Lois du jeu
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Les lois du jeu (en anglais : Laws of the Game), ou lois du football, est le nom donné aux règles du jeu du football.
Elles sont décidées et maintenues par le Conseil de l'association internationale de football (en anglais : International Football Association Board (IFAB)). La Fédération internationale de football association (FIFA), représentée au sein de l'IFAB à parité avec les représentants des quatre fédérations du Royaume-Uni, veille à leur application uniforme dans le monde et au niveau des différentes compétitions et catégories d'âge.
La dernière version des lois du jeu date de 2011[1]. Elles précisent notamment le nombre de joueurs par équipe, la durée d'une rencontre, les dimensions du terrain et du ballon, le type de fautes pénalisées par l'arbitre ou encore la position dite du « hors-jeu ».
Les règles actuelles
Les règles sont au nombre de dix-sept, et concernent chacune un aspect spécifique du jeu. On fait parfois référence, de manière badine, à une 18e loi concernant le « sens commun ou esprit du jeu »[2]. Il s'agit en fait de souligner qu'un arbitre doit interpréter les 17 lois de manière à conserver l'esprit du jeu ; celui-ci étant plus important que la lettre. De fait, les lois laissent place à une certaine interprétation[3]. Les habitudes font qu'un certain nombre d'actions/sanctions sont communément considérées comme admises alors qu'elles ne sont pas pour autant décrites dans les lois du jeu[4].
Le terrain de jeu
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Le terrain de jeu est rectangulaire et délimité par des lignes blanches. Sa longueur (« ligne de touche ») est comprise entre 90 et 120 mètres, sa largeur (« ligne de but ») entre 45 et 90 mètres. Pour un match international, elles sont respectivement de 105 et 68 mètres. Le terrain de jeu est séparé en deux par une ligne médiane.
Les buts sont placés au centre de chaque ligne de but. La distance séparant l’intérieur des deux poteaux est de 7,32 m et le bord inférieur de la barre transversale se situe à 2,44 m du sol. Chacun des buts est entouré par une « surface de réparation », située à 16,5 m de l’intérieur de chaque montant du but et de la ligne de but. Un point de réparation est marqué à 11 m en face du but.
Le ballon
Le ballon de football est sphérique, en cuir ou dans une autre matière adéquate, a une circonférence comprise entre 68 et 70 cm et un poids compris entre 410 et 450 g. Ces dimensions ont été fixées en 1937.
Il existe d'autres tailles de ballon, plus petits, pour les matchs opposant des équipes de jeunes.
Les joueurs : nombre et équipement
Chaque équipe débute le match avec onze joueurs maximum, dont un gardien, et doit toujours disposer d'au moins sept joueurs sur le terrain (voir plus, en fonction du règlement de la compétition). Depuis 1967, les joueurs peuvent être remplacés sans motif en compétition officielle. Le nombre de remplacements est passé progressivement de un à trois en match officiel (depuis 1995). Lors des matchs amicaux, il est de coutume de ne pas fixer de limite au nombre de remplacements.
L’équipement de base du joueur de champ comprend un maillot d'équipe, un short, des bas (toute l'équipe doit avoir la même couleur d'équipement), des protèges-tibia (sous les bas) et des chaussures. Le gardien de but doit porter une tenue aux couleurs le distinguant des autres joueurs et des arbitres. Il peut porter des gants. L'équipement doit préserver la sécurité des joueurs : les lunettes et les masques de protection sont autorisés, mais pas les bijoux, et les crampons doivent être adaptés. Les arbitres contrôlent l'équipement avant le début du match.
Les arbitres : principal et assistants
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Chaque match de football se dispute sous le contrôle d’un arbitre disposant de toute l’autorité nécessaire pour veiller à l’application des lois dans le cadre du match qu’il est appelé à diriger. Les décisions de l’arbitre sur les faits en relation avec le jeu sont sans appel. Cependant, sous réserve que le jeu n’ait pas repris, l’arbitre peut revenir sur sa décision.
Les arbitres assistants, au nombre de deux ou quatre, aident l’arbitre à contrôler le match en accord avec les lois du jeu. Ils lui apportent leur assistance dans un certain nombre de domaines de la gestion du match, à sa demande et selon ses instructions. L’arbitre conserve un pouvoir discrétionnaire et peut tout à fait prendre des décisions contraires à celle de son arbitre assistant. En plus des arbitres assistants, se trouve un arbitre supplémentaire couramment appelé "quatrième arbitre", chargé entre autres d'effectuer les remplacements et indiquer le temps additionnel.
La durée du match
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Le match se joue en deux périodes de 45 minutes chacune. Les compétitions de jeunes (jusqu'aux moins de 16 ans) prévoient des durées plus courtes. La pause entre les deux périodes ne doit pas excéder 15 minutes.
Chaque période doit être prolongée pour récupérer tout le temps perdu occasionné par les remplacements, les conséquences des blessures, etc. La durée de la récupération des arrêts de jeu est à la discrétion de l’arbitre. Le règlement des compétitions peut prévoir de jouer une prolongation en cas d'égalité, uniquement pour les compétitions séniors. La prolongation se joue en deux mi-temps de 15 minutes maximum.
Un match commencé peut être définitivement arrêté à la discrétion de l'arbitre, en cas de circonstance particulière (intempéries, bagarres), ou après 45 minutes d'interruption ou bien lorsqu’une équipe ne dispose plus d'assez de joueurs (par expulsion ou blessures), moins de huit pour les matchs internationaux par exemple.
Mise en jeu
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Avant match, le choix des camps est déterminé par un tirage au sort, traditionnellement effectué au moyen d’une pièce de monnaie. L’équipe favorisée par le sort choisit le but contre lequel elle attaquera durant la première mi-temps, l'autre équipe donnant le coup d'envoi. En seconde période, les équipes changent de camp.
Le coup d’envoi est la procédure pour commencer la partie, au début du match, ou reprendre le jeu, après qu’un but a été marqué, au début de la seconde période du match, ou au début de chaque période de la prolongation le cas échéant. Au coup d’envoi, tous les joueurs se trouvent dans leur propre moitié de terrain. Le ballon, posé à terre sur le point central, est considéré comme étant en jeu dès qu’il est botté vers l’avant.
Après une interruption temporaire du match provoquée par une cause non prévue par les lois du jeu, le match doit être repris par une « balle à terre » : l’arbitre laisse tomber le ballon à terre à l’endroit où il se trouvait au moment où le jeu a été arrêté, et le jeu reprend dès que le ballon touche le sol.
Le ballon reste en jeu tant qu'il n'a pas entièrement franchi la ligne de but ou la ligne de touche, que ce soit à terre ou en l’air, ou que le jeu n'a pas été arrêté par l’arbitre.
But marqué
Un but est marqué quand le ballon a entièrement franchi la ligne de but, entre les montants du but et sous la barre transversale, sous réserve qu’aucune infraction aux lois du jeu n’ait été préalablement commise par l’équipe en faveur de laquelle un but aura été marqué, et quel que soit le dernier joueur à avoir touché le ballon. Un but peut être marqué directement après un coup de pied arrêté (coup d'envoi, « six mètres », penalty, coup franc direct, corner), à l'exception des coups francs indirects.
L’équipe qui aura marqué le plus grand nombre de buts pendant le match remporte la victoire. Quand les deux équipes marquent le même nombre de buts ou ne marquent aucun but, le match est déclaré nul, et peut être suivi de prolongations et de tirs aux buts.
Hors-jeu
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Le « hors-jeu » a connu diverses définitions au cours du temps. Il punit la position des joueurs en position d'attaque quand elle est contre l'esprit du jeu : un joueur se trouve en position de hors-jeu quand, au moment où la balle lui est adressée par un partenaire, lui ou une partie de son corps (buste, tête, pieds ) est plus près de la ligne de but adverse que le ballon et l’avant-dernier adversaire (le dernier adversaire étant généralement le gardien de but).
Fautes et comportement antisportif
Les fautes et incorrections sont sanctionnées de façon à lutter contre l'antijeu : il s'agit de manière générale de toutes les brutalités ou actes d'antijeu exercés contre un adversaire, par exemple le fait de toucher délibérément le ballon avec les bras (à l'exception du gardien de but dans sa surface de réparation). Elles donnent lieu à un coup franc, à exécuter à l’endroit où la faute a été commise.
Le joueur sanctionné peut recevoir un carton jaune ou un carton rouge, synonyme d'exclusion du terrain. Selon les règlements de chaque compétition, les joueurs avertis ou exclus sont passibles de suspensions pour les matchs suivants.
Coups de pied arrêtés et rentrée de touche
Les coups francs sont accordés pour sanctionner les fautes et comportements antisportifs définis par la loi 12. Ils peuvent être directs (fautes avec contact physique ou manque de respect envers d'autres joueurs) ou indirects (fautes sans contact physique, notamment celles des gardiens), selon qu'ils peuvent donner lieu, ou pas, à un but sur une frappe directe. Pour le coup franc direct comme pour le coup franc indirect, le ballon doit être immobile au moment de la frappe, et l’exécutant ne doit pas toucher le ballon une seconde fois avant que celui-ci n’ait été touché par un autre joueur (de la même équipe ou non).
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Si l’équipe qui commet l’une des dix fautes pour lesquelles un coup franc direct doit être accordé le fait dans sa propre surface de réparation, elle est pénalisée d'un coup de pied de réparation, ou « pénalty » (de l'anglais : penalty kick), décrit dans la loi 14. Le coup franc est alors tiré du point du coup de pied de réparation. Le gardien de but de l’équipe défendant reste sur sa propre ligne de but, face à l’exécutant. Tous les joueurs autres que l’exécutant doivent se trouver en dehors de la surface de réparation. Dans le cas du coup franc indirect, celui- ci reste joué à l'interieur de la surface à l'endroit de la faute.
La loi 15 décrit la rentrée de touche. Elle est accordée quand le ballon a entièrement franchi la ligne de touche, à l’équipe adverse du joueur qui a touché en dernier le ballon. L’exécutant doit tenir le ballon avec ses deux mains et le lancer depuis la nuque et par-dessus la tête sans décoller les pieds du terrain, depuis l'endroit où le ballon est sorti. Le hors-jeu n'existe pas lors d'une rentrée de touche.
Enfin, quand le ballon a entièrement franchi une ligne de but sans qu’un but ait été marqué, il peut être remis en jeu de deux manières, selon l'équipe du dernier joueur à avoir touché le ballon.
- S'il s'agit de l’équipe attaquante, un « coup de pied de but », communément appelé « dégagement en six mètres », est sifflé : le ballon est alors botté d'un point quelconque de la surface de but par un des joueurs de l'équipe défendante.
- S'il s'agit de l'équipe défendante, un « coup de pied de coin », communément appelé « corner » (de l'anglais corner kick) est accordé à l'équipe attaquante. Le ballon placé dans l’arc de cercle du coin du terrain le plus proche d'où il est sorti, est botté par un joueur de l’équipe attaquante.
Annexes
Des annexes décrivent en sus la procédure pour déterminer un vainqueur (tirs au but), la possibilité dans certaines compétitions de modifier le règlement (plus de trois remplacements dans les divisions amateurs par exemple) et sur la surface technique.
Histoire
Origines du football
Des jeux proches du football sont pratiqués en Grande-Bretagne depuis le Moyen Âge, sans pour autant être encadrés par des règles communes et partagées. En 1848, Henry de Winton et John Charles Thring, de l'Université de Cambridge, rédigent une première liste de règles du « football », connues comme les règles de Cambridge (Cambridge Rules). Le sport décrit est alors un mélange de football et de rugby moderne. En 1858 les règles de Sheffield (Sheffield Rules) sont à leur tour publiées par le premier club non scolaire, le Sheffield Football Club et connaissent un certain succès dans le nord de l'Angleterre. Aucun de ces différents règlements n'est adopté de façon majoritaire.
Cadre institutionnel de 1863
La Fédération anglaise de football (F.A.) est créée le par onze clubs « fondateurs » dans le but de préciser les règles de football, qui diffèrent toujours d'un établissement scolaire ou d'une association sportive à l'autre. L'uniformisation de ces règlements devient urgente pour permettre le développement d'un sport qui ne ressemble alors en rien au football actuel. L'adoption de lois du jeu communes n'est pas facile et certains clubs quittent la table des négociations, posant les bases de la Rugby Football Union (RFU).
Finalement, sous la houlette de Ebenezer Cobb Morley (en), treize lois du jeu sont édictées et adoptées le 8 décembre par la fédération, qui peut dès lors s'atteler à l'organisation de compétitions et la promotion de son sport. Elles sont publiées dans le magazine Bell's Life in London (en)[5] :
Développement des règles du jeu
L’International Football Association Board (IFAB) est créé le 6 décembre 1882 sur entente des fédérations écossaise, galloise, nord-irlandaise et anglaise afin d’unifier les lois du jeu.
Lors de la création de la Fédération internationale de football association (FIFA) à Paris en 1904, il est aussitôt stipulé que l’association internationale adhérerait aux règles édictées par l’IFAB ; depuis 1913, en raison de la popularité internationale croissante du sport, l’IFAB admet en son sein des représentants de la FIFA. Aujourd’hui l’IFAB est ainsi composé de huit membres, quatre de la FIFA et quatre du Royaume-Uni, à savoir un par fédération.
Depuis leur édition de 1863, les lois du jeu ont été modifiées de nombreuses fois par l'IFAB[6]. Il faut pour cela que l'évolution soit votée par au moins six des huit membres du Conseil[7] :
- 1866 : Les passes vers l'avant sont autorisées, pourvu que trois défenseurs se trouvent entre le destinataire du ballon et le but. Cette évolution est le premier pas vers la distinction entre le hors-jeu du football et celui du rugby. La prise en main du ballon est interdite aux joueurs, à l'exception des gardiens de but.
- 1877 : Les lois du jeu sont officiellement fusionnées avec les Sheffield rules, après que certaines spécificités aient été ajoutées les années précédentes.
- 1891 : Le coup de pied de réparation (en anglais : penalty kick) est ajouté pour punir les fautes commises dans la surface de réparation.
- 1912 : Le gardien ne peut se saisir du ballon que dans sa surface (auparavant dans toute sa moitié de terrain)
- 1925 : La condition de la règle du hors-jeu est réduite de trois à deux joueurs adverses.
- 1958 : Suite au match Brésil-France autorisation d'un remplaçant, seulement pour un joueur blessé.
- 1967 : le remplacement est libre.
- 1970 : Introduction des cartons jaunes et rouges (l'expulsion était déjà possible en cas de brutalité mais l'arbitre l’utilisait pas de carton et la règle de deux avertissements = expulsion n'existait pas), ainsi que de la séance de tirs aux buts en cas d'égalité après prolongations.
- 1976 : Autorisation d'un second remplacement.
- 1992 : Introduction de la règle interdisant au gardien de se saisir du ballon sur une passe (se saisir du ballon sur une touche reste autorisé). Possibilité d'un troisième remplacement, uniquement pour blessure. Une sortie de but peut être tiré de n'importe quel point de la surface de but (auparavant: seulement dans la moitié du côté où la balle était sortie). De même un coup franc dans la surface de but peut être tiré de n'importe quel point de la surface de but (auparavant: seulement dans la moitié de la faute)
- 1993 : Introduction du but en or
- 1994 : La FIFA généralise de la victoire à trois points (qui était jusqu'alors laissé au gré des fédérations nationale)
- 1995 : Généralisation du troisième remplacement.
- 1997 : La règle de 1992 est étendue aux touches. L'arbitre doit revenir a une faute initiale si l'avantage n'a pas profité. Il est désormais possible de marquer directement sur un coup d'envoi ou une sortie de but. Introduction de la règle des six secondes pour le gardien. Le gardien n'est plus obligé d'être immobile et au milieu des buts sur un pénalty
- 1998 : Introduction du temps additionnel et du but en or.
- 2000 : Avant une séance de tirs au but, lorsqu'une équipe termine une rencontre en supériorité numérique, elle doit ramener le nombre de ses joueurs au niveau de celui de l'autre
- 2002 : Introduction du but en argent
- 2004 : Suppression du but en or et du but en argent.
- 2012 : Un but ne peut plus être marqué directement sur balle à terre
- 2014 : Autorisation d'un système de contrôle de but en Coupe du Monde.
Arbitrage
Aux débuts du football, le fair-play stipulait que les joueurs commettant une faute le signalent eux-mêmes ; le match se déroulait en l'absence d'arbitre sur le terrain et les décisions se prenaient par accord conjoint des capitaines des équipes. En 1872, il fut décidé que chacune des équipes pourraient faire appel à un umpire situé sur le terrain, prenant conjointement des décisions en cas de désaccord entre les joueurs. Ils gagnent rapidement le droit d'octroyer des coups francs puis d'expulser un joueur. Vers 1880 un arbitre situé en tribune commence à être employé en cas de désaccord entre umpires[8]. L'application du règlement fut ensuite confiée à un corps arbitral situé sur le terrain en 1891.
Aujourd'hui, ce corps arbitral est constitué d'un arbitre de champ ainsi que de deux arbitres de touche. Dans le milieu professionnel, un quatrième arbitre est généralement présent pour assurer un remplacement en cas de blessure de l'un des trois autres ; il est également celui qui vérifie les changements de joueur. Après avoir étudié la possibilité d'ajouter un deuxième arbitre de champ à la fin des années 1990[9], l'IFAB autorise en 2012 les fédérations qui le souhaitent à mettre en place un arbitrage à cinq, dont quatre arbitres assistants. L'UEFA, qui testait cette solution depuis plusieurs années, l'applique depuis pour toutes les compétitions européennes[10].
Hors-jeu
À l'origine, un joueur était hors-jeu lorsqu'il était situé plus en avant que le ballon. En 1866, la règle du hors-jeu évolue, un joueur est désormais hors-jeu s'il y a moins de trois joueurs entre lui et la ligne de but adverse[6]. Cette contrainte est abaissée à deux arrières adverses en 1925[6]. En 1873, le hors-jeu sera signalé au départ de la balle, et pas à l'arrivée comme c'était généralement le cas jusque-là.
Un joueur est en position hors-jeu s'il se trouve plus près de la ligne de but que le ballon au moment où il est joué. Exception : si deux joueurs adverses se trouvent entre lui et la ligne de but. Un joueur n'est jamais hors-jeu sur une rentrée de touche, un coup de pied de but (un "6 mètres" ), un coup de pied de coin (Corner) et lorsqu'il se trouve dans sa moitié de terrain, au départ du ballon.
Buts en or et argent
Entre 1993 et 2004, l'IFAB autorise l'application des buts en or. Le but en or sert alors à départager deux équipes lors de la prolongation : la première équipe marquant durant les prolongations remportant la partie et mettant fin aux prolongations. La règle du but en or est appliquée pour la première fois lors de la Coupe du monde de football des moins de 20 ans 1993. L'Allemagne puis la France remportent les finales 1996 et 2000 du Championnat d'Europe de football sur un but en or. En 2002 est proposée la règle du « but en argent », qui est notamment appliquée pour l'Euro 2004 : au terme de la première mi-temps de la prolongation, l'équipe qui mène remporte la partie.
L'International Board supprime ces deux règles en 2004[11].
Contrôle des buts litigieux
L'iFAB se réunit en 2007 pour étudier les solutions permettant de fiabiliser la validation des buts. Il est alors envisagé de faire appel à la technologie, par l'utilisation de l'arbitrage vidéo ou par l'installation d'un système de contrôle électronique de franchissement de la ligne de but (parfois appelé « Hawk-eye »)[7]. Des essais concernant cette dernière technologie sont menés en 2012[12].
Application
Les lois du jeu sont publiées par la FIFA chaque année à destination des fédérations nationales chargées de l'organisation des compétitions. En France, la Fédération française de football et la Direction nationale de l'arbitrage complètent et précisent ces lois afin d’homogénéiser leur application sur les terrains du pays[13].
Notes et références
- ↑ « Lois du Jeu », sur fifa.com, FIFA (consulté le 15 janvier 2013)
- ↑ (en) Law 18 FAQ, SOCCER-COACH-L
- ↑ Jérôme Latta, « 17 lois, mille interprétations », sur Une balle dans le pied,
- ↑ « 6 idées fausses sur les règles », Les Cahiers du football,
- ↑ « 1863 : publication des premières lois footballistiques », sur blog.dalloz.fr, Dalloz
- 1 2 3 « Histoire des Lois du Jeu », sur fifa.com, FIFA (consulté le 15 janvier 2013)
- 1 2 IFAB : Des idées pour les buts litigieux, lequipe.fr, 2 mars 2007
- ↑ (en) Brief History of Soccer Referees, Granville District Football Referees Association
- ↑ L'International Board propose de tester les doublettes. Les avis sont partagés. Deux arbitres feraient-ils la paire?, liberation.fr, 24 mars 1999
- ↑ L'arbitrage à cinq entériné, lequipe.fr, 31 août 2012
- ↑ Mort subite du but en or, liberation.fr, 1er mars 2004
- ↑ FIFA : Le «hawk-eye» testé en mai, lequipe.fr, 27 avril 2012
- ↑ « Guide des Lois du Jeu », sur fff.fr, Fédération française de football (consulté le 18 janvier 2013)
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