Éditions de la Table ronde

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Repères historiques
Logo de Éditions de la Table ronde
Création	1944
Fondateur(s)	Roland Laudenbach
Fiche d’identité
Siège social	Paris France
Direction	Alice Déon
Société mère	Groupe Madrigall
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Les Éditions de la Table ronde est une maison d'édition française fondée en 1944 par Roland Laudenbach et ainsi nommée par Jean Cocteau.

Histoire

Les éditions de La Table ronde sont créées à la fin 1944. La première publication importante de la jeune maison d'édition est la pièce Antigone de Jean Anouilh qui sera confiée à Roland Laudenbach, sans limitation de tirage. Dans les années 1950, La Table ronde publie dans sa revue François Mauriac, Henry de Montherlant; Paul Morand y fait paraitre son Journal d'un attaché d'ambassade et Jean Giono, Un roi sans divertissement. Laudenbach publie également nombre de ses amis désignés par Bernard Frank sous le nom de « hussards » que sont Antoine Blondin, Michel Déon, Jacques Laurent, Roger Nimier. À cette époque la Table ronde est marquée à droite par la personnalité de Roland Laudenbach, notamment au moment de la Guerre d'Algérie.

Une seconde génération d'écrivains sont édités par la Table ronde tels que Alphonse Boudard, Gabriel Matzneff, Frédéric Musso ou encore Éric Neuhoff. Après le décès de Roland Laudenbach à la fin des années 1980, c'est Denis Tillinac qui prend la direction de la maison de 1990 à janvier 2007 et intègre de nouveaux auteurs comme Jean-Paul Kauffmann, Frédéric Fajardie, Yves Charnet, Jean-Claude Pirotte, Frédérick Tristan, Xavier Patier, le poète William Cliff ou plus récemment Michel Monnereau. En 1997, La Table ronde acquiert la collection Quai Voltaire afin de s'ouvrir à la littérature étrangère et publier notamment les œuvres d'Alice McDermott, Tracy Chevalier et Richard Russo.

Après le départ de Tillinac, c'est Alice Déon qui lui succède. Aujourd'hui filiale du groupe Gallimard (réintégration de la maison dans le groupe en 1996, après une première acquisition en 1958), le catalogue compte environ 10 000 titres.

Publications d'importance

Principaux romans

Jean Anouilh, Antigone (1944)
François Mauriac, Le Sagouin (1951)
Georges Govy, Le Moissonneur d'épines (1955), Prix Renaudot
Antoine Blondin, Un singe en hiver (1959), Prix Interallié
Henry Muller, Clem (1960), Prix Interallié
Jean Freustié, Isabelle ou l'arrière-saison (1970), Prix Renaudot
Alphonse Boudard, Les Combattants du petit bonheur (1977), Prix Renaudot
Jeanne Bourin, La Chambre des dames (1979)
Jean-Paul Kauffmann, La Chambre noire de Longwood (1997) qui a obtenu les prix Fémina essai, le prix Roger-Nimier, le prix Lire-RTL, le prix Jules-Verne et le prix Joseph-Kessel
Frédérick Tristan, La Chevauchée du vent, Prix du roman SGDG, 1997.
François Bizot, Le Portail, Prix des Deux Magots, 2000.
Richard Russo, Le Déclin de l'empire Whiting (2002), qui a obtenu les prix Fémina essai, prix Roger-Nimier. Aux États-Unis cet essai avait obtenu auparavant le Prix Pulitzer et fut consacré essai de l'année par le magazine Times^{[réf. nécessaire]},
Tracy Chevalier, La Jeune Fille à la perle (2001), Prodigieuses créatures (2010)
Patrice Lelorain, Quatre uppercuts (Prix de la Nouvelle de l'Académie Française 2008), Revenants (short list-Prix de Flore 2011)

Récits à caractère biographique

Jean-Louis Tixier-Vignancour, J'ai choisi la défense en 1964, préfacé par le bâtonnier Jacques Charpentier.

Essais politiques

Roger Trinquier, La Guerre moderne (1961)
Chantal Delsol, Éloge de la singularité, essai sur la modernité tardive, 2000.

Traduit en anglais (USA). Cet ouvrage a été couronné du Prix de l’Académie Française.

Jacques Ellul, De la révolution aux révoltes en 2011 et L'Illusion politique en 2012.

Lien externe

Site officiel de l'éditeur

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