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Espion

Espion

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Agent secret (homonymie).
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Un espion, ou encore un agent secret, est un individu qui pratique l'espionnage, ou de manière plus générale une activité relative à la collecte clandestine de renseignements ou d'informations secrètes classifiées, le plus souvent pour les livrer à un État.

Par extension, on appelle aussi espion un agent secret dont l’activité clandestine n’implique pas nécessairement collecte de renseignements mais, par exemple : sabotage, destruction, capture de matériel ; assassinat, enlèvement, infiltration, exfiltration de personnes.

Terminologie

Dans les services de renseignement, la terminologie distingue :

  • les officiers traitants, qui sont membres permanents d'un service de renseignement, c'est-à-dire des fonctionnaires civils ou des militaires en activité[1], chargés de recruter et de manipuler des agents ;
  • les agents, qui fournissent à proprement parler les renseignements à la demande des officiers traitants, en général contre rétribution[2].

La confusion entre ces deux rôles, pourtant totalement différents, est presque la règle dans les œuvres de fiction, alors que cette distinction est un fondement de l'activité des services de renseignement.

Au-delà de la fonction stricto sensu d'officier traitant, tous les fonctionnaires travaillant dans un service de renseignement (cadres, analystes, direction) sont en général qualifiés d'espions.

D'autres termes désignent des individus exerçant des activités liées à l'espionnage :

  • pour les agents :
    • agent dormant : un individu installé en toute clandestinité sur un territoire et attendant d'être activé pour une mission
    • défecteur ou transfuge : un membre des services secrets qui fuit son pays pour se réfugier dans un autre pays, auquel il propose les renseignements qu'il détient
    • walk-In : un individu appartenant à une organisation considérée comme intéressante par les services de renseignement (service de renseignement adverse, cellule terroriste, etc.) qui vient spontanément proposer sa collaboration à ces derniers.
    • agent double, ou « taupe » en langage familier :
    • agent illégal
    • agent légal
    • agent provocateur
    • agent d'influence
    • agent de pénétration : un agent recruté pour s'intégrer dans une organisation dont il n'est pas membre à l'origine
    • honorable correspondant : un individu collaborant avec un service de renseignement par patriotisme
    • mouche
  • pour les officiers traitants et les membres des services de renseignement en général :
    • officier de renseignement
    • chef de poste
    • analyste de renseignement
  • autre :
    • détective

Recrutement

Les motivations de l'espion (en) sont nombreuses et variées. La CIA résume les principales causes de « vulnérabilité » amenant au recrutement d'un espion par un service étranger, sous la forme de l'acronyme MICE (« Money, Ideology. Compromise. Ego », « Monnaie, Idéologie. Chantage. Ego »)[3].

L'espion dans la fiction

Le stéréotype fictionnel de l'agent secret provient des fantasmes de la Guerre froide, où les services secrets et les barbouzes des grandes puissances s'affrontaient dans l'ombre.

Le type viril et séducteur, tiré à quatre épingles, collectionnant les femmes et les gadgets les plus sophistiqués a été littéralement phagocyté par le personnage de Ian Fleming, James Bond ; à tel point que la seule expression dans les fictions s'y référant est le plagiat, sans grand espoir de succès. L'usage de ce stéréotype permet de verser dans les traits propres à la virilité ("l'homme couvert de femmes") dans la mesure où le cran nécessaire à l'exécution des missions requiert une carrure d'exception ; débordements scénaristiques qui seraient contraires à la popularité des films dans tout autre contexte de récit contemporain, puisque les situations de séduction sont rendues ringardes du fait de la prise en compte des idées du féminisme dans la société occidentale de ces trente dernières années.

L'homme passe donc de l'ultra-violence à des bleuettes glamour après s'être sorti de la course de voitures sans qu'elle ait atteint la perfection de sa coiffe gominée.

Il existe cependant bel et bien des services secrets réels dont le fonctionnement est éloigné. Par exemple en France, depuis peu un diplôme de 3ème cycle universitaire existe, dont un à Bordeaux IV, sur le Renseignement promu par le Centre Français de Recherche sur le Renseignement.

Les parodies de James Bond

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Fonctionnant sur le mode du cliché détourné, les parodies ont plus de succès que ses plagiats. Parmi les plus connues : l'agent OSS 117, Austin Powers, Double zéro, Drôles d'espions, L'Agent Jean, ou Max la Menace.

Bibliographie

  • Alain Dewerpe, Espion, une anthropologie historique du secret d’État contemporain, Paris, Galimard, 1994
  • Jean-Marie Thiébaud, Dictionnaire Encyclopédique International des Abréviations, Sigles et Acronymes, Armée et armement, Gendarmerie, Police, Services de renseignement et Services secrets français et étrangers, Espionnage, Contrespionnage, Services de secours, Organisations révolutionnaires et terroristes, Paris, L'Harmattan, 2015, 827 p.

Références

  1. Éric Denécé, Les services secrets, Hachette, 2008.
  2. DGSE - Site du ministère de la défense
  3. Guillaume Dasquié, Secrètes affaires. Les services secrets infiltrent les entreprises, Flammarion, 1999, p. 187

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Centre français de recherche sur le renseignement
  • Site sur le Renseignement radiophonique
  • Portail du travail et des métiers
  • Portail du renseignement
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