Kawasaki Heavy Industries
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Dates clés | 1878 (création) 1953 (1re moto) |
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Personnages clés |
Shozo Kawasaki (Fondateur) Tadaharu Ohashi (CEO) |
Forme juridique | Public |
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Slogan | Let the good times roll |
Siège social | Minato-ku et Chūō-ku (Kobe) (Japon) |
Activité | industrie |
Produits | hélicoptères, motos, train, sous-marin, moteurs de jet, bateau, etc. |
Filiales | > 50 |
Effectif | 29,211 (2007) |
Site web | http://global.kawasaki.com/ |
Chiffre d’affaires |
¥ 1,438 billion € 20,8 milliards (2007) |
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Résultat net |
¥ 29,7 billions € 429,6 millions (2007) |
Kawasaki Heavy Industries, Ltd. (川崎重工業株式会社, Kawasaki Jūkōgyō Kabushiki-gaisha?) est une entreprise japonaise.
Histoire
Elle fut fondée en 1878 par Shozo Kawasaki, avec pour premier objectif de construire des bateaux en acier.
Dès 1907, Kawasaki fabrique des locomotives, des moteurs, des turbines à vapeur et se lance dans l’aéronautique (15 ans après le premier avion des frères Wright).
Durant la Seconde Guerre mondiale, Kawasaki construit près de 20 000 avions, 20 porte-avions, 30 cuirassés et 250 sous-marins pour le compte de l'armée japonaise.
Grâce au plan Marshall, Kawasaki est relancée après la guerre et se sert de son savoir-faire pour construire des pétroliers, des sous-marins civils et des bateaux à fort tonnage, et construit ses premières motos en 1953.
Aujourd’hui KHI est une multinationale composée de plus de cinquante filiales. Les activités de Kawasaki se composent de sept grandes parties :
- Aérospatiale : Avions civils et militaires, hélicoptères, fusées, satellites
- Trains : TGV japonais (Shinkansen), métros (exemple : Rames 7000 Series du métro de Washington), monorails, locomotives (Diesel et électriques), wagons
- Énergie : turbines, pompes, centrales thermiques, équipement nucléaire
- Environnement : incinérateurs, stations d’épuration, déchèteries
- Marine : ferry à grande vitesse, pétroliers, sous-marins civil, porte-conteneurs, méthaniers, moteurs et turbines marines, machinerie pour plates-formes
- Motos et motomarine : motos, quads, jet-ski
- Usines et ouvrages d’arts : cimenteries, aciéries, usines pétro-chimiques, tunneliers, bulldozers, ponts, boucliers, stades, robots industriels
En juin 2013, le président directeur général du groupe, Satoshi Hasegawa est licencié. Il avait dissimulé au conseil d’administration de Kawasaki un projet de fusion des activités de chantiers navals avec Mitsui Engineering & Shipbuilding, un de ses principaux concurrents[1].
Moto
L'activité motocycliste de Kawasaki est sans doute la plus connue, mais elle ne représente que 20 % de son chiffre d'affaires. Elle a débuté après la Seconde Guerre mondiale, du fait que la firme devait abandonner sa production d'avions militaires.
Tourisme
La production moto commence en 1952 avec la création d'un moteur 4-temps de 60 cm3 suivie de la commercialisation de petites cylindrées 2-temps (copies des motos allemandes)
En 1962, Kawasaki rachète la firme Meihatsu, puis la firme Meguro en 1964, et débute la commercialisation de sa 650 W1 (4-temps, copie de la BSA A7). Viendront ensuite la 250 A1 Samurai et la 350 A7 Avenger (bicylindre, 2-temps), à distributeurs rotatifs. L'Avenger inaugurera la Coupe Kawasaki en France.
Après ces modèles « ordinaires », Kawasaki sort en 1968 un modèle surprenant, la 500 H1 Mach III, au moteur trois-cylindres deux-temps.
Suivra une gamme d'extraordinaires machines de la même architecture : en 1971, la 250 S1, la 350 S2, qui obtiendra ses lettres de noblesse avec la coupe Kawasaki, qui révélera des pilotes comme Patrick Pons, la 750 H2 Mach IV (de 1972 à 1975), machine d'exception, puis la 400 S3, version plus civilisée de la S2, qui lui succédera en coupe Kawa. Ces fantastiques machines ne résisteront pas aux normes antipollution.
En 1973, Kawasaki sort la mythique 900 Z1, machine équipée d'un moteur à 4 cylindres 4-temps à double arbre à cames en tête, destinée à concurrencer la 750 Honda (tous les modèles commençant par Z sont des 4-temps). Premier succès en compétition en France, au Tour de France moto qui renaît cette année-là au guidon Alain Renouf, Champion de France de Course de côte puis 2e au Bol d Or 1973 avec Guili et Renouf.Elle évoluera ensuite en 1 000 cm3 (1977), puis 1 100, et plus, mais aussi vers le bas, avec des variantes commençant à 400 cm3. La Z 650 fera une très belle carrière à partir de 1977 (participation une année à la Coupe Kawasaki).La Z 650 sera déclinée en une Z 500 et Z 400, elles-mêmes dérivées en GPz 550 et en GPz 400 (modèles monoamortisseur à flexibilité variable), et vers le haut en GPz 750, qui donnera naissance à l'unique modèle à turbocompresseur de la marque, la GPZ 750 turbo.
Plus originales seront la Z 750 GT et la 1000 ST, avec transmission par arbre à cardan. Le passage aux 4-temps ne donnera pas lieu qu'à des réussites, comme en témoigne la terne Z 400 cm3 bicylindre, voire la Z 250 (qui terminera la coupe Kawa). Kawasaki sortira aussi, de 1978 à 1988, un modèle de prestige sans suite, la Z 1300, un six-cylindres à refroidissement liquide et transmission à cardan. En 1984, la GPZ 900 Ninja préfigurera les monstres de puissance de l'époque moderne.
Jusqu'à nos jours, Kawasaki reste un grand constructeur de motos, avec une gamme incluant des hypersportives comme des Grand Tourisme.
Compétition
Dans les années 1960, Kawasaki aura quelques succès en Grand Prix (Dave Simmonds, champion du Monde en 1969), mais c'est dans les années 1970 que la marque s'imposera véritablement, Christian Ravel sur H1R en Grand Prix 500 et avec les courses d'endurance (Godier Genoud, champions du Monde dès 1975).
La marque sera championne du monde en GP 250 cm3 de 1978 à 1981 ainsi qu'en catégorie 350 cm3 en 1978, 1979, 1981 et 1982. Elle sera victorieuse au championnat du monde d'endurance en 1991, 1992, 1993, 1994, 1996 et 1997.
L'Américain Scott Russell (en) est champion du monde de Superbike en 1993 avec une Kawasaki. Le titre de champion du monde supersport sera acquis en 2001.
Galerie
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Une 500 H1B de 1972
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La légende de la coupe Kawa... (derrière, une 250 S1)
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La 750 H2(ici, la H2B de 1974)
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La 900 Z1
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La Z1300 à 6 cylindres
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ZZR 1400 : 1,4 L de cylindrée, plus de 300 km/h, 192 ch
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500 GPZ
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La bonne à tout faire ER-6
Motomarines
Clayton Jacobson II, un Américain qui rêvait de créer une machine pour faire du ski nautique sans avoir l'obligation d'être tiré par un bateau, fut approché par Kawasaki Heavy Industries (KHI) en 1970 après que son projet fut abandonné chez le constructeur canadien de motoneiges Bombardier. Il y développa le JetSki en 1973, la première motomarine de type « à bras », qui deviendra la marque de commerce de Kawasaki dans ce domaine et pendant longtemps un synonyme pour motomarine. La première série de « JetSki » mesurait 2,08 par 0,61 mètres, pesait 100 kilogrammes et elle était propulsées par un moteur de 398 cm³ à carburateur. La coque en fibre de verre était disponible en deux versions : le modèle WS-AA dont le fond était plat et le modèle WS-AB, plus agressif, avec un fond en V. Environ 550 unités furent fabriqués la première année dont les 2/3 était du modèle WS-AB. Ces véhicules se vendaient 995 dollars.
En 2014, la gamme ne possède que cinq modèles, tous des motomarines « à selle » :
- STX 15 f (moteur de 1 498 cm3 de 152 ch)
- Ultra LX (moteur de 1 498 cm3 de 160 ch)
- Ultra 300 X (moteur de 1 498 cm3 compressé de 300 ch)
- Ultra 300 LX (moteur de 1 498 cm3 compressé de 300 ch)
- Ultra 300 SE (moteur de 1 498 cm3 compressé de 300 ch)
Notes et références
- ↑ Bataille navale chez Kawasaki, Stéphane Lauer, blog.lemonde.fr, 15 juin 2013
Lien externe
- Site officiel
- Kawasaki Group Channel - YouTube
- Site officiel de Kawasaki Motor France
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