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Pan troglodytes

Pan troglodytes

Chimpanzé commun, Chimpanzé

Page d'aide sur les redirections Cet article concerne une espèce de singes. Pour les autres significations, voir Chimpanzé.
Pan troglodytes
Description de cette image, également commentée ci-après

Chimpanzé commun au Zoo de Leipzig

Classification selon MSW
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Mammalia
Ordre Primates
Infra-ordre Simiiformes
Micro-ordre Catarrhini
Super-famille Hominoidea
Famille Hominidae
Genre Pan

Nom binominal

Pan troglodytes
(Blumenbach, 1776)

Statut de conservation UICN

( EN )
EN A4cd : En danger

Statut CITES

Sur l'annexe  I  de la CITES Annexe I , Rév. du 04/02/1977
Mise à l'index /b1 avec toutes les espèces de Pan

Le Chimpanzé commun (Pan troglodytes) est une espèce de singes de la famille des Hominidae. Avec le bonobo, il présente des traits physiques, affectifs, mentaux, de même que des comportements relationnels et sociaux, voire moraux et spirituels, particulièrement remarquables pour l'être humain dans leur similitude ou parfois leur différence. Pour cette raison, ces deux espèces sont des sujets privilégiés d'étude scientifique avec en arrière-plan l'énigme de la nature humaine et son histoire évolutive.

La répartition géographique du chimpanzé commun s'étend de la Sierra Leone et de la Guinée aux lacs Tanganyika et Victoria.

Le chimpanzé est gravement menacé d'extinction du fait essentiellement de l'activité humaine : destruction de son habitat, chasse, guerre.

Dénominations

  • Nom scientifique valide : Pan troglodytes (Blumenbach, 1775)[1]
  • Noms vulgaires (vulgarisation scientifique) : Chimpanzé commun[2], Troglodyte noir[2],
    • Les sous-espèces : Chimpanzé aux poils longs (Pan troglodytes schweinfurthii), Chimpanzé tschego (Pan troglodytes troglodytes), Chimpanzé du Nigeria (Pan troglodytes vellerosus) et Chimpanzé verus (Pan troglodytes verus)[3]
  • Noms vernaculaires (langage courant) : Chimpanzé[4]. Par « chimpanzés » au pluriel, les zoologistes entendent tous les singes du genre Pan[5] tandis que dans le langage commun il peut s'agir de plusieurs individus de l'espèce Pan troglodytes, les chimpanzés nains étant généralement appelés des bonobos[3],[2].

Description

Squelette de Pan troglodytes.

Les pieds de ce quadrumane sont mieux adaptés à la marche que ceux des orangs-outans : la plante des pieds est plus large et les orteils plus courts. Ses longs bras ont une envergure égale à une fois et demie la hauteur du corps. Comme l'Homme chaque individu possède ses propres empreintes digitales. Le pelage est sombre et la face, la paume des mains et la plante des pieds sont nues. Sa peau est rosée, noire ou tachetée, selon les populations, avec une grande variabilité. Les oreilles, les lèvres et les arcades sourcilières – bourrelets sus-orbitaux – sont saillantes et la queue est absente. Le cerveau du chimpanzé, d'un volume de 360 à 380 cm3[6],[7] est entre trois et quatre fois moins volumineux que celui de l'homme.

  • Longévité : 45 ans.
  • Poids : 45-80 kg.
  • Hauteur : mâles 170 cm ; femelles 130 cm.
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Écologie et comportement

Comportement social

Les chimpanzés forment des communautés organisées de deux à quatre-vingts individus sur des territoires assez vastes. Ils vivent et voyagent en petits sous-groupes et évoluent tant à terre que dans les arbres. Les adultes construisent chaque soir un nouveau nid dans un arbre pour y dormir. À l'intérieur d'une communauté, de plus petits sous-groupes peuvent se former, se défaire et se reformer (fission-fusion) ; les femelles ont tendance à migrer vers une autre communauté à l'adolescence mais les mâles ne migrent jamais.

Des interactions sociales complexes existent entre eux, comme des liens maternels solides, qui se prolongent jusque dans la vie adulte.

Les femelles en rut s'accouplent souvent avec tous les mâles d'une communauté. Certains mâles tentent de monopoliser une femelle ou de former un couple provisoire.

Les membres d'une bande coopèrent, notamment pour chasser et partager leur nourriture. La rivalité entre les femelles pour les bonnes aires de nourrissage peut conduire au meurtre de bébés par d'autres femelles.

Les mâles des sous-groupes frappent les troncs pour communiquer à longue distance (tambourinages). Ces bruits sourds s'entendent à un kilomètre et demi au plus.

Il existe une interaction constante entre les adultes, et tous les membres du groupe se toilettent mutuellement.

Jane Goodall est la première à avoir observé et rapporté que les chimpanzés ont de nombreuses similitudes comportementales avec l'Homme, et notamment qu'ils utilisent des outils pour s'alimenter. Ses travaux ont profondément transformé les rapports homme-chimpanzés.

Communication

Pour communiquer entre eux, ils ululent, grognent, rugissent ou crient selon leur humeur. Ils semblent éprouver beaucoup de plaisir à entendre les sons qu'ils émettent. Les chimpanzés communiquent aussi par les expressions de la face, la posture, le toucher et les mouvements. Un jeune chimpanzé peut émettre au moins trente-deux sons différents et ses mimiques peuvent exprimer toute une gamme d'émotions.

Les chimpanzés peuvent apprendre jusqu'à un certain point à utiliser un langage si des hommes le leur enseignent en laboratoire. Par exemple, ils sont capables de combiner de courtes suites de symboles arbitraires en les pointant sur un tableau pour exprimer des idées relativement simples. Ils peuvent être entraînés à utiliser certains gestes-mots de la langue des signes avec une forme de syntaxe rudimentaire, comme ce fut le cas avec la femelle chimpanzé Washoe, célèbre pour avoir ainsi appris à maîtriser environ 250 mots qu'elle a en partie transmis à son enfant Loulis. Néanmoins, dans leur milieu naturel, les chimpanzés semblent ne pas utiliser de véritable langage pour communiquer[8].

L'épouillage est consciencieux et mutuel, il renforce les liens de la communauté.

Cognition

Outils et armes

Grégoire, le chimpanzé en captivité ayant vécu le plus longtemps dans un sanctuaire de l'Institut Jane Goodall. Il est mort à 64 ans, le mercredi 17 décembre 2008.

Ces animaux font preuve d'une réelle intelligence dans la résolution de problèmes et l'utilisation d'outils simples, tels que de petites branches qui leur servent à extraire les termites de leur nid (technique dite de pêche aux termites) ou pour en faire une sonde leur servant à traverser un cours d'eau, comportement également observé chez les gorilles. Les jeunes apprennent en observant les autres. Les études récentes en primatologie ont mis en évidence des transmissions différentes de savoirs entre groupes de chimpanzés au point qu'on commence à parler de culture[9] en ce qui les concerne.

Les chimpanzés seraient aussi les premiers animaux à avoir été observés fabriquant des armes. En effet, en 2007, le primatologue Jill Pruetz, de l'Université de l'Iowa, a décrit 22 observations de chimpanzés femelles du Sénégal qui élaboraient des lances en bois qu'elles utiliseraient pour poignarder des galagos qui se réfugient dans les troncs d'arbres vides[10].

Une équipe d'archéologues dirigés par l'Espagnol Julio Mercader, de l'université de Calgary, au Canada, a annoncé avoir trouvé en Côte d'Ivoire des pierres que les chimpanzés utilisaient il y a 4 300 ans pour ouvrir des fruits secs. Il est courant de nos jours d'observer des chimpanzés utilisant une pierre en guise de marteau[11].

Mémoire

Comparaison d'un cerveau d'Homo sapiens et de Pan troglodytes

Une équipe de l'université de Kyoto au Japon aurait démontré qu'ils ont une meilleure mémoire photographique que l'être humain. Le primatologue Tetsuro Matsuzawa avance que « Les chimpanzés sont supérieurs à l'homme dans ce domaine ». Pour lui, les premiers hommes ont « perdu la mémoire immédiate et, en échange, ont appris la symbolisation, et le langage ». C'est ce qu'il appelle la théorie de la compensation : « si vous avez une faculté particulière, par exemple, une meilleure mémoire immédiate, alors vous devez en perdre une autre. »[11]

Alimentation

En septembre 1960, Jane Goodall constate que les chimpanzés sont aussi carnivores, et pas uniquement herbivores.

Auparavant, on pensait en effet que les chimpanzés étaient végétariens mais, en fait, ils sont omnivores, se nourrissant de feuilles, fruits (80 % du temps dévolu à sa consommation), bourgeons, miel, d'insectes, d'œufs d'oiseaux et à l'occasion de petits mammifères. Parmi les 300 aliments qu'ils consomment, ils pratiquent l'automédication avec 1 % de ces médicaments (médication copiée par les tradipraticiens) comme l'a révélé le primatologue Richard Wrangham (en) dès 1977[12].

Reproduction

Femelle chimpanzé avec son petit.

La femelle a un cycle menstruel de 35 jours. Elle est fécondable pendant six jours et demi lors de chaque cycle et peut s'accoupler à tout moment de l'année.
La gestation dure plus de sept mois et produit un seul petit (rarement des jumeaux).
Tout de suite après la naissance, le petit sans défense s'accroche au pelage de sa mère et s'installe sur son dos quand elle se déplace.
Le jeune chimpanzé est sevré vers quatre ans, mais peut continuer à se déplacer avec sa mère jusqu'à l'âge de dix ans.
Il arrive que la descendance reste en contact avec la mère pendant toute sa vie, qui peut atteindre soixante ans dans la nature.

Répartition et habitat

Répartition géographique du genre Pan :
  •      Pan troglodytes verus (chimpanzé commun)
  •      Pan troglodytes ellioti (chimpanzé commun)
  •      Pan troglodytes troglodytes (chimpanzé commun)
  •      Pan troglodytes schweinfurthii (chimpanzé commun)
  •      Pan paniscus (bonobo)
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    Classification

    Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1776 par l'anthropologue et biologiste allemand Johann Friedrich Blumenbach (1752-1840).

    Liste des sous-espèces

    Selon Mammal Species of the World (13 mai 2014)[13] :

    • sous-espèce Pan troglodytes schweinfurthii
    • sous-espèce Pan troglodytes troglodytes
    • sous-espèce Pan troglodytes vellerosus
    • sous-espèce Pan troglodytes verus - Schwarz, 1934

    Selon Fossilworks Paleobiology Database (13 mai 2014)[14] :

    • sous-espèce Pan troglodytes koolookamba
    • sous-espèce Pan troglodytes schweinfurthii
    • sous-espèce Pan troglodytes troglodytes
    • sous-espèce Pan troglodytes verus
    • sous-espèce Pithecus satyrus wurmbii

    Phylogénie et évolution

    La classification phylogénétique permet aujourd'hui de positionner de façon très précise le genre Pan au sein des huit genres (non-éteints) de singes qui forment la super-famille des Hominoïdes :

    • le regroupement de la sous-tribu des Panines (genre Pan, à 48 chromosomes) avec celle des Hominines (qui regroupe les diverses espèces d'australopithèques et les diverses espèces d'Hommes (genre Homo, à 46 chromosomes) forme la tribu des Hominini ;
    • le regroupement de la tribu des Hominini avec celle des Gorillini (genre Gorille, à 48 chromosomes) forme la sous-famille des Homininés ;
    • le regroupement de la sous-famille des Homininés avec celle des Ponginés (sous-famille maintenant limitée au seul genre Pongo, à 48 chromosomes, comprenant les orang-outans) – le groupement de ces deux sous-familles, qui possèdent cinq chromosomes {6, 19, 21, 22, X} pratiquement identiques, formant la famille des Hominidés – et la famille des Hylobatidés (quatre genres : le genre Hylobates à 44 chromosomes, qui comprend les espèces de gibbons, le genre Hoolock à 38 chromosomes, le genre Nomascus à 52 chromosomes, et le genre Symphalangus à 50 chromosomes) forme la superfamille des Hominoïdés ;
    • au-delà, le regroupement de la superfamille des Hominoïdés avec la famille des Cercopithécidés forme le groupe zoologique (micro-ordre) des Catarhiniens (Singes du Vieux-Monde) ;
    • le regroupement du micro-ordre des Catarhiniens avec celui des Platyrhiniens (Singes du Nouveau-Monde) forme l'infra-ordre des Simiiformes (Singes), etc.

    Chronologiquement, la séparation des différents genres de Singes, dont le genre Pan, s'est faite par des successions d'embranchements binaires (bifurcations), le dernier en date pour les Hominoïdés ("Grands Singes") ayant été la bifurcation des Homininés en Hominines et Panines (par fusion des deux paires de chromosomes {2p, 2q} de l'ancêtre commun aux humains, aux chimpanzés et aux bonobos en la paire de chromosomes {2} du genre Homo qui a par suite 46 chromosomes, le genre Pan ayant conservé les deux paires de chromosomes {2p, 2q} de l'ancêtre commun et donc 48 chromosomes), il y a moins de 6,3 millions d'années selon des travaux récents menés sous la direction de David Reich de la Harvard Medical School à Boston et publiés dans la revue Nature en 2006[15].

    Toutefois, ces travaux indiquent également que cette séparation ne semble pas avoir été brutale mais au contraire progressive, car la comparaison des chromosomes X de l'Homo sapiens et du chimpanzé montre des similitudes qui semblent refléter une longue "ré-hybridation" entre des Hominines et des Panines ; par suite, bien qu'un métissage entre l'Homo sapiens et le chimpanzé soit difficilement possible (en plus des chromosomes sexuels X, Y} qui sont très voisins, il subsiste 13 autres paires de chromosomes {3, 6, 7, 8, 10, 11, 12, 14, 16, 19, 20, 21, 22} qui semblent pratiquement identiques entre les deux espèces, ainsi que 6 paires qui sont restées proches à la suite d'insertions {1}, d'inversions {4, 5, 17} et de délétions {13, 18} relativement simples et facilement identifiables, mais deux paires de chromosomes {9, 15} ont été plus profondément différenciées à la suite de mutations complexes probablement échelonnées dans le temps au sein des tribus Hominines et/ou Panines), un métissage significatif entre au moins une espèce de chimpanzé d'une part, des espèces d'australopithèques et probablement des espèces d'Hommes (Homo habilis) d'autre part, conduisant à des échanges de gènes entre les deux tribus (98,8 % des gènes sont communs entre les hommes modernes et les chimpanzés modernes[réf. nécessaire]), a dû exister pendant peut-être quatre millions d'années selon les auteurs[15]. Ce métissage sporadique entre chimpanzés, australopithèques et humains se serait interrompu il y a deux millions d'années, coïncidant avec les premières migrations de Homo habilis hors du domaine naturel des chimpanzés.

    Deux espèces sont reconnues Pan paniscus et Pan troglodytes, le chimpanzé commun comptant quatre sous-espèces actuelles[13].

    Les chimpanzés et l'homme

    Le premier chimpanzé arrivé en Europe est celui de la ménagerie du duc d'Orange. Il mourut en 1641 et fut disséqué.

    Au cours des siècles suivants, de nombreux animaux sont capturés pour être rapportés en Occident. Doué d'une mimique extrêmement expressive, le chimpanzé est en effet une source de distraction dans les cirques et les jardins zoologiques. Les spectacles les plus appréciés font alors apparaître des animaux dressés et accoutrés dans des vêtements humains jouant des scènes quotidiennes. L'intelligence du chimpanzé le rend en effet capable de maîtriser des tours complexes. Par la suite, on verra plusieurs individus chimpanzés au cinéma, le plus célèbre étant sans doute Cheeta, un chimpanzé qu'on a pu voir régulièrement à l'affiche des films de Tarzan.

    Les chimpanzés ont aussi contribué à l'aventure scientifique et technologique du XXe siècle. En 1961, envoyé à bord d'une capsule spatiale américaine en orbite autour de la Terre, le chimpanzé Ham précède de quelques mois le cosmonaute soviétique Youri Gagarine dans l'espace. De par sa proximité génétique avec l'humain, le chimpanzé a aussi souvent été utilisé comme modèle animal dans les domaines médicaux et scientifiques. La prise de conscience publique et l'évolution des pratiques en laboratoires ont toutefois largement réduit son utilisation à des fins d'expérimentation animale. Au XXIe siècle, le chimpanzé reste un animal de prédilection pour la psychologie comparée car en étudiant ses capacités cognitives en lien avec celles des êtres humains, on peut mieux comprendre la spécificité et l'évolution de l'esprit humain[16].

    Dans les années 1960 et les suivantes, Jane Goodall a vécu dans la jungle pour étudier les chimpanzés. Elle a découvert, entre autres, qu'ils sont plus agressifs qu'on ne le supposait et qu'ils peuvent inventer des outils simples. Les chimpanzés peuvent apprendre à utiliser un langage élémentaire si des hommes le leur enseignent (voir ci-dessus). Elle fut aussi la première personnalité à s'engager pour la protection des chimpanzés en fondant l'Institut Jane Goodall.

    Les populations de chimpanzés ont été divisées par un facteur 10 au cours du XXe siècle[17]. Aujourd'hui, classés comme des espèces en danger par la CITES, le chimpanzé commun et, surtout, le chimpanzé nain vivant en milieu naturel sont sous le coup de diverses menaces dont les principales sont la destruction de leur écosystème et le braconnage pour la viande de brousse et la capture (qui passe souvent par la mise à mort des adultes pour récupérer les petits destinés à être revendus comme animaux de compagnie).

    Chimpanzé et fiction

    • L'étude des comportements (éthologie) des chimpanzés est au cœur du roman de William Boyd, Brazzaville Plage (1990).
    • Le film La Planète des singes, d'après le roman de Pierre Boulle met en scène une société dans laquelle les chimpanzés sont portés sur les sciences (et les orang-outans sont les administrateurs, tandis que les gorilles sont détenteurs du pouvoir exécutif).

    Menaces et conservation

    Comme les autres genres de primates anthropoïdes, les chimpanzés sont menacés par le développement des activités humaines (déforestation, trafic, consommation), par des maladies comme la fièvre d'Ebola.

    Partout en Afrique les populations sont en régression :
    La population totale initiale de chimpanzés se montait à plusieurs millions d'individus. Elle est passée de 2 millions au début du XXe siècle à 1 million en 1960 pour tomber à 300 000 dans les années 1980, et moins de 150 000 dans les années 2000. 90 % de la population des chimpanzés a disparu au cours des 50 dernières années[18].

    Les estimations actuelles seraient les suivantes :

    • Chimpanzés communs
      • 12 000 en Afrique de l'Ouest[réf. souhaitée]
      • 80 000 en Afrique centrale[réf. souhaitée]
      • 13 000 en Afrique de l'Est[réf. souhaitée]

    Depuis 2001, les chimpanzés font l'objet d'un programme de protection (Grasp) dans le cadre du PNUE (Programme des Nations unies pour l'environnement).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Base de références

    • Référence Brainmuseum : Pan troglodytes (en) (consulté le 13 mai 2014)
    • Référence Catalogue of Life : Pan troglodytes (Blumenbach, 1775) (en) (consulté le 13 mai 2014)
    • Référence CITES : espèce Pan troglodytes (Blumenbach, 1776) (+ répartition) (sur le site de Species+) (en) (consulté le 28 mai 2015)
    • Référence CITES : taxon Pan troglodytes (sur le site du ministère français de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement) (fr) (consulté le 28 mai 2015)
    • Référence ITIS : Pan troglodytes (Blumenbach, 1775) (fr) (+ version anglaise (en)) (consulté le 13 mai 2014)
    • Référence Mammal Species of the World : Pan troglodytes Blumenbach, 1775 (en) (consulté le 13 mai 2014)
    • Référence NCBI : Pan troglodytes (en) (consulté le 13 mai 2014)
    • Référence Tree of Life Web Project : Pan troglodytes (en) (consulté le 13 mai 2014)
    • Référence Fossilworks Paleobiology Database : Pan troglodytes Blumenbach 1775 (en) (consulté le 13 mai 2014)
    • Référence uBio : Pan troglodytes Linnaeus 1758 (en) (consulté le 13 mai 2014)
    • Référence UICN : espèce Pan troglodytes (Blumenbach, 1776) (en) (consulté le 28 mai 2015)

    Notes et références

    1. ITIS, consulté le 13 mai 2014
    2. 1 2 3 Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.
    3. 1 2 (en) Murray Wrobel, 2007. Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian. Elsevier, 2007. ISBN 0444518770, 9780444518774. 857 pageRechercher dans le document numérisé
    4. Nom vernaculaire français d'après Dictionary of Common (Vernacular) Names sur Nomen.at
    5. Voir cette espèce sur le site idRef
    6. http://brainmuseum.org/evolution/paleo/brnBodWt.html Volume du cerveau de quelques vertébrés
    7. http://www.larousse.fr/ref/vie-sauvage/chimpanze_178175.htm Le chimpanzé, sur Larousse.fr
    8. Voir Laurent Cohen : Pourquoi les chimpanzés ne parlent pas et 30 autres questions sur le cerveau de l’homme, Paris, Éditions Odile Jacob, 2009, ISBN 978-2-7381-2221-6. L’auteur est professeur de neurologie à l’Hôpital de la Salpêtrière à Paris.
    9. Voir Georges Chapouthier : Kant et le chimpanzé, essai sur l'être humain, la morale et l'art, Paris, Éditions Belin, 2009, ISBN 978-2-7011-4698-0
    10. (en) Jill D. Pruetz et Paco Bertolani, « Savanna Chimpanzees, Pan troglodytes verus, Hunt with Tools », Current Biology, vol. 17, no 5, , p. 412-417 (DOI 10.1016/j.cub.2006.12.042)
    11. 1 2 Les chimpanzés, presque humains et parfois même plus intelligents. Lemonde.fr, édition du 04.05.07.
    12. Sabrina Krief, conférence Médecine naturelle chez les grands singes en Afrique à la Cité des sciences, 4 octobre 2011
    13. 1 2 Mammal Species of the World, consulté le 13 mai 2014
    14. Fossilworks Paleobiology Database, consulté le 13 mai 2014
    15. 1 2 (en) Nick Patterson, Daniel J. Richter, Sante Gnerre, Eric S. Lander et David Reich, « Genetic evidence for complex speciation of humans and chimpanzees », Nature, vol. 441, no 7097, , p. 1103-1108
    16. Voir Georges Chapouthier, Kant et le chimpanzé, Belin, Paris, 2009, ISBN 978-2-7011-4698-0
    17. (en)
    18. Chimpanzés d'Afrique de l'Ouest : État de conservation de l'espèce et plan d'action, par Rebecca Kormos, Commission de sauvegarde des espèces UICN
    • Portail des primates
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