Histoire de l'éducation
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En Occident, l'histoire de l'éducation commence avec la civilisation de la Grèce antique.
Antiquité
Le terme école, qui signifie étymologiquement "loisir', est employé au sujet des « écoles philosophiques » de l'Antiquité, plus particulièrement de la Grèce antique. Ainsi, Milet était le siège d'une école de philosophie où se trouvait le célèbre Thalès. Le philosophe Parménide faisait aussi partie d'une école, l'école éléatique, à Élée dans le sud de l'Italie.
Platon fonda une école de philosophie, qui s'appelait l'Académie, puis son élève Aristote fonda sa propre école, qui s'appelait le Lycée.
Ainsi, deux des termes employés couramment dans l'enseignement en France proviennent d'écoles de philosophie de la Grèce antique.
Voir aussi
- Structures éducatives des Trois Royaumes (Corée)
- Éducation spartiate
Moyen Âge
Haut Moyen Âge
En Occident, Charlemagne qui a fondé une Académie palatine a été conseillé sur ce point par Alcuin : les enseignements furent structurés autour des sept arts libéraux (quadrivium et trivium) qui avaient été définis au VIe siècle.
Bas Moyen Âge
Au XIIe siècle se produisit un autre bouleversement dans l'éducation : ce fut l'apparition des universités en Europe, puis l'introduction dans ces universités des savoirs de la civilisation arabo-musulmane, qui véhiculait les sciences grecques (Thalès, Euclide, Archimède, Aristote...), perses et orientales. Les universités étaient structurées en collèges (étymologiquement lire ensemble).
Les universités avaient quatre types de facultés :
- Théologie (la plus prestigieuse)
- Droit,
- Médecine,
- Arts (entendre par ce terme aussi les arts, les sciences et les techniques : arts libéraux, arts mécaniques).
Époque moderne
Durant la Renaissance, il n'y eut pas fondamentalement de changement, si ce n'est que les facultés de théologie perdirent de leur importance par rapport au droit, à la médecine, et surtout aux arts.
À cette époque, à Paris, le recteur de l'université était souvent choisi dans la faculté des arts.
Cette situation perdura jusqu'au siècle des Lumières.
Époque contemporaine
Pendant la Révolution française, la France fut un cas particulier en Europe, dans la mesure où l'on créa le système des grandes écoles sur le modèle de l'École polytechnique, fondée en 1794.
Au cours du XIXe siècle, la plupart des pays occidentaux s'engagent dans l'alphabétisation de la population. Aux États-Unis, dès 1832, l'État du New York instaure l'école élémentaire gratuite et obligatoire[1]. L'alphabétisation se généralise un peu plus tôt dans les pays de religion protestante, où chacun doit être capable de lire la Bible. En France, en 1881, les lois Ferry instituent non pas l'école obligatoire mais l'instruction gratuite et obligatoire, que ce soit dans un établissement scolaire ou en famille. De nos jours, l'école n'est pas obligatoire en France, cependant l'éducation l'est entre 6 et 16 ans.
Notes et références
- ↑ Jean-François Revel, L’obsession anti-américaine, Paris, Plon, 2002, ISBN 2-259-19449-4, page 253
Bibliographie
- Dharampal, . (1983). The beautiful tree: Indigenous Indian education in the eighteenth century. New Delhi: Biblia Impex.
Articles connexes
- Histoire de la famille
- Histoire de l'éducation des filles
- Histoire de l'éducation en France
- pédagogie traditionnelle
- Éducation nouvelle
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