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Organisation des pays exportateurs de pétrole

Organisation des pays exportateurs de pétrole

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Organisation des pays exportateurs de pétrole
Logo de l'organisation
Carte de l'organisation
Les 12 membres de l'OPEP en 2008

Création
Type Organisation intergouvernementale
Secrétariat Vienne,  Autriche
Coordonnées 48° 12′ 52″ N 16° 21′ 57″ E/48.2143146, 16.365935548° 12′ 52″ N 16° 21′ 57″ E/48.2143146, 16.3659355
Langue Anglais
Site web www.opec.org

Géolocalisation sur la carte : Autriche

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ou en anglais Organization of Petroleum Exporting Countries (OPEC) est une organisation intergouvernementale (un cartel) de pays visant à négocier avec les sociétés pétrolières pour tout ce qui touche à la production de pétrole, son prix et les futurs droits de concessions. Actuellement, le secrétaire général de l'OPEP est Abdallah Salem el-Badri.

Historique

L'OPEP est créée le , lors de la Conférence de Bagdad, principalement à l'initiative du Shah d'Iran et du Venezuela en la personne de Juan Pablo Pérez Alfonso (en) qui mena, dans le cadre de ses fonctions de ministre vénézuélien des Mines, des actions visant la création d'une organisation internationale des pays producteurs de pétrole pour pallier la baisse du prix du baril (moins de 5 dollars américains à l'époque). À l'origine, seuls cinq pays en étaient membres : l'Arabie saoudite, l'Iran, l'Irak, le Koweït et le Venezuela[1].

Ils furent rejoints par d'autres pays producteurs[1] :

Pendant les cinq premières années de son existence, son siège est situé à Genève, en Suisse. Il est déplacé le à Vienne en Autriche.

Le , lors d'un sommet Union européenne-Amérique latine, le président de la Bolivie, Evo Morales a déclaré à des journalistes vouloir que la Bolivie fasse partie de l'OPEP. Néanmoins, le pays n'est qu'un producteur mineur de pétrole. Le jour précédent, l'OPEP s'est engagé à prêter à un taux d'intérêt réduit 10 millions de dollars américains sur 20 ans à la Bolivie, pour aider ses universités publiques[2].

Fin novembre 2006, il a été annoncé qu'au terme de longues négociations, deux nouveaux pays ont accepté de se joindre l'OPEP. L'Angola (deuxième producteur de pétrole d'Afrique subsaharienne après le Nigeria avec 1,4 million de barils par jour, et 2 millions de barils à la fin de 2007) est devenu le douzième membre de l'OPEP au 1er janvier 2007[3]. Il sera suivi par l'Équateur, qui revient dans l'organisation. Ensemble, ils contribueront à la production de l'OPEP à hauteur d'environ 2,5 millions de barils par jour[4].

Objectifs

Siège de l'OPEP à Vienne en Autriche

La création de l'OPEP vient du fait que jusque dans les années 1950-1970, les compagnies pétrolières avaient les pleins pouvoirs sur le cours du pétrole et imposaient leurs prix aux pays producteurs. C'est ainsi que les principaux pays producteurs décidèrent de se regrouper de manière à pouvoir influer sur le cours du pétrole. La prise de contrôle de la production de pétrole se fit par une politique de nationalisation.

Étant maîtres de leur production, les pays producteurs peuvent de cette manière influencer le cours du baril de pétrole et ainsi augmenter leurs revenus.

L'idée originelle de Juan Pablo Pérez Alfonso en créant l'OPEP était, au-delà du fait de rendre les pays producteurs maîtres de leur production, de faire en sorte que les bénéfices liés au commerce juste du pétrole permettent le développement des pays sous développés. Il s'éloigna de l'organisation qu'il avait créée voyant qu'elle ne traitait qu'avec les pays industrialisés qui étaient prêts à payer le prix fixé.

Fonctionnement

L'OPEP cherche à réguler la production et le prix par un effort coordonné de ses pays membres, notamment en instaurant un système de quotas de production. Les membres constituent donc un cartel de producteurs. Ils se mettent d'accord sur la quantité de pétrole exporté, ce qui influence le prix du marché. En 2005, ses États membres possèdent 78,4 % des réserves estimées de pétrole[5] et fournissent 43 % de la production mondiale de pétrole brut[6].

Les transactions de pétrole se faisant en dollars américains, le changement de la valeur du dollar par rapport aux monnaies des pays producteurs affecte les décisions de l'OPEP quant à la quantité à produire. Par exemple, lorsque le dollar baisse par rapport aux autres monnaies, les États de l'OPEP voient leurs revenus diminués pour les achats effectués dans d'autres monnaies, ce qui réduit leur pouvoir d'achat puisqu'ils continuent à vendre leur pétrole en dollars.

Les décisions de l'OPEP ont une certaine influence sur le cours mondial du pétrole. Un exemple est la Crise pétrolière de 1973 lors de la Guerre du Kippour : l'embargo de l'OPEP envers les pays occidentaux qui soutiennent Israël provoque une multiplication par quatre du cours pendant cinq mois ( - ). Par la suite, le , les pays de l'OPEP s'entendent pour augmenter le prix du pétrole brut de 10 %. Cependant cette version historique du premier choc pétrolier est très fortement sujette à caution. D'une part du fait que, les États-Unis ayant passé leur pic de production en 70, il était de l'intérêt des majors de voir le prix du brut augmenter afin de pouvoir mettre en production le Golfe du Mexique, l'Alaska, la mer du Nord. D'autre part l'embargo n'a jamais été effectif vis-à-vis des États-Unis : des pétroliers chargés en Arabie Saoudite, après une escale à Bahreïn, livraient les États-Unis, en particulier au Viêt Nam[7].

À l'inverse d'autres cartels, l'OPEP a réussi à relever le prix du pétrole pendant de longues périodes. Le succès de l'organisation vient de la volonté de l'Arabie saoudite d'accepter de baisser sa production lorsque les autres dépassent leurs quotas. Ainsi la plupart des membres produisent au maximum de leur capacité et l'Arabie saoudite est la seule à avoir une capacité de réserve et la possibilité d'augmenter sa production si nécessaire.

La règle a très bien réussi dans les années 1970, amenant le cours du brut à rejoindre des niveaux qui n'avaient été atteints que par des produits raffinés. En revanche, à partir de 1983, le cours du baril s'effondre, et ne sera plus maîtrisé par l'OPEP pendant plusieurs années.

Par ailleurs, les marchés à terme de Londres (ICE) et de New York (NYMEX) jouent un rôle croissant dans la détermination des cours, retirant ainsi du pouvoir à l'OPEP. L'Iran a établi un contre-pouvoir à ces marchés en ouvrant, en février 2008, sa Bourse internationale iranienne du pétrole, où s'échangent dans un premier temps des dérivés du pétrole. Ces transactions ne s'effectuent plus en dollars mais en diverses autres monnaies (le rial iranien principalement).

Jusqu'à la Guerre du Golfe de 1990-1991, le président irakien Saddam Hussein demandait à l'OPEP d'augmenter les cours du pétrole afin d'aider l'Irak et d'autres pays membres à résorber leur dette.

Pays membres

Anciens et actuels pays membres de l'OPEP
Légende :
Vert : Pays membres
Orange : Ancien pays membres

Les 12 pays membres (2 nouveaux depuis le 1er janvier 2007) sont :

Afrique

 Algérie

Premier pays à avoir réussi à nationaliser son industrie d'hydrocarbures le , l'Algérie reste un membre important et stratégique de l'OPEP[réf. nécessaire].

 Angola

L'un des plus grands terrains d'explorations pétrolière des dix dernières années, le pays affiche une croissance de production à deux chiffres [réf. nécessaire]. Néanmoins la structure de son industrie pétrolière n'est pas celle des membres de l'OPEP : le secteur est presque entièrement aux mains des multinationales, et le taux de déplétion de ses gisements est élevé.

 Libye

La production de ce pays devrait fortement repartir à la hausse dans les années qui viennent, la levée des sanctions occidentales permettant de nouveaux investissements. Le pays offre un bon potentiel d'exploration, sa place dans l'OPEP devrait donc progresser. Cependant début 2011 les mouvements de contestation vis-à-vis du régime remettent en cause cette progression au moins à court terme[8].

 Nigeria

Le Nigeria est un membre assez remuant de l'organisation. Sa production augmente fortement grâce à des développements en offshore profond, et le pays dépasse assez souvent son quota. Il a plusieurs fois exigé l'augmentation de son quota sous la menace de quitter l'OPEP. La raison est peut être que son industrie pétrolière est la moins nationalisée de l'OPEP : elle est presque entièrement aux mains de multinationales.
Moyen-Orient

 Arabie saoudite

Le leader historique de l'OPEP s'appuie sur les deuxièmes plus vastes réserves de pétrole du Monde après le Venezuela , son statut de plus grand producteur et exportateur, et le fait qu'il concentre presque toute la capacité de réserve. Le pays a besoin d'investissements énormes en permanence pour remplacer la production perdue par l'épuisement des gisements (semble-t-il quelque 800 000 bbl/j chaque année), et sa production comprend une part croissante de pétroles de qualité basse à moyenne.

 Émirats arabes unis

Les Émirats sont une confédération crée seulement en 1971. Avant cette date, seule celui d'Abou Dabi était déjà membre de l'OPEP. Les autres émirats n'y ont jamais adhéré et ne se considèrent alors pas liés par les quotas - leur production est de toute façon faible et en déclin. Abou Dabi est un grand producteur, mais tous ses gisements significatifs sont exploités depuis plus de 30 ans.

 Irak

Le statut de l'Irak est en quelque sorte en suspens depuis le conflit récent. Le pays est encore nominalement membre de l'OPEP, mais n'est plus inclus dans les quotas. Le pays pourrait avoir des réserves parmi les plus vastes de l'OPEP, mais le nouveau régime n'a pas encore clarifié ses intentions.

 Iran

L'Iran est un pilier historique de l'OPEP, et démontre à nouveau aujourd'hui sa détermination à utiliser l'arme pétrolière comme moyen de pression contre les États-Unis. Ses grands gisements connaissent une grave déplétion, le pays parvenant à peine à produire autant que les quotas de production l'y autorisent.

 Koweït

Ce pays a la particularité d'avoir des réserves concentrées en grande partie dans un seul gisement. Ce gisement semble avoir atteint le pic de production, et les réserves officielles sont largement contestées, y compris à l'intérieur du pays, dans un contexte de grands changements politiques.

 Qatar

Les réserves de brut conventionnelles de ce pays sont relativement modestes, et la production devrait décliner dans un avenir proche. Elle sera largement remplacée par le gaz naturel, les condensats et le brut de synthèse fournit par le North dome, plus grand gisement gazier du monde, mais ces produits échappent aux quotas de l'OPEP.
Amérique du Sud

 Équateur

Ce pays revient dans l'OPEP après l'avoir quitté en 1992. C'est un petit producteur de pétrole par rapport aux autres membres, mais ses réserves sont relativement importantes (environ 5 milliards de barils).

 Venezuela

Sous la présidence d'Hugo Chávez, ce pays a pris un rôle bien plus actif dans l'OPEP, contribuant à redonner à celle-ci son statut d'arme géopolitique. Depuis la prise en compte dans les calculs de l'organisation du pétrole lourd (le Venezuela a de grosses réserves de sables bitumineux), le pays détient les plus importantes réserves du monde, devant l'Arabie Saoudite[9]. Cela fait sans doute partie d'une manœuvre plus vaste visant à contester le leadership saoudien dans l'organisation.

Certains importants pays producteurs de pétrole, dont certains sont exportateurs nets, ne sont pas membres de l'OPEP. C'est le cas du Canada, du Soudan, du Mexique, du Royaume-Uni, de la Norvège, des États-Unis, de la Russie et d'Oman.

Anciens membres

 Indonésie

La production de pétroles indonésiens est en déclin depuis 1997, et le pays est devenu importateur net. Son appartenance à l'OPEP n'a donc plus de sens et en mai 2008 le gouvernement a officiellement annoncé son retrait de l'organisation[10]. Cette décision est devenue effective quelques mois plus tard, et à partir de janvier 2010 l'Agence Internationale de l'Énergie, l'OPEP elle-même et d'autres organismes ont pris en compte la production du pays dans la catégorie "non-OPEP".

 Gabon

Ce pays fut membre de l'OPEP de 1975 à 1996.

Secrétaires généraux

Secrétaires généraux de l'OPEP depuis 1961[11]
Début de mandat Fin de mandat Secrétaire général Pays
21 janvier 1961 30 avril 1964 Dr Fuad Rouhani  Iran
1er mai 1964 30 avril 1965 Dr Abdul Rahman Al-Bazzaz  Irak
1er mai 1965 31 décembre 1966 Ashraf T. Lutfi  Koweït
1er janvier 1967 31 décembre 1967 Mohammad Saleh Joukhdar  Arabie saoudite
1er janvier 1968 31 décembre 1968 Dr Francisco R. Parra  Venezuela
1er janvier 1969 31 décembre 1969 Dr Elrich Sanger  Indonésie
1er janvier 1970 31 décembre 1970 Omar El-Badri  Libye
1er janvier 1971 31 décembre 1972 Dr Nadim Pachachi  Émirats arabes unis
1er janvier 1973 31 décembre 1974 Dr Abderrahman Khène  Algérie
1er janvier 1975 31 décembre 1976 Chief M.O. Feyide  Nigeria
1er janvier 1977 31 décembre 1978 Ali M. Jaidah  Qatar
1er janvier 1979 30 juin 1981 René G. Ortiz  Équateur
1er juillet 1981 30 juin 1983 Marc Saturnin Nan Nguéma  Gabon
19 juillet 1983 31 décembre 1983 Dr Mana Saeed Otaiba  Émirats arabes unis
1er janvier 1984 31 octobre 1984 Kamal Hassan Maghur  Libye
31 octobre 1984 9 décembre 1985 Dr Subroto  Indonésie
1er janvier 1986 30 juin 1986 Dr Arturo Hernández Grisanti  Venezuela
1er juillet 1986 30 juin 1988 Dr Alhaji Rilwanu Lukman  Nigeria
1er juillet 1988 30 juin 1994 Dr Subroto  Indonésie
1er juillet 1994 31 décembre 1994 Abdalla Salem El-Badri  Libye
1er janvier 1995 31 décembre 2000 Dr Alhaji Rilwanu Lukman  Nigeria
1er janvier 2001 30 juin 2002 Dr Alí Rodríguez Araque  Venezuela
1er juillet 2002 31 décembre 2003 Dr Alvaro Silva Calderón  Venezuela
1er janvier 2004 31 décembre 2004 Dr Purnomo Yusgiantoro  Indonésie
1er janvier 2005 31 décembre 2005 Sheikh Ahmad Fahad Al-Ahmad Al-Sabah  Koweït
1er janvier 2006 31 décembre 2006 Dr Edmund Maduabebe Daukoru  Nigeria
1er janvier 2007 à ce jour Abdalla Salem El-Badri  Libye

Bibliographie

  • (en) Abba Lerner, « OPEC—a Plan—If You Can’t Beat Them, Join Them », Atlantic Economic Journal, vol. 8, no 3, , p. 1–3

Références

  1. 1 2 (fr) « L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) », La Documentation française (consulté en 7 janvier 2008)
  2. (fr) La nationalisation des hydrocarbures, outil ou écueil pour le développement de la Bolivie ?
  3. (en) Who are OPEC Member Countries?
  4. (fr) L'OPEP baissera sa production de 500 000 barils par jour à partir de février, dans le quotidien Le Monde du
  5. (en) OPEC FAQ - What are OPEC's proven oil reserves?
  6. (en) OPEC FAQ - Does OPEC control the oil market?
  7. Documentaire la face cachée du pétrole, de Patrick Barberis et Eric Laurent
  8. La Libye, un pays exportateur de pétrole menacé sur Le Point.fr
  9. http://www.lefigaro.fr/matieres-premieres/2011/07/20/04012-20110720ARTFIG00559-le-venezuela-possede-plus-de-petrole-que-l-arabie-saoudite.php
  10. L'Indonésie s'apprête à quitter l'Opep, Reuters, 28/05/2008
  11. (en) Les secrétaires généraux depuis 1961 sur le site de l'OPEP

Voir aussi

  • Géopolitique
  • Géonomie
  • Géopolitique du pétrole
  • Économie pétrolière
  • Région pétrolifère
  • Crise pétrolière de 1973
  • Crise pétrolière de 1979
  • Maladie hollandaise
  • Forum des pays exportateurs de gaz
  • Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP)

Liens externes

  • (en) Site officiel
  • Portail de l’économie
  • Portail de l’énergie
  • Portail des énergies fossiles
  • Portail du Moyen-Orient
  • Portail des relations internationales
  • Portail de Vienne
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