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Dynastie Jin (1115-1234)

Dynastie Jin (1115-1234)

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Dynastie Jin
金朝 (zh)

1115 1234

Description de cette image, également commentée ci-après

La dynastie Jin (en jaune) dans la Chine de 1142

Informations générales
Capitale Huining (1122–1153), Zhongdu (1153–1214), Kaifeng (1214–1233), Caizhou (1233–1234)
Langue Chinois médiéval, jurchen, khitan
Religion Bouddhisme, taoïsme, confucianisme, religion traditionnelle
Démographie
Population 33 000 000 hab. (1142)
Densité 11 hab/km2
Superficie
Superficie 2 300 000 km2 (1126)
3 000 000 km2 (1142)
Histoire et événements
1115 Fondation par Taizu, du peuple Jurchen
1234 Conquête et intégration à l'empire mongol d'Ögödei
Empereurs
(1er) 1115-1123 Taizu
(Der) 1234 Modi

Entités précédentes :

Entités suivantes :

  • Empire mongol

La dynastie Jin (pinyin : jīn cháo ; littéralement : « dynastie d'or ») a dirigé la Chine du Nord Est. Elle a été fondée en 1115 par Jin Taizu (en), du peuple mandchou des Jurchens et a pris fin en 1234 par l'invasion des Mongols de Gengis Khan.

Les tribus jurchens ont été unifiées dans le nord de la Mandchourie par Wanyan Aguda qui renverse ensuite la dynastie Liao des Khitans et devient empereur sous le nom de Taizu. Sous le règne de son successeur, les Jin déclarent la guerre contre les Song et ils conquièrent une grande partie du nord de la Chine jusqu'au Yangtze. La dynastie Jin s'effondre à la suite de sa défaite face à l'empire Mongol naissant, une confédération de la steppe qui était auparavant un de ses vassaux.

Histoire

Bìxì, dragon en forme de tortue ayant servi de piédestal à la stèle d'un chef Jurchen à Ussuriysk.

À la fin du XIe siècle, les Jurchens étaient vassaux des Liao et avaient déjà partiellement connu l'influence du mode de vie chinois. En septembre 1114, Wanyan Aguda lance la révolte contre les Liao, proclame l'avènement de la dynastie Jin en janvier 1115 et contrôle le Liaodong dès 1116.

En 1121, il forme une alliance avec les Song pour attaquer de concert les Liao et se partager leur territoire. Malgré le manque de succès des armées Song, les Jurchens parviennent à repousser les Liao en Asie centrale et prennent aussi le contrôle des Seize préfectures qu'ils remettent ensuite au Song. Cet épisode démontre aussi la faiblesse des Song.

À cette époque, les palais de la capitale, Huining Fu, dans le nord, ne sont encore que des tentes. La construction de temples y commence en 1123. En 1125, après la mort d'Aguda, les Jin rompent leur alliance avec les Song et envahissent la Chine du Nord. À la suite de l'humiliation de Jingkang et du pillage de Kaifeng, la capitale des Song, la guerre entre ces deux puissances se poursuit jusqu'en 1141 et se solde par la signature du traité de Shaoxing en 1141 qui accorde tous les territoires au nord du Huai He au Jin ainsi qu'un important tribut annuel de la part des Song.

La migration vers le sud

Après avoir pris le contrôle de la Chine du Nord, la dynastie Jin se sinise de plus en plus. En 20 ans, plus de trois millions de personnes, la moitié d'entre-elles étant des Jurchens, migrent vers le sud. Cette minorité dirige 30 millions de personnes. Les Jurchens reçoivent des lots de terre. Nombre d'entre eux épousent des Hans bien que ce soit interdit pour les nobles jusqu'en 1191. Ainsi, l'empereur Xizong (1135-1149) étudie les Classiques, écrit des poèmes en chinois et adopte les traditions culturelles des Hans mais continue d'attribuer les postes les plus importants à la noblesse jurchen.

Les rébellions du nord

Son successeur est l'usurpateur Wanyan Liang (1149-1161) qui cherche à être reconnu comme étant l'empereur de la Chine. En 1153, il déplace la capitale de Huining Fu à Yanjing (Pékin), l'ancienne capitale des Liao, plus centrale. Pour donner plus de poids à cette mesure, il fait raser les palais de Huining Fu en 1157 et fait de Kaifeng, l'ancienne capitale des Song, la capitale du sud. Il attaque les Song du Sud en 1161 mais doit également faire face à une rébellion des Khitans qui dure jusqu'en 1164 et surtout à celle de la noblesse jurchen menée par son cousin, Wanyan Yong, qui parvient à prendre le pouvoir et devient empereur sous le nom de Shizong (1161-1189). Ces événements affaiblissent les capacités militaires des Jin et mènent à la signature en 1164 du traité de Longxing avec les Song du Sud qui assure une paix de 40 ans entre les deux empires.

Le règne de Shizong se révèle être une période de paix et de prospérité. Il procède à une restructuration pour diminuer les taxes. Il encourage l'agriculture communautaire et parvient à avoir de larges réserves de céréales. Bien qu'il ait été éduqué avec les Classiques chinois, il a promu la culture et la langue des Jurchens. Il a fondé l'Académie impériale jurchen, fait traduire les Classiques en jurchen et offert pour la première fois de passer les examens impériaux dans cette langue.

Son petit-fils et successeur, l'empereur Zhangzong (1189-1208) respectait aussi les valeurs jurchens mais était également imprégné de culture chinoise et a épousé une femme Han. Son règne est cependant marqué par de grosses inondations du fleuve Jaune qui change de cours en 1194. En 1201, il promulgue le code juridique de Taihe qui reprend essentiellement le code Tang. En 1207, il doit repousser une attaque des Song et parvient à leur imposer une augmentation de leur paiement annuel.

La bataille entre les Mongols et le Jin en 1211 décrite par l'historien persan Rashid al-Din dans son Histoire universelle.

La chute de Jin

À partir de cette époque, Jin commence à subir la pression des Mongols. Ceux-ci viennent de ravager le Xia occidental lorsqu'ils attaquent le Jin en 1211 avec 50 000 cavaliers. Face à eux, les 500 000 soldats dont 150 000 cavaliers de l'empire Jin ne parviennent pas à résister. Les Mongols absorbent des rebelles jurchens et khitans et prennent le contrôle de Datong, la capitale occidentale. L'année suivante, ils pillent la capitale orientale puis assiègent la capitale centrale (Pékin) en 1213. En 1214, celle-ci est abandonnée et la capitale des Jin est transférée à Kaifeng. À partir de 1216, les Jin doivent dès lors se battre aussi contre les Song jusqu'à la disparition de cet état en 1234.

Empereurs de la 2e dynastie Jin

Wanyan Aguda

La dynastie Jin (Chine du Nord) compta 10 empereurs :

  1. Taizu (Wanyan Aguda) (1115-1123)
  2. Taizong (Wanyan Wuqimai) (1123-1135)
  3. Xizong (Wanyan Dan) (1135-1149)
  4. Wanyan Liang (1149-1161)
  5. Shizong (Wanyan Yong) (1161-1189)
  6. Zhangdi (Wanyan Jing) (1189-1208)
  7. Wanyan Yunji (1208-1213)
  8. Xuanzong (Wanyan Xun) (1213-1223)
  9. Aizong (Wanyan Shouzhu) (1223-1234)
  10. Modi (Wanyan Chenglin) (1234)

Administration

La population de l'État des Jin évolue de 32 700 000 habitants en 1142 à 45 490 400 hab. en 1190 et 53 532 151 hab. en 1207, année du maximum[1].

Six villes avaient le statut de capitale :

  • Huining était appelée la « capitale supérieure » (上京, shàngjīng) et était le centre du gouvernement de 1122 à 1153.
  • Daxing était la « capitale centrale » (中都, zhōngdū), centre du gouvernement de 1153 à 1214, date de son intégration dans l'empire Mongol.
  • Kaifeng était la « capitale du sud » (南京, nánjīng). C'était l'ancienne capitale des Song du Nord et la capitale principale des Jin de 1214 à 1233 après qu'ils avaient perdu le contrôle du nord.
  • Liaoyang était la « capitale de l'est » (东京 / 東京, nánjīng).
  • Datong était la « capitale de l'ouest » (西京, xījīng)..
  • Dading était la « capitale du Nord » (北京, běijīng).

L'empire Jin était lui-même divisé en 19 provinces (, ), elles-mêmes subdivisées en préfectures (, zhōu) et en préfectures supérieures (fu, ). Les 19 provinces étaient :

  • Shangjing
  • Xianping
  • Linhuang
  • Yanjing
  • Dongjing
  • Xijing
  • Hebei-Dong
  • Hebei-Xi
  • Daming
  • Hedong-Bei
  • Hedong-Nan
  • Fu-Yan
  • Qing-Yuan
  • Xi-Qin
  • Lintao
  • Jingzhao
  • Bianjing
  • Shandong-Xi
  • Shandong-Dong

À ces provinces s'ajoutent des provinces spéciales pour les territoires peu peuplés (Hesuguan, Posu, Helan, Supin, Huligai et Puyu) ainsi que trois commissions de pacification pour les régions frontalières du désert de Gobi et de la steppe mongole. Les tribus turques et mongoles de la steppe étaient soumises par une relation de vassalité avec les Jin (Tatars, Khongirat, Ongüt, Kéraït, Merkit, Oïrats, Bouriates, Naïman)[2].

Organisation

Le paiza (tablette d'autorité facilitant les voyages des nobles en leur permettant de demander des services à la population) en argent d'un chef de mouke retrouvé près de Nakhodka

Sous Taizu, la structure gouvernementale est encore basée sur le système tribal traditionnel des Jurchens. Toutefois, comme les chefs militaires héréditaires ne se montrent pas capables d'administrer les nouveaux territoires du nord de la Chine, l'empereur Xizong va instaurer un système administratif calqué sur celui des Song. Jusqu'en 1134, les princes de la fédération jurchen avaient le rôle de conseiller l'empereur sur les questions politiques. Après cette date, le système traditionnel chinois est mis en place avec les Trois précepteurs et les Trois départements qui sont regroupés en 1156 en un seul département des affaires d'état. Le système mengan-mouke (mengan = un village ; mouke = dix mengan) de l'organisation militaire héréditaire des tribus jurchens est conservé[3].

Le système chinois des examens impériaux est repris pour garantir la compétence des employés de l'administration : les institutions traditionnelles que sont le Taixue (en) et le Guozijian (en) et qui permettent de préparer ces examens enseignent les Classiques du confucianisme[3].

L'armée des Jin

Les historiens chinois contemporains attribuent les succès des Jurchens à leur cavalerie dont la tactique reprend celle de leur technique de chasse. En certaines occasions, ils utilisaient plusieurs chevaux attachés ensemble par une chaine.

Après la chute de l'empire Liao et la retraite des Song au sud du Yangtzse, l'armée de la dynastie Jin absorbe de nombreux soldats ayant combattu pour ces états et adopte leurs techniques de siège et leur artillerie. Les Jin finiront par faire un usage intense des canons, grenades et fusées, en particulier lors du siège de Kaifeng en 1233.

D'un autre côté, la marine des Jin n'a pas su remporter de succès importants face au Song et ceux-ci ont gardé le contrôle des mers. Ainsi, les batailles de Tangdao et de Caishi (1161) se soldent par une défaite tout comme leur précédente tentative en 1130.

Économie

Oreiller de céramique Jin cizhou à motif de tigre sur un nuage. Peint au brun d'oxyde de fer sur engobe blanche. Musée du mausolée du roi Nanyue. Guangzhou.

Initialement, contrairement aux Khitans et aux Mongols, les Jurchens n'étaient pas des pasteurs nomades mais des chasseurs-pêcheurs sédentaires pratiquant un peu d'agriculture et vivant dans des petits villages fortifiés. Seuls ceux qui habitaient dans les plaines de Mandchourie élevaient des chevaux, l'essentiel de la cavalerie était donc initialement formé par des tribus mongoles ou khitans venues de Mongolie-Intérieure[4].

Miroir aux deux poissons. Jin. Fouille d'Acheng, Heilongjiang, en 1964. C'est le plus grand miroir d'époque Jin jamais découvert. Musée national de Chine

La société des Jurchens était peu différenciée mais ils utilisaient des esclaves (des criminels ou des prisonniers de guerre) et ceux-ci contribuaient fortement à l'activité économique. Cependant, l'esclavagisme a dû rapidement être abandonné dans le sud de l'empire Jin car ces régions étaient habituées à avoir des paysans libres. La prohibition de l'esclavage a aussi eu pour effet de renforcer le pouvoir du gouvernement puisque les paysans libres pouvaient être soumis aux taxes, que ce soit sur le bétail ou sur la taille de leurs terres. Une autre source de financement était une sorte de taxe sur la valeur ajoutée de 3 % prise sur les biens échangés[5].

Une bonne partie du transport des marchandises se déroulait sur des canaux et ceux-ci ont été rénovés. Des marchés frontaliers permettaient de commercer avec les pays voisins. Les Jin importaient du thé et du métal pour les monnaies de l'empire des Song du Sud et des chevaux du Xia occidental[5].

Cloche du temple de Mencius à Zoucheng

Dans le Jin, la production de fer était très importante. Il existait de nombreuses mines privées mais l'État avait le monopole de la fabrication des objets en fer. L'acier était surtout produit dans les préfectures de Cizhou, Xingzhou et Xuzhou. Les principales fonderies étaient dans le Hebei et à Acheng. Le charbon était très utilisé, que ce soit pour le traitement du fer ou pour le chauffage. Le coke est inventé dans le courant du XIIe siècle[5]'[6].

Plaque en bronze pour l'impression des billets de banque de l'ère Xingding (1218).

L'imprimerie, la fabrication de porcelaine (à Dingzhou, Yaozhou et Junzhou) et de papier ainsi que le tissage se servaient de techniques avancées. L'empire Jin a frappé ses propres pièces telles que la Zhenglong yuanbao et la Dading tongbao. Des billets de banque ont été imprimés à partir de 1150. Cependant, à partir de 1200, la situation économique devient plus difficile à cause des raids des Mongols et l'inflation s'installe car le gouvernement à besoin de liquidités pour ses activités militaires[5]'[6].

Le Tripitaka jin de Zhaocheng (en), une copie du canon bouddhique, est avec ses 7000 chapitres le plus long texte imprimé sous la dynastie Jin (1149). Une écriture spécifique au jurchen est développée à partir de 1119. Après 1164, de nombreux classiques de la littérature chinoise sont traduits en jurchen, particulièrement ceux qui étaient nécessaires à la préparation des examens.

Au niveau des armes, cette époque est marquée par le développement de la poudre à canon. L'utilisation de catapultes pour lancer des bombes et des grenades était déjà répandue auparavant. Les premiers canons sont construits au XIIe siècle, tout d'abord en bambou puis en fer à partir de 1221. Toutefois, ils ne parviennent pas encore à remplacer l'utilisation des arbalètes[6].

Religion

Peinture du temple de Changchun représentant Wang Chongyang et ses disciples.

Les Jurchens pratiquaient initialement le chamanisme. Leur lieu saint était le mont Paektu à la frontière avec le royaume coréen de Koryo. À la suite de la conquête de la Chine du Nord et de leur sinisation, le bouddhisme est logiquement la principale religion de l'empire Jin. L'école chan est alors la plus influente. À cette époque, le moine Wansong (1166-1246) associe dans ses écrits des pensées issues du bouddhisme, du confucianisme et du taoïsme tout comme Li Chunfu (1185-1231) dans le Mingjiao Jijie. Les écoles Huayan et Lüzong n'ont qu'une importance mineure[7].

L'autre mouvement influent était le taoïsme. Partiellement discrédité sous les Song, il était dans une période de réforme idéologique que les dirigeants de Jin se sont efforcés de canaliser, parfois par des interdictions mais surtout par la distribution de titres honorifiques et la protection de temples ce qui leur permettait aussi de contrôler la population. La première à s'établir est l'école de l'unité suprême (Taiyidao) fondée par Xiao Baozhen (-1166) qui combine les pratiques de l'alchimie intérieure avec les exercices traditionnels de l'école de l'unité orthodoxe. À cause de son manque de profondeur, elle disparait cependant dès la fin du XIIIe siècle[7].

La principale école qui émerge et dont l'influence perdure jusqu'à nos jours et celle de la complétude de l'authentique (Quanzhen Dao) fondée par Wang Chongyang (1113-1170) qui envoie ses sept disciples en mission mais ne fonde pas de temples. Influencé par le bouddhisme, il redéfinit l'immortalité, ne visant plus celle du corps mais celle de l'esprit. Une troisième école, celle du grand Tao (Dadaojiao) fondée par Liu Deren (-1180), finira par intégrer elle aussi le Quanzhen Dao. Basée sur neuf commandements concrets, elle s'inspire de l'éthique confucéenne et insiste sur le concept de la tranquillité du style de vie[7].

Littérature

Les nobles jurchens ont rapidement adopté la tradition chinoise d'écrire des poèmes. Le plus célèbre des poètes de cette époque est Yuan Haowen (en) dont le Zhongzhouji et le Zhongzhou yuefu ont par la suite été considérés comme des chefs-d’œuvre par les poètes du groupe He-Fen[8].

Des textes appartenant à la littérature lettrée sont adaptés à la culture populaire sous forme de ballade et de pièce de théâtre. C'est notamment le cas pour l'Histoire de Yingying qui sert d'inspiration à la ballade zhugongdiao de Dong Jieyuan, L'Histoire du pavillon d'Occident[8].

Les historiens de Jin ont préparé une version de l'histoire de la dynastie Liao qui a servi de base à l'histoire officielle, le Liaoshi. L'histoire officielle de l'empire Jin (Jinshi) a pour sa part été compilée sous la direction de Tuo Tuo et a été finie en 1344. De nombreux historiens de Jin ont aussi écrit leur propre version mais seule celle de Liu Qi, Mémoires depuis la retraite (Guiqianzhi), est parvenue jusqu'à nous[8].

Arts et sciences

La médecine connait d'importantes réformes sous l'impulsion de trois grands maitres qui fondent chacun un courant spécifique : Le premier d'entre-eux est Liu Wansu (1120-1200) qui mène l'« école du froid et du frais » ; sa pensée est développée par Zhang Congzheng (1156-1228), auteur des Soins des confucianistes à leurs parents et chef de file de l'« école de l'attaque et de la purgation ». Enfin, Li Dongyuan (1180-1251), auteur du Traité de la rate et de l'estomac, met en avant le dérèglement de ces organes comme principale cause des maladies[9]

La peinture et la calligraphie étaient aussi populaires parmi les lettrés de l'empire Jin. Les motifs les plus caractéristiques sont les chevaux. Les artistes les plus célèbres sont Wang Tingyun pour la peinture et Dang Huaiying pour la calligraphie[10].

De nombreuses sculptures ont été conservées. Elles représentent des hauts fonctionnaires, des animaux fantastiques, des lions ou des guerriers. Celles des temples de Cixiang, Foguang et Shanhua dans le Shanxi sont particulièrement remarquables[10].

Peinture de Zhao Lin
Tortue Divine. Vers 1156-1161, Zhang Gui, peintre de la dynastie des Jin. Encre et couleurs légères sur soie. H 26,5 × L 53,3 cm. Musée national du palais, (Cité interdite), Pékin.
Peinture de Zhang Yu

Bâtiments de la dynastie Jin

Quelques exemples :

  • La stèle de la colline de la Victoire en l'honneur de la rébellion d'Aguda.
  • Le pont Marco Polo, construit entre 1189 et 1192 près de Pékin, long de 266,5 mètres, célèbre pour son esthétique et soutenant 281 lions en pierre.
  • La pagode Chengling du temple de Linji à Zhengding, construite avec des briques grises entre 1161 et 1189.
  • La pagode Hua du temple Guanghui à Zhengding, richement décorée par des gravures représentant des Bouddhas, des éléphants et des animaux aquatiques.
  • La salle de Manjusri (1137) dans le temple de Foguang au mont Wutai

Bibliographie

  • Jing-shen Tao, « The Jurchen in Twelfth-Century China ». University of Washington Press, 1976, ISBN 0-295-95514-7.
  • Hoyt Cleveland Tilman, Stephen H. West, « China Under Jurchen Rule: Essays on Chin Intellectual and Cultural History », State University of New York Press, 13 janvier 1995 - 385 pages.
  • Shi Jinming, Willow Weilan Hai Chang (éd.), Theater, Life, and the Afterlife: Tomb Décor of the Jin Dynasty from Shanxi, Beijing Science Press, 2012 — catalogue de l'exposition du China Institute (en)

Références

  1. 本表數據參考《金史·食货志》、《中国人口发展史》.葛剑雄.福建人民出版社
  2. Ulrich Theobald, « Chinese History - Jin Dynasty map and geography », China Knowledge.
  3. 1 2 Ulrich Theobald, « Chinese History - Jin dynasty 金 government and administration  », China Knowledge.
  4. Herbert Franke, « The military system of the Chin Dynasty », in Krieg und Krieger im chinesischen Mittelalter (12. bis 14. Jahrhundert), page 215, Franz Steiner Verlag, 2003.
  5. 1 2 3 4 Ulrich Theobald, « Chinese History - Jin Dynasty 金 (1115-1234) economy », China Knowledge.
  6. 1 2 3 Ulrich Theobald, « Chinese History - Song 宋 (960-1279), Liao (907-1125), Jin 金 (1115-1234), Western Xia 西夏 (1038-1227) science, technology, invention », China Knowledge.
  7. 1 2 3 Ulrich Theobald, « Chinese History - Jin Dynasty 金 (1115-1234) religion and customs », China Knowledge.
  8. 1 2 3 Ulrich Theobald, « Chinese History - Jin Dynasty 金 (1115-1234) literature, thought, philosophy, Jurchen script », China Knowledge.
  9. (fr) Philippe Sionneau, « Histoire succincte de la médecine chinoise ». Subhuti Dharmananda, « The Jin-Yuan Medical Reforms», Institute for Traditional Medicine, 2001.
  10. 1 2 Ulrich Theobald, « Chinese History - Jin Dynasty 金 (1115-1234) arts », China Knowledge.
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jin Dynasty (1115–1234) » (voir la liste des auteurs).
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