Preuve
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Une preuve, (en informatique ou en juridiction) est un fait ou un raisonnement propre à établir solidement la vérité. Il existe deux types de preuves épistémologiquement considérées comme valides :
- Les preuves basées sur la déduction qui ont un caractère absolu ou certain pour autant que l'on respecte leurs hypothèses de départ.
- Les preuves basées sur l'induction qui ne sont vraies qu'avec une certaine probabilité dont l'estimation dépend des connaissances disponibles (par exemple, l'estimation de la probabilité qu'une pièce tombe sur un de ses côtés ne sera pas la même s'il est établi à l'avance que la pièce est truquée).[réf. nécessaire]
Dans la vie courante, la plupart des preuves, si elles peuvent comporter des éléments déductifs, contiennent malgré tout un ou des éléments inductifs qui leur confèrent donc un certain niveau d'incertitude. L'évaluation souvent intuitive de ce niveau déterminera alors le niveau de confiance qu'on peut apporter à la preuve. La plupart des preuves utilisées dans la vie courante sont communément admises comme étant dignes de confiance.
Si le niveau de confiance d'une information n'est pas suffisant, on parlera alors de soupçon, de présomption ou d'indice, mais des indices concourants peuvent mutuellement renforcer leur niveau de confiance et être alors considérés comme équivalents à une preuve et acceptés comme tels. On parlera alors de faisceau de présomptions.
La théorie des probabilités permet de démontrer que l'ajout de conditions à une preuve non certaine peut augmenter ou diminuer son niveau de confiance jusqu'à la certitude ou au rejet (l'ajout d'une pièce à un dossier juridique peut augmenter ou diminuer l'estimation de culpabilité et même la garantir ou la rejeter totalement) mais en aucun cas l'ajout de conditions à une preuve certaine ne peut changer son caractère certain. Si cela devait arriver, cela signifierait que la preuve n'était pas aussi certaine qu'on ne le pensait.
Histoire de l'administration de la preuve
Ce que l'on appelle une preuve peut varier au cours de l'histoire, ainsi que la manière dont elle est administrée.
Composition des éléments de preuve et évaluation de la confiance
Si A ⇒ B (A implique B) avec une probabilité P1 et B ⇒ R avec une probabilité P2, alors A ⇒ R avec une probabilité P1*P2.
Différents types de preuves
- En mathématiques et en informatique théorique preuve est parfois employé fautivement comme un synonyme de démonstration (par contamination de l'anglais proof).
- En philosophie, la preuve ontologique de Gödel.
- En droit, la preuve est utilisée pour établir la vérité lors d'un procès.
- Preuve en droit civil
- Preuve en droit pénal français
- En informatique, la preuve électronique comprend des données collectées de manière automatique par des ordinateurs et qui sont susceptibles de prouver l'usage qui a été fait d'un système d'information et d'identifier l'utilisateur.
- En sciences expérimentales, on parle de preuve expérimentale lorsque le résultat d'une expérience permet de valider ou au contraire d'invalider une théorie. Néanmoins, le statut de preuve en sciences est complexe. Certaines perspectives épistémologiques contestent même l'idée qu'une théorie puisse être dite prouvée ; c.f. le débat entre empirisme logique et Karl Popper.
- Dans la médecine moderne, l'évaluation des thérapeutiques repose souvent sur une approche empirique dite « basée sur les preuves » ou « fondée sur les faits » qui consiste à collecter de la manière la plus rigoureuse possible des données quantitatives concernant leur efficacité.
Voir aussi
Articles connexes
- Démonstration
- Assistant de preuve
- Évidentialité (linguistique)
- Renverser la charge de la preuve (philosophie)
Liens externes
- Preuve sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
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