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Koï

Koï

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Carpe koï de variété Kohaku, l'une des variétés issue de la sous-espèce Cyprinus carpio carpio Linnaeus, 1758

La carpe koï est un grand poisson ornemental asiatique. Il s'agit d'une race appartenant à la sous-espèce de carpe Cyprinus carpio carpio Linnaeus, 1758[1]. Très prisée et élevée en Chine, en Corée, au Japon et au Vietnam, ce poisson d'eau douce a été obtenu à partir de croisements entre individus sélectionnés de la Carpe commune (Cyprinus carpio) qui vivait à l'origine dans les rizières. Essentiellement végétarienne, cette carpe n'est pas un prédateur malgré sa grande taille. Ces poissons arborent diverses couleurs : rouge, blanc, jaune, noir, etc. Certaines variétés colorées sont très prisées par les collectionneurs et atteignent des prix énormes alors qu'elles ne sont encore âgées que d'environ deux ans. En Asie du Sud-Est, les koïs sont considérées comme un symbole d'amour et de virilité.

Dénominations et étymologie

Le terme japonais koï (, koi?, signifie littéralement carpe)carpe koï signifierait donc de façon redondante carpe carpe. Originellement, le nom chinois de cette carpe est jinli (chinois simplifié : 锦鲤 ; chinois traditionnel : 錦鯉 ; pinyin : jǐn lǐ ; littéralement : « carpe de brocart »), et il a donné en japonais nishikigoi (錦鯉?, toujours littéralement « carpe de brocart »). Le poisson étant la carpe la plus répandue des jardins en Extrême-Orient, il est tout simplement appelé koi (carpe en japonais).

Biologie et comportement des koïs

Articles principaux : Cyprinus carpio carpio et Carpe commune.

Les carpes koïs sont omnivores à tendance herbivore donc de caractère pacifique et grégaire. Regroupées en bancs, elles effectuent ensemble des allers-retours entre leurs lieux de repos et d'alimentation[réf. souhaitée].

Les koïs affectionnent les fonds sablonneux ou vaseux où elles cherchent de la nourriture à l'aide de leurs deux paires de barbillons. Plus la température de l'eau est élevée, plus les carpes seront voraces. Lorsque la température descend en dessous de 6 °C, les carpes cessent pratiquement de s'alimenter et entrent dans une phase de semi-hibernation qui peut durer tout l'hiver. Elles se cachent alors au fond du bassin, presque enfoncées dans la vase afin de se protéger du froid[2].

La carpe est réputée pour sa longévité, en général 18 à 20 ans, mais certains spécimens sont arrivés à 70 ans.

En captivité

Les carpes koïs ne peuvent être maintenues qu'en extérieur, dans des bassins aménagés ou des étangs. Elles sont incapables de survivre en aquarium car il faut un mètre cube d'eau pour une carpe adulte[2].

La carpe koïs est un animal paisible et familier, la cohabitation avec d'autres espèces de poissons ne pose donc aucun problème[3].

Elle se contente de tout type de nourriture pour poisson de bassin. La quantité absorbée dépend de la température de l'eau, et donc la nourriture est plus facile à doser si elle flotte. Durant les mois d'hiver et en dessous de 6°/8°C environ, il est inutile de les nourrir[3].

L'histoire de la carpe koï

La Carpe commune (formes normale et cuir) qui a servi de souche aux carpes koï.
Six variétés colorées de koi.

La carpe koï n'est pas originaire du Japon. La plus ancienne forme du nishikigoi, appelé magoi, était noire et vivait dans les mers Noire, Caspienne, d'Aral et d'Azov. C'est en Chine qu'apparaissent les premiers écrits les concernant vers 500 av. J.-C. La carpe koï fut introduite au Japon lors des invasions chinoises[2].

Les premières techniques d'élevage de cette carpe furent également inventées en Chine essentiellement pour la saveur de sa chair. Les variations chromatiques se limitaient alors au rouge et au gris.

Au XVIIe siècle, dans la région du Niigata, la carpe est introduite dans les rizières afin d'améliorer le régime alimentaire à base de riz des paysans. Les premières mutations chromatiques remarquables apparaissent entre 1804 et 1830 et concernèrent les carpes rouges, blanches et jaunes. Entre 1830 et 1850, les kohaku se dessinent à la suite d'un croisement entre une carpe blanche et une carpe rouge. Dès la fin du XIXe siècle, la plupart des variétés actuelles sont établies[2].

L'élevage des carpes koï ne connut cependant qu'un succès ne dépassant pas les frontières du Niigata. Mais, certains poissons y valurent bientôt leur pesant d'or et l'élevage fut temporairement interdit par les autorités locales qui considéraient cela comme de la spéculation.

À la faveur d'une exposition à Tokyo en 1914, les koïs sortirent de leur isolement, le maire d'un village du Niigata y ayant envoyé 27 exemplaires afin de sensibiliser le public aux conditions de travail pénible dans la région. Huit de ces carpes offertes au fils de l'empereur Taisho constituèrent un événement qui permit la propagation de la carpe koï dans le monde entier[2].

Le marché de la carpe koï s'est considérablement développé à l'issue de la Seconde Guerre mondiale grâce au transport aérien et la création d'élevages hors du Japon. De nombreux pays assurent désormais la production de carpes ornementales cependant la qualité des koïs élevées au Japon surpasse la concurrence[réf. nécessaire].

Marché et collectionneurs

Les carpes koï peuvent être très onéreuses, suivant leur classe : A, B et C (la classe A étant la plus chère). Le prix de certains spécimens rares et très esthétiques a pu atteindre 200 000 dollars (180 000 euros)[réf. nécessaire] au début des années 2000. Une vente réalisée en 2008 a atteint le montant record de 347 000 euros[réf. nécessaire].

Les carpes koï de la classe A proviennent uniquement d'élevages japonais et considérées comme étant les meilleures. Les carpes koï nées de parents japonais mais qui n'ont pas été élevées au Japon forment la classe B. En revanche, les carpes de grade C n'ont pas de liens de parenté avec les koïs et ne devraient pas être considérées comme telles[réf. nécessaire].

La plus prisée des carpes koï est le tancho. Cette carpe est blanche avec une tache rouge unique sur le sommet de la tête, particulièrement appréciée des Japonais en raison du motif rappelant le drapeau du pays[2]. Son nom provient de la grue du Japon, qui arbore également ce motif.

Législation

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La carpe koï est considérée comme étant un animal domestique en droit français.

Principales variétés

Poisson blanc avec une tache ronde rouge sur la tête
La variété Tancho évoque le drapeau japonais
Schéma des différentes variétés de koï

La carpe koï est représentée par différentes variétés[2] :

  • Kohaku (红白?) : variété blanche à taches rouges ;
  • Taisho-Sanke (大正三色?) : variété tricolore à fond blanc et taches rouges et noires ;
  • Showa-Sanshoku (昭和三色?) : variété tricolore à fond noir et taches blanches et rouges ;
  • Bekko (別光?) : variété bicolore :
    • Shiro-Bekko (variété à fond blanc et légères taches noires) ;
    • Aka-Bekko (variété à fond orange et légères taches noires) ;
    • Ki-Bekko (variété à fond jaune et légères taches noires) ;
  • Goshiki (variété composée de 5 couleurs : Le noir, le rouge, le blanc, le gris et l'indigo) ;
  • Bekko (variété bicolore avec des traces noires sur un fond d'une autre couleur) ;
  • Utsurimono (寫類?) : (variété bicolore à fond noir) ;
  • Asagi (淺黃?) : variété présentant des reflets métalliques ;
    • Asagi-Shusui : variété gris bleuté et blanche avec des taches rouges ;
    • Shusui (秋翠?) : variété ne présentant pas de reflets métalliques ;
  • Koromo : variété avec écailles présentant une bordure bleue ;
  • Hikarimono : variété unicolore métallique ;
    • Ogon : variété de couleur platine ;
  • Hikari-Utsurimono (光寫類?) : variété tricolore métallique ;
  • Hikari-Moyomono (光模樣?) : variété multicolore métallique ;
  • Hikari-Mujimono (光無地?) : variété monochrome : orange, jaune ou grise ;
  • Kumonryu (九紋龍?)
  • Kawarimono : regroupant tous les poissons sans reflets métalliques n'appartenant à aucune autre variété :
    • Chagoi (茶鯉?, littéralement « carpe de couleur thé ») : variété unicolore allant du vert au brun, du clair au foncé. Le chagoi est une carpe à croissance rapide et de taille importante à l'âge adulte mais est surtout connu pour sa docilité et sa familiarité avec l'homme. Son comportement influe sur celui des autres carpes koï du bassin.
    • Karasugoi
    • Matsubagoi
  • Kujaku (孔雀?)
  • Kinginrin (金银鳞?) : variété présentant des écailles très brillantes et argentées ;
  • Tancho (丹頂?) : variété avec une tache rouge sur la tête, très recherchée car elle évoque le drapeau japonais
  • Doitsu (德國鯉?)

La carpe de brocart dans la culture

Les carpes de brocart ont une place importante dans la culture japonaise, où elles sont un symbole d'amour et de virilité[réf. souhaitée]. Leur succès s'est étendu partout où ces poissons ont été exportés, elles apportent beaucoup de charme et de dynamisme à un bassin de jardin. Les carpes koï étant très calmes, elles apportent beauté et sérénité dans un bassin.

Au Japon, ces carpes servaient à agrémenter les jardins. Elles donnaient une touche de couleur, de vie et de sérénité dans ce lieu de repos. La tradition voulait que l'invité prestigieux choisisse en entrant le spécimen qu'il allait déguster pendant le repas[réf. nécessaire].

Plus précisément, elles représentent la force et la persévérance, du fait qu'elles remontent à contre-courant les rivières et cascades du Japon et d'Asie. Selon la légende chinoise, les carpes du fleuve Jaune, après avoir remonté le fleuve, s'envoleraient vers le ciel en se transformant en dragons. Cette légende serait à l'origine au Japon des koi-nobori (鯉幟?, lit. « bannière carpe »), des manches à air en forme de carpes koï utilisées lors de la journée des enfants, le 5 mai, héritée de la fête chinoise du duanwu, du 5e jour du 5e mois du calendrier lunaire), ayant jadis pour objet d'encourager les garçons à être forts et valeureux[4].

Dans la culture chinoise, la carpe koï possède huit vertus. Elle montre à travers elles la Voie à suivre pour vivre toujours en phase avec la réalité[5].

On raconte que le philosophe Confucius reçut une carpe koï de la part du roi et aurait nommé son fils d'après ce poisson, car il était le seul à pouvoir remonter les chutes du fleuve Jaune[2].

En Chine, elles agrémentent les bassins des temples bouddhistes et taoïstes, généralement au côté de tortues carnivores, créant ainsi un équilibre naturel, ou des parcs et jardins.

De la même façon, en Europe, on place souvent des carpes de couleur noire dans les bassins des châteaux.

La carpe koï dans la culture populaire

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L'entrée du fourreau (saya) d'un sabre (katana) est appelée koiguchi (鯉口?), litt. « bouche de carpe ».

Le Pokémon Magicarpe et son évolution Léviator sont inspirés par la légende de la cascade du fleuve Jaune (voir la légende des koinobori).

Notes et références

  1. Référence FishBase : espèce Cyprinus carpio carpio (en) (+ traduction (fr)) (+ noms vernaculaires 1 & 2)
  2. 1 2 3 4 5 6 7 8 La grande encyclopédie des fascinants koï, Édition Chantecler
  3. 1 2 Les Koïs japonais sur le site Les jardins aquatiques , consulté le 8 septembre 2013
  4. . « Les origines japonaises de la fête des enfants », sur Koi nobori - la fête des enfants du monde, Espace HATTORI, Centre Culturel Franco-Japonais, (consulté le 30 mai 2009)
  5. Hesna Cailliau, Les huit paradoxes de la carpe koï, Institut Bruno Lussato & Marina Fédier

Voir aussi

Bibliographie

  • P. Balza, La Carpe Koï, Paris, , 93 p.
  • Le guide complet des Koi, Chantecler, (ISBN 978-2-80343-311-7)
  • Dr Herbert R. Axelrod, Introduction aux koïs, TFH Publications, , 128 p.
  • Peter Cole, L'art de la carpe koï : le guide complet, Le Point vétérinaire, , 128 p.
  • Bernhard Teichfischer, Koï : dans les plus beaux jardins aquatiques, Dähne, , 239 p. (ISBN 978-3-92168-497-9)
  • Sandra Lechleiter et Christian-Peter Steinle, Koï, Ulmer, (ISBN 978-2-8413-8149-4)

Articles connexes

  • Carpe (poisson)
  • Poisson rouge
  • Élevage sélectif des animaux
  • Carpe miroir
  • Portail des animaux de compagnie
  • Portail de l’aquariophilie
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