Industrie en France
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L'industrie française représente 15,6 % du PIB national, contre 23 % en Allemagne et en Italie[1].
En 2006, le taux de croissance de la production industrielle en France est de 1,7 %, contre plus de 5 % dans la zone euro[2] : le taux de change effectif de l’euro n’est donc pas la cause de cette faible croissance. L’Insee montre que l’industrie française a connu une dégradation de sa compétitivité-coût depuis 2005 ; les coûts salariaux unitaires dans l’industrie sont les plus élevés de la zone euro, 17 % plus élevé que la moyenne (32,4 euros au 1er trimestre 2007)[3].
La part française dans la valeur ajoutée industrielle de l'Union européenne à 27 est tombée à 11,1 % en 2006, au quatrième rang derrière l'Allemagne (25,5 %), le Royaume-Uni (14,9 %) et l'Italie (13 %)[1].
Agro-alimentaire
En 2007, le secteur agro-alimentaire emploie environ 400 000 personnes avec plus de 10 000 entreprises et un chiffre d'affaires supérieur à 140 milliards d'euros[4].
Automobile et cycles
- Automobile
Les groupes PSA (Peugeot, Citroën) et Renault sont les deux principaux constructeurs d'automobiles français.
Au cours du XXe siècle, on observe une décentralisation des entreprises, par volonté politique de l'État (par exemple Citroën dans la banlieue rennaise en 1961).
Composants électriques et électroniques
Le Gimélec[5], syndicat professionnel affilié à la FIEEC (Fédération des Industries Électriques, Électroniques et de Communication), est un groupement des industries de l'équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés. Il rassemble 229 fournisseurs d'équipements, systèmes, services et solutions électriques et d'automatismes œuvrant sur les marchés de l'énergie, de l'industrie, des infrastructures et des bâtiments.
Ces entreprises génèrent un chiffre d'affaires de 12,5 milliards d'euros et emploient 74 000 personnes en France.
Chimie/Pharmacie/Cosmétiques
En 2004, Sanofi fusionne avec Aventis et donne naissance à Sanofi-Aventis, qui supprime entre 700 et 800 postes de visiteurs médicaux en 2008 malgré un chiffre d'affaires de 7,1 milliards d'euros[6]. Sanofi-Aventis est le 2e groupe pharmaceutique européen[7] et le 5e au niveau mondial[8] pour l'année 2009.
Dans l'industrie chimique, citons Rhodia qui possède deux centres de recherche et de développement (à Paris et à Lyon) ainsi que dix sites de productions répartis sur l'ensemble de l'hexagone. Les deux-tiers du personnels sont localisés à l'étranger : aux États-Unis mais la plupart au Moyen-Orient. Comme de nombreuses industries françaises, Rhodia a délocalisé la totalité de sa production à l'étranger. Rhodia ne fait plus de chimie organique en France qui n'est pas assez rentable.[réf. nécessaire]
Parmi les entreprises de cosmétiques françaises, on peut citer L'Oréal qui est le plus important groupe français et deuxième dans le monde. Le groupe LVMH (qui détient entre autres Parfums Christian Dior, Parfums Givenchy, Guerlain, Kenzo Parfums, ainsi que Sephora pour la distribution) qui réalise plus de 60 % de son chiffre d’affaires dans le secteur des cosmétiques et parfums. Il existe également de nombreux laboratoires développant une cosmétologie basée sur les produits naturels comme le groupe Yves Rocher, créé en 1956, numéro 1 mondial de la cosmétologie végétale et présent dans 88 pays dans le monde.
Construction aéronautique et spatiale, ferroviaire, navale
Aéronautique et aérospatiale
Le secteur aéronautique et aérospatial est bien développé en France grâce au lancement de programmes d'abord nationaux aujourd'hui européens résultant d'une volonté d'indépendance industrielle. À noter que le domaine aéronautique en France s'est grandement développé depuis l'apparition de Concorde et de Caravelle, savoir-faire alors remisé sur l'ensemble des aéronefs d'Airbus.
Cette industrie, qui dégage un solde à l'exportation important, a réalisé un chiffre d'affaires de 34,6 milliards d'euros et emploie 132 000 personnes en 2007[9] . Les emplois sont concentrés essentiellement en Île-de-France, Midi-Pyrénées et Aquitaine.
Le secteur travaille à hauteur de 31 % en 2007[9] pour le marché militaire : cette part décroit essentiellement parce que le chasseur Rafale ne trouve pas de débouchés à l'export. Le secteur est très concentré et les programmes sont généralement multinationaux.
Dans cet ensemble la part du secteur spatial se monte à 3,4 milliards d'euros tandis que celle des équipementiers est de 9,2 milliards d'euros (2007)[9].
L'industrie française est présente dans pratiquement tous les domaines :
- avions civils : gros porteur (A380), moyen porteur (A330/A340) et petit porteur (famille A320) en coopération avec d'autres pays européens (constructeur Airbus)
- avions d'affaires : gamme Dassault (Falcon 7X, Falcon 2000, Falcon 900)
- avion de transport militaire : A400M (constructeur Airbus)
- chasseur-bombardier : programme Rafale (constructeur Dassault)
- hélicoptères : NH90, Tigre, Dauphin, EC 135 (Eurocopter leader mondial)
- lanceur aérospatial : fusée Ariane, missile M51 (constructeur EADS Astrium Space Transportation), moteur de fusée Vulcain, HM7, propulseur à poudre (Société européenne de propulsion)
- satellites : sociétés Thales Alenia Space, EADS Astrium Satellites (leader mondial)
- turboréacteurs : CFM56 (constructeur SNECMA avec une part de 50 %), parts minoritaires de SNECMA dans les programmes CF6, TP400 (28 %), GE90 (23,5 %), GP7200 (10 %); turbines d'hélicoptères (Turboméca leader mondial), petites turbines (Microturbo)
- équipement aéronautique et aérospatial : trains d'atterrissage (Messier-Dowty leader mondial), systèmes avioniques (Thales Avionics), équipements de sécurité et cabines (Zodiac), Latécoère, boites de transmission, systèmes de régulation moteur Hispano-Suiza, câblage (Labinal)
- maintenance aéronautique : Sogerma
- aviation légère : société Socata
Chantiers navals
- Chantiers navals
- Chantiers de l'Atlantique (ex RIVA)
- DCNS (ex-Direction des constructions navales)
Secteur ferroviaire
- Ferroviaire
- Alstom-Transports
- ANF Industrie (groupe Bombardier)
- Siemens Transportation Systems (Métros automatiques ex-Matra-Transports)
- CFD, Compagnie de chemins de fer départementaux, production de matériel à voie métrique essentiellement
Industrie de l'armement
L'industrie de l'armement emploie 170 000 personnes, soit environ 4 % de l'emploi industriel en France[10]
- Armement (voir complexe militaro-industriel français)
- Nexter (ex-GIAT Industries)
- Thales (ex-Thomson CSF)
Notes et références
- 1 2 L'histoire repasse les plats de l'innovation, par Eric Le Boucher, le Monde, 3 mai 2008
- ↑ L’industrie en France, Insee, janvier 2007 : page 17 et 18
- ↑ L’industrie en France, Insee, janvier 2007 : page 43 et 44
- ↑ « Industrie alimentaire, le nouvel essor (Cahier Industries n°124) », sur Site du Ministère de l'Économie, des finances et de l'emploi, (consulté le 9 mars 2010)
- ↑ http://www.gimelec.fr/
- ↑ http://www.humanite.fr/2008-06-11_Politique_Sanofi-Aventis-licencie
- ↑ http://pharmactuposition.blogspot.com/2009/12/classement-europeens-top-quinze-labos.html
- ↑ http://pharmactuposition.blogspot.com/2009/11/classement-labos-global-quinze-ca-2008.html
- 1 2 3 Communiqué de presse GIFAS du 18 mars 2008
- ↑ Le Monde 14 juillet 2005
Voir aussi
- Ministère de l'Industrie
- Industrie française de la chaussure
- Complexe militaro-industriel français
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