Rallye automobile Monte-Carlo
Le Rallye automobile Monte-Carlo est une manifestation sportive de type rallye automobile organisée par l'Automobile Club de Monaco et dont le cadre de départ et d'arrivée est la principauté de Monaco, même si l'essentiel du parcours a lieu plus au nord, notamment dans les départements français des Alpes-Maritimes, de l'Ardèche, de la Drôme, des Hautes-Alpes ou encore des Alpes-de-Haute-Provence, selon les années. Cette épreuve se déroule systématiquement en hiver, au mois de janvier.
On entend — ou lit — souvent dans les médias « Rallye de Monte-Carlo », mais la véritable dénomination de cette épreuve n'a jamais inclus la préposition « de ».
Historique
Les prémices
À sa création en 1911 par les monégasques Gabriel Vialon (huissier) et Anthony Noghès (âgé de 20 ans et fils d'Alexandre Noghès, le président du Sport vélocipédique et automobile de Monaco), le rallye automobile Monte-Carlo n'est pas à proprement parler une épreuve sportive, mais plutôt un moyen d'attirer la jet set européenne à Monaco en répondant aux divers évènements organisés par le dynamique Automobile Club de Nice et Côte d'Azur , de par la rivalité balnéaire des deux villes.
Chaque véhicule engagé part alors avec son équipage par la route, de la ville où il s'est engagé. Il effectue le parcours de regroupement reliant cette ville à Monte-Carlo, en suivant un itinéraire précis, avec certaines contraintes. À l'époque, traverser l'Europe en plein hiver est un exploit. Arrivés à destination, les vainqueurs sont l'équipage ayant réussi à rallier Monaco en respectant une moyenne horaire imposée par les organisateurs, mais la présentation du véhicule, après autant de kilomètres sur des routes difficilement praticables, est tout aussi importante.
Une Coupe des Dames était organisée. Elle fut par exemple remportée par Mildred Mary Easter Petre, épouse Bruce, en 1927.
Une autre particularité du rallye Monte-Carlo sera pendant longtemps son parcours de concentration, les villes de départ étant réparties aux quatre coins de l'Europe. Les équipages se rejoignaient en un point unique afin de rallier, par un parcours alors commun, Monaco. Cette caractéristique a donné jusqu'au milieu des années 1990 sa réputation au rallye, et en a fixé le déroulement.
L'évolution
Avec les progrès réalisés sur les véhicules ainsi que l'amélioration du réseau routier européen, l'ACM essaie alors de donner un visage plus sportif à son épreuve, afin de compliquer la tache aux participants et surtout que le rallye ne soit pas une épreuve de santé. Ainsi au fil des années, le règlement est sans cesse modifié. On voit apparaître une épreuve de maniabilité, puis une épreuve se déroulant sur quelques tours du parcours du circuit de Formule 1 monégasque afin de départager les équipages. Mais bientôt apparaît une épreuve qui va faire là encore la réputation du rallye : le circuit de montagne dans le haut-pays niçois. Le Monte-Carlo n'a pas encore pris le visage sportif qu'on lui connaît de nos jours : en effet, les épreuves servant à départager les équipages se basent encore sur la régularité, et non la vitesse pure.
De 1953 à 1956 puis de 1958 à 1960, le rallye Monte-Carlo compte pour le Championnat européen de Grand Tourisme[1], puis de 1961 à 1967 et de 1970 à 1972, il s'inscrit alors dans le Championnat d'Europe des rallyes, rejoignant le Championnat du monde des rallyes (WRC) en 1973 dès sa création.
À partir du début des années 1960, les épreuves dites « spéciales » font leur apparition. La notion de régularité est encore présente, mais lors des épreuves spéciales seule la vitesse pure compte. Afin de ne pas défavoriser les véhicules les moins puissants, le classement général prend en compte une méthode de calcul que l'on appelle « indice ». C'est ainsi qu'un véhicule de moindre puissance peut parfois battre un véhicule d'une puissance même largement supérieure: en 1961 par exemple René Trautmann et Jean-Claude Ogier sur Citroën ID19 réalisent le meilleur temps cumulé, mais terminent seulement dix-neuvièmes, loin derrière une modeste Panhard[2].
Au milieu des années 1960, le classement « scratch » entre en vigueur. L'indice a vécu, et c'est maintenant l'équipage qui a réalisé les meilleurs temps lors des épreuves spéciales en étant le moins pénalisé qui est déclaré vainqueur. C'est aussi l'apparition des pilotes « usine » (avec pour la France les services compétition de Renault et Citroën, dirigés respectivement par François Landon -depuis la création en 1951-, et René Cotton -officieusement depuis 1959) ; le temps des « gentlemen drivers » est désormais révolu.
Au début des années 1970, le rallye se déroule selon un schéma qui va durer près de 25 ans :
- le parcours de concentration, qui draine les concurrents vers la ville de départ ;
- le parcours de classement ;
- le parcours commun ;
- le parcours final, autrefois appelé « circuit de montagne ». À cette époque, des épreuves spéciales traversent la Savoie, l'Isère, l'Ardèche, la Drôme, les Hautes-Alpes ainsi qu'une grande partie du haut-pays niçois.
De nos jours
Au milieu des années 1990, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) repense entièrement les règles du rallye automobile. En effet, le rallye a toujours été un sport populaire, et de ce fait, il attire de nombreux spectateurs sur le bord des routes. Depuis l'interdiction des groupes B fin 1986, les questions de sécurité tant pour les équipages que pour les spectateurs semblent désormais être d'avantage prises en compte par l'instance internationale. De ce constat, le déroulement du rallye Monte-Carlo est profondément modifié :
- le parcours de concentration disparaît ;
- le rallye n'est plus une épreuve en ligne, donc les étapes avec parc de regroupement dans les villes étapes disparaît ;
- les points d'assistance sont rassemblés en un seul endroit avec contrôle horaire en entrée et sortie (ceci pour éviter que les concurrents ne roulent trop vite en secteur de liaison pour rattraper le temps perdu en assistance) ;
- afin de limiter les déplacements des spectateurs entre les épreuves spéciales, les organisateurs concentrent au maximum le parcours.
De 2009 à 2011, le rallye Monte-Carlo est inscrit au championnat IRC et les organisateurs décident alors de profiter d'un règlement moins contraignant pour « étaler » de nouveau le parcours. Valence redevient ville de départ, avec une boucle en Ardèche, puis le rallye retrouve le Vercors pour se terminer après deux passages de nuit au sommet du col de Turini.
En 2012, le Monte-Carlo fait son retour en championnat du monde[3].
Palmarès[4]
Année | Pilote | Copilote | Voiture |
---|---|---|---|
1911 | Henri Rougier | Turcat-Méry 25 HP | |
1912 | Jean Beutler | Berliet 16 HP | |
1924 | Jacques Edouard Ledure | Bignan | |
1925 | François Repusseau | Mme Repusseau[5] | Renault 40 CV |
1926 | Honorable Victor Bruce | Bill Brunel Mildred Mary Petre (épouse) |
Bristol AC Six 2 L |
1927 | André Lefebvre-Despaux | Amilcar 1,1 L | |
1928 | Jacques Bignan | Fiat 509 | |
1929 | Sprenger van Eijk | Graham-Paige 27 CV | |
1930 | Hector Petit | Corre La Licorne torpédo 2-portes 5V (904 cm3) | |
1931 | Donald Healey | Invicta type S 4.5L | |
1932 | Maurice Vasselle | François Duhamel | Hotchkiss AM 2 |
1933 | Maurice Vasselle | Hotchkiss AM 80S | |
1934 | Louis Gas | Jean Trévoux | Hotchkiss AM 80S |
1935 | Charles Lahaye | René Quatresous | Renault Nervasport coupé spéciale |
1936 | Ion Zamfirescu | Petre G. Cristea | Ford V8 spéciale |
1937 | René Le Bègue | Julio Quinlin | Delahaye 135 MS Spéciale |
1938 | Gerard Bakker Schut | Karel Ton | Ford V8 Coupé 1937 |
1939[6] | Jean Trévoux | Marcel Lesurque | Hotchkiss 686 GS Riviera |
Joseph Paul | Marcel Contet | Delahaye 135 M | |
1949 | Jean Trévoux | Marcel Lesurque | Hotchkiss 686 GS |
1950 | Marcel Becquart | Henri Secret | Hotchkiss 686 GS |
1951 | Jean Trévoux | Roger Crovetto | Delahaye 175 S |
1952 | Sydney Herbert Allard | Guy Warburton | Allard P1 Sport |
1953 | Maurice Gatsonides | Peter Worledge | Ford Zephir |
1954 | Louis Chiron | Ciro Basadonna[7] | Lancia Aurelia GT 2500 |
1955 | Per Malling | Gunnar Fadum | Sunbeam-Talbot Mk III |
1956 | Ronnie J. Adams | Frank E. Bigger | Jaguar Mk VII |
1957 | Épreuve annulée (pas de bons d'essence pour les concurrents[8]) | ||
1958 | Jacques Féret | Guy Monraisse | Renault Dauphine Spéciale |
1959 | Paul Coltelloni | Pierre Alexandre[7] | Citroën ID 19 |
1960 | Walter Schock | Rolf Moll | Mercedes-Benz 220SE[9] |
1961 | Maurice Martin | Roger Bateau | Panhard PL 17 Tigre[10] |
1962 | Erik Carlsson | Gunnar Häggbom | Saab 96[11] |
1963 | Erik Carlsson | Gunnar Palm | Saab 96[8] |
1964 | Paddy Hopkirk | Henry Liddon | Morris Mini Cooper S[12] |
1965 | Timo Mäkinen | Paul Easter | BMC Mini Cooper S[13] |
1966 | Pauli Toivonen | Ensio Mikander | Citroën DS 21[14] |
1967 | Rauno Aaltonen | Henry Liddon | BMC Mini Cooper S[15] |
1968 | Vic Elford | David Stone | Porsche 911 T[16] |
1969 | Björn Waldegård | Lars Helmér | Porsche 911 S |
1970 | Björn Waldegård | Lars Helmér | Porsche 911 S |
1971 | Ove Andersson | David Stone | Alpine A110 1600 |
1972 | Sandro Munari | Mario Mannucci | Lancia Fulvia 1.6 Coupé HF |
1973 Résultats détaillés |
Jean-Claude Andruet | « Biche » | Alpine A110 1800 |
1974 | Épreuve annulée (interdiction du sport automobile en France) | ||
1975 Résultats détaillés |
Sandro Munari | Mario Mannucci | Lancia Stratos HF |
1976 Résultats détaillés |
Sandro Munari | Sergio Maiga | Lancia Stratos HF |
1977 | Sandro Munari | Sergio Maiga | Lancia Stratos HF |
1978 | Jean-Pierre Nicolas | Vincent Laverne | Porsche 911 Carrera 3,0 |
1979 | Bernard Darniche | Alain Mahé | Lancia Stratos HF |
1980 | Walter Röhrl | Christian Geistdörfer | Fiat 131 Abarth |
1981 | Jean Ragnotti | Jean-Marc Andrié | Renault 5 Turbo |
1982 | Walter Röhrl | Christian Geistdörfer | Opel Ascona 400 |
1983 | Walter Röhrl | Christian Geistdörfer | Lancia Rally 037 |
1984 | Walter Röhrl | Christian Geistdörfer | Audi Sport Quattro A2 |
1985 | Ari Vatanen | Terry Harryman | Peugeot 205 Turbo 16 |
1986 | Henri Toivonen | Sergio Cresto | Lancia Delta S4 |
1987 | Massimo Biasion | Tiziano Siviero | Lancia Delta HF 4WD |
1988 | Bruno Saby | Jean-François Fauchille | Lancia Delta HF 4WD |
1989 | Massimo Biasion | Tiziano Siviero | Lancia Delta Integrale |
1990 | Didier Auriol | Bernard Occelli | Lancia Delta HF Integrale 16v |
1991 | Carlos Sainz | Luís Moya | Toyota Celica GT-4 |
1992 | Didier Auriol | Bernard Occelli | Lancia Delta HF Integrale |
1993 | Didier Auriol | Bernard Occelli | Toyota Celica Turbo 4WD |
1994 | François Delecour | Daniel Grataloup | Ford Escort RS Cosworth |
1995 | Carlos Sainz | Luís Moya | Subaru Impreza GT |
1996 | Patrick Bernardini | Bernard Occelli | Ford Escort RS Cosworth |
1997 | Piero Liatti | Fabrizia Pons | Subaru Impreza WRC 97 |
1998 | Carlos Sainz | Luís Moya | Toyota Corolla WRC |
1999 | Tommi Mäkinen | Risto Mannisenmäki | Mitsubishi Lancer Evo VI |
2000 | Tommi Mäkinen | Risto Mannisenmäki | Mitsubishi Lancer Evo VI |
2001 | Tommi Mäkinen | Risto Mannisenmäki | Mitsubishi Lancer Evo VII |
2002 | Tommi Mäkinen | Kaj Lindström | Subaru Impreza WRC 2001 |
2003 | Sébastien Loeb | Daniel Elena | Citroën Xsara WRC |
2004 | Sébastien Loeb | Daniel Elena | Citroën Xsara WRC |
2005 | Sébastien Loeb | Daniel Elena | Citroën Xsara WRC |
2006 | Marcus Grönholm | Timo Rautiainen | Ford Focus RS WRC 06 |
2007 | Sébastien Loeb | Daniel Elena | Citroën C4 WRC |
2008 | Sébastien Loeb | Daniel Elena | Citroën C4 WRC |
2009 | Sébastien Ogier | Julien Ingrassia | Peugeot 207 S2000 |
2010 | Mikko Hirvonen | Jarmo Lehtinen | Ford Fiesta S2000 |
2011 | Bryan Bouffier | Xavier Panseri | Peugeot 207 S2000 |
2012 Résultats détaillés |
Sébastien Loeb | Daniel Elena | Citroën DS3 WRC |
2013 Résultats détaillés |
Sébastien Loeb | Daniel Elena | Citroën DS3 WRC |
2014 Résultats détaillés |
Sébastien Ogier | Julien Ingrassia | Volkswagen Polo R WRC |
2015 Résultats détaillés |
Sébastien Ogier | Julien Ingrassia | Volkswagen Polo R WRC |
Pilotes les plus titrés
- 7 titres : Sébastien Loeb
- 4 titres : Jean Trévoux, Sandro Munari, Walter Röhrl, Tommi Mäkinen
- 3 titres : Didier Auriol, Carlos Sainz, Sébastien Ogier
- 2 titres : Maurice Vasselle, Massimo Biasion, Björn Waldegård, Erik Carlsson
69e édition (2001)
- Tommi Mäkinen, Mitsubishi, 4 h 38 min 4 s 3
- Carlos Sainz, Ford, à 1 min 0 s 8
- François Delecour, Ford, à 2 min 5 s 3
- Armin Schwarz, Škoda, à 2 min 26 s 0
- Toni Gardemeister, Peugeot, à 5 min 52 s 1
- Freddy Loix, Mitsubishi, à 6 min 25 s 9
70e édition (2002)
- Tommi Mäkinen, Subaru
- Sébastien Loeb, Citroën
- Carlos Sainz, Ford
- Colin McRae, Ford
- Marcus Grönholm, Peugeot
- Petter Solberg, Subaru
71e édition (2003)
- Sébastien Loeb, Citroën
- Colin McRae, Citroën
- Carlos Sainz, Citroën
- Markko Märtin, Ford
- Richard Burns, Peugeot
- Cédric Robert, Peugeot
- François Duval, Ford
- Armin Schwarz, Hyundai
72e édition (2004)
- Sébastien Loeb, Citroën
- Markko Märtin, Ford
- François Duval, Ford
- Marcus Grönholm, Peugeot
- Freddy Loix, Peugeot
- Gilles Panizzi, Mitsubishi
- Petter Solberg, Subaru
- Olivier Burri, Subaru
73e édition (2005)
- Sébastien Loeb, Citroën
- Toni Gardemeister, Ford
- Gilles Panizzi, Mitsubishi
- Markko Märtin, Peugeot
- Marcus Grönholm, Peugeot
- Manfred Stohl, Citroën
- Harri Rovanperä, Mitsubishi
- Roman Kresta, Ford
74e édition (2006)
- Marcus Grönholm, Ford
- Sébastien Loeb, Citroën
- Toni Gardemeister, Peugeot
- Manfred Stohl, Peugeot
- Stéphane Sarrazin, Subaru
- Chris Atkinson, Subaru
- Mikko Hirvonen, Ford
- Daniel Sordo, Citroën
75e édition (2007)
- Sébastien Loeb, Citroën
- Daniel Sordo, Citroën
- Marcus Grönholm, Ford
- Chris Atkinson, Subaru
- Mikko Hirvonen, Ford
- Petter Solberg, Subaru
- Toni Gardemeister, Mitsubishi
- Jan Kopecký, Škoda
76e édition (2008)
- Sébastien Loeb, Citroën
- Mikko Hirvonen, Ford
- Chris Atkinson, Subaru
- François Duval, Ford
- Petter Solberg, Subaru
- Gigi Galli, Ford
- Jean-Marie Cuoq, Peugeot
- Per-Gunnar Andersson, Suzuki
77e édition (2009)
- Sébastien Ogier, Peugeot 207 S2000
- Freddy Loix, Peugeot 207 S2000
- Stéphane Sarrazin, Peugeot 207 S2000
- Jan Kopecký, Škoda Fabia S2000
- Giandomenico Basso, Abarth Grande Punto S2000
- Frédéric Romeyer, Mitsubishi Lancer Evolution IX
- Olivier Burri, Abarth Grande Punto S2000
- Luca Betti, Renault Clio
- Patrick Artru, Mitsubishi Lancer Evolution IX
78e édition (2010)
- Mikko Hirvonen, Ford Fiesta S2000
- Juho Hänninen, Škoda Fabia S2000
- Nicolas Vouilloz, Škoda Fabia S2000
- Stéphane Sarrazin, Peugeot 207 S2000
- Jan Kopecký, Škoda Fabia S2000
- Guy Wilks, Škoda Fabia S2000
- Bruno Magalhães, Peugeot 207 S2000
- Jean-Sébastien Vigion, Peugeot 207 S2000
- Jaroslav Orsak, Škoda Fabia S2000
79e édition (2011)
- Bryan Bouffier, Peugeot 207 S2000
- Freddy Loix, Škoda Fabia S2000
- Guy Wilks, Peugeot 207 S2000
- Stéphane Sarrazin, Peugeot 207 S2000
- François Delecour, Peugeot 207 S2000
- Juho Hänninen, Škoda Fabia S2000
- Nicolas Vouilloz, Peugeot 207 S2000
80e édition (2012)
- Sébastien Loeb, Citroën DS3 WRC
- Dani Sordo, Mini John Cooper Works WRC
- Petter Solberg, Ford Fiesta RS WRC
- Mikko Hirvonen, Citroën DS3 WRC
- Evgeny Novikov, Ford Fiesta RS WRC
- François Delecour, Ford Fiesta RS WRC
- Pierre Campana, Mini John Cooper Works WRC
81e édition (2013)
- Sébastien Loeb, Citroën DS3 WRC
- Sébastien Ogier, Volkswagen Polo R WRC
- Dani Sordo, Citroën DS3 WRC
- Mikko Hirvonen, Citroën DS3 WRC
- Bryan Bouffier, Citroën DS3 WRC
- Mads Østberg, Ford Fiesta RS WRC
- Martin Prokop, Ford Fiesta RS WRC
- Sepp Wiegand, Škoda Fabia S2000
- Olivier Burri, Peugeot 207 S2000
- Michał Kościuszko, Mini John Cooper Works WRC
82e édition (2014)
- Sébastien Ogier, Volkswagen Polo R WRC
- Bryan Bouffier, Ford Fiesta RS WRC
- Kris Meeke, Citroën DS3 WRC
- Jari-Matti Latvala, Volkswagen Polo R WRC
- Mads Østberg, Citroën DS3 WRC
- Elfyn Evans, Ford Fiesta RS WRC
- Andreas Mikkelsen, Volkswagen Polo R WRC
- Jaroslav Melicharek, Ford Fiesta RS WRC
- Matteo Gamba, Peugeot 207 S2000
- Yuriy Protasov, Ford Fiesta R5
83e édition (2015)
- Sébastien Ogier, Volkswagen Polo R WRC
- Jari-Matti Latvala, Volkswagen Polo R WRC
- Andreas Mikkelsen, Volkswagen Polo R WRC
- Mads Østberg, Citroën DS3 WRC
- Thierry Neuville, Hyundai i20 WRC
- Dani Sordo, Hyundai i20 WRC
- Elfyn Evans, Ford Fiesta RS WRC
- Sébastien Loeb, Citroën DS3 WRC
- Martin Prokop, Ford Fiesta RS WRC
- Kris Meeke, Citroën DS3 WRC
Palmarès |
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Podiums uniformes
- Pilotes de nationalité identique (9 fois) : 1924[17], 1925[18], 1927[19], 1928[20], 1933[21] et 1959 (français)[22], 1960 (allemands)[23], 1978 (français) et 1986 (finlandais);
- Voitures identiques (8 fois) : 1960 (Mercedes-Benz 220SE)[23], 1961 (Panhard-Tigre PL17)[24], 1973 (Alpine-Renault A110 1800)[25], 1976 (Lancia Stratos HF), 1984 (Audi Quattro A2), 2003 (Citroën Xsara WRC), 2009 (Peugeot 207 S2000)[26] et 2015 (Volkswagen Polo R WRC).
Anecdotes
- En 1934, Jean Trévoux (quadruple vainqueur) et Maurice Vasselle (double vainqueur) concoururent ensemble, en endurance, pour le Grand-Prix du RACB des 10 Heures de Spa-Francorchamps (sur Hotchkiss 3 500 cm3 (3-4 litre), terminant à la seconde place du général).
- En 1969, le règlement du championnat d'Europe est réservé aux voitures des groupes 1, 2 et 3. Pour ne pas se priver des groupes 4, 5 ou 6, le comité d'organisation monégasque crée à cette unique occasion le Rallye Méditerranée[27] avec treize équipages engagés sur le même parcours et aux même dates, mais avec un classement distinct. Il est remporté par le compatriote de Waldegård, Harry Källström, associé à Gunnar Häggbom (vainqueur en 1962) sur Lancia Fulvia devant Jean-Pierre Nicolas et Claude Roure sur Alpine A110 (figurent sur la liste de départ entre autres les journalistes sportifs Stéphane Collaro et Johnny Rives, S. Munari, et les pilotes de monoplaces Beltoise, Pescarolo et Jabouille)[28].
- Personnalités ayant disputé l'épreuve : Henri Oreiller (1959 à 1962), Laila Schou Nilsen (1963), Jacques Anquetil et Raphaël Géminiani (1965), Jean-Louis Trintignant (1966, 1977, 1981, 1982, 1984), Johnny Hallyday (1967), Alain de Gaulle (1968, neveu du président), comme invités FIA Moustache associé à Jean-Claude Bouttier et Guy Marchand (1977, venus du Star Racing Team sur deux Simca rallye II), Rémy Julienne (1977, 1982, 1983), Daniel Ducruet (1996).
- Inspirations cinématographiques : les long-métrages Gonflés à bloc (1969) et La Coccinelle à Monte-Carlo (1977). De plus Jean-Louis Trintignant dispute le rallye en 1966 dans Un homme et une femme, une longue séquence de course étant reprise dans le cours de l'histoire, sur des commentaires radio de Gérard Sire[29].
- Durant près de quarante ans une distribution privée de pâtisseries fut tolérée sur le trajet la course[30].
- La Citroën DS3 WRC châssis 17 (BN-404-MV), aux neuf victoires en WRC dont les rallyes Monte-Carlo 2012 et 2013, fait partie de la collection de voitures anciennes d'Albert II de Monaco.
Rallye Monte-Carlo Historique
Depuis 1998, l'Automobile Club de Monaco organise, une épreuve, réservée aux véhicules d'époque, qui reprend les itinéraires et surtout l'esprit des rallyes des années 1950-1970 : le Monte-Carlo Historique avec de nouveau un parcours de concentration.
Palmarès du Monte-Carlo Historique |
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Notes et références
- ↑ Rallye Monte Carlo - laberezina.com
- ↑ Mensuel Échappement no 123, janvier 1979, Spécial Rallyes, p. 51
- ↑ Le Monte-Carlo en WRC ! - AUTOhebdo, 3 juin 2011
- ↑ Palmarès officiel - Site de l'Automobile Club de Monaco
- ↑ Rallye Monte-Carlo 1925
- ↑ ex-aequo
- 1 2 sur acm.mc, consulté le 19 janvier 2009
- 1 2 Revue L’Automobile no 202, février 1963
- ↑ Revue L’Automobile no 166, février 1960
- ↑ Revue L’Automobile no 178, février 1961
- ↑ Revue Sport Auto no 2, février 1962
- ↑ Revue L’Automobile no 214, février 1964
- ↑ Revue L’Automobile no 226, février 1965
- ↑ Revue L’Automobile no 238, février 1966
- ↑ Revue L’Automobile no 250, février 1967
- ↑ Revue L’Automobile no 262, février 1968
- ↑ Rallye-Monte-Carlo 1924
- ↑ Rallye-Monte-Carlo 1925
- ↑ Rallye-Monte-Carlo 1927
- ↑ Rallye-Monte-Carlo 1928
- ↑ Rallye-Monte-Carlo 1933
- ↑ 1959 Miscellaneus Rallies, sur TeamDAN (en championnat d'Europe)
- 1 2 1960 Miscellaneus Rallies, sur TeamDAN (en championnat d'Europe)
- ↑ 1961 Miscellaneus Rallies, sur TeamDAN (en championnat d'Europe)
- ↑ Rallye Monte-Carlo 1973
- ↑ Rallye Monte-Carlo 2009, sur eWRC
- ↑ Rallye Méditerranée 1969 - eWRC-results.com
- ↑ Le rallye Monte-Carlo 1969 - Teamdan.com
- ↑ Un homme, une femme… et une voiture - Quentin Fagorel, Profondeur champs, 1er avril 2013
- ↑ Dernière tarte à « La Remise » - Jérôme Bourret, L'Équipe, 26 janvier 2014
Annexes
Liens externes
- Page officielle du rallye Monte-Carlo - Site de l'Automobile Club de Monaco
- Page officielle du Monte-Carlo VHC - Site de l'Automobile Club de Monaco
- Podiums du Monte-Carlo de 1911 à 2008 - Rallyimage.fr
- Rallye Monte-Carlo Historique à Valence - Office de Tourisme et des Congrès de Valence Sud Rhône-Alpes
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