est convenu que Seat construise sur ce site la Lancia Beta sous licence pour le marché espagnol en pleine expansion mais encore fortement protégé. Seront finalement produites, dans les usines de Landaben, la 124, la 131 et la Lancia HPE et la Coupé (à la carrosserie « break de chasse »), avec des systèmes de suspension simplifiés et des motorisations moins puissantes pour bénéficier d'une taxation favorable.

La période des ambitions

Mais en 1976 toujours, la marque crée la surprise en lançant la Seat 1200 Sport, une voiture totalement originale, inspirée par un projet de la défunte marque NSU et non par Fiat. Cette traction avant 2-portes a été entièrement dessinée au centre technique de Martorell. Elle se distingue par ses boucliers noirs (qui lui valent le surnom de « Bocanegra »), ses optiques en meurtrière horizontale et des lignes modernes un peu dans le style de la Volkswagen Scirocco de la même époque. Les ouïes sur les ailes arrière rappellent que le projet orignal de NSU devait être une propulsion à moteur arrière. Elle sera exportée dans toute l'Europe mais ne connaîtra pas tout le succès escompté : elle est malheureusement sous-motorisée car équipée d'un moteur de 1 127 cm3 et possédant un freinage jugé insuffisant. L'adoption du moteur de la berline sportive 1430 et de la dénomination « 1430 Sport », et des modifications au dessin du carburateur créent de fait la 1200 Sport deuxième-série mais n'enrayent pas la désaffection des acheteurs. Avec ce modèle cependant s'opère une prise de conscience que Seat et l'industrie espagnole tout entière ont désormais la capacité de fabriquer des produits originaux sans devoir faire appel à des licences ou des technologies étrangères. Les feux arrière de la 1200 Sport préfigurent d'ailleurs ceux de la Fiat Ritmo qui sera lancée en 1978 ; la Seat du même nom sortira en 1979.

À l'aube des années 1980, Seat a produit quatre millions de véhicules. Mais malgré des ventes honorables, sa stratégie d'expansion, au demeurant très coûteuse, et le deuxième choc pétrolier de 1979 finissent par porter un coup sévère aux comptes de la marque espagnole.

Séparation d'avec Fiat

Après la mort de Franco, l'INI, actionnaire des anciennes compagnies nationales, avait reçu la mission de vendre les entreprises déficitaires dans lesquelles l'Etat espagnol détenait une participation. Depuis sa création, Seat avait majoritairement produit des modèles Fiat étudiés à Turin. La négociation pour le rachat complet de la société par le groupe italien s'annonçait favorable. Mais un audit commandé pour l'occasion mit en évidence, à la grande surprise des dirigeants de Fiat, une dette qui dépassait les 20 milliards de pesetas. La société employait 32.000 salariés, soit 30% de trop selon les critères italiens, et sa situation financière avait été aggravée par le rachat forcé de la marque et des installations d'Authi lorsque celle-ci avait fait faillite. Fiat exigea donc que l'Etat espagnol procède à l'apuration des comptes de Seat avant de racheter la totalité de la société dans laquelle la firme italienne indiquait avoir déjà beaucoup investi.

En avril 1979, un "projet d'accord d'intégration préliminaire" fut signé confiant le contrôle de la société Seat aux mains des dirigeants italiens et son intégration dans le groupe Fiat était prévue à partir de juin 1980. De son coté, la multinationale italienne faisait face à des tensions sociales graves en Italie et affrontait les syndicats et le PCI qui menaient campagne contre cet investissement craignant des délocalisations. Fiat décida de ne pas poursuivre dans les délais fixés par le projet d'accord tant que la situation financière ne serait pas réglée. Le groupe italien avait déjà versé 3 milliards de pesetas pour une première augmentation de capital et s'apprêtait à verser la même somme pour la seconde et dernière tranche. Mais le gouvernement espagnol refusa toute intervention. Aussi, ce fut une surprise générale lorsque Fiat, partenaire tutélaire de Seat depuis les années 1950, annonça céder toutes ses actions Seat à l'INI pour la somme symbolique de 1 peseta par action.

L'INI détenait désormais 95% de Seat. Un accord de coopération « léger » fut cependant signé entre Seat et Fiat le 29 mai 1981. Par cet accord, Seat fut autorisé à poursuivre la production sous licence des modèles en cours en procédant immédiatement à un restyling des modèles italiens 127, Ritmo et Panda, sans se limiter aux éléments visibles intérieurs et extérieurs, mais en prenant également en compte des éléments « significatifs ».

L'arrivée de Volkswagen, la griffe de Porsche et de Giugiaro

En 1982, un changement crucial intervient dans la vie de l'entreprise. Volkswagen devient partenaire industriel et commercial de Seat : la marque allemande assistera Seat dans la vente de ses modèles hors de son marché d’origine tandis que certains modèles Audi et Volkswagen seront fabriqués en Espagne dans les usines Seat. Le gouvernement espagnol a choisi de renflouer Seat avec 180 milliards de pesetas sous forme de subventions, puis de vendre une première tranche de 50% de Seat à Volkswagen pour 40 milliards de pesetas. À cette occasion, Fiat exprime largement son désaccord, faisant remarquer une différence de traitement manifeste par le refus en 1980 du gouvernement espagnol de couvrir les dettes de l'entreprise en échange du prix de vente de ses parts.

La même année, le constructeur espagnol lance la Seat Ronda, basée sur la Seat Ritmo, avec un avant et un arrière remodelés. La Ronda, qui inaugure chez Seat une nomenclature de modèles basée sur des noms de villes espagnoles, sera d’ailleurs à l’origine d’un nouveau contentieux avec Fiat. Elle serait indentique à la version restylée de la Ritmo que le groupe italien prévoyait de lancer (et dont les équipes espagnoles auraient eu connaissance), qui se voyait ainsi couper l'herbe sous le pied. Fiat accuse Seat de plagiat et lui intente un procès. De son côté, pour montrer la différence, le PDG de Seat, Juan Miguel Antoñanzas, fera une présentation comparative à la presse d’une Ronda où toutes les pièces originales de la voiture espagnole sont peintes en jaune vif.

L’année suivante, naît la Seat Fura, basée sur la Seat 127. Elle se distingue par des faces avant et arrière intégrées aux boucliers, qui se prolongent sur les flancs et les entourages de roue.

La Seat Ibiza, lancée en 1984[3] à partir d’un projet refusé de Volkswagen Golf II, constitue le premier modèle entièrement original de Seat. Elle a tout pour créer l'événement : dessinée par les équipes d'Italdesign du styliste italien Giorgetto Giugiaro, ses moteurs sont conçus par Porsche comme l'indique un monogramme de la marque allemande sur les ailes de la voiture. Sa version 3-volumes, la Seat Malaga, qui reprend également le dessin des portes de la Ronda, sortira l’année suivante. Toutes deux seront handicapées par des problèmes de qualité, notamment les premières versions diesel, alors que Volkswagen n’était pas encore véritablement impliquée dans la conception des modèles. Cela montre également les limites de Seat à fonctionner de façon autonome sans l'appui d'un autre constructeur et d'un système où ses « nouveaux » modèles sont obligés de reprendre de nombreuses pièces et l'architecture des modèles plus anciens.

Volkswagen majoritaire au capital

Le pavillon Seat d'Autostadt à Wolfsbourg

Mais en juin 1986, le groupe allemand Volkswagen rachète 51 % des actions de Seat, puis monte à hauteur de 75 % du capital quelques mois plus tard. Seat devient la troisième marque du groupe. La production atteint un record historique de 400 000 unités par an, tandis que les exportations atteignent 250 000 véhicules. La Seat Marbella, Fiat Panda fortement restylée, voit le jour. Voiture économique dont la fiabilité résulte de l'expérience accumulée depuis le lancement de la Fiat Panda en 1980, dernière petite Seat populaire d'origine italienne, elle constitue un succès commercial et sera produite jusqu'en 1998.

En 1988, pour la première fois depuis 1980, les comptes de Seat sortent du rouge grâce notamment au succès de l'Ibiza, produite à 500 000 exemplaires, qui devient le modèle phare de la marque et dont le millionième exemplaire sort des chaînes en 1991. Synonyme du renouveau de Seat, elle sera restylée et refondue plusieurs fois et poursuit sa carrière aujourd'hui.

La même année, la Toledo, premier modèle issu de la coopération directe avec Volkswagen, vient remplacer la Málaga qui n'a jamais vraiment séduit en Europe. Modèle aux lignes modernes et « méditerranéennes » avec une préférence pour les trois volumes, disposant d'une gamme de motorisation 4-cylindres de 68 à 150 ch, la Toledo devient rapidement un succès sur son segment en Espagne. Elle est le fruit d'une étroite collaboration avec Volkswagen, qui détient désormais 99,99 % du capital, le 0,01 % restant appartenant à des banques. Ce sont près de 2 000 Toledo qui équipent la flotte officielle des Jeux olympiques de Barcelone en 1992, dont Seat est le fournisseur officiel de véhicules[3].

En 1993, Seat lance la nouvelle Ibiza dessinée par Giorgetto Giugiaro sur base de la Volkswagen Polo, avec des motorisations de 50 à 150 ch issues de la gamme Polo et Golf du constructeur allemand. En février, le roi Juan Carlos Ier inaugure les nouvelles usines de Martorell, construites pour un coût de 30 000 millions de pesetas. Présentée comme « l'usine automobile la plus moderne d'Europe », Martorell occupe 3 millions de m², dont 700 000 construits, et emploie 8 500 personnes, capables de produire 1 500 véhicules par jour. Les installations historiques de la Zone Franche deviennent un centre d'étude et d'essais. Mais bientôt la crise autant que le poids financiers des investissements se font sentir et Seat, bénéficiaire jusque là se voit contrainte de fermer temporairement ses sites pour raisons économiques et finit l'année déficitaire.

Article détaillé : Affaire Volkswagen.

En 2015, Seat est une des quatre marques du groupe impliquées dans l'affaire Volkswagen liée au trucage de tests d’émissions polluantes.

Identité visuelle (logo) [4]

Anciens modèles

  • Seat 1400
  • Seat 600
  • Seat 1500
  • Seat 850
  • Seat 800
  • Seat 124
  • Seat 124 Sport coupé
  • Seat 1430
  • Seat 127
  • Seat 131
  • Seat 132
  • Seat 133
  • Seat 128
  • Seat 1200 Sport (Bocanega)
  • Seat Ritmo
  • Seat Panda
  • Seat Trans
  • Seat Ronda
  • Seat Fura
  • Seat Marbella
  • Seat Terra
  • Seat Malaga
  • Seat Córdoba
  • Seat Inca
  • Seat Arosa

Gamme actuelle

  • Seat Mii (citadine)
  • Seat Ibiza (petite compacte)
  • Seat León (compacte)
  • Seat Cupra (édition sport IBiza et Leon)
  • Seat Toledo (familiale)
  • Seat Exeo (berline routière)
  • Seat Altea (monospace compacte)
  • Seat Alhambra (grand monospace)

Concept car

  • SEAT Proto T
  • SEAT Proto TL
  • SEAT Proto C
  • SEAT Concepto T / Concept T Cabriolet
  • SEAT Bolero
  • SEAT Formula
  • SEAT Tango / Tango Racer
  • SEAT Salsa / Salsa emocion
  • SEAT Bocanegra concept
  • SEAT Tribu
  • SEAT Ibz
  • SEAT Ibe
  • SEAT Ibx
  • SEAT IbL

Compétition

Article détaillé : Seat Sport.

Notes et références

  1. 1 2 3 4 5 60 ans pour Seat (1/2) - webcarnews.com, 11 mai 2010 (voir archive)
  2. (es) Seat: kilómetros más cortos - Rodrigo Fersainz, Autobild.es, 3 août 2010
  3. 1 2 60 ans pour Seat (2/2) - webcarnews.com, 12 mai 2010 (voir archive)
  4. - Site web de Seat, Histoire du logo Seat

Annexes

Bibliographie

Liens externes

  • Site officiel SEAT France
  • (es) (ca) Historia de la SEAT
  • Vue panoramique 360° de la SEAT LEON ST
  • Portail de l’automobile
  • Portail de la Catalogne
  • Portail des entreprises
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