L'Être et le Néant
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L'Être et le Néant | ||||||||
Auteur | Jean-Paul Sartre | |||||||
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Genre | Essai philosophique | |||||||
Éditeur | Éditions Gallimard | |||||||
Collection | Bibliothèque des idées | |||||||
Date de parution | 1943 | |||||||
Lieu de parution | Paris | |||||||
Pays d'origine | France | |||||||
Nombre de pages | 722 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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L'Être et le Néant est un essai d'ontologie phénoménologique de Jean-Paul Sartre publié en 1943. Le principal objectif de Sartre est d'affirmer que l'existence individuelle précède l'essence individuelle. Sa principale préoccupation en écrivant ce livre était de démontrer que le libre arbitre existe.
Importance
L'importance du libre choix, conséquence de l'existentialisme athée, et cause de la responsabilité (« l'existence précède l'essence »).
Sartre fait la distinction entre l'« être pour soi » (l'homme conscient de son existence et de sa liberté), et l'« être en soi » (les animaux, la nature, les objets non conscients d'eux-mêmes) et l'« être pour autrui » (l'homme conscient qui se définit par rapport aux autres en regard). Il appelle « mauvaise foi » l'attitude de celui qui se cache sa liberté. C'est un retour historique, et une prise de position, vers l'homme à la fois libre et maître de lui-même, qui se définit à travers le spectre de cette triplicité dans laquelle il fonde un principe de monde sur une ontologie qui se développe à partir d'une position première du « pour soi » comme liberté absolue à travers laquelle il appuie sa phénoménologie de l'être. C'est à l'intérieur de cette idée que s'inscrit toute la puissance et l'originalité de son texte, c'est-à-dire « l'homme est condamné à être libre » à choisir sans raison et avant toute raison et il conclut que « l'homme est une passion inutile ».
Titre
Le titre provient du monologue de Hamlet de Shakespeare, "to be or not to be", dans la traduction "non servile" de Voltaire (Lettres philosophiques, Lettre 18) :
« Demeure, il faut choisir
Et passer à l'instant
De la vie à la mort
Et de l'être au néant. »
Contexte historique
Une suite était promise, en l'espèce une Morale existentialiste, qui n'a jamais été écrite, si ce n'est par Simone de Beauvoir avec Pour une morale de l'ambiguïté, ou dans les Cahiers pour une morale, publiés après la mort de Sartre.
Critique
Selon un mot resté fameux, George Steiner a estimé que l’Être et le Néant n'est qu'« une longue note de bas de page (...) humanisée et psychologisée par Jaspers »[1] de Être et Temps de Martin Heidegger[2].
Voir aussi
- L'Être et le Néant a été classé en France, selon un sondage mené en 1999 par la Fnac et le journal Le Monde, à la 13e place des 100 meilleurs livres du XXe siècle.
Notes
- ↑ « an extended footnote, a footnote humanized and psychologized by Jaspers », George Steiner, « New Movements in Eupopean Culture », New Directions n° 52, 1988, page 90
- ↑ (en) Ian Ward, Kantianism, Postmodernism and Critical Legal Thought, éditions Kluwer Academic Publisher, 1997, page 85
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