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Jiu-jitsu brésilien

Jiu-jitsu brésilien

Jiu-jitsu brésilien
Une des premières compétitions de Gracie jiu-jitsu organisée en France, Paris, 1997
Une des premières compétitions de Gracie jiu-jitsu organisée en France, Paris, 1997

Autres noms Gracie Jiu-jitsu

Abréviations : JJB, BJJ (pour l'anglais Brazilian jiu-jitsu), GJJ (Gracie jiu-jitsu)

Domaine Grappling
Pays d’origine  Brésil
Fondateur Hélio Gracie
Dérive de Judo (Kōdōkan, Kosen)
Sport olympique Non

Le jiu-jitsu brésilien (portugais : jiu-jitsu brasileiro; japonais : ブラジルの柔術, burajiru no jūjutsu), est un art martial, un sport de combat et un système de défense personnelle dérivé de techniques du judo et du ju-jitsu importées du Japon au Brésil par Mitsuyo Maéda vers 1920, puis développé par la famille Gracie.

Le jiu-jitsu brésilien promeut le concept qu'une personne peut se défendre face à un opposant plus lourd et fort en utilisant les techniques appropriées, plus particulièrement en amenant le combat au sol et en appliquant des techniques d'étranglement, de clé articulaire ou de compression musculaire.

C'est un art martial jeune et en permanente évolution. Bien que peu médiatisé en Europe, il est réputé au Brésil, aux États-Unis et au Japon.

Histoire

Sensei Mitsuyo Maeda (1904)
Maître Hélio Gracie (2004)

Mitsuyo Maéda, né au Japon en 1879, pratiqua d'abord le sumo, avant d'entrer au Kodokan (école de judo de Jigoro Kano créée en 1882) en 1897. En 1904, alors 4e dan de judo, il partit aux États-Unis, avec Tsunéjiro Tomita, pour faire la démonstration de cette nouvelle discipline en affrontant des lutteurs. Il effectua un premier séjour au Brésil en 1907, puis en 1914Belém), et participa à l'établissement de la colonie japonaise au Brésil en 1920. Au cours de ces séjours au Brésil, il participa à des combats de lutte libre (vale-tudo) pour montrer la supériorité du Kodokan (école de judo fondée par Jigoro Kano) et pour gagner un peu d'argent. Il fut alors surnommé « Conde Koma ». Durant cette période, il fut aidé par Gastão Gracie, descendant d'une famille écossaise. En remerciement, il enseigna l'art du combat à son fils, Carlos Gracie, qui l'enseigna à son tour à ses frères, Oswaldo, Gastão Jr, George Jr (Gastao et Cesalina Gracie avaient huit fils). Devenu leader du clan Gracie, le jeune élève Carlos qui était attiré par le combat réel modifia rapidement les techniques apprises par le comte Koma pour l'adapter à la réalité brésilienne. Carlos Gracie commença à tester lui-même ses techniques en lançant lui aussi des défis. Carlos Gracie avait la réputation de combattre n'importe qui, sans distinction de taille ou de poids. Il demeura invaincu et devint une légende au Brésil.

Helio Gracie était un autre frère de Carlos, mais le médecin lui avait déconseillé de pratiquer, en raison de sa santé fragile et il se contentait donc de regarder et d'écouter l'enseignement de son frère. À l'âge de 16 ans, il remplaça Carlos lors d'un cours, en se servant de ce qu'il avait mémorisé. Il commença ainsi la pratique du ju-jitsu, mais repensa le ju-jitsu traditionnel avec l'esprit brésilien et adapta les mouvement à sa propre physionomie, étant de petit gabarit (1m65, 64 kg). Il créa ainsi un art martial propre, qui reste jeune par rapport à son ancêtre japonais. Une première tentative d'imposer cet art martial face à l'école japonaise échoua ainsi en 1951, avec la défaite d'Helio Gracie face au champion du Japon de Judo, Masahiko Kimura. Celui-ci récidivait 8 ans plus tard en venant à bout de Santana, champion de Gracie jiu-Jitsu (1 victoire et 1 nul).

Aujourd'hui, des Académies de jiu-jitsu brésilien se sont créées un peu partout, chaque membre de la famille Gracie dirigeant sa propre académie (ou presque), même si le nombre de pratiquants reste restreint en Europe.

Technique

Contrairement à la majorité des arts martiaux, qui privilégient le combat debout, pieds et poings, le jiu-jitsu brésilien se focalise sur le combat au sol, domaine extrêmement technique et où le gabarit joue moins.

Cela s'avère d'autant plus juste si l'un des deux adversaires a fait le choix de combattre au sol. En effet, on peut souvent forcer un adversaire à aller au sol, alors qu'en revanche on ne peut jamais obliger l'autre à combattre debout.

Dès lors, la victoire dans un combat libre entre deux adversaires passe généralement par une maîtrise des techniques de combat au sol. Il en résulte une place nettement moins importante laissée en matière de projections ou de techniques de frappe du jiu-jitsu brésilien par rapport aux autres arts martiaux.

Ainsi de nombreux jiu-jitsukas affrontent lors de combats libres, des lutteurs, des boxeurs ou des karatékas dans le cadre de compétitions internationales telles que le Pride Fighting Championships ou l'Ultimate Fighting Championship, et s'imposent comme de redoutables combattants. Même si les jiu-jitsukas se font amener au sol, et se retrouvent à combattre dos au sol, il s'agit d'une position (appelée dans la garde) intéressante en pur jiu-jitsu brésilien qu'il faut savoir maîtriser en combat libre.

Tout comme au sambo, les pratiquants du jiu-jitsu brésilien pratiquent le combat au sol total. Ils ont à leur disposition tout un arsenal de clés de bras (épaule, coude, poignet), de clés de jambe (genou, cheville, pied), de clés de cou, et d’étranglements. Le jiu-jitsu brésilien représente une spécialisation du combat au sol, avec la redécouverte de nouvelles positions caractéristiques comme la garde (où dos au sol, on enserre la taille de l’adversaire entre ses jambes), qui permet de se protéger des techniques de soumission, tout en étant capable d’en délivrer.

Le jiu-jitsu brésilien et son application en vale-tudo (tout est permis en portugais) se sont révélés particulièrement efficaces lors de la création en 1993 des Ultimate Fighting Championships ou UFC qui virent la victoire de Royce Gracie, ou encore à l'occasion des défis remportés par Rickson Gracie, véritable légende des arts martiaux.

Grades

Une ceinture bleue de jiu-jitsu brésilien avec trois barrettes.

Comme au judo ou au karaté, le jiu-jitsu brésilien utilise un système de ceintures de couleurs afin de marquer la progression des pratiquants. Les débutants commencent leurs parcours avec la ceinture blanche, tandis que la ceinture noire est elle attribuée aux pratiquants les plus aguerris. Un système de « barrettes »[1] attachées à un bout de la ceinture est aussi parfois mis en place afin d'indiquer l'avancement entre les ceintures[2].

Enfants
(moins de 16 ans)
Blanche
Grise
Jaune
Orange
Verte
Adultes
(16 ans et plus)
Blanche
Bleue
Violette
Marron
Degrés de la ceinture noire
(19 ans et plus)
Noire 0-6
Rouge et noire 7-8
Rouge 9-10

Tenue

Le jiu-jitsu brésilien, comme le judo et le ju-jitsu, est traditionnellement pratiqué avec un keikogi, souvent appelée kimono. La tenue est composée d'un pantalon et d'une veste en coton fermée par une ceinture. Comparé au judogi, le kimono de jiu-jitsu brésilien est souvent plus resserré au niveau des manches et du pantalon afin de rendre plus difficile leur saisie. La variété des couleurs rencontrées est aussi plus importante. Si le blanc reste la couleur originelle de la tenue, il n'est pas rare de voir des kimonos bleus, noirs voire rouges ou encore effet camouflage sur les tapis[3]. L'ajout de patchs sur la veste et le pantalon est aussi une pratique commune, notamment pour afficher son école. Les règlements de compétition n'autorise toutefois que les tenues unies de couleur blanc, bleu ou noir, et l'application de patchs uniquement sur des zones définies[4].

Le jiu-jitsu brésilien peut aussi se pratiquer sans kimono, dit « no gi ». Dans ce cas, les combattants ne peuvent saisir la tenue et sont généralement vêtus d'un short et d'un rashguard.

Règlement de compétition

Six aires de combat lors d'une compétition de jiu-jitsu brésilien à Ipatinga.

Si plusieurs organismes et fédérations proposent de légères variantes du règlement pour la pratique du jiu-jitsu brésilien ou discipline analogue de grappling en compétition, les règles éditées par l'International Brazilian Jiu-Jitsu Federation (en) (IBJJF) s'imposent en référence depuis les années 1990 et le développement de ce sport à travers le monde. Les Championnats du monde organisés par cette fédération depuis 1996 sont d'ailleurs considérés comme la plus prestigieuse compétition de jiu-jitsu brésilien[5].

Le règlement de l'IBJJF[6] opposent les participants selon leurs grades, leurs catégories d'âge et de poids. Cependant, une compétition dite absolute peut rassembler tous les compétiteurs du même grade et de la même catégorie d'âge, qu'importe leurs poids.

Lors d'un combat de jiu-jitsu brésilien, deux combattants se font face sur une aire de combat carrée composée de tapis, d'une taille allant de 64 m2 à 100 m2. La surface centrale est entourée de tapis, généralement d'une couleur différente, constituant la « zone de sécurité ». Si les concurrents viennent à sortir de cette zone de combat, le match est mis en pause le temps que l'arbitre les ramène au centre dans la même position.

Un seul arbitre est présent sur les tapis et fait autorité dans les décisions qu'il donne via des gestes codifiés. Le but de l'opposition est de faire abandonner son adversaire à l'aide d'une technique de soumission avant la fin du temps imparti. Des points sont aussi distribués par l'arbitre au cours du combat, suivant les actions effectuées, et permettent de déterminer un vainqueur si aucun des concurrents n'a pu faire abandonner l'autre avant la fin du chronomètre.

Attribution des points

Passage de garde : 3 points

Critères d’attribution des points :

  • le combattant a passé les jambes,
  • le dos de l’adversaire est tourné vers le sol,
  • le combattant marque le contrôle sans laisser d’espace entre les deux corps pendant au moins trois secondes avant de changer de position,
  • l’adversaire ne maintient pas le bras de l’attaquant en contrôle de type « garde ouverte ».

Les points ne sont pas attribués si :

  • l’attaquant doit sans cesse bouger son corps et s’adapter pour contrôler l’adversaire, sans réussir à stabiliser trois secondes la position,
  • l’adversaire repasse à quatre pattes,
  • si l’adversaire reprend immédiatement dans la garde ou demi-garde,

Dans ces cas, l’attaquant marque « avantage ».

Remarques :

  • Le passage de demi-garde est considéré comme un passage de garde : 3 points
  • Si un combattant est repris dans la demi-garde et ressort sa jambe, il a comptabilisé un nouveau passage de garde.
  • Le passage de la garde à la demi-garde est compté «avantage» si l’attaquant a le bassin plaqué contre son adversaire (si l’adversaire arrive à maintenir de la distance et à reste sur le côté, il n’y a pas d’avantage).

Projection : 2 points

Critères d’attribution des points :

  • La projection est nette (une grande partie du dos de l’adversaire touche le sol) même si l’attaquant reste debout
  • La projection n’est pas nette (adversaire tombant sur le côté) mais l’attaquant contrôle la position d’arrivée au sol

Les points ne sont pas attribués si :

  • l’adversaire arrive sur les fesses ou le côté et passe immédiatement à quatre pattes

Dans ce cas, l’attaquant marque « avantage »

Remarques :

  • Si les deux genoux de l’adversaire sont au sol lorsque commence l’attaque, il ne peut être marqué qu’ « avantage ». Si un des deux genoux est levé, il est marqué deux points.
  • Si les deux adversaires s'assoient simultanément en position de garde assise (double « pull-guard »), le premier à se relever se verra attribué un « avantage ».

Renversement : 2 points

Il s’agit d’une technique démarrée d’une position inférieure qui amène l’attaquant à une position supérieure.

Critères d’attribution des points :

  • L’adversaire était au-dessus de l’attaquant au début de la technique
  • L’adversaire arrive sur le côté, les fesses ou le dos
  • L’attaquant contrôle la position d’arrivée

Les points ne sont pas attribués si :

  • L’attaquant commence l’action au-dessus de l’adversaire (les retournements type «Judo» lorsque l’adversaire est à quatre pattes)
  • L’adversaire est renversé mais revient immédiatement dans la garde

Dans ces deux cas, l’attaquant marque « avantage ».

Remarques :

  • Les renversements peuvent être exécutés depuis la garde ou la demi-garde.
  • Les deux points sont marqués même si l’attaquant arrive dans la demi-garde de l’adversaire
  • Les sorties de contrôles (croix, montée…) ne sont pas des renversements et ne donnent ni points, ni avantages

Passage en position montée : 4 points

Critères d’attribution des points :

  • l’attaquant est tourné vers le visage de l’adversaire (pas de points pour montée inversée)
  • la position doit être maintenue 3 secondes
  • l’adversaire peut être à plat dos, sur le côté ou sur le ventre
  • au moins un des deux genoux de l’attaquant doit être au sol
  • un bras de l’adversaire peut-être pris sous les jambes mais pas les deux

Les points ne sont pas attribués si :

  • un pied de l’attaquant est toujours pris entre les jambes de l’adversaire

Remarques :

  • passage de garde + montée = 3+4 points

Genou sur estomac : 2 points

Critères d’attribution des points :

  • le genou du côté des jambes de l’adversaire est sur son abdomen

Les points ne sont pas attribués si :

  • le genou du côté de la tête de l’adversaire est sur le sol

Passage dans le dos : 4 points

Critères d’attribution des points :

  • la position est stabilisée 3 secondes
  • les deux crochets sont passés aux hanches
  • un bras de l’adversaire peut-être pris sous les jambes mais pas les deux

Les points ne sont pas attribués si :

  • le corps de l’adversaire est entouré par les jambes en triangle
  • un seul crochet est passé

Remarques :

  • les points sont accordés que l’adversaire soit à quatre pattes, ventre en l’air ou ventre vers le sol.

Situations particulières

Pour prendre dans la garde depuis la position debout : - Il est nécessaire de tenir le kimono de l’adversaire (manche, revers, pantalon…) sinon, il est comptabilisé comme une « faute modérée ». - Si l’adversaire tient le pantalon et soulève la jambe de celui qui s’assoit, il marque 2 points.

Les plus grands compétiteurs de jiu-jitsu brésilien

Le Gracie magazine a élu, avant les championnats du monde de 2004 et après un sondage auprès de nombreuses personnalités du monde du JJB, les « plus grands » compétiteurs de jiu-jitsu brésilien de tous les temps. Dans un article intitulé « The greatest of all time » la rédaction de Gracie magazine différencie plusieurs périodes et nomine un compétiteur pour chaque période[7]. Depuis le début du XXe siècle jusqu'aux années 70, les nommés sont par ordre chronologique : Mitsuyo Maéda (Conde Koma), Carlos Gracie, Helio Gracie et Carlson Gracie. Le nommé « meilleur des années 70 » est Rolls Gracie, le nommé « meilleur des années 80 » est Rickson Gracie et le nommé « meilleur des années 90 » est Royler Gracie[7].

  • Les meilleurs des années 2000 à 2005 : Marcio « Pe de Pano » Cruz, Fernando Augusto « Terere », Saulo Ribeiro, Fernando Pontes « Margarida »”, Leonardo Vieira, Ronaldo Souza « Jacare », Fredson Paixao, Marcelo Garcia, Marcio Feitosa, Rodrigo « Comprido » Medeiros.

On pourrait également citer des champions comme Roberto Traven ou Fabio Gurgel .

En meilleur espoir pour la décennie 2000-2010 sont nommés : Roger Gracie, Ronaldo Jacare, Marcelo Garcia, Andre Galvao, Fabricio Werdum, Eduardo Pessoa, Fredson Paixao, Rani Yarhya et Robert Drysdale. On pourrait citer également Leonardo Vieira.

Les Champions du Monde ceinture noire 2005

CBJJ Mundials

Résultats du Campeonato Mundial de la Confederação de Jiu-Jitsu 2011[8] :

  • Openweight: Ronaldo Souza
  • +97 kg: Francisco Fernandes
  • -97 kg: Roger Gracie
  • -91 kg: Robert Drysdale
  • -85 kg: Ronaldo Souza
  • -79 kg: Andre Galvao
  • -73 kg: Celso Vinicius
  • -67 kg: Fredson Paixão
  • -61 kg: Bibiano Fernandes
  • -55 kg: Samuel Bree
  • -65 kg: Romain Estatof

CBJJO Copa Do Mundo

Résultats de la World Black Belt de la Confederação Brasileira de Jiu Jitsu Olimpico 2010[9] :

  • Openweight (-75 kg): Rodrigo Antônio
  • Openweight (+75 kg): Alexandre Ribeiro
  • +97 kg: Leonardo Leite
  • -97 kg: Alexandre Ribeiro
  • -91 kg: Robert Drysdale
  • -85 kg: Demian Maia
  • -79 kg: Gustavo Campos
  • -73 kg: Leonardo Santos
  • -67 kg: Rubens Charles
  • -61 kg: Ricardo Vieira
  • -55 kg: Gabriel Moraes

Notes et références

  1. « Jiu-jitsu brésilien. Entraînement et remise de grade », sur Le Télégramme, (consulté le 3 juin 2015).
  2. (en) « Graduation System », sur IBJJF (consulté le 21 mars 2014).
  3. (en) Brandon Groce, « How to Pick The Right GI for Brazilian Jiu Jitsu », sur Applied MMA, (consulté le 10 juin 2015).
  4. (en) « IBJJF Gi Regulations Decoded », sur Gi Reviews.net (consulté le 10 juin 2015).
  5. (en) « 20 Years of Mundial », sur BJJ Heroes (consulté le 24 juillet 2015).
  6. (en) « Rule Book - General Competition Guidelines » [PDF], sur IBJJF.org (consulté le 24 juillet 2015).
  7. 1 2 The greatest of all time, Gracie magazine, texte publié en mai 2004.
  8. NomeFaixaIdadePesoColocacaoAcademia.
  9. http://www.cbjjo.com.br/campeonatos2005/copadomundo2005/resultadosmundialfaixapreta.htm.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Les grands champions du passé, 2e partie, Karaté Bushido no 318 (décembre 2003) p. 35-36, éd. Européenne de Magazines
  • Gracie, Helio. Gracie Jiu-Jitsu, 2007

Liens externes

  • Historique, intégralité du règlement du jiu-jitsu brésilien en français, système de graduation
  • Confédération française de jiu-jitsu brésilien
  • Portail arts martiaux et sports de combat
  • Portail du Brésil
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