Assomption de Marie
Assomption | |
L'Assomption de la Vierge peint par Michel Sittow, vers 1500. |
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Observé par | les catholiques |
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Type | Célébration religieuse |
Signification | Commémoration de l'Assomption de la Vierge Marie. |
Date | 15 août |
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L'Assomption de Marie est l'événement au cours duquel la Vierge Marie, la mère de Jésus, au terme de sa vie terrestre, serait entrée directement dans la gloire du Ciel, âme et corps, sans connaître la corruption physique qui suit la mort. Le mot assomption provient du verbe latin assumere, qui signifie « prendre », « enlever ».
Très ancienne dans les Églises d’Orient et d’Occident, quoique sans référence scripturaire, et fêtée liturgiquement dès le VIIIe siècle, cette conviction a été définie comme dogme religieux (c’est-à-dire vérité de foi) par l’Église catholique en 1950.
Tout en partageant la même foi en l'Assomption (qu'elles appellent Dormition) les Églises orientales n'ont jamais souhaité la définir en termes dogmatiques.
L’Assomption de la bienheureuse Vierge-Marie est une fête liturgique qui, dans l’Église catholique, se célèbre le 15 août. Dans le calendrier anglican la fête de l’Assomption a disparu en 1549 mais le 15 août est resté la fête principale de la Vierge Marie (sans référence à son Assomption). La date du 15 août serait celle de la consécration à Jérusalem de la première église dédiée à Marie, au Ve siècle.
Histoire
Origine et développement de la croyance
Avant d'être un dogme, l'Assomption de Marie était une croyance reposant sur la tradition patristique et non sur des bases scripturaires reconnues des premiers temps de l'Église. En effet, aucun texte du Nouveau Testament n'évoque la fin de Marie, et ce sont des textes apocryphes et des légendes qui ont comblé ce vide[1].
En 373 [ap. J-C.], Saint Ephrem[2] évoque le concept selon lequel le corps de Marie serait resté, après son décès, intact — à savoir non atteint par « l'impureté » de la mort (La Torah étant « une Torah de vie », la mort et ceux qui la portent sont considérés comme impurs, pour tous.).
Au IVe siècle, Épiphane de Salamine envisage plusieurs hypothèses sur ce qu'il est advenu de Marie à la fin de sa vie. Il conclut qu'on ne peut pas se prononcer[3], mais laisse ouverte la possibilité que certains milieux hétérodoxes à ses yeux en savaient davantage. Puisqu'une tradition écrite existe dès le Ve siècle, elle remonte vraisemblablement au IVe siècle[4].
En Occident, Grégoire de Tours est le premier à en faire mention, à la fin du VIe siècle[5]. Il s'appuie apparemment sur un corpus de textes apocryphes, appelés collectivement le Transitus Mariæ, généralement rattaché au Ve siècle. Cet ensemble de textes est explicitement désigné par Gélase Ier en 495-496, comme étant « à ne pas retenir » car apocryphe, jugement qui porte sur cette compilation et non sur la croyance en elle-même. Selon cette tradition, Marie rencontre sur le mont des Oliviers un ange qui lui remet une palme de l'arbre de vie et lui annonce sa mort prochaine. Marie rentre chez elle et fait part de la nouvelle à son entourage. Miraculeusement, les apôtres reviennent des différents endroits où ils sont partis prêcher, afin de l'entourer. Jésus apparaît entouré d'anges pour recevoir l'âme de sa mère, qu'il confie à l'archange Michel. Les apôtres enterrent le corps au pied du mont des Oliviers. Quelques jours plus tard, Jésus apparaît de nouveau et emporte le corps au Paradis, où l'âme et le corps de Marie sont réunis.
En Orient, Jean Damascène rapporte la tradition de l'Église de Jérusalem à ce sujet : selon lui, Juvénal, évêque de Jérusalem, se voit demander lors du concile de Chalcédoine le corps de Marie par le couple impérial, Marcien et Pulchérie. Juvénal répond que Marie est morte entourée de tous les apôtres, sauf Thomas, qui est en retard. À son arrivée, quelques jours plus tard, Thomas demande à voir la tombe, mais celle-ci s'avère vide ; les apôtres en déduisent alors qu'elle a été emportée au ciel[6].
Une autre tradition rapporte que l'Assomption a lieu à Éphèse, dans la maison connue aujourd'hui comme la « Maison de la Vierge Marie », accompagnée de l'apôtre Jean, à qui le Christ, sur la croix, avait confié Marie[7]. La première allusion attestée ne date que de la fin du IXe siècle, dans un manuscrit syriaque qui rapporte que Marie suit Jean à Éphèse et qu'elle y meurt[8]. Les seules autres sources pré-modernes sont trois auteurs syriaques des XIIe et XIIIe siècles[8].
Une fête avant d'être un dogme
- Au VIe siècle, l'empereur byzantin Maurice instaure dans son empire, la fête de la Dormition de la Vierge Marie chaque année à la date du 15 août, semble-t-il pour commémorer l'inauguration d’une église dédiée à la Vierge montée au ciel, le Sépulcre de Marie[9].
- La fête est introduite en Occident sous l'influence du pape Théodore au VIIe siècle et prend le nom d'Assomption à partir du siècle suivant[10]. Elle est citée sous ce nom en 813 par le Concile de Mayence parmi les fêtes d'obligation[11].
- En 1637, le roi Louis XIII désirant un héritier consacre la France à la Vierge Marie et demande à ses sujets de faire tous les 15 août une procession dans chaque paroisse afin d'avoir un fils. Comme Louis XIV naît l'année suivante, la fête célébrée par le Vœu de Louis XIII prend une importance particulière en France[12].
- En 1854 la proclamation du dogme de l’Immaculée conception entraîne de nombreuses pétitions à Rome pour que soit officiellement défini le dogme de l’Assomption. « De 1854 à 1945, huit millions de fidèles écriront en ce sens. Il faut y ajouter les pétitions de 1 332 évêques, de 83 000 prêtres, religieuses et religieux. Face à ces demandes répétées, Pie XII demande aux évêques du monde de se prononcer. 90 % des évêques y sont favorables. 10 % des évêques s’interrogent sur l’opportunité d’une telle déclaration »[13].
Le 1er novembre 1950, Pie XII officialise en quelque sorte la fête mariale qui existe depuis quatorze siècles en proclamant que l'Assomption doit être désormais considérée comme un dogme de foi divinement révélé par Dieu. Marie, ayant été préservé du péché originel et n'ayant commis aucun péché personnel a été élevée à la gloire du ciel, après la fin de sa vie terrestre, en corps et en en âme. Rien n'obligeait, en effet, son enveloppe charnelle à attendre la résurrection des corps à la fin des temps. (Constitution Munificentissimus Deus, 1er novembre 1950).
Enseignement de l'Église catholique
Le , l'Assomption de Marie est définie comme un dogme de foi par la constitution apostolique Munificentissimus Deus du pape Pie XII :
« Par l'autorité de notre Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux Apôtres Pierre et Paul, et par notre propre autorité, nous prononçons, déclarons, et définissons comme un dogme divinement révélé que l'Immaculée Mère de Dieu, la Vierge Marie, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire céleste »
— Constitution dogmatique Munificentissimus Deus, § 44[14].
Par la suite, la constitution dogmatique Lumen gentium du concile Vatican II de 1964 a énoncé :
« Enfin, la Vierge Immaculée, préservée de toute tache de la faute originelle, au terme de sa vie terrestre, fut élevée à la gloire du ciel en son âme et en son corps et elle fut exaltée par le Seigneur comme Reine de l'univers afin de ressembler plus parfaitement à son Fils, Seigneur des seigneurs et vainqueur du péché et de la mort. »
— Constitution dogmatique Lumen Gentium sur l'Eglise, § 59[15].
Processions et festivités de l'Assomption
D'innombrables processions ont lieu dans les paroisses catholiques le jour de l'Assomption, jour férié dans nombre de pays catholiques.
- En France, depuis le vœu de Louis XIII qui place le royaume de France sous la protection de Notre-Dame de l'Assomption, les processions sont traditionnellement suivies et donnent souvent lieu à des festivités, feux d'artifices, etc., comme à Biarritz ou Chartres. Celle de Paris se tient depuis quelques années dans un bateau sur la Seine, où l'on sort la statue d'argent de la Vierge conservée à Notre-Dame. Le sanctuaire de Lourdes connaît ses plus grandes heures d'affluence.
- En Belgique, le 15 août en Outremeuse débute par une procession et trois jours de festivités.
- En Espagne, les fêtes se déroulent partout. C'est à Elche, très particulièrement où a lieu une Fête très ancienne avec la répresentation dans sa basilique du grandiose Mystère d'Elche.
- Des pèlerinages ont également lieu comme en Pologne à Częstochowa, en Croatie à Proložac, etc.
- Des processions suivies par de grandes foules se tiennent également en Italie notamment en Calabre et en Sicile (à Palerme), en Amérique latine, aux Philippines, et en Afrique.
Point de vue des Églises orthodoxes
La Dormition de la Mère de Dieu dans l'Église orthodoxe
L'Église orthodoxe célèbre, le 15 août, la Dormition de la Mère de Dieu, c'est-à-dire sa mort, entourée des apôtres, sa résurrection et sa glorification[16]. C'est l'une des 12 grandes fêtes de l'Église orthodoxe et la dernière du calendrier liturgique (la première étant la Nativité de la Vierge)[17]. Il y est proclamé que Marie a été « élevée par Dieu jusqu'au Royaume céleste du Christ dans la plénitude de son existence, spirituelle autant que corporelle ». Marie, selon la tradition de l'Église orthodoxe, serait montée au Ciel dans son corps, ce qu'elle appelle l'Assomption[18] de la même manière que l'Église catholique. Cet événement est compris comme les prémices de la résurrection des corps, qui selon la croyance de l'Église orthodoxe, aura lieu lors du Second avènement du Christ, comme l'exprime le théologien Vladimir Lossky : « Si Elle resta encore dans le monde, si Elle se soumit aux conditions de la vie humaine jusqu'à accepter la mort, c'est en vertu de sa volonté parfaite, dans laquelle elle reproduisit la kénose (humiliation) volontaire de son Fils. Mais la mort n'avait plus d'emprise sur Elle : comme son Fils, elle est ressuscitée et montée au Ciel, première hypostase humaine qui réalisa en Elle la fin dernière pour laquelle fut créé le monde. »[19].
Si la célébration de la Dormition est très proche de la fête catholique de l'Assomption, elle n'en diffère pas moins sur certains points. La différence s'opère précisément par le fait que l'Église catholique associe, dans sa définition de l'Assomption de la Vierge (donnée ci-dessus), le dogme de l'Immaculée conception rejeté par l'Église orthodoxe. Selon la tradition orthodoxe, Marie est réellement morte, par la nécessité de sa nature humaine mortelle, liée à la corruption de ce monde après la Chute (en cela elle est solidaire de l'humanité)[20], et a été ressuscitée par son fils comme la Mère de Vie : de ce fait, elle est considérée comme participant à la vie éternelle du Paradis. L'Église orthodoxe, de ce fait, adresse à la formulation catholique du dogme de l'Assomption les mêmes critiques qu'à celui de l'Immaculée Conception[21] :
- d'une part, il est contraire à la foi des Pères de postuler la Très Sainte Mère de Dieu comme « préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle » : ce serait en faire une personne à part du genre humain, supprimant toute liberté pour la Vierge Mère de dire « non », faisant perdre de ce fait sa valeur salvatrice à la réponse positive qu'elle fit à l'annonce de l'ange Gabriel (« Je suis la servante du Seigneur : qu'il me soit fait selon ta Parole ! »), ce à quoi les catholiques répondent qu'Adam et Ève, bien que créés sans péchés, ont eu la liberté de ne pas suivre la voie que leur indiquait Dieu. Être libéré du péché originel n'enlève donc pas le libre arbitre ;
- mais surtout, postuler la Vierge Marie comme préservée du péché originel, c'est-à-dire sauvée par avance, serait la rendre hors d'atteinte de la mort[22]. Toutefois le pape Benoît XVI a rappelé que pour les catholiques la Dormition précédait l'Assomption[23].
Le point de vue des autres Églises
Refusant toute exégèse sur la question car ne prenant en compte que ce qui est relaté dans les livres seuls considérés comme inspirés de Dieu, le protestantisme refuse cette doctrine, ou croyance dans laquelle il voit une nouvelle tendance de l'Église catholique à la « mariolâtrie » (adoration idolâtre de la mère de Jésus Christ plutôt que de Dieu).
Dictons relatifs à l'Assomption
Fête populaire, elle fait l'objet de nombreux dictons :
- À la dame d'août, le dormeur dort tout son saoul.
- La Vierge du quinze août arrange ou dérange tout.
- Avant la Bonne-Dame, tu peux labourer quand tu veux, après la Bonne-Dame, tu laboures quand tu peux.
- De saint Laurent (10 août), à Notre Dame, la pluie n'afflige pas l'âme.
- Pour saint Laurent, la pluie vient à temps; pour Notre Dame, encore on l'aime ; pour saint Barthélémy (24 août), tout le monde en fera fi.
- Entre les deux Notre-Dame, jamais serpent n'a osé se montrer[24].
- Les œufs pondus entre les deux Notre-Dame, se gardent plus longtemps que les autres.
- Pluie de l'Assomption, huit jours de mouillon.
- S'il pleut pour l'Assomption, tout va en perdition
- Pluie de Notre-Dame, fait tout vin ou tout châtaigne.
- Quand il pleut le jour de Notre-Dame, il pleut jusqu'au 8 septembre[25],[26].
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Claude Michel, L'Assomption de Marie, Éditions des Béatitudes, 1996 (ISBN 978-2840240976)
- Simon Claude Mimouni, Dormition et assomption de Marie : histoire des traditions anciennes, Beauchesne, coll. « Théologie historique », 1997 (ISBN 978-2701013206)
- Simon Claude Mimouni, Sever Juan Voicu (s. dir.), La Tradition grecque de la Dormition et de l'Assomption de Marie, Éditions du Cerf, coll. « Sagesses chrétiennes », 2003 (ISBN 978-2204069786).
- Stephen J. Shoemaker, Ancient Traditions of the Virgin Mary's Dormition and Assumption, Oxford University Press, Oxford, 2006 (ISBN 0-19-921074-8)
Articles connexes
- 15 août en Outremeuse
- Vierge Marie
- Dogmes catholiques
- Dormition
- Représentation artistique de la Vierge Marie
- Ascension
Liens externes
- Munificentissimus Deus, constitution apostolique définissant le dogme de l'Assomption
- Jean Paul II, audience générale du Mercredi 25 juin 1997, catéchèse sur l’un des aspects du mystère de la Dormition
- Qu’est la mort de Marie, traduction française ; original en italien)
- Lumen gentium, constitution dogmatique (autre formulation)
- Marie, de la terre jusqu'au ciel Documentaire de 30 min sur lejourduseigneur.com
Notes et références
- ↑ Arthur-Marie Le Hir, « De l'Assomption de la Sainte Vierge et les livres apocryphes qui s'y rapportent », Études religieuses, historiques et littéraires, vol. X, 1866, p. 514-555
- ↑ http://www.mariedenazareth.com/13491.0.html?&L=0.
- ↑ « Je ne dis qu'elle est restée immortelle, mais je n'affirme pas non plus qu'elle soit morte. »Panarion, 78.11, 2-3.
- ↑ Voir le « second » Shoemaker, notamment dans « Apocrypha and Liturgy in the Fourth Century : the Case of the Sixth Books Dormition Apocryphon », Jewish and Christian Scriptures. The Function of « Canonical » and « Non-Canonical » Religious Texts, J. Charlesworth, L. McDonald eds, 2010, 153-172, p. 162, note 14, en référence à divers travaux parus après sa monographie sur la Dormition (où il penchait pour une datation au Ve siècle, Shoemaker, p. 26), notamment concernant les Kollyridiens d'Epiphane.
- ↑ Grégoire de Tours, De la gloire des martyrs, I, 4.
- ↑ Jean Damascène, Homiliæ I-III in dormitionem B. V. Mariæ, Migne, XCVI, 699-762.
- ↑ Shoemaker, p. 74.
- 1 2 Shoemaker, p. 75.
- ↑ (en) M. Piccirillo and A. Prodomo, New Discoveries at the Tomb of the Virgin Mary in Gethsemani, Jérusalem, .
- ↑ L'histoire de l'Assomption.
- ↑ Rémy Ceillier, Histoire générale des auteurs sacrés et ecclésiastiques, L. Vivès, 1863, p. 644, § 8.
- ↑ Naissance du futur « Roi-Soleil ».
- ↑ « L'assomption, ou comment la tradition devient dogme ».
- ↑ Constitution dogmatique Munificentissimus Deus, § 44.
- ↑ Constitution dogmatique Lumen Gentium sur l'Église, § 56.
- ↑ Dieu est Vivant, Catéchisme pour les familles, éditions du Cerf, Paris, 2005, p. 438.
- ↑ Les Fêtes et la vie de Jésus Christ, II. La Résurrection, édition du Cerf, Catéchèse Orthodoxe, Paris, 1989, p.251.
- ↑ Les Fêtes et la vie de Jésus Christ, II. La Résurrection, édition du Cerf, Catéchèse Orthodoxe, Paris, 1989, p. 252.
- ↑ Lossky Vladimir, Essai sur la théologie mystique de l'Église d'Orient, ed. Cerf, Paris, 2006, p. 190.
- ↑ Les Fêtes et la vie de Jésus Christ, II. La Résurrection, édition du Cerf, Catéchèse Orthodoxe, Paris, 1989, p.255.
- ↑ Monseigneur Photios et l'archimandrite Philarète, Le nouveau catéchisme contre la Foi des Pères, une réponse orthodoxe, éd. L'âge d'homme, coll. La Lumière du Thabor, 1993, Lausanne, p. 86 à 90.
- ↑ Monseigneur Photios et l'archimandrite Philarète, Le nouveau catéchisme contre la Foi des Pères, une réponse orthodoxe, ed. L'âge d'homme, coll. La Lumière du Thabor, 1993, Lausanne, p. 87.
- ↑ Angelus du 15 août 2008.
- ↑ Les deux Notre-Dame : période qui va du 15 août au 8 septembre (Nativité).
- ↑ Anne-Christine Beauviala, Météo et dictons régionaux, Éd. Christine Bonneton, 2010.
- ↑ Le 8 septembre est la fête de la Nativité de Marie.
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