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Comité international olympique

Comité international olympique

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir CIO.
Comité international olympique
Image illustrative de l'article Comité international olympique

Devise : « Citius, Altius, Fortius »

Création
Siège Lausanne
Coordonnées 46° 31′ 05″ N 6° 35′ 49″ E/46.518056, 6.59694446° 31′ 05″ N 6° 35′ 49″ E/46.518056, 6.596944
Langue Français, Anglais
Membres 206 comités nationaux olympiques
Président Thomas Bach
Personnes clés Pierre de Coubertin, fondateur
Site web www.olympic.org

Géolocalisation sur la carte : Suisse

Le Comité international olympique (CIO) est une organisation créée par Pierre de Coubertin en 1894[1], pour réinstaurer les Jeux olympiques antiques puis organiser cet événement sportif tous les quatre ans, puis en alternant tous les deux ans à partir de 1994, Jeux olympiques d'été et Jeux olympiques d'hiver.

Depuis 1981, c'est une organisation internationale non gouvernementale à but non lucratif dont le siège est à Lausanne selon la Charte olympique[2]. Cette association est dotée de la personnalité juridique à durée limitée et son statut est reconnu par la Confédération suisse par arrêté du Conseil fédéral du 17 septembre 1981. Depuis le 10 septembre 2013 et pour une période de huit ans, le neuvième président du CIO est Thomas Bach.

Histoire

À Paris, le 23 juin 1894, en clôture du premier congrès olympique, le baron Pierre de Coubertin fonde le Comité international olympique afin de faire revivre les anciens Jeux olympiques après une absence de plus de 1500 ans[3]. Il veut ainsi contribuer à bâtir un monde pacifique au moyen du sport en promouvant la communication, le fair-play et l'entente entre les peuples. Le CIO est une organisation dont le but est de localiser l'administration et l'autorité pour les jeux, ainsi que de fournir une seule entité légale qui détient tous les droits et les marques. Par exemple le logo olympique, le drapeau, la devise et l'hymne olympique sont tous administrés et possédés par le CIO. Le président du Comité olympique représente le CIO dans son ensemble, et les membres du CIO le représentent dans leurs pays respectifs.

Fonctionnement

Siège du CIO à Lausanne dans le domaine du château de Vidy.
Entrée du bâtiment.

Le CIO est composé de 115 membres qui se réunissent au moins une fois par an, et élisent un président pour une durée de 8 ans. Les membres sont tous des personnes physiques. Le CIO comprend notamment parmi ses membres, des athlètes actifs, d'anciens athlètes, ainsi que des présidents ou dirigeants au plus haut niveau de fédérations internationales de sports, d'organisations internationales reconnues par le CIO. Le CIO recrute et élit ses membres parmi les personnalités qu'il juge qualifiées. Les moyens financiers proviennent d'une part des droits de retransmission télévisée et d'autre part des partenariats avec des sociétés multinationales. La présidence de Juan Antonio Samaranch (1980 à 2001) a vu une explosion des droits télévisés et de parrainage des Jeux. En décembre 1998, éclate le scandale de corruption qui a entouré la désignation de Salt Lake City comme ville organisatrice des Jeux olympiques d'hiver de 2002.

Article détaillé : Congrès olympique.

Le CIO, autorité suprême du mouvement olympique, désigne lors de sa session annuelle les villes hôtes pour les Jeux olympiques d'été comme d'hiver. L'élection de la ville hôte requiert la majorité absolue des suffrages exprimés. Si à un tour donné, aucune ville n'obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, un nouveau tour est effectué en éliminant la ville ayant reçu le moins de voix. Lors du dernier tour s'il y a lieu, les deux finalistes sont convoqués pour assister au résultat final du vote. Le vote est secret et n'ont pas le droit de vote les membres du CIO ayant la même nationalité qu'une ville encore en lice. Le CIO se réunit également en congrès exceptionnels.

Chargé d'organiser les Jeux olympiques, il en délègue l'organisation matérielle à un comité local d'organisation des jeux olympiques (COJO) et l'organisation technique des épreuves retenues au programme de chaque olympiade aux fédérations internationales compétentes. Il gère les Jeux olympiques d'été depuis 1896, ceux d'hiver depuis 1924 et depuis 2010 les Jeux olympiques de la jeunesse[4] organisés pour la première fois à Singapour. Ses membres sont également impliqués dans l'organisation des Jeux régionaux ou continentaux, reconnus par le CIO et gérés par des comités olympiques ad hoc : jeux asiatiques, jeux africains[5], jeux panaméricains, jeux méditerranéens, jeux du Pacifique[6].

Siège social

Article détaillé : Musée olympique.

Depuis sa création en 1894 jusqu'au 10 avril 1915, le siège du CIO est à Paris. À cette date[7] Coubertin décide de le mettre à l'abri des hostilités en le localisant en Suisse à Lausanne. Le CIO s'installe d'abord au casino de Montbenon de 1915 à 1922 puis à la villa Mon-Repos de 1922 à 1968 et depuis 1968, son siège principal est le château de Vidy sur les rives du lac Léman[8]. En 1986, le CIO inaugure la Maison olympique. Pour la première fois de son histoire, celui-ci possède un bâtiment qui centralise l'essentiel de ses activités dans le monde. Le musée olympique, fondé sous l'impulsion de Juan Antonio Samaranch, est inauguré le 23 juin 1993. Il est situé au bord du lac Léman sur le quai d'Ouchy. C'est le deuxième musée le plus visité de Suisse et il reçoit le Prix du musée européen de l'année en 1995[9].

Les symboles olympiques

Coubertin veut faire de l'Olympisme une véritable religion laïque. Aussi celui-ci n'échappe-t-il pas à une véritable liturgie marquée par des symboles forts qui se sont établis au fil des Jeux et qui sont actuellement des marques protégées contre toute usage illicite. Sont successivement apparus : la devise olympique, le credo olympique, les anneaux olympiques, le serment olympique, la flamme olympique, le relais olympique et l'hymne olympique.

Devise olympique

Le drapeau et les anneaux au musée olympique de Lausanne. À l'arrière-plan, le lac Léman
Article détaillé : Devise olympique.

Citius-Altius-Fortius : expression latine signifiant plus vite, plus haut, plus fort[10] . Coubertin l'emprunte au père Henri Didon qui utilise la formule Citius-Fortius-Altius[11]  exprimée pour la première fois le 7 mars 1891[12]  pour décrire le parcours éducatif du collège Albert-le-Grand d'Arcueil dont il est recteur : plus vite (athlétiquement), plus fort (intellectuellement et mentalement), plus haut (spirituellement). Cette expression latine est gravée dans la pierre au-dessus de l'entrée principale de l'établissement et reproduite sous cette forme au frontispice des premières Revue olympique avant de prendre sa forme actuelle.

Credo olympique

« Le plus important aux Jeux olympiques n'est pas de gagner mais de participer, car l'important dans la vie ce n'est point le triomphe mais le combat ; l'essentiel, ce n'est pas d'avoir vaincu mais de s'être bien battu ». Il s'agit de la forme actuelle du credo tel qu'il apparaît sur le panneau d'affichage à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. Pierre de Coubertin a repris puis adopté ce credo après avoir entendu le sermon de l'évêque de Pennsylvanie, Ethelbert Talbot, prononcé à la cathédrale Saint-Paul le 19 juillet 1908, au cours des Jeux de la IVe Olympiade à Londres[11]. Les paroles exactes de Talbot sont : « L'important dans ces Olympiades n'est pas tant d'y gagner que d'y prendre part ».

Anneaux olympiques

Article détaillé : Drapeau olympique.

Conçu par Pierre de Coubertin lui-même en 1913, le drapeau olympique est présenté officiellement en juin 1914 au congrès de Paris. Mais du fait de la Grande Guerre, il ne flotte pour la première fois qu'aux Jeux d’Anvers en 1920. Les 5 anneaux entrelacés représentent les cinq continents réunis par l’olympisme et les six couleurs (en comptant le blanc du fond) rappellent les drapeaux de toutes les nations car au moins une d'elles se retrouve dans celui de celles présentes à la création des Jeux en 1896. Ce symbole est donc celui de l’universalité de l’esprit olympique. Depuis, une opinion courante mais démentie par le CIO, associe un continent à chaque couleur des anneaux (le bleu représentant l'Europe, le noir l'Afrique, le jaune l'Asie, le vert l'Océanie et le rouge l'Amérique)[13].

Serment olympique

Article détaillé : Serment olympique.

« Au nom de tous les concurrents, je promets que nous prendrons part à ces Jeux olympiques en respectant et suivant les règles qui les régissent, dans un esprit de sportivité, pour la gloire du sport et l'honneur de nos équipes ». Écrit par Coubertin, ce serment est prononcé par un athlète du pays hôte tenant le pan du drapeau olympique de sa main gauche. C'est en 1920 à Anvers que l'escrimeur belge Victor Boin prononce le serment olympique pour la première fois. Depuis, un juge et un entraîneur du pays hôte prononcent également chacun un serment dont l'énoncé est légèrement différent[14].

Flamme olympique

La flamme et son relais, symboles forts de l'Olympisme
Article détaillé : Flamme olympique.

La flamme olympique est un symbole qui nous vient des Jeux olympiques de l'antiquité au cours desquels une flamme sacrée brûle en permanence sur l'autel de Zeus[15]. La flamme est allumée pour la première fois aux Jeux de la IXe Olympiade en 1928 à Amsterdam puis à nouveau pendant les Jeux de la Xe Olympiade en 1932 à Los Angeles. La flamme est allumée  par des femmes vêtues de tuniques similaires à celles portées par les Grecs de l'antiquité  au cours d'une cérémonie dans l'antique stade olympique d'Olympie dans la région grecque du Péloponnèse. La flamme est allumée naturellement par les rayons du soleil d'Olympie, réfléchis à l'aide d'un miroir parabolique. La grande prêtresse remet ensuite le flambeau au premier relayeur[16].

Relais olympique

Article détaillé : Relais de la flamme olympique.

En 1936, Carl Diem, président du comité d'organisation des Jeux de la XIe Olympiade à Berlin, propose d'allumer la flamme en ancienne Olympie et de la transporter jusqu'à Berlin via un relais du flambeau[17]. Son idée est adoptée et la tradition se perpétue depuis lors.

Hymne olympique

Article détaillé : Hymne olympique.

Cantate de Kostís Palamás mise en musique par Spýros Samáras en 1896, l'hymne olympique est joué pour la première fois à l'occasion de la première olympiade[18]. Cependant il n'est adopté comme hymne olympique officiel par le CIO qu'en 1957.

Les dirigeants olympiques

1896 : le premier Comité international olympique.
Thomas Bach, président du CIO depuis 2013.

Liste des présidents du Comité international olympique

En septembre 2013, l'Allemand Thomas Bach devient le neuvième président du CIO[19] :

Le président représente le CIO et préside toutes ses activités. Il est élu par la session au scrutin secret. Autrefois illimitée, la durée du mandat présidentiel est fixée à huit ans depuis le 12 décembre 1999, renouvelable une fois pour quatre ans. L’article 20 de la Charte olympique définit le rôle du président, notamment sa fonction de représentation.

Vice-présidents

Ils sont au nombre de quatre, élus pour un mandat de quatre ans. Ils ne peuvent exercer que deux mandats consécutifs et doivent attendre ensuite deux ans pour être à nouveau éligibles.

  • Nawal El Moutawakel
  • Sir Craig Reedie
  • John Dowling Coates
  • Yu Zaiqing[20]

Controverses autour du CIO

Opacité

Le CIO étant une organisation non gouvernementale ses membres, choisis par cooptation par le reste du comité, ne représentent aucun des pays dont ils sont ressortissants. Ce fonctionnement atypique, souvent mal compris, est assimilé à un manque de transparence dans le fonctionnement. Sont le plus souvent visés :

  • le choix des membres en lui-même ressenti comme le fait du prince ou de réseaux plus ou moins occultes. En outre le passé de quelques-uns d'entre eux n'est pas toujours des plus clairs. Certains  dont l'ancien président Avery Brundage  restent suspects de sympathies avec le régime nazi avant la guerre[21] alors que l'ancien président Juan Antonio Samaranch est assurément secrétaire des sports du régime de Franco en 1967[22] ;
  • la désignation des villes olympiques par vote à bulletins secrets. Pour exemple à propos du choix du lieu des Jeux olympiques d'hiver de 2014, le chancelier autrichien, Alfred Gusenbauer, a déclaré : « Si c'est une question de pouvoir politique et de gros sous, alors Salzbourg n'avait aucune chance. Je suis persuadé que le concept que nous présentions était absolument le meilleur. » ;
  • la gestion des fonds. Des critiques sont émises tant sur d'éventuelles compromissions avec les sponsors qui semblent parfois dicter le programme même des jeux que sur l'usage qui est fait de l'argent récolté. Pour la période 2001-2004 le mouvement olympique a généré un revenu de plus de 4 milliards de dollars.

Polémiques

Depuis Albertville en 1992, la participation des athlètes des pays tropicaux aux jeux d'hiver semble impactée par l'instauration de minima drastiques[23]. L'argument du CIO « les Jeux olympiques d'hiver sont une manifestation quelque peu particulière, étant donné que, pour des raisons tout simplement climatiques et géographiques, ils ne conviennent pas à certains pays du monde, que ce soit au niveau de l'organisation ou de la participation » ne semble pas satisfaire tous les détracteurs.

Le choix de Pékin pour les Jeux olympiques de 2008 qui a entraîné des expulsions massives de populations (1,5 million selon l'ONG COHRE)[24] a été vigoureusement critiqué par les associations de défense des droits de l'homme[25],[26] et entraîné dans certains pays des manifestations spectaculaires lors de leur traversée par le relais de la flamme[27].

Corruption

En 2004, un reportage de la chaîne britannique BBC montre que certains membres du CIO, dont Ivan Slavkov, président du comité olympique bulgare, sont prêts à monnayer leur soutien lors de divers votes. D'autres soupçons de corruption ont été établis, notamment lors des jeux de Salt Lake City et de Sotchi. Le CIO a pris des mesures disciplinaires dans les cas avérés.

Notes et références

Notes

    Références

    1. (fr)[PDF]Premier Bulletin du Comité international des Jeux olympiques, juillet 1894.
    2. Charte olympique, chapitre 2
    3. Fédération française des Médaillés de la Jeunesse et des Sports, « Pierre de Coubertin, le père de l'olympisme », Le médaillé de la jeunesse et des sports, no 60, , p. 7
    4. Documentation sur les Jeux olympiques de la jeunesse (document PDF)
    5. Jeux africains sur le site de l'ACNOA
    6. (en) « PNG2015 - PAPUA NEW GUINEA WINS », site officiel du Conseil des Jeux du Pacifique
    7. « Le 10 avril 1915, le baron Pierre de Coubertin installait le siège du CIO à Lausanne », RTS Info, Radio télévision suisse « Le 19h30 », (lire en ligne [[vidéo]])
    8. Le château de Vidy, un siège permanent pour le CIO
    9. The Winners, sur le site du Forum européen du musée
    10. voir : Alain Arvin-Berod (préf. Juan Antonio Samaranch), Les Enfants d’Olympie : 1796-1896, Paris, éd. du Cerf, coll. « L’histoire à vif », , 258 p. (ISBN 2-204-05341-4, présentation en ligne)
    11. 1 2 Jean Durry 1997, p. 5
    12. Luis Fernandez 2011, p. 21
    13. Musée olympique, « Les symboles olympiques », 2007 (2e édition), p. 3 [PDF]
    14. Le serment olympique, site du CIO
    15. « JO : d'où vient la flamme olympique ? », sur La Dépêche du Midi,
    16. [PDF] La flamme olympique et le relais, Musée et centre d'études olympiques, Lausanne 2002
    17. (en) Hitler's Berlin Games Helped Make Some Emblems Popular
    18. « Athènes 1896 - Le saviez-vous ? », sur olympic.org
    19. Comité International Olympique "Élection des présidents du Comité International Olympique. Document de référence. Candidats et résultats des élections", consulté le 10/09/2013
    20. « Le Chinois Yu Zaiqing élu vice-président du CIO », CRIonline, 7 février 201
    21. http://www.lepoint.fr/societe/jo-la-sombre-histoire-du-cio-fascisme-nazisme-et-antisemitisme-05-08-2012-1493156_23.php
    22. http://www.lecoinsport.com/polemique-autour-de-la-photo-montrant-juan-antonio-samaranch-faisant-le-salut-fasciste/
    23. RFI - JO dhiver - Les échanges entre Gueye et le CIO
    24. Center on housing rights and evictions
    25. http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=171
    26. JO 2008 le sport version droits humains
    27. La torche éteinte, une fois pour défaillance technique et 4 fois pour une mise à l'abri

    Bibliographie

    • Jean Durry, Le vrai Pierre de Coubertin, Paris, Comité français Pierre de Coubertin, .Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Luis Fernandez, La faillite du sport français, Communauté européenne, Rue du sport, (ISBN 2-84653-045-9).Document utilisé pour la rédaction de l’article

    Voir aussi

    Articles connexes

    • Résultats des élections des villes hôtes des Jeux olympiques d'été
    • Résultats des élections des villes hôtes des Jeux olympiques d'hiver
    • Liste des membres du Comité international olympique
    • Liste des comités nationaux olympiques
    • Liste des codes pays du CIO
    • Procédure de sélection de la ville hôte des Jeux olympiques
    • Académie internationale des sciences et techniques du sport
    • Musée olympique

    Liens externes

    • (fr) Site officiel du Comité onternational olympique
    • (en) Archives complètes des rapports du CIO de 1896 à 2002
    • Portail de Paris
    • Portail des Jeux olympiques
    • Portail de Lausanne
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