Chryséléphantin
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Le chryséléphantin (terme venant du grec chrysós (χρυσός) signifiant « or » et elephántinos (ελεφάντινος) signifiant « ivoire ») est une technique de sculpture apparue en Grèce aux alentours du VIe siècle av. J.-C., se caractérisant par l'utilisation de plaques d'ivoire (généralement pour représenter la chair, le corps humain) et d'or assemblées sur une armature de bois.
Une statue créée avec cette technique est appelée une chryséléphantine.
On peut citer l'exemple de la statue d'Athéna, l’Athéna Parthénos, qui se trouvait dans le Parthénon, faite d'or et d'ivoire, et qui était donc une statue chryséléphantine, mais aussi celle de Zeus à Olympie sculptée par Phidias et faisant partie des Sept merveilles du monde.
La technique et le terme de chryséléphantine est repris à l'époque Art déco pour des statuettes en bronze doré et ivoire[1], une mode qui a périclité après la Seconde Guerre mondiale, entre autres à cause de la production en série[1]. Des artistes comme Demetre Chiparus, Peter Tereszczuk, Georges Omerth ou Ferdinand Preiss ont réalisé de nombreuses chryséléphantines[1]. Ces anciennes chryséléphantines ont connu un nouvel attrait pour les collectionneurs à partir des années 1970 mais le marché a vite été confronté à des circuits de contrefaçon[1].
Voir aussi
- Temple de Jupiter Capitolin
Bibliographie
- Andrew Lang, « Un côté négligé de la religion grecque », Études traditionnistes, Vol. VI, traduit par Henry Carnoy, Édition J. Maisonneuve, Paris, 1890, p. 46-56.
Notes et références
- 1 2 3 4 Louise Thomas, « Le charme désuet des chryséléphantines », Le Monde, supplément Argent, samedi 13 mars 2010, p. 9
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