Réseau FTTH
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Un réseau FTTH (de l'anglais : Fiber to the Home, ce qui signifie « fibre optique jusqu'au domicile ») est un réseau de télécommunications physique, permettant notamment l'accès à internet à très haut débit, dans lequel la fibre optique se termine au domicile de l'abonné.
Développés dans divers pays au cours des années 2000 puis 2010, ces réseaux terrestres remplacent ceux ayant historiquement servi à la distribution du téléphone ou encore de la télévision par câble. En 2015, les réseaux FTTH commerciaux peuvent atteindre jusqu'à 2 Gb/s symétriques, soit des débits environ 100 fois supérieurs à ceux proposés par l'ADSL 2+ en conditions optimales. Ils permettent également une meilleur latence, l'absence de sensibilité aux perturbations électromagnétiques, et un débit stable quelle que soit la longueur de la ligne.
Dans les déploiements grand public, les zones urbanisées sont généralement privilégiées par les opérateurs privés, la couverture d'un plus grand nombre d'abonnés étant facilitée par la densité de population. Ces choix ne sont pas forcément en adéquation avec les besoins des habitants en matière de débit, la qualité de l'accès à Internet par le réseau téléphonique historique dépendant fortement de la distance aux centraux. En France, diverses collectivités territoriales ont commencé le déploiement de leurs propres réseaux d'initiative publique au cours des années 2010, afin de pallier les disparités de couverture du territoire.
Terminologie
S'agissant d'une solution dans laquelle la fibre optique est utilisée de bout en bout, on peut parler de « boucle locale optique ». On trouve également le sigle FTTO (Fiber to the Office, soit « fibre optique jusqu'au bureau ») pour différencier les offres grand public de celles destinées aux entreprises, qui utilisent généralement des réseaux distincts.
La commission générale de terminologie et de néologie française recommande l'usage du terme « desserte par fibre de l'abonné », avec comme forme abrégée « DFA » et comme synonyme en langage professionnel « fibre jusqu'à l'abonné ». La DFA ne distingue pas les réseaux FTTH des réseaux FTTO et FTTP (« Fiber To The Premises »)[1].
Historique
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En 2006, des réseaux FTTH existent déjà en milieu urbain en Asie du Sud-Est et aux États-Unis, ainsi que dans quelques agglomérations européennes. En France, le réseau Pau Broadband Country a fait figure de précurseur ; parmi les déploiements en cours, ceux de Paris et des Hauts-de-Seine sont les plus avancés. Des projets sont aussi en cours dans certains pays d'Afrique du nord, notamment au Maroc ou certains complexes résidentiels sont déjà équipés. En Suisse[Où ?], la FTTH a été lancée par Sierre Energie avec son Projet Vario qui doit s'étaler sur 5 ans.[réf. souhaitée]
Technologies
Architectures
Il existe plusieurs architectures possibles pour aller depuis le point d'accès technique de l'opérateur (point de présence ou NRO) jusqu'à l'abonné (FTT« Home ») :
- P2P : Point à Point passif... à ne pas confondre avec le protocole PPP ou le modèle de réseau pair à pair.
Le P2P est une architecture point à point dans laquelle il existe au moins une fibre continue et non partagée entre le NRO et l'utilisateur. C'est sur ce modèle, avec des liens en cuivre, qu'a été construit la boucle locale du réseau téléphonique en France[2], et que reprend l'opérateur Free.
- PON : Passive Optical Network ou Point à Multipoint passif.
Le PON est une architecture FTTH utilisant un système de couplage passif (appelé coupleur optique en français ou splitter en anglais) installé dans le réseau d'accès, grâce auquel jusqu'à 128 utilisateurs peuvent être regroupés sur une seule fibre arrivant au NRO. Les différents protocoles normalisés pour le PON sont :
- EPON : Ethernet PON, un protocole PON basé sur Ethernet
- APON : ATM PON : Un protocole PON basé sur ATM, très peu utilisé
- BPON : Broadband PON : Une évolution du protocole APON précédent
- GPON : Gigabit Passive Optical Network
- WDM-PON : Wavelength Division Multiplexing PON : une évolution des protocoles PON précédents basée sur le multiplexage en longueur d'ondes de plusieurs abonnés sur une même fibre.
- AON : Active Optical Network ou Point à Multipoint Actif, aussi appelé « Double Étoile Active » en français.
L'AON est une architecture point à multipoint utilisant un équipement actif (c'est-à-dire alimenté en électricité) installé dans le réseau d'accès, par lequel jusqu'à 128 utilisateurs peuvent être regroupés sur une fibre arrivant au NRO.
Rappel technique
Le backbone est un réseau longue distance de fibres optiques reliant les différentes villes d'un pays et les pays entre eux. Lorsqu'un océan ou une mer fait obstacle, la fibre est alors déroulée et déposée au fond de l'eau. Le réseau internet est constitué par le lien entre ce backbone et les réseaux d'accès des différentes villes au niveau d'un point de présence. Si ce point est équipé pour desservir en fibre optique les clients, il est aussi appelé nœud de raccordement optique.
À la suite du vote de la loi de modernisation de l'économie en France en août 2008, la partie finale du réseau (dans un immeuble ou un quartier) doit être mutualisée, c'est-à-dire que le premier opérateur ayant installé la fibre optique (l'opérateur d'immeuble) doit permettre aux autres (les opérateurs commerciaux) de venir s'y raccorder au travers d'un Point de mutualisation. Il doit se situer entre le pied de l'immeuble et le NRO. Dans les communes de la "zone très dense" (20 pôles urbains de 148 communes définis par l'Arcep), ce point de mutualisation peut être situé à l'intérieur des immeubles de plus de 12 logements ou à l'intérieur des immeubles (quelle que soit leur taille) des communes disposant d'égouts visitables (comme à Paris). Ailleurs, ce point de mutualisation devrait permettre d'atteindre environ 1 000 logements (selon la consultation de l'Arcep datant de juin 2010). En 2013, l'ARCEP envisage de modifier la classification des 148 communes en "zone très dense".
Le génie civil appartient à des collectivités ou des opérateurs comme Numericable ou France Télécom. Ce dernier loue le passage des gaines de câblage aux autres FAI à raison de 1,2 euro / mètre-linéaire / centimètre carré de section / an. Cela vaut à Free d'attaquer France Télécom devant le conseil de la concurrence en juillet 2007[3]. En juillet 2013, Orange et Free enterrent la hache de guerre[4].
Infrastructures
- Fibrage horizontal : Raccordement de la fibre optique du NRO jusqu'au point de mutualisation et du point de Mutualisation jusqu'aux boîtiers d'entrée d'immeuble. Dans le cas des "zones très denses", le boîtier d'entrée d'immeuble et le point de mutualisations peuvent être confondus.
- Fibrage vertical : Raccordement de la fibre optique du boîtier d'entrée d'immeuble jusque chez le résident de l'immeuble.
Tranchées
La technique des micro-tranchées, qui sont des tranchées très peu profondes, permet d'accélérer le déploiement de la fibre dans l'espace public, comme en Italie [5].
Débits
En 2015, le débit descendant disponible pour l'abonné varie de 100 Mbit/s à 1 Gbit/s, et de 50 Mbit/s à 200 Mbit/s dans le sens montant. Cependant, la fibre optique autorise le transport d'un débit bien supérieur, ce qui en fait un support évolutif, c'est-à-dire que les fournisseurs d'accès peuvent segmenter leurs offres afin de pouvoir proposer différentes gammes de débit. Au Japon, il existe des offres à 1 Gbit/s en FTTH depuis 2006.
Ce débit théorique atteignable est à mettre en regard avec la bande passante disponible pour relier le réseau d'accès au backbone et les capacités du backbone lui-même.
Une des caractéristiques de la fibre est la faible latence (entre 0 et 2 ms vers le premier saut).
Comparaison du PON et du P2P
En France, le GPON est la technologie utilisée par Orange, SFR, Bouygues Telecom et la majorité des réseaux d'initiative publique. Le P2P est la technologie utilisée par Free. La société Numericable-SFR ne commercialise pas systématiquement du FTTH, mais commercialise majoritairement du très haut débit par câble (hybride fibre coaxial) appelé aussi FTTLA.
PON
Le déploiement de la fibre se compose :
- du fibrage horizontal : chaque opérateur pose une fibre pour, au maximum 64, voire 128 clients.
- du fibrage vertical : il faut poser une fibre par logement dans les étages des immeubles.
- une zone de transition : La transition entre les fibres de l'opérateur résidant (et des FAI concurents) et les fibres des différents abonnés s'effectue au moyen de splitters passifs[6] (coupleur optique).
Les réseaux PON et GPON ont les avantages suivants :
- le système permet de regrouper jusqu'à 128 abonnés sur une seule fibre optique via du multiplexage, une fibre unique arrivant chez chaque résident.
- le coût de déploiement est réduit (investissement initial plus faible) :
- la réduction du diamètre et du nombre de câbles limite le coût du génie civil.
- la réduction du nombre de fibres sur le tronc commun réduit le nombre de terminaisons optiques nécessaires dans le NRO.
- la rapidité du déploiement.
- le déploiement peut couvrir une plus grande zone géographique pour un même coût.
- le retour sur investissements est plus rapide.
Les principaux inconvénients des réseaux passif multipoint sont :
- des frais de fonctionnement plus important[réf. souhaitée].
- la maintenance d'une fibre peut concerner plusieurs abonnés.
- le dégroupage est plus complexe (répartition par pose d'un splitter, nouvelle fibre, nouveau fourreau) sauf à dégrouper au niveau Ethernet.
- La bande passante d'une fibre est partagée entre les abonnés d'un même splitter, sauf à évoluer vers des technologies telles que le WDM-PON.
- la sécurité des échanges :
- ce système nécessite la présence d'un chiffrement afin de garantir la confidentialité des données des utilisateurs empruntant une même fibre. Ce chiffrement est pris en charge par l'équipement de terminaison, dit ONT ou ONU.
- Les flux télévisés sont multidiffusés vers tous les utilisateurs cibles, la réduction au périmètre effectif étant assurée par un système de multiplexage temporel et de chiffrement pouvant poser des problèmes de confidentialité en cas de présence d'ONT compromis sur l'arbre.
P2P
Le déploiement d'un réseau FTTH P2P se fait en utilisant une seule fibre optique par abonné et par FAI. Chaque abonné dispose d'une fibre optique bidirectionnelle qui lui est propre le reliant directement au nœud de raccordement optique de l'opérateur. Le fibrage horizontal (dans les rues) et le fibrage vertical (dans l'immeuble) impliquent, au minimum, la pose une fibre pour chaque logement.
Avantages :
- sécurité (confidentialité) des échanges sans nécessiter de chiffrement des données.
- frais de fonctionnement réduits : maintenance sur le réseau faible.[réf. souhaitée]
Inconvénients :
- il faut poser au moins une fibre par abonné, depuis le NRO jusqu'au local du client, soit, en moyenne 64 fois plus de fibres à poser sur la partie horizontale des tronçons.
- le NRO est beaucoup plus coûteux et volumineux car il y a plus de fibres optiques à connecter.
- le diamètre des câbles est plus important donc le coût de passage dans le génie civil l'est aussi. Ce point est marginal lorsque la ville permet de passer par les égouts mais peut s'avérer bloquant dans certains autres cas.
- le déploiement est plus lent (plus de fibres à poser).
Les usages
Le très haut débit permet d'améliorer les usages liés au haut débit, et d'ajouter de nouveaux usages :
- Jeux en ligne
- P2P
- Télétravail
- TV-HD voire dans des résolutions supérieures 4K, 8K
- Télévision en 3D
- Visioconférence
- Vidéo à la demande
- Voix sur IP
- Hébergement, en particulier l’auto-hébergement
France
Histoire de la FTTH en France
FTTH il y a 30 ans en France : première expérience FTTH à Biarritz (64)[7],
une réalisation qui fut à la pointe de la technique au début des années 1980. Le réseau de Biarritz permettait à 1500 abonnés de bénéficier du visiophone, de la distribution de la télévision et des programmes radiophoniques sonores en FM, l'accès à une vidéothèque. Ainsi des essais de VoD (Video on Demand) et de télévision interactive ont pu être effectués.
Cette expérience, sous l'impulsion et la maîtrise d'ouvrage de l'Administration Française des PTT (maintenant France Telecom) avait pour but, outre ces essais de services nouveaux, de fournir à l'industrie française des télécommunications un champ d'action lui permettant d'acquérir la maîtrise industrielle et opérationnelles des techniques de la transmission optique.
Les études de ce système ont commencé au début des années 1980, les premiers câbles optiques du réseau ont été mis en place en juin 1982.
Les premiers abonnés au système ont été raccordés en juillet 1983.
L'inauguration officielle, mettant en œuvre une liaison visiophonique entre le palais de l'Élysée à Paris et un terminal à Biarritz, a eu lieu le 21 mai 1984, par le Président François Mitterrand et le Ministre des PTT, Louis Mexandeau.
Note : Le visiophone placé à Paris, au Palais de l'Élysée, avait son image transmise par faisceau hertzien à Biarritz (et en secours par satellite). Certaines modifications avaient dues être faites pour se raccorder au réseau par cette voie
Les technologies utilisées pour la réalisation du réseau de Biarritz (fibres, câbles, connecteurs, épissures, composants optiques actifs, points de commutation à large bande...) ont montré les capacités de l'industrie française des télécommunications. Pendant les dix années de l'expérimentation, outre la visiophonie, des services tels que la vidéo à la demande, des programmes interactifs de télévision, etc. ont pu être évalués. Ce réseau montrait la faisabilité technique du FTTH, et les efforts qui restaient à faire pour aboutir à un coût permettant un déploiement à grande échelle de ce concept FTTH.
Les premiers plans ne prévoyaient pas une adoption rapide des technologies FTTH, jusque dans les années 2000. Dans les années 2000, la France fait le choix du développement l'ADSL en attendant la FTTH.
Orange a débuté en 2006 des essais de déploiement du très haut débit sur 5 arrondissements de Paris ainsi que 5 villes des Hauts-de-Seine puis 5 villes en région. Vers 2007, Free est l'un des premiers opérateur à annoncer l'arrivée du FTTH. Toutefois en pratique, le développement du FTTH s'il est très discuté, reste un sujet sur lequel les différents opérateurs restent très prudents dans leurs investissements, jusqu'en 2013. En effet, la plupart des opérateurs restent plus intéressés par la rentabilité immédiate et préfèrent que d'autres prennent à leur charge les investissements coûteux.
À la fin du 3e trimestre 2012, la France comptait 270 000 abonnements au très haut débit en fibre optique jusqu’aux abonnés ; leur nombre a augmenté de 24 000 (+ 9,6 %) au cours du trimestre et de 98 000 (+ 57 %) sur un an. Au 2e trimestre 2014, ce sont 715 000 abonnés au FTTH qui sont comptabilisés par l'ARCEP[8].
Le nombre de foyers éligibles (prises FTTH) atteint 3 420 000[8] mi 2014.
En 2014, le rachat de l’opérateur SFR par Numericable conduit à un changement dans la dynamique du développement du réseau par fibre jusqu'au domicile, Numericable pouvant, dans les zones équipées pour la télévision par câble, se passer de la boucle locale en cuivre et donc de sa location à Orange, grâce à ses réseaux câblés, historiquement utilisés pour la télévision par câble.
Fin 2014, certains fournisseurs d'accès à internet passent leurs offres commerciales FTTH grand public à 1 Gbit/s[9].
Part du FTTH dans l'offre très haut débit
Au 31 décembre 2014, pour 30,7 millions de lignes principales du réseau de cuivre et 28,5 millions de foyers,
- 13,3 millions de logements sont éligibles au très haut débit
- 4,064 millions via des offres FttH
- dont 2,5 millions, disposent d'au moins deux opérateurs en mesure de commercialiser des offres à très haut débit en fibre optique grâce aux mécanismes de mutualisation
- 8,7 millions de logements sont éligibles à des offres très haut débit en fibre optique avec terminaison en câble coaxial (FttLA et HFC) dont le débit est supérieur ou égal à 30 Mbits/s.
- dont 6,1 millions disposent d'un débit supérieur ou égal à 100 Mbits/s (+ 15 % en un an).
- 4,9 millions de lignes éligibles au très haut débit en VDSL2 (débit supérieur ou égal à 30 Mbits/s)[10].
- 4,064 millions via des offres FttH
Opérateurs d'immeubles et mutualisation
En France, la loi prévoit, dans son article 24-2 de la loi no 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis, article créé par LOI no 2008-776 du 4 août 2008 - art. 109 (V), une dérogation à l'article 25, facilitant la prise de décision concernant toute proposition émanant d'un opérateur de communications électroniques relative à la fibre optique.
En France, chaque immeuble est libre de choisir son opérateur d'immeuble, et chaque utilisateur son opérateur commercial.
« En France, l'Arcep et la loi encadrent le déploiement de la fibre optique à domicile par une politique de mutualisation[11]. Toute personne ayant établi dans un immeuble bâti ou exploitant une ligne de communications électroniques à très haut débit en fibre optique permettant de desservir un utilisateur final fait droit aux demandes raisonnables d’accès à ladite ligne émanant d’opérateurs, en vue de fournir des services de communications électroniques à cet utilisateur final »[12].
Les points de mutualisation peuvent se situer au pied des immeubles des communes de la « zone très dense », ou plus loin des immeubles dans les autres communes.
En pratique, la concurrence et la mutualisation peuvent se heurter à des problèmes de différentes natures : Les conventions entre syndic et opérateur peuvent générer des problèmes juridiques. un opérateur peut refuser de signer la convention s'il considère que l'immeuble ne fait pas partie de ses priorités Les choix techniques peuvent également être source d'incompatibilité lorsqu'ils ne sont pas inter-opérables. Le multifibres ne suffit pas à résoudre tous les problèmes. La problématique des points de mutualisation reste centrale.
L'Arcep souhaite que chaque prise FTTH puissent être identifiée à l'aide d'un identifiant unique composé de dix symboles : deux lettres pour l'opérateur d'immeuble et huit chiffres pour le numéro de la prise[13],[14].
Les codes des opérateurs d'immeubles sont des codes à deux lettres, destinés à identifier les prises FTTH. Ils ont été attribués par l'Arcep comme suit[15] :
Opérateur d’immeuble | Code |
---|---|
ADTim | AD |
Alsatis | AS |
A.S.C (Mougins Le Haut) | AC |
Auvergne Haut Débit | AU |
CAPS Très Haut Débit | PS |
Dunkerque Grand Littoral Networks | DU |
France CitéVision | FC |
Free Infrastructure | FE |
Go Telecom | G0 |
Gravelines Network | GR |
Laval THD | LA |
Manche Numérique | MN |
Manche Telecom | MT |
Net 27 | N2 |
Net 48 | N4 |
Numericable | NU |
Opalys Telecom | 0P |
Orange | FI |
Régie Cablor | RK |
Régie de Chooz | RZ |
Régie de FalckHargarten | RH |
Régie d’Exploitation de la Fibre Optique de Saint-Quentin-en-Yvelines (REFOSQY) | SY |
Régie gaz et électricité de Sallanches (RGES) | RS |
Régie Intercommunale d’Énergies et de Services (REG.I.E.S) | RC |
Resoptic | AI |
Réunicable SAS | RU |
Rohr Cablor | HK |
Romex | RM |
SAEM e-Téra | EA |
Sem@for77 | SM |
Seine Essonne Très Haut Débit | SE |
Sequalum | SQ |
Société française du radiotéléphone (SFR) | CT |
Société française du radiotéléphone (SFR) | UG |
Société paloise pour le très haut débit (SPTHD) | SP |
Solstice Grand Angoulême | SO |
SPL Sainte-Anne 2.0 | PA |
Syndicat des communes du pays de Bitche | BI |
Syndicat Intercommunal d’énergie et de e-communication de l’Ain (SIEA) | LI |
Tutor 18 | T1 |
Tutor Calvados | TC |
Tutor Côte Fleurie | TF |
Tutor Europ’Essonne | TE |
Tutor Moulins-lès-Metz | TM |
Tutor Nancy | TN |
Vannes Agglo Numérique | VN |
Vaucluse Numérique | VA |
Wimifi | WM |
Investissements et financement des infrastructures
En 2013, la Cour des comptes a publié un référé au sujet des obstacles à la mise en œuvre de la politique FTTH. Elle indique la frilosité des sociétés privées face à cette entreprise titanesque que seul Orange/France Télécom semble avoir les moyens d'affronter.
- même dans les communes de la "zone très dense", il existe certaines poches dans lesquelles les « opérateurs ne sont pas intervenus en raison d'une densité de population plus faible »
- les initiatives engagées par Orange et SFR sans aucune subvention publique sont en 2013 « très limitées ».
Pour les réseaux entrepris sur initiative publique et financés en tout ou partie par de l'argent public, les coûts risquent en effet d'exploser (selon la Cour des comptes) qui reprend l'argumentaire de la DATAR: 22 milliards d'euros pour le coût de la couverture en fibre optique des « 40 derniers pourcents de foyers français, dont 7 milliards au titre de la couverture des 5 derniers pourcents de foyers ». Une très grande majorité de ces coûts sont imputables au génie civil.
Par ailleurs le gouvernement considère qu'il est du ressort de l'Arcep de réfléchir à l'ouverture à la concurrence via des offres de gros de Numericable et de Completel pour partager leurs réseaux câblés[16].
La commercialisation des offres
Les offres FTTH sont commercialisées sous forme d'offres dites « très haut débit ».
Pour ce faire, le fournisseur d'accès loue l'accès à l'opérateur d'immeuble de l'immeuble du client depuis l'appartement jusqu'au point de mutualisation. Il organisa alors à sa guise les communications entre le point de mutualisation et le reste du réseau.
Le choix de l'opérateur s'effectue en assemblée générale de copropriété, lorsque l'AG arrive à négocier les clauses de la convention de mutualisation avec l'opérateur qui s'est proposé de fibrer l'immeuble, le cas échéant.
Le choix des opérateurs d'immeuble
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Concrètement, de nombreux opérateurs d'immeubles déploient du FTTH en France au début de 2010[17] :
- Orange / France Télécom a choisi la technologie GPON. Elle offre des points de mutualisation en bas d'immeuble.
- SFR / Neuf Cegetel (Club Internet) déploie soit en GPON soit en P2P.
- Iliad / Free (Alice Telecom Italia) (en fait, Free Infrastructure SAS) a choisi le P2P mais réclame la possibilité de mettre des équipements actifs au niveau des points de mutualisation pour bénéficier comme les opérateurs ayant choisi le GPON d'une plus faible occupation du génie civil en amont.
Trois d'entre eux Orange, SFR et Free concentrent la grande majorité des abonnements au très haut débit en fibre optique jusqu’aux abonnés. Mi-2015, Orange a une part de marché supérieure à 50 % des abonnements FTTH[18]. En 2012, les 1 220 000 autres abonnements au très haut débit à 30 Mbit/s, qui représentaient plus de trois quarts des abonnements au très haut débit, étaient répartis entre Numericable, Bouygues Telecom, Darty Telecom et Auchan Telecom. Darty Telecom a été racheté par Bouygues Telecom durant l’été 2012. D'autres opérateurs commerciaux commercialisent des offres très haut débit, pour plus de détails voir le très haut débit.
Les trois opérateurs privés ont concentré leurs déploiements dans certaines zones. Au 30 septembre 2012 :
- Orange est présent dans 81 des 148 communes des zones très denses et 31 communes des zones moins denses (communes avec au moins un point de mutualisation mis à disposition des opérateurs tiers).
- SFR est présent dans 54 communes des zones très denses et quelques communes des zones moins denses.
- Free est présent dans 31 communes des zones très denses et une dizaine de communes des zones moins denses.
Enfin 48 communes des zones très denses et 294 communes des zones moins denses sont concernées par des déploiements de réseaux FTTH d’initiative publique (notamment Sequalum dans les Hauts-de-Seine, Axione à Pau, le SIEA dans l’Ain ou encore SFR collectivités dans la Manche) au 30 septembre 2012.
Déploiement commercial par les opérateurs en France
En avril 2009, l'Arcep recensait en France métropolitaine cinq opérateurs de fibre optique résidentielle[19], dont un opérateur local (niveau départemental seulement), et un opérateur couvrant tous les départements français (DOM inclus), les trois autres opérateurs se limitant à la métropole.
En juin 2012, l'Arcep comptait en France métropolitaine vingt-quatre opérateurs de fibre optique résidentielle[20], dont quinze opérateurs locaux (dont dix mono-départemental seulement (un à l'outre-mer) et cinq multi-départementaux), et un opérateur couvrant tous les départements français (DOM inclus), les huit autres opérateurs se limitant à la métropole.
Selon l'Arcep, à la fin du premier trimestre 2012, la France comptait 1 580 000 logements éligibles à la FTTH dont 704 000 logements où les services peuvent être proposés par plusieurs opérateurs. Par ailleurs, 24 000 personnes sont abonnées via la mutualisation[21].
À la fin du deuxième trimestre 2013, la France compte 1 800 000 logements abonnés au très haut débit dont 415 000 abonnés au FTTH[22].
Fin mars 2015, le nombre d'abonnés au FTTH en France dépasse le million[23], parmi les 3,6 millions d'abonnements internet à très haut débit.
Depuis décembre 2014, Orange a réduit l’installation des lignes de cuivre dans les logements neufs éligibles au FTTH.
Orange
Orange a débuté en 2006 des essais de déploiement du très haut débit sur 5 arrondissements de Paris ainsi que 5 villes des Hauts-de-Seine puis 5 villes en région. Son offre fournit alors un débit descendant de 100 Mb/s et montant de 10 Mb/s (100 Mb/s en option). Fin 2009, Orange est présent à Paris, dans les Hauts-de-Seine et dans 10 villes de province. En février 2010, France Télécom a indiqué vouloir investir 2 milliards d'euros dans le FTTH jusqu'en 2015 pour être présent dans chaque région en 2012 et chaque département en 2015. L'opérateur propose le partage de son infrastructure de génie civil (du central jusqu'à l'immeuble) et le partage de la fibre montante (du bas d'immeuble jusqu'à l'appartement) aux opérateurs concurrents.
Dans ses résultats annuels de l'année 2011, France Telecom indique avoir fibré 866 000 logements pour lesquels il fournit l'accessibilité à la FTTH, dont 95 000 clients, au dernier trimestre 2011. La société disposait alors de 149 000 clients FTTH au niveau du groupe[24].
À partir de février 2013 Orange propose un débit descendant de 200 Mbits/s et montant de 50 Mbits/s pour les abonnés Livebox Play.
En mars 2013, Orange annonce avoir dépassé les 200 000 clients à son offre Livebox Fibre[25].
En décembre 2013, Orange annonce 350 000 clients actifs en fibre optique pour 2,2 millions de prises clients connectables avec cette technologie[26].
Depuis avril 2014, une offre de l'opérateur propose un débit descendant de 500 Mb/s et un débit montant de 200 Mb/s.
Au 31 décembre 2014, Orange annonce 563 000 accès clients actifs en fibre optique [27].
SFR
SFR est, avec Orange, l'un des principaux opérateurs ayant la capacité d'apporter le FTTH. En 2012, SFR a déjà signé 500 000 logements avec des bailleurs ou dans des copropriétés. SFR dispose de plusieurs dizaines de milliers d’abonnés en fibre optique. SFR compte plus de 100 000 logements commandés pour mutualisation de raccordement par les opérateurs concurrents.
En juin 2011, la société SFR comptait 50 000 abonnés pour 550 000 logements raccordables.
En septembre 2012, SFR proposait des offres avec un débit montant (upload) parmi les plus lents du marché[28] avec seulement 10 Mbits/s en liaison montante.
En 2013, SFR indique garantir le déploiement dans les six mois après la signature du contrat.
Depuis le 6 juin 2013, SFR propose la fibre jusqu'à 300 Mbits/s en réception (liaison descendante) et 100 Mbits/s en débit montant[29].
À compter du 1er octobre 2013, l'offre fibre SFR évolue à nouveau] en augmentant ses débits en réception à 1 Gbits/s (liaison descendante) et en émission à 200 Mbits/s (liaison montante)[30].
En novembre 2013, SFR indique également disposer de plus d'un million de logements éligibles avec des bailleurs ou dans des copropriétés ; Plusieurs dizaines de milliers d’abonnés en fibre optique ; plus de 400 000 logements commandés pour raccordement par les opérateurs concurrents à SFR (mutualisation)[31].
En avril 2014, SFR dispose de 200 000 foyers abonnés à son offre fibre optique.
Toutefois, à la suite du rachat de SFR par Numéricable, la stratégie FTTH de SFR a été revue.
Bouygues Telecom
Bouygues Telecom est également un opérateur très haut débit.
Alors que sa stratégie initiale était axée sur le très haut débit au travers du réseau câblé (HFC) de Numericable, Bouygues a développé à partir de 2011 une stratégie FTTH[32].
En juillet 2015, il dessert environ 1 400 000 foyers pour 23 000 abonnés[18]. Au même moment, les foyers sont connectés à 3,9 millions de prises Orange et à 9 millions de prises SFR (en comptant à la fois le câble et le FTTH).
La stratégie de développement du réseau FTTH de Bouygues s'appuie principalement sur un partenariat avec SFR (co-construction), et Sequalum (localisé dans 4 communes des Hauts-de-Seine : Clamart, Antony, Rueil-Malmaison et Sèvres)[33]. Un accord a aussi été signé en 2012 avec Orange pour un déploiement dans les zones moins denses (ZMD) mais sans avoir été mis en œuvre jusqu'ici[34].
Free
Avec 40 000 abonnés environ fin 2012, Free détient environ 10 % de parts de marché, loin derrière Orange et SFR.
Free a une offre très haut débit à 1 Gb/s en réception et 200 Mb/s en émission. La société a également annoncé que son réseau serait ouvert aux opérateurs concurrents ; ils pourront s'appuyer pour déployer leurs propres offres. Le déploiement concernera dans un premier temps l'ensemble de la ville de Paris puis la petite couronne et le reste de la France dans les secteurs où la société compte au moins 15 % de clients. Pour les zones dont la desserte nécessite des travaux de génie civil, Free a annoncé rechercher des accords de cofinancement avec les collectivités concernées.
Free a été le premier opérateur à déclarer vouloir déployer le très haut débit en France, dès avant 2007[35]. Il a même eu recours à de la publicité illégale pour cela[36]. Cependant en 2011, l'Association des Responsables de Copropriété dresse un bilan très négatif, indiquant que 85% des plaintes liées à la fibre optique concernent la non exécution des travaux dans le délai légal de 6 mois par Free Infrastructure[37], et que de plus ce dernier ne raccorde pas toujours l'immeuble à son réseau de fibre optique par la suite, laissant donc les copropriétaires sans accès effectif à la fibre.
À la suite d'une plainte de France Telecom, en juillet 2011 l'Arcep a prescrit la modification de certaines clauses du contrat de mutualisation de Free Infrastructure afin simplifier le raccordement des clients au fibrage vertical par les opérateurs tiers[38].
Au 31 décembre 2014, Free annonce le 100 000ème accès client actif en fibre optique.
Autres opérateurs
Neuf, disparu en 2009, avait lancé en avril 2007, grâce aux rachats successifs de Mediafibre (à Pau) et Erenis (à Paris), une offre très haut débit à 50 Mb/s dans les deux sens. En zone Paris, l’offre était proposée à 29,90 € mensuel, contre 34,90 € en zone Pau. Neuf Cegetel à depuis été racheté et intégré à SFR.
Toutes ces offres incluent l'accès à internet très haut débit, la téléphonie et la télévision (triple play).
Le déploiement des opérateurs d'infrastructures
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Plusieurs Délégations de Service Public (DSP) ou Réseaux d’Initiative Publique (RIP) [39] sont en cours de déploiement en France pour faciliter l'accès aux opérateurs commerciaux.
Début 2009, on compte ainsi une cinquantaine de projets notamment :
- dans les Hauts-de-Seine
- à Pau (Pau Broadband Country)
- dans la Manche (Manche Numérique)
- en Guadeloupe (Sainte-Anne 2.0[40] ).
Pour que le client final puisse bénéficier d'un service à Très Haut Débit, il faut que les opérateurs commerciaux viennent louer ces infrastructures. Les tarifs sont actuellement très variés :
- à Pau, la location d'une ligne FTTH entre le particulier et le Nœud de Raccordement d'Axione pour faire du triple play revient à 26 euros par mois (prix catalogue),
- dans les Hauts-de-Seine, elle serait facturée 14,50 euros par mois selon le cahier des charges de la DSP du Conseil Général.
La responsabilité des Collectivités Territoriales
Depuis plusieurs années, les Collectivités Territoriales s’intéressent aux infrastructures de télécommunications, car elles constatent que la bonne couverture de leur territoire est un facteur d’attractivité important, tant pour l’implantation des entreprises que pour la qualité de vie des habitants : on parle d'aménagement numérique des territoires.
De nombreux départements et collectivités (Oise, Manche, Moselle, Grand Nancy, région Alsace, région Bretagne[41]…) ont investi dans des réseaux de collecte en fibre optique qui permettent le dégroupage effectif des centraux téléphoniques de France Télécom (NRA) et l’ouverture de services ADSL concurrentiels. En région parisienne, le Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l'électricité et les réseaux de communication a déployé le réseau Irisé (délégué à une filiale de Neuf Cegetel) qui a joué un rôle décisif dans le dégroupage des trois départements de le Petite Ceinture et le « boom » qui a ensuite connu l’ADSL. De son côté, le Conseil général des Yvelines a connu le même succès avec un projet de réseau, qui vise aussi à connecter les zones d’activités des zones économiques les plus dynamiques du département.
L’émergence du FTTH crée l’opportunité de nouvelles initiatives, à l'image de ce que Pau a entrepris à partir de 2002.
À Paris, le déploiement du réseau de chacun des opérateurs devrait se faire par un passage quasi systématique dans les égouts de Paris. Ce déploiement a été grandement facilité par le plan Paris Ville Numérique, lancé à l'initiative de la municipalité, et qui prévoit notamment une réduction de 90 % de la redevance d'utilisation des égouts de la ville.
Sur la Plaine de France, les Conseils généraux de Seine-St-Denis et du Val d’Oise chargent leur Établissement Public commun de conduire un projet FTTH, Debitex[42]. Le département de Seine-et-Marne oriente également en ce sens une « délégation de service public ». Dans les Hauts-de-Seine, le Conseil général a annoncé dès octobre 2005 un projet de desserte en fibre de l'ensemble du département, soit plus de 800 000 logements, ce qui en ferait le plus grand projet FTTH public d'Europe. Le projet traîne et est attaqué par plusieurs opérateurs privés. En mai 2010, il n'y a qu'un seul immeuble qui soit raccordé.
Le souci des collectivités est de dynamiser le passage au FTTH en déployant une infrastructure mutualisée capable de faire jouer la concurrence entre opérateurs. Dans le cas du projet des Hauts-de-Seine, déployé par Numericable, le programme annoncé est celui d’une infrastructure de desserte neutre, passive, bi-compatible PON / point-à-point, pénétrant dans les immeubles jusqu’au seuil des appartements, et commercialisée selon un barème tarifaire public identique pour tous les opérateurs.
Face à ces initiatives, les opérateurs sont perplexes. Free indique souhaiter trouver des accords avec les Collectivités, mais uniquement dans les zones qu’il ne peut atteindre lui-même. France Télécom qui multiplie en apparence les annonces ponctuelles n’est, au fond, pas si pressée que le FTTH ne concurrence la desserte en cuivre dont elle détient le lucratif monopole. Numericable préfère déployer en FTTLA, de qualité intermédiaire entre ADSL et FTTH en utilisant toujours le câble coaxial du réseau câble sur la partie terminale.
D'un côté, les opérateurs savent qu’ils devront s’appuyer sur les investissements des Collectivités Locales, comme le montrent les faibles investissements qu’ils ont annoncés au regard de ce qui doit être réalisé. D'un autre côté, constatant que les Collectivités Locales investissent dans des zones denses, où l'infrastructure existe souvent déjà, certains peuvent être tentés de porter plainte (comme l'a fait l'opérateur Colt en décembre 2007 contre le Conseil général des Hauts-de-Seine) pour concurrence déloyale.
Lieux où le FTTH est déployé dans le monde
Google Maps diffuse une carte de déploiement du FTTH dans le Monde[43].
Lieux où le FTTH est déployé en Suisse
Depuis 2006, Télévision Sierre SA[44] déploie un réseau FTTH dans la plupart des communes du district de Sierre. Des services Triple Play sont offerts au grand public sous la marque Vario[45].
Swisscom[46] déploie en ce moment activement la fibre optique dans les grandes villes de Suisse. Zurich est déjà raccordée en fibre optique et une offre Triple Play (téléphonie, Internet, télévision) a été lancée le 3 avril 2009. Certaines localités des cantons de Genève et de Bâle sont elles aussi raccordées depuis 2009 Les villes de Lausanne et Berne sont en cours. De plus, Swisscom collabore avec les entreprises de Services Industriels régionaux afin de ne pas poser plusieurs réseaux de fibre optique qui s'entre croiseraient. Pour Genève, les Services Industriels de Genève (SIG) ont d'ailleurs établis un partenariat avec des entreprises fournissant les services FTTH pour les particuliers et pour les entreprises (K-SYS, DFi Service SA, MyGate, Vtx...).
CATV Group est la première entreprise à avoir installé de la FTTH en Suisse. Celle-ci est basée à Bâle (CH). Elle délivre du signal sur Bâle, Zurich et Berne.
Images en rapport avec FTTH
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Boîte Abonné (ONU) Optical Network Unit qui équipe le village d'Hermillon
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Boîte Abonné (ONU) Optical Network Unit qui équipe le village d'Hermillon
Voir aussi
Articles connexes
- FTTx
- citéFibre
- Free Infrastructure
- FTTH P2P
- Gpon - PON
- NRO
- Point de mutualisation
- Pau Broadband Country
- Très haut débit
Liens externes
- Le point sur… Le FTTx : réseau optique de desserte Fiche sur le FTTx par le ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement Durable.
- Photos de la réalisation d'un raccordement FTTH Verizon, États-Unis
- Conférence de Benjamin Bayart sur la FTTH
Notes et références
- ↑ « desserte par fibre de l'abonné », sur France Terme, (consulté en 11 septembre 2014) : « Définition : Desserte par fibre d'un point de terminaison situé dans les locaux de l'abonné. »
- ↑ La boucle locale cuivre : du répartiteur téléphonique à la prise d’abonné
- ↑ Free attaque Orange devant le conseil de la concurrence
- ↑ http://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/20130725trib000777540/orange-et-free-enterrent-la-hache-de-guerre-dans-la-fibre-optique-.html
- ↑ « Italie : déblocage de la situation concernant le déploiement de la fibre optique », sur lafibreoptique.com, (consulté le 26 décembre 2013)
- ↑ Clubic : Dossier sur la fibre
- ↑ http://lafibre.info/ftth-la-fibre-optique-gpon-ou-p2p/ftth-il-y-a-30-ans-en-france/ FTTH à Biarritz
- 1 2 Observatoires / Haut et Très Haut Débit, 2ème trimestre 2014 ARCEP, le 4 septembre 2014
- ↑ http://www.zdnet.fr/actualites/fibre-bouygues-telecom-pousse-son-ftth-a-1-gb-s-39808483.htm
- ↑ http://www.arcep.fr/index.php?id=12748#c91584
- ↑ Recommandations sur la mise en œuvre de la mutualisation de la partie terminale des réseaux fibre
- ↑ article L. 34-8-3 du code des postes et des communications électroniques (CPCE)
- ↑ ARCEP, « L'ARCEP recommande une solution standardisée d'identification des lignes sur les réseaux en fibre optique jusqu'à l'abonné », (consulté le 29 avril 2013)
- ↑ « Identification des lignes en fibre optique jusqu’à l’abonné », ARCEP, (consulté le 29 avril 2013)
- ↑ D'après le tableau Liste des gestionnaires d'identifiants et préfixes associés téléchargeable sur la page Identification des lignes en fibre optique jusque l'abonné sur le site arcep.fr.
- ↑ la Cour des Comptes sceptique sur la fin du cuivre avril 2013
- ↑ developpement-durable.gouv.fr
- 1 2 Kevin Hottot, « Bouygues Telecom : 160 000 nouveaux clients mobile, mais seulement 23 000 abonnés FTTH + Orange dispose d'un parc de 720 000 abonnés FTTH », sur Next INpact, (consulté le 29 août 2015)
- ↑ Liste des opérateurs destinataires des informations concernant l’installation de lignes de communications électroniques à très haut débit en fibre optique dans les immeubles en date du 7 avril 2009 http://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/dossiers/fibre/liste-ope-fibre-thd-070409.pdf
- ↑ liste des opérateurs destinataires des informations concernant l’installation de lignes de communications électroniques à très haut débit en fibre optique dans les immeubles http://www.arcep.fr/uploads/tx_gsavis/12-0763.pdf
- ↑ http://www.arcep.fr/index.php?id=10292
- ↑ lexpansion.lexpress.fr/high-tech/fibre-optique-le-nombre-d-abonnes-a-depasse-les-400-000_400370.html
- ↑ Fibre : les abonnements 'FttH' dépassent pour la première fois le million fortuneo.fr, le 29 mai 2015
- ↑ France Telecom Group KPI's (925 KB) orange.com
- ↑ http://www.echosdunet.net/dossiers/dossier_11268_orange+depasse+200+000+clients+fibre.html
- ↑ http://www.01net.com/editorial/610614/pour-stephane-richard-les-abonnements-fibre-optique-decollent/
- ↑ Orange cartonne dans le très haut débit (4G et FTTH)] generation-nt.com, le 17 février 2015
- ↑ SFR lance ses nouvelles offres : La Box de SFR Ariase.com, septembre 2012
- ↑ SFR relance la guerre des débits sur la fibre optique Ariase.com, le 4 juin 2013
- ↑ [PDF] Communiqué de presse SFR Sfr.com, 1er octobre 2013]
- ↑ http://www.lafibresfr.fr/
- ↑ Olivier Chicheportiche, « Fibre optique : Bouygues Telecom se lance finalement dans le FTTH avec SFR », sur ZDNet, (consulté le 29 août 2015)
- ↑ Christophe Lagane, « Fibre dans les Hauts-de-Seine : la rupture bientôt consommée avec Sequalum », sur Silicon.fr, (consulté le 29 août 2015)
- ↑ « Accord Bouygues Telecom-Orange sur le déploiement de la fibre optique », sur Bouygues Telecom, (consulté le 29 août 2015)
- ↑ http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/free-en-retard-dans-la-fibre-optique_121633.html
- ↑ http://www.01net.com/editorial/354622/free-epingle-pour-ses-brochures-mensongeres-sur-la-fibre-optique/
- ↑ http://www.challenges.fr/high-tech/20110310.CHA3958/deploiement-catastrophique-de-la-fibre-optique-en-france.html
- ↑ Décision n° 2011-0893 de l'ARCEP en date du 26 juillet 2011 se prononçant sur une demande de règlement de différend opposant les sociétés France Télécom et Free Infrastructure Smiley, Arcep, (lire en ligne)
- ↑ Axione, « Les Réseaux d'Initiative Publique (RIP) : des outils puissants et pérennes », Axione (consulté le 22 mai 2012)
- ↑ DOMTOM-ADSL.COM, « Un projet de Fibre Optique en Guadeloupe », DOMTOM-ADSL.COM, (consulté le 22 mai 2012)
- ↑ « Bretagne Très Haut Débit » (consulté le 22 mai 2012)
- ↑ « Debitex » (consulté le 22 mai 2012)
- ↑ Voir la carte Google Maps consacrée aux projets FTTH dans le monde (Google Maps)
- ↑ Télévision Sierre SA
- ↑ Vario
- ↑ Swisscom
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