Christiaan Hendrik Persoon
C.H. Persoon
Naissance |
Stellenbosch (Afrique du Sud) |
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Décès |
Paris (France) |
Nationalité | Sud-Africain |
Champs | Botanique, mycologie |
Christiaan Hendrik Persoon (, Stellenbosch en Afrique du Sud - , Paris) est un scientifique et mycologue sud-africain.
Biographie
D'origine néerlandaise par son père et allemande hottentote par sa mère, Persoon naît dans la province du Cap-Occidental. Sa mère meurt peu de temps après sa naissance.
À l'âge de treize ans, son père l'envoie en Europe pour ses études ; il perd son père un an plus tard. Christiaan étudie d'abord la théologie, puis la médecine, et reçoit un doctorat honorifique en 1799. Après avoir séjourné à Leyde, fréquenté Göttingen, étudié la philosophie, la médecine et l’histoire naturelle, il s'installe à Paris en 1801, et y passe le reste de sa vie, louant l'étage supérieur d'une maison dans un quartier pauvre de la ville, assez méprisé par ses contemporains malgré sa renommée.
Il était apparemment célibataire, au chômage, frappé par la pauvreté et la solitude, mais il correspondait avec les botanistes de toute l'Europe : il était correspondant de la Société Royale de Göttingen, membre de l'Académie des Sciences de Turin, de la Société des Naturalistes de Berlin, de la Vettéravie et de la Société Linnéenne de Philadelphie.
C'est Persoon qui attribua en 1822 l'acétification au voile bactérien[1], qu'il appela à l'origine Mycoderma aceti.
Le genre Persoonia a été nommé en son honneur.
Il fait grande impression sur Fée, qu'il rencontre à Strasbourg en 1823 et qui est son seul soutien véritable à Paris, où il est reconnu comme infréquentable et d'un caractère exécrable. Fée lui conseille de s’adresser au souverain des Pays-Bas afin de trouver une solution à ses soucis financiers ; en échange de son herbier riche en cryptogames, Persoon jouit d’une pension versée par le gouvernement national.
Publications
En 1801, il publie deux volumes du Synopsis methodica fungorum[2], point de départ de la nomenclature des Uredinales, Ustilaginales, et Gastéromycètes.
De 1805 à 1807, il publie Synopsis plantarum [3], œuvre de vulgarisation décrivant 20000 espèces de plantes.
Il collabore à la partie mycologique du Species plantarum[4] de Carl von Linné et contribue à populariser la méthode linnéenne dans la mycologie.
- « Observationes mycologicae », édité en Allemagne en 1795.
- « Synopsis plantarum, seu Enchiridion botanicum » en 1805-1807
- « Icones Pictae », édité entre 1803 et 1806
- « Icones et descriptiones fungorum minus cognitorum », édité entre 1799 et 1800
- « Mycologia europaea », publiée de 1822 à 1828.
Notes et références
- ↑ « La mère du vinaigre »
- ↑ Synopsis methodica fungorum en ligne
- ↑ http://bibdigital.rjb.csic.es/spa/Volumenes.php?Libro=373
- ↑ Cinq volumes, 1817-1827)
Liens externes
- Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • WorldCat
- Traité sur les champignons comestibles (1818),
- Référence IPNI : Christiaan Hendrik Persoon (Pers.) (liste des espèces décrites) (en)
Pers. est l’abréviation botanique standard de Christiaan Hendrik Persoon.
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