IBM PC
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IBM PC | |
IBM PC 5150 sous MS-DOS 5.0 |
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Type | Micro-ordinateur |
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Date de sortie | 1981 |
Fin de production | 1985 |
Environnement | lecteurs de disquettes 5 pouces 1/4 de 160 ko ports ISA |
Système d'exploitation | MS-DOS |
Processeur | Intel 8088 |
Mémoire | 16 ko extensible à 256 ko. |
Écran | monochrome en 25 lignes de 80 caractères |
Résolution | 320x200 dans une palette |
Carte graphique | CGA |
Prédécesseur | IBM 5100 et 5110 |
Successeur | PC/XT |
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L’IBM Personal Computer, l’IBM PC[1] est le premier ordinateur personnel produit, à partir de 1981[2] à plusieurs millions d'exemplaires par IBM (à la différence de ses trois prédécesseurs IBM 5100 et 5110 et Système 23 Datamaster qui ne resta au catalogue que quelques semaines). Il assura quelque temps à IBM 21 % du marché des micro-ordinateurs, bien que celui-ci n'ait alors constitué qu'une fraction minime du chiffre d'affaires de cette société[réf. nécessaire]. En 1985, la division PC d'IBM employait 10 000 personnes et dégageait un bénéfice brut annuel de 4,5 milliards de dollars[3].
Son architecture ouverte en a fait l'ancêtre de tous les compatibles PC. L'IBM-PC est présenté à New York, lors d'une conférence de presse dans l'hôtel Waldorf-Astoria, le .
Caractéristiques techniques
Il comportait un microprocesseur Intel 8088 cadencé à 4,77 MHz et une mémoire vive de 16 ko pouvant être portée à 256 ko. Il disposait selon les modèles d'aucun, un ou deux lecteurs de disquettes 5 pouces 1/4 de 160 ko simple face, 320 ko double face, 512 ko double face double densité. Il avait 5 ports ISA, bus 8 bit, pour carte d'extension comme la carte d'extension mémoire, carte vidéo CGA. Il était équipé d'un interprète du langage BASIC Microsoft en mémoire morte et pouvait gérer[4] une unité de cassette externe.
Comme la plupart des micro-ordinateurs de l'époque, il pouvait fonctionner sans charger de système d'exploitation : si lors de la mise sous tension aucune unité d'amorçage n'était identifiée, l'utilisateur se retrouvait directement dans une session du BASIC Microsoft présent en mémoire morte. Les 26 mots clé les plus courants du BASIC s'obtenaient par la touche Alt : Alt-F = FOR, Alt-I = IF, Alt-N = NEXT, etc. Cette possibilité permettait une saisie extrêmement rapide des programmes. Ce Basic disposait également, comme la plupart des autres[5] de la possibilité dite auto# qui numérotait automatiquement les lignes saisies (par défaut de 10 en 10).
Caractéristiques diverses
- Clavier 88 touches.
- Taille du boîtier 51 cm de large par 41 cm de profondeur par 14 cm de haut.
L'un des ports d'extension était utilisé pour la carte graphique / port parallèle.
- Choix entre deux types de cartes de visualisation :
- Texte, monochrome : 25 lignes de 80 caractères (contre 24 de 80 sur les écrans passifs IBM 3270, ce qui donnera rapidement naissance à des logiciels d'émulation du 3270 sur PC, la 25e ligne étant attribuée aux informations de contrôle). Caractères affichés en simple ou double luminosité, clignotant ou vidéo inverse. L'écran monochrome avait été conçu avec une forte rémanence afin de ne pas fatiguer les yeux.
- Graphique "CGA" : 320x200 dans une palette (choisie parmi deux) de 4 couleurs ou 640x200 en 2 couleurs. Des jeux comme STYX (clone de Qyx) parviendront à s'affranchir partiellement de la limitation à une palette en effectuant des commutations de palette au vol, permettant un choix plus étendu.
- Port DB25 parallèle pour imprimante
Le PC/XT
En 1983, il fut suivi du PC/XT, ou modèle IBM 5160, qui acceptait un disque dur type ST-506 de 5 Mo. Une anomalie électrique rendait l'un des emplacements de cartes légèrement parasité, ce qui pouvait affecter le fonctionnement de cartes à débit rapide. Plutôt que de reconcevoir l'ensemble, IBM livra le PC/XT en standard avec une carte de connexion série RS232C montée à cet endroit. Celle-ci n'était en effet pas affectée par la fréquence parasite.
Peter Norton, qui n'en avait pas été informé, prit la présence de cette prise pour un message d'IBM incitant les utilisateurs de PC à en faire un outil de communication et le signala dans son livre Inside the IBM PC en ajoutant que c'était là que se jouerait l'avenir du PC. Les hypothèses de départ avaient beau être fausses, la conclusion se révéla exacte.
Le PC XT comportait en tout 8 ports ISA pour cartes d'extension. Son clavier disposait de 102 touches.
Note
Il ne faut pas confondre le PC/G avec le 3270 PC/G, qui était une version de 3270 PC disposant d'un écran graphique et possédait une version de plus haute résolution nommée 3270 PC/GX.
Le PC/AT
En 1984, l'offre s'élargit avec le PC/AT, officiellement référencé comme modèle IBM 5170.
Muni d'un processeur Intel 80286 à la place du 8088 du premier PC, il voyait ses performances multipliées par environ 2,5 par rapport à celui-ci. Un nouveau bus 16 bits, le bus AT[6], fut conçu pour la circonstance. Le bus AT acceptait les cartes conçues pour le bus PC, mais pas l'inverse, puisque le nouveau avait davantage de broches.
Elle fut la première à être équipée du célèbre clavier M.
Le PC/AT exista chez IBM en version 6 MHz (AT2) et 8 MHz (AT3), le gain de performances devant davantage au vrai 16 bits qu'à l'augmentation de fréquence. Dans son laboratoire de Boca Raton, IBM se livra à une première de surfréquençage et arriva à le faire fonctionner en 19 MHz sous condition de remplacer les ROM du BIOS par des RAM (plus rapides, et pouvant donc arriver à suivre la cadence), et de changer totalement son système de refroidissement. Cet essai juste destiné à trouver les limites de la technologie de l'époque, et donc à estimer les marges de sécurité, n'eut pas de suite commerciale.
La machine fut jugée suffisamment puissante — selon les critères de l'époque — pour être interdite à l'exportation vers les pays de l'Est, alors sous embargo technologique (COCOM). IBM en refusa aussi pendant deux ans la vente à prix réduit au personnel, arguant qu'un particulier ne pouvait pas avoir besoin d'une telle puissance ni d'une telle capacité disque (30 Mo), qui la destinaient plutôt aux petites et moyennes entreprises.
Évolution
Les IBM PC initiaux étaient assez limités en matière de graphismes (640x200 en monochrome ou 320x200 en 4 couleurs) et plus souvent commandés avec un écran texte monochrome de 25 lignes de 80 caractères. La société Hercules proposa une carte graphique monochrome de haute définition, à laquelle IBM réagit un peu plus tard avec la carte EGA (Extended Graphics Adapter) 640x350 en 16 couleurs à choisir chacune parmi 64.
En matière de communications, le port série RS232C était lui aussi limité en vitesse et ne permettait pas la connexion du PC en tant que terminal de mainframe. Un constructeur extérieur développa la carte IRMA transformant le PC en écran 3270. IBM répliqua avec les 3270 PC/G et 3270 PC/GX, supportant les fonctionnalités semi-graphiques et couleur des 3279..
Enfin, le clavier du premier IBM PC était peu ergonomique et évolua avec le PC/AT et le PC/XT 286 (véritable AT prenant les apparences extérieures d'un PC/XT) en clavier modèle M.
Des rumeurs reprises par la presse faisaient mention dès 1985 d'un "PC 2" en préparation, provoquant un certain attentisme de la clientèle. IBM publia alors un démenti officiel annonçant qu'elle ne travaillait sur aucun "PC 2". C'est le 15 avril 1987 seulement que fut annoncée une nouvelle ligne, nommée PS/2, qui s'écartait des standards établis par le PC en termes de type de disquette, de bus et de BIOS. Cette dernière ligne, moins ouverte, ne remporta pas de succès comparable en parts de marché.
Références
- ↑ moins connu sous les dénominations de PC/G ou IBM modèle 5150[réf. nécessaire]
- ↑ IBM-PC, sur le site histoire-informatique.org
- ↑ Au service d'un monde meilleur, Kevin Maney, Steve Hamm et Jeffrey M. O'Brien, éd. IBM press - Pearson plc, 2011, p. 120
- ↑ Par la fameuse[pourquoi ?] interruption 15, qui sera réutilisée ensuite à d'autres fins comme la gestion de mémoire étendue
- ↑ La plupart étant de même origine Microsoft
- ↑ Bus AT, il s'agit d'un bus (16 bits) présent dans les ordinateurs PC/AT
Voir aussi
- Compatible PC
- IBM
- Liste de produits IBM
- Microsoft
- Ordinateur personnel
- Portail de l’informatique